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Zygaena sp.
Avertissement concernant cette espèce : la détermination certaine passe par l’étude des genitalias. Il ne s’agit donc que de propositions d’identifications.

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Adela reaumurella (Linnaeus, 1758)
Adèle verdoyante
Observation de Claudine Despland - St Julien (74) - 01/05/2012 Observation de Francoz Philippe - Trévignin (73) - 02/05/2011 Rencontres Papillons de Poitou-Charentes - Nalliers (86) - 23/04/2011 Observation de M. Joussain Jean-Michel - Périgueux (24) - 18/04/2011 Observation de Gérard Vogel - Mouzay (55) - 14/04/2011 Observation de M. Teulier Emilien - Reynies (82) - 12/04/2011 Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 09/04/2011 Observation de Benoiton Jean-Louis - Saint-Valérien (89) - 22/05/2010 Observation de Mme Blanc Josselyne - Savas (07) 08/05/2010 Observation de Mr (...)

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Lasiocampa quercus (Linnaeus, 1758)
Bombyx du chêne, Bombyx du genêt, Minime à bandes jaunes
Atteint 80 mm de longueur. Dans son jeune âge, noire avec des taches dorsales rhomboïdes fauve jaunâtre ; mature, pourvue d’une ligne latérale blanche discontinue, de touffes dorsales denses de poils gris brunâtre, avec les espaces intersegmentaires noirs. GUIDES NATURE "Quel est donc ce papillon ?" NATHAN

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Polyommatus icarus (Rottemburg, 1775)
Azuré de la bugrane, Azuré commun
C’est l’un des papillons les plus communs dans nos régions et il fréquente la plupart des prairies naturelles et semi-naturelles. Localement, les bonnes années, il peut même être très abondant. Malgré une certaine variabilité, la plupart des mâles ont un recto bleu nuancé de violet. Celui de la femelle est brun, avec des macules orange et une sulfurisation bleu-violet à la base des ailes d’étendue variable. Le revers des deux sexes est gris-brun avec des macules oranges et des points noirs cernés de blanc. Se rencontre dans une grande variété de lieux, de la plaine jusqu’à plus de 2000 m, partout où ses plantes-hôtes abondent. Plantes hôtes : Lotier, Fabacées. Vol : Avril à octobre, en générations successives. (Nature en poche - Larousse)

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Malacosoma neustria (Linnaeus, 1758)
Livrée des arbres, Bombyx à livrée
Les chenilles vivent en société. Ravageur redoutable lors de pullulations épisodiques. Imago de Juin à Septembre. (Guide des papillons nocturnes de France)Atteint 60mm de longueur. Bariolée, d’un bleu franc, ornée de lignes et d’étroites bandes longitudinales noires et roux ferrugineux, et d’une ligne dorsale blanche. Capsule céphalique bleue, avec deux taches noires ovalaires

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Agrius convolvuli (Linnaeus, 1758)
Sphinx du liseron, Sphinx à cornes de boeuf

Adulte : 8 à 12 cm d’envergure. Ailes antérieures gris brunâtre ornées de motifs complexes à base de stries longitudinales et de taches ; ailes postérieures marquées de bandes transversales sombres. Abdomen rose vif, annelé de noir. Trompe atteignant 8 à 10 cm, et même parfois 13 de longueur.

Chenille : Atteint 12 cm. De teinte très variable. Généralement brune, avec des stries obliques blanchâtres bordées de sombre du côté supérieur, et la face ventrale foncée, mais aussi fréquemment vert pâle, avec des stries obliques claires et des rangées de points noirs, voire presque entièrement noire avec des bandes longitudinales latérales jaune ochracé. La corne abdominale, falquée, est jaune avec l’apex noir dans les deux premières variétés chromatique, noire dans la troisième.

Plantes hôtes : En Europe, la chenille se développe essentiellement sur le Liseron des champs (convolvulus arvensis) et le Liseron des haies (Calystegia sepium), et, plus occasionnellement, sur d’autres convolvulacées cultivées comme plantes ornementales. Hors d’Europe, sur ses terres d’origine, elle vit sur la patate douce et, plus rarement, sur les haricots.

Habitat : Largement répandu dans les régions tropicales et subtropicales d’Afrique et d’Asie, ainsi qu’en Australie. En Europe, n’est autochtone que dans l’extrême Sud (Sicile, Crète, sud du Péloponnèse) ; plus au nord, exclusivement représenté par des sujets migrateurs dont l’abondance varie selon les années en fonction des flux migratoires.

Biologie : L’adulte, essentiellement crépusculaire et nocturne, se dissimule durant la journée contre les troncs et les parois rocheuses, où sa livrée homotypique lui assure un camouflage efficace, en dépit de sa grande taille. A la tombée de la nuit, mais parfois dès la fin de l’après-midi, il butine en vol stationnaire sur les fleurs à profonde corolle tubuleuse, notamment sur celles des Tabacs, Plox, Pétunias, Stramoines, ou Saponaires, qu’il explore grâce à sa trompe démesurément longue. Attiré par les éclairages urbains, il vient tournoyer autour des réverbères, où il est souvent confondu avec une chauve-souris. Grâce à ses formes particulièrement aérodynamiques, il compte parmi les plus puissants volateurs de l’ordre des Lépidoptères. Sa vitesse de croisière, sur de courtes distances, peut dépasser 100km/h, et sur les longs trajets, se maintient autour de 50km/h. Cette capacité de vol soutenu lui permet de partir de son principal réservoir, le continent africain, notamment en présence de courants aériens favorables , de franchir sans peine la Méditerranée, puis les Alpes et de se répandre à travers toute l’Europe, souvent jusqu’en Scandinavie. Les individus migrateurs voyagent par petits groupes. Une première vague migratoire quitte l’Afrique dès la mi-avril, atteignant le Nord de la France dès la mi-mai. La vague la plus abondante déferle en juin et peut se prolonger jusqu’en juillet. En cours de migrations, les femelles déposent leurs œufs dès qu’elles rencontrent un milieu favorable abritant des liserons (bermes de chemins et cultures céréalières, par exemple). La ponte peut renfermer jusqu’à mille œufs ; la taille de ces derniers est très faible (environ 1 mm), comparativement à celle du papillon. La chenille grâce à sa robe discrète, jouit d’un camouflage efficace. On ne l’observe guère qu’à l’époque de l’errance de prénymphose, lorsqu’elle traverse routes et chemins à la recherche d’un abri convenable. Elle finit par s’enfouir et aménager une loge souterraine ovoïde, de la taille d’un œuf de poule, dans laquelle elle se transforme, de dix à quinze jours plus tard, en une chrysalide longue de 5 à 6 cm. Grâce au fourreau libre et contourné en spirale qui abrite sa longue trompe, cette chrysalide se distingue aisément des nymphes de toutes les autres espèces européennes des sphingides. En présente de conditions météorologiques favorables, les premiers imagos peuvent émerger chez nous dès le mois de juillet. Cependant, lorsque le cycle larvaire se prolonge trop tard en saison, la nymphose n’a lieu qu’en septembre, et les chrysalides sont dès lors condamnées à périr durant les froids hivernaux. Les individus nés sur le sol européen effectuent, pour partie seulement, une migration de retour, s’envolant vers l’Afrique. L’élevage de cette espèce est aisé. Pour obtenir l’accouplement des sujets nés en captivité, il est nécessaire de les nourrir avec une solution miellée (miel dilué à 1/10). Pour ce faire, on déroule la trompe de l’animal au moyen d’une pince fine et on en plonge l’extrémité dans une coupelle contenant la solution aqueuse. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Afrotropicale. Répartie jusqu’en Papouasie, migratrice en Europe jusqu’en Scandinavie. Répandue dans toute la France continentale où elle se reproduit ainsi qu’en Corse. La chenille se développe principalement sur Convolvulus arvensis et Ipomea ; et sur Rumex, Impatiens, Chrysanthenum et Helianthus. Le papillon s’observe dès le crépuscule, sur les fleurs des jardins et des prairies. Période de vol : VI-IX. Espèce bivoltine, plus fréquente en seconde génération. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

Mâle. Envergure : 85-110 mm. L’aile antérieure, à apex pointu, est gris brunâtre, avec des stries noires longitudinales et des sinuosités blanchâtres et transversales peu distinctes. La postérieure présente une série de lignes noirâtres et concentriques sur fond plus clair. L’abdomen est de façon caractéristique annelé de noir et de rose vif, avec une ligne médiane gris brunâtre.

Femelle. Envergure : 90-115 mm. Semblable, mais aile antérieure moins contastée.

Variation. F. virgata Tutt, 1904 : aire médiane de l’aile antérieure plus foncée. Forme variegata Tutt, 1904 : aires basale et terminale envahies de blanc. Forme obscurata Tutt, 1904 : assombrissement des quatre ailes. Forme alicea Neuburger, 1899, abdomen brun doré (et non gris), lignes transversales jaune doré (et non rouges). Espèce proche : aucune en Europe.

Biologie. Plantes-hôtes : surtout les liserons (dont Convolvulus arvensis). Tous types de biotopes, y compris en ville, puisqu’il s’agit d’un migrateur. Observé jusqu’à 2800 m d’altitude. Vole au crépuscule pour butiner les corolles du tabac, du pétunia, du phlox de la saponaire et du buddléia. Ce grand migrateur revient en Europe chaque année à la saison chaude. Il se reproduit sur place mais ne résiste pas à l’hiver. C’est l’un des papillons les plus rapides en vol (il peut dépasser les 50k m/h). Période d’apparition de mai à novembre.

Distribution. Presque mondiale (sauf vers les pôles). Grand migrateur qui atteint l’Europe chaque année (en quantité variable) et qui remonte parfois en petit nombre jusqu’au grand nord. Statut. Migrateur assez régulier.

Remarque. Agrius cingulatus (fabricius), espèce très proche d’Amérique, a été signalé récemment au Portugal. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)



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Arctia caja (Linnaeus, 1758)
Ecaille-martre, Hérissonne
Longueur maximale : 60 mm. Corps brun noir, avec des touffes de soies serrées, issues de petites verrues en relief. La plupart des soies sont longues, noires et pourvues d’une zone apicale d’un blanc grisâtre ; toutefois, le thorax et la région ventrale de l’abdomen possèdent des soies rousses, relativement plus courtes. Stigmates blancs. Tête d’un noir luisant. (guide des chenilles d’Europe)

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Colotois pennaria (Linnaeus, 1761)
Himère-plume, la phalène emplumée
Adulte : Ailes fauve ochracé, les antérieures avec deux lignes transversales sombres convergeant légèrement vers le bord interne, un point discoïdal sombre et un petit ocelle apical noir pupillé de blanc. Antennes du mâle longuement et finement bipectinées. Chenille : atteint 50 mm. Gris sombre, souvent nuancée de lilacé, avec une paire de tubercules coniques sur le douzième segment. Plantes hôtes : Sur de nombreux végétaux ligneux, entre autre sur le chêne pédonculé (Quercus robur), Le charme commun (Carpinus betulus), le saule marsault (Salix caprea), et le prunellier (Prunus spinosa) Habitat : Forêts et brousses arbustives ; assez commun presque partout. Biologie : L’espèce ne donne qu’une génération, de phénologie très tardive. L’œuf hiverne. La chenille se nymphose sur la plante hôte entre quelques feuilles réunies par de la soie. (Guides Nature, Nathan, Heiko Bellmann Quel est donc ce papillon ?) Répandue du Maroc au Turkménistan en passant par l’Europe puis à travers l’Asie jusqu’au Japon. En France, elle est répandue partout. Dans les bois de feuillus, les friches, même en ville. Les chenilles vivent sur divers Peuplier, Saule, Aubépine, Erable, Chêne, Prunier, Bouleau, Troène, Frêne (Populus, Salix, Crataegus, Acer, Quercus, Prunus, Betula, Ligustrum, Fraxinus…). Hiverne au stade de l’œuf, la ponte forme un ensemble compact, collé, comme chez les Bombyx. Période de vol : X-XI. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

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Enargia paleacea (Esper, 1788)
Observation de Delit Bernadette - Gaume (sud de la Belgique) - 19/05/2008

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Orthosia cruda (Denis & Schiffermüller, 1775)
Téniocampe ambiguë
En France, presque partout. Longueur maximale : 30 mm. Corps vert ou brun. Chez la forme verte : tégument finement tacheté de blanc ; limites intersegmentaires jaunâtres ; une ligne médio-dorsale blanche et deux larges bandes latérales blanchâtres, teintées de vert et de rose. Chez la forme brune : des points noirs bien nets ; trois lignes dorsales, blanches (celle du milieu plus large que les deux autres) ; une paire de bandes latérales, ocre et bordées de blanc. Les deux formes ont le huitième segment abdominal orné d’une strie transversale blanche. Tête verdatre ou blanc ocreux, avec de petites taches sombres (guide des chenille d’Europe)

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Proserpinus proserpina (Pallas, 1772)
Sphinx de l’épilobe, Sphinx de l’oenothère
Plutôt méditerranéen. Répartie du sud de l’Europe jusqu’en Iran. Présent dans toute la France continentale. La chenille se développe principalement sur Epilobium. Le papillon visite parfois les fleurs en journée mais le plus souvent à la tombée de la nuit. Période de vol : IV - VI. Espèce univoltine. Espèce protégée par arrêté publié au Journal officiel du 24 septembre 1993. (Guide des papillons nocturnes de France - Editions Delachaux et Niestlé).

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Euproctis similis (Fuessly, 1775)
Cul doré

Description. Longueur maximale 40 mm. Corps noir avec des soies noires et grises issues de petites verrues. Une double ligne médio-dorsale, d’un rouge orangé vif. Deux rangées latéro-dorsales de taches blanches, formées de touffes de poils ras. Flancs marqués, sous les stigmates, d’une ligne longitudinale d’un rouge terne. Tête noire, avec un dessin blanchâtre, en forme de "V".

Biotopes. Haies, bois et broussailles.

Cycle biologique. Généralement, un génération par an. Les pontes se trouvent sous les feuilles (juillet) ; chacune d’elles comprend de nombreux oeufs, recouverts par des poils abdominaux de l’imago femelle. La vie larvaire s’étend d’Août à mai, avec une période d’hibernation (pendant celle-ci, les chenilles restent cachées dans de petites poches de soie). La nymphose a lieu dans le feuillage de la plante-hôte. De couleur brune, les cocons incorporent des soies larvaires. Émergence en juillet.

(Guide des chenilles d’Europe - D. J. Carter et B. Hargreaves - Delachaux et Niestlé)



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Operophtera brumata (Linnaeus, 1758)
Phalène brumeuse

Proche de O. fagata (la Cheimatobie du hêtre), mais mâle plus petit et plus foncé, la femelle possède des ailes rudimentaires plus petites que celles de O. fagata ; elle peut parfois être abondante sur les branches. Elle se rencontre souvent communément dans les bois de feuillus, les bocages et même les milieux urbanisés. La chenille se développe en Mai-Juin sur de très nombreux arbres et arbustes. Hiverne au stade de l’œuf. Période de vol : Novembre à Février. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)

Chenille. Atteint 20 mm de longueur. Vert jaunâtre pâle avec des bandes longitudinales blanchâtres. Plantes hôtes. Sur de nombreux arbres et arbustes feuillus (une cinquantaine de plantes hôtes attestées), entre autres sur le Coudrier noisetier (Corylus avellana), le Pommier cultivé (Malus domestica), le Prunellier (Prunus spinosa), le Tilleul d’hiver (Tilia cordata) et le Saule marsault (Salix caprea). Habitat. Forêts et milieux ouverts. Espèce très commune partout. Biologie. L’espèce ne donne qu’une génération annuelle ; lors de pullulations massives, elle peut être dommageable aux cultures fruitières. L’adulte, de mœurs nocturnes, n’émerge d’ordinaire qu’après les premières gelées. L’œuf hiverne. (Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann - Nathan)



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Vanessa atalanta (Linnaeus, 1758)
Vulcain
Adulte : Ailes noires, antérieures avec la base brun foncé, une bande oblique rouge feu et quelques taches apicales blanches, postérieures avec une bande marginale rouge feu. Revers des ailes postérieures foncé orné de marbrures chatoyantes complexes. Plante – hôte : surtout Ortie dioïque, mais aussi ortie brûlante et Pariétaires des murailles Chenille : Robe très variable, gris jaunâtre à noire, avec une rangée de taches latérales blanc jaunâtre particulièrement apparente sur les sujets foncés. Habitat : Orées forestières, vergers sur prairies à litière, jardins, parcs urbains. Espèce encore commune presque partout. Biologie : Le Vulcain compte parmi les Papillons migrateurs les plus étudiés. Les premiers individus migrants arrivent dès la fin avril, suivis de forts contingents en mai et juin. Les œufs sont déposés isolément sur la plante hôte, en situation ombragée ou semi - ombragée. La chenille confectionne un abri bien reconnaissable en enroulant une feuille qu’elle maintient dans cette position au moyen de fils de soie, et dont elle ronge le pétiole, de sorte que la feuille pend librement. Cet abri sert plus tard à la nymphose. La chrysalide suspendue, brune ou grise, porte des taches dorsales à vif éclat métallique. L’espèce donne d’ordinaire deux générations, la seconde souvent très prolifique. En automne, les adultes de cette dernière vague d’émergences regagnent souvent les contrées plus méridionales. Les sujets en migration observent alors un vol rectiligne en direction du sud, se succédant à quelques mètres de distance. L’adulte hiverne en effet dans les régions sous influence méditerranéenne ; aujourd’hui il a tendance à hiverner dans des contrées plus septentrionales, à la suite du réchauffement climatique. Les individus restés sur place s’attardent souvent jusqu’à la fin d’octobre dans les vergers sur les fruits avancés, dont ils absorbent avidement le jus fermenté ; ils succombent généralement aux premières fortes gelées. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

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Adscita statices (Linnaeus, 1758)
Turquoise

Chez les Procridini, le corps et les ailes sont d’un vert doré métallique et les ailes postérieures grises. Adscita statices est l’espèce la plus commune de cette tribu.

Attention, les photos ci-dessous sont proposées en temps que statices mais l’examen des génitalias serait nécessaire pour confirmer ces identifications.



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Autographa gamma (Linnaeus, 1758)
Lambda, Plusie gamma, Gamma

Eurasiatique. Largement répandue en Europe. En France, cette espèce migratrice se rencontre partout. Il semble qu’elle ne soit résidente que dans les régions méridionales aux hivers doux. Elle remonte régulièrement dans le nord du pays, la majeure partie des observations s’effectuant en fin d’été avec l’arrivée de migrants. Euryèce, elle se rencontre jusque dans les villes. Il n’est pas rare de l’observer la journée dans les herbes hautes. La chenille est polyphage. Période de vol : V-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

Adulte : 35-40 mm d’envergure. Ailes antérieures chatoyantes, brun grisâtre clair à brun rougeâtre, variées de motifs brun-noir, avec un dessin discal argenté évoquant les lettres grecques lambda ou gamma. Ailes postérieures brun jaunâtre avec la marge nettement plus sombre. Chenille : Atteint 35 mm. Légèrement atténuée dans sa partie antérieure, ne compte que deux paires de fausses pattes (les anales non comprises). Vert pâle, avec de fines lignes dorsales claires et une ligne stigmatale blanche un peu plus épaisse. Tête généralement pourvue d’une strie noire de chaque côté. Plantes hôtes : Sur de nombreuses plantes herbacées appartenant aux familles botaniques les plus diverses, par exemple sur la luzerne cultivée (Medicago sativa), l’Ortie dioïque (Urtica dioica), le chou potager (Brassica oleracea), le Trèfle de prés (Trifolium pratensis), la Carotte sauvage (Daucus carota), la Sauge des prés (Salvia pratensis), et le Pissenlit dent-de-lion (Taraxacum officinale). Habitat : Avant tout dans les milieux ouverts, mais dans les biotopes les plus divers, y compris dans les régions de culture intensive et jusqu’au cœur des villes. Espèce très banale partout. Biologie : Le Lambda est le plus commun des papillons migrateurs fréquentant l’Europe. L’imago se montre pendant presque toute l’année, présentant un pic d’abondance vers la fin de l’été. L’espèce hiverne d’ordinairement à l’état larvaire, et sans doute occasionnellement sous forme de chrysalide ou d’imago, au moins dans les régions les plus chaudes. Dans les contrées climatiquement moins favorables, elle ne survit pas à l’hiver ; ses effectifs se reconstituent chaque année à l’occasion des flux migratoires. Durant l’été, l’espèce engendre sur place deux ou trois générations successives. L’adulte est actif de nuit comme de jour, butinant activement les fleurs, sur lesquelles il se pose brièvement, ailes entrouvertes et vibrantes, constamment prêt à l’envol immédiat. Les œufs sont déposés isolément à la face inférieure des feuilles. La chenille montre une prédilection pour les plantes cultivées, sur lesquelles elle peut parfois causer des dommages. La nymphose s’effectue dans un cocon blanchâtre. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Le lambda est l’un des plus grands insectes migrateurs de la planète. Régulièrement, il vient en grand nombre des régions chaudes, au printemps et au début de l’été, pour se reproduire au Nord de l’Europe. Cette espèce ne survit pas aux rigueurs des hivers nordiques, chenilles, chrysalides et adultes périssant de froid. Le papillon, actif de jour comme de nuit, butine diverses fleurs dont le trèfle, la bruyère, le buddleia, le cardère et la valérianne (surtout la nuit). Il est attiré par la lumière. Période de vol : Mai à Octobre. (Nature en poche - Larousse)



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Lacanobia oleracea (Linnaeus, 1758)
Noctuelle des potagers, Potagère

Eurasiatique. Occupe toute l’Europe, excepté l’extrême Nord. En France, elle est largement répandue. Elle fréquente les zones de ripisylves dans le Sud, sur sols siliceux et dans une ambiance humide. Ailleurs, on la rencontre un peu partout, jusque dans les zones cultivées et urbanisées. La chenille est polyphage, mais elle semble préférer Atriplex et Chenopodium. Période de vol : Avril à Septembre. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)

En raison de l’appétence particulière de sa chenille pour le cœur des tomates, cette noctuelle n’est guère appréciée des jardiniers. Le papillon présente deux caractères qui sont bien visibles sur le fond brun uni de ses ailes antérieures : une ligne blanche sinueuse postmédiane et une tache réniforme orange. L’aile postérieure est brun grisâtre clair presque uniforme. Affectionne les plants de tomates dans les jardins : se trouve également en pleine campagne et dans les marécages. Envergure : 3,5-4,5 cm. Heures de vol : nuit. Période de vol : Mai à Juillet, parfois une deuxième génération en automne. (Nature en poche - Larousse)



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Ochlodes venatus (Bremer & Grey, 1853)
Sylvaine
28-34 mm. Aile antérieure : marque androconiale très visible chez le mâle absente chez la femelle. Commun dans les champs, les collines crayeuses et en bordure de forêt, présent parfois sur les côtes. Très actif, s’attarde rarement sur une fleur. Vol de juin à août. génération : 1 (2 au sud)

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Pseudopanthera macularia (Linnaeus, 1758)
Panthère
Adulte : Jaune bouton d’or, orné de taches brun-noir chatoyant en violet, partiellement alignées en bandes. Chenille : Atteint 25 mm. Verte avec une ligne dorsale sombre, plusieurs fines lignes blanches légèrement sinueuses et une bande stigmatale blanche Plantes Hôtes : Sur diverses plantes basses, entre autres sur le Lamier tacheté (Lamium maculatum), l’épaire droite (Stachys recta), la Bugrane épineuse (Ononis spinosa), et la Menthe sylvestre (Mentha longifolia). Habitat : Le long des orées forestières ensoleillées et dans les prés bois sur sol calcaires ou sablonneux. Espèce en général assez commune, mais localisée. Biologie : L’adulte de mœurs diurnes, visite activement les fleurs. L’espèce ne donne qu’une génération annuelle. La chrysalide repose au sol dans un cocon mêlé de particule de terre ; elle hiverne. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann) Occupe toute l’Europe, de l’Espagne aux Caucase. Elle est présente partout en France. Des formes différentes peuvent être observées : celle de Normandie avec des taches importantes, celles de certaines montagnes du midi avec des taches très discrètes et un fond orangé, celle de haute altitude au fond jaune paille… On la rencontre facilement le jour dans les bois clairs, lisières, haies.Se posent souvent sur les flaques d’eau des chemins. Les chenilles vivent sur divers (Lamium, Teucrium, Mentha, Salvia). La chrysalide hiverne. Période de vol : III-VII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

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Thymelicus lineolus (Ochsenheimer, 1808)
Hespérie du dactyle
Les ailes brun-orange vif de ce papillon attirent l’attention quand il vole ou se pose. Le mâle présente une petite ligne noire au recto de l’aile antérieure. Cette espèce se distingue de la bande noire par ses massues antennaires noires. Apprécie les prairies, les talus et les alpages, de la plaine à 2000 m d’altitude. Vol : Mai à Août. (Nature en poche - Larousse)

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Thymelicus sylvestris (Poda, 1761)
Hespérie de la Houque, Bande noire
26-30 mm. Commun dans les prairies fleuries et les collines jusqu’à 1800 m. Vol de juin à août. Vol rapide caractéristique des Hespéries, se posant souvent sur le sol, ailes postérieures ouvertes, ailes antérieures redressées. Massues antennaires brun-orange. Vol : Mai à Septembre

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Membre actif du RPAPN : http://www.biodiversite-poitou-charentes.org/