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Euphydryas aurinia (Rottemburg, 1775)
Damier de la Succise

Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :

L’imago est visible de mai à juin puis en août en deux générations. Prés secs, bordure des bois. Chenille sur scabiosa, hieracium, veronica, plantago, teucrium. Elle est visible en mai. La seconde génération paraît ne pas se reproduire partout ni tous les ans. On trouve ça et là des exemplaires presque blanc, et qui paraissent se rattacher à la v. Provincialis B, (signalée d’Eure et Loir par Guenée). Répandu et commun dans toute la région.


Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)

Statut : annexex II et IV Directive habitats, protection nationale, déterminance P-C (espèce en forte régression, encore bien présente en Double saintongeaise, devenue rare ailleurs).

Etat des connaissances au 31122008 {JPEG}


Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert

Le Damier de la succise. Espèce localisée dans une grande partie de l’Europe, disparue des Pays-Bas. Un peu partout en France mais d’abondance très variable selon les années. Fréquente les prairies, les pelouses, les landes, les tourbières, les lisières et clairières des bois. Espèce univoltine en IV-VIII selon l’altitude. Chenille sur Plantago, Scabiosa, Succisa.

I. Répandu et commun dans toute la région (G&L 1912).

II. La Mothe Saint-Héray 27/05/1956 (MG), 18/05/1957 (MG), 18/05/1957 (NT), 07/05/1959 (MG), 16/05/1959 (MG), 16/05/1959 (NT), 07/05/1960 (MG) - Villiers en Bois 09/05/1959 (NT).

AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.




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Proserpinus proserpina (Pallas, 1772)
Sphinx de l’épilobe

Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :

L’imago est visible de mai à juin. Chenille sur Epilobium, oenothera biennis, lythrum salicaria. Elle est visible en août. Espèce rare, capturée en un petit nombre de localités dans la région. Charente-Maritime : Royan (S. et B.). Charente : Angoulême ville (Dupuy).


Supplément 1922 du Catalogue des Lépidoptères de l’Ouest Atlantique (Gelin Henri et Lucas Daniel) :

Deux-Sèvres : Niort, 3 chenilles sur fuchsia, chrysalide le 18/08/1922 (Gelin).


Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert

Le Sphinx de l’épilobe. Méditerranéenne. Europe du sud. Toute la France. L’imago est visible en IV-VI. D’après Marc Le Flohic (La Virgule N°2 – Janvier 2011 – DSNE) : « En Deux-Sèvres, l’éclosion intervient principalement à la fin mai et le papillon est généralement observé jusqu’en juin. Inactif et invisible de jour, il concentre son activité au crépuscule et pour cette raison vient difficilement à la lampe. Début juillet, il s’accouple puis disparaît rapidement (Com. perso. de Robert Levesque). Exceptionnellement, il peut y avoir une seconde génération et des éclosions au mois d’août. D’autre part, les chenilles doivent être recherchées à partir de fin juin et jusqu’à fin juillet. La chrysalidation intervient avant août dans la terre souvent au pied de la plante hôte et les papillons écloront au printemps suivant. Les chenilles se nourrissent uniquement la nuit. Le jour, elles se cachent au pied de leur plante nourricière sauf en fin de croissance où on peut les trouver dessus. Elles adorent les fuschias (Robert Lévesque) mais utilisent aussi les épilobes, les onagres, la salicaire (Gelin et Lucas). En Gâtine, l’espèce est régulièrement observée sur un petit épilobe très courant, l’épilobe à quatre angles (Epilobium tetragonum subsp. Lamy). Au delà de la pression d’observation, les mentions récentes de l’espèce dans le département sont en augmentation mais elles ne nous permettent pas réellement de faire un rapprochement entre la distribution actuelle de l’espèce et une éventuelle augmentation de ses populations. Pour cela, il conviendrait d’adapter la méthode de prospection à la biologie de l’espèce. » Chenille sur Epilobium, Oenothera biennis, Lythrum salicaria, en VII-VIII.

I. Espèce rare (G&L 1912). Niort, 3 chenilles sur fuchsia, chrysalide le 18/08/1922 (HG) - Argenton les Vallées 1983 (RL) – Le Vanneau-Irleau 1983 (RL).

II. Coulon 28/08/2007 (Morvan Corentin) – Exoudun 13/07/2007 (Wilding Neil) – Fontenille-Saint-Martin d’Entraigues 05/2004 (Wilding Neil) - Fors 02/07/2010 (chenille) (Frair Edouard) – La Crèche 18/05/2011 (Debordes Laurent) - Le Tallud 27/07/2009 (Andrault Pascal) - Massais 20/05/1988 (CL) - Niort 1983 (RL) - Saint-Marc la Lande 05/2006 (Le Flohic Marc - Collober Olivier) - Saint-Maxire 29/07/2007 (Chatelier Sylvie) - Sainte-Blandine 17/05/1997 (NT) – Souvigné 16/07/2008 (Wilding Neil).

AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.




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