Adulte : Ailes antérieures brun moyen, ornées de trois bandes transversales (basilaire, postdiscale, marginale) et d’une tache costale pré-apicale triangulaire brun foncé. Ailes postérieures jaune orangé, rehaussées de bandes brun foncé.
Chenille : Atteint 40 mm de longueur. Ressemble à celle du M noir, mais avec une paire supplémentaire de fausses pattes, vestigiale, du côté antérieur. Brun jaunâtre, avec de fines lignes longitudinales sombres et une bande latérale claire.
Plantes hôtes : Sur diverses Papilionacées, dont la Luzerne cultivée (Medicago sativa), le Lotier corniculé (Lotus corniculatus), la Jarosse (Vicia Cracca), le Trèfle des prés (Trifolium pratense), la Gesse des prés (Lathyrus pratensis) et l’Hippocrépide à toupet (Hippocrepis comosa).
Habitat : Milieux ouverts secs ou humides, entre autres prairies marécageuses, alpages fleuris, pelouses sèches.
Biologie : L’espèce donne deux générations annuelles et hiverne à l’état nymphal. L’adulte observe le même comportement diurne que celui du M noir (butine en plein soleil, ailes entrouvertes, et cesse toute activité dès la tombée de la nuit ; très farouche). Les œufs sont déposés en rangées sur les feuilles de la plante hôte, et parfois sur les feuilles sèches des Graminées. La chenille se comporte comme celle de l’espèce précédente, M noir (Active de jour comme de nuit, se déplace à la manière des larves de géomètres, mais se distingue aisément de celle-ci grâce au nombre de fausses pattes. Entre les prises de nourriture elle s’applique souvent sur les chaumes des Graminées ou les tiges de plantes appartenant à diverses familles botaniques, habitude sans doute à l’origine de la mention erronée, dans la littérature, de plantes hôtes autres que les Papilionacées. Très sensible aux vibrations, elle se laisse tomber à terre au moindre effleurement, s’enroulant étroitement sur elle-même). La nymphose s’effectue à terre. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Eurasiatique. Présente dans toute l’Europe. Comme E. mi (M noir), elle est largement répandue en France. Moins xérophile que celle-ci, elle occupe les prairies sèches à mésophiles où elle peut pulluler certaines années, les clairières. La chenille est également polyphage et se nourrit de diverses plantes basses, dont (Trifolium, Vicia, Lotus, Lathyrus). Période de vol : IV-VI ; VII-VIII. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
39-48 mm. Mâle : pointe apex noire ; aile antérieure, marque orangé étendu sur le tiers, 1 seule tache noire. Femelle : Apex gris dépourvu de taches, aile antérieure dépourvu de marque orange, tache centrale plus étendue, en forme de croissant, aile postérieure parfois teintée de jaune. Vol d’avril à juillet. (Octopus. Tous les papillons de France et d’Europe. P. Whalley)
35-45 mm. Ailes antérieures pourvue d’une bordure apicale et d’une petite tache discoidale noire ; chez le mâle toute leur moitié externe est occupée par une tache orangée qui fait défaut chez la femelle. Revers des ailes postérieures persillé de vert dans les deux sexes. Habitat : prairies humides, orées forestières. Biologie : Œufs d’abord blancs puis rouges sont déposés sur les pédoncules floraux de la plante hôte. Une génération, hiverne à l’état nymphal. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
La petite tortue est l’un des papillons les plus familiers et attrayants d’Europe. Le recto coloré est essentiellement orange, avec de grosses taches noires, jaunes et brun foncé, et de légères lunules bleues qui bordent les quatre ailes, accentuant l’aspect de mosaïque. Le verso, en revanche, est assez sombre, ce qui donne au papillon une livrée assez cryptique lorsqu’il se pose les ailes repliées. La petite tortue donne deux à trois générations par an ; les adultes de la dernière hivernent, se réfugiant souvent dans les granges et autres bâtiments, pour ressortir au printemps. Habite une grande variété de lieux, tels que les talus, les bordures des champs et des jardins, de la plaine aux montagnes. Vol : Mars à Octobre, en générations successives. (Nature en poche - Larousse)
Adulte : 40-50 mm. Fauve rougeâtre vif avec des taches noires, blanches et jaunes, ainsi qu’une rangée marginale de lunules bleues ; base des ailes postérieures noire. Revers des ailes postérieures brun foncé, avec l’aire marginale plus claire. Plante – hôte : Exclusivement l’Ortie dioïque. Chenille : atteint 30 mm. Noire avec une fine ponctuation claire et des bandes longitudinales jaunes ; épines noires ou jaunâtres Habitat : Milieux ouverts les plus divers. S’est raréfiée dans le nord de la France. Biologie : Les adultes se montrent très tôt au premier printemps, souvent dès le mois de février. Ils butinent alors activement les fleurs précoces, notamment celles du Pas-d’âne, du Bois-gentil et du Saule marsault. Les œufs sont déposés dès le mois d’avril en amas denses de 50 à 200 unités à la face inférieure des feuilles de la plante hôte. Les chenilles tissent des nids communautaires. Comme la plupart des chenilles se nourrissant d’orties, elles sont, malgré leurs couleurs vives, ou peut-être grâce à celles-ci, délaissées par les oiseaux insectivores. Il est possible que les épines dont elles sont pourvues, de même que l’absorption des principes contenues dans leurs plantes hôtes, leur confèrent une certaine immunité vis-à-vis de leurs ennemis. Toutefois, le fait que les chrysalides sont fréquemment la proie des mésanges rend plus vraisemblable la première hypothèse. Les adultes de la deuxième génération volent dès le mois de juin. L’espèce donne parfois une troisième génération et hiverne à l’état imagal.(Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
La thermorégulation chez les papillons hivernant, "Petite tortue", par exemple : Chez tous les papillons, le sang coule dans un vaisseau unique qui se dirige de l’abdomen à la tête en passant par le thorax. Il véhicule de la chaleur tout au long de son parcours ; il revient jusqu’à l’abdomen en s’infiltrant dans les tissus. Le système circulatoire du papillon hivernant comprend deux échangeurs thermiques à contre-courant, l’un situé dans l’abdomen et l’autre dans le thorax. Dans celui de l’abdomen, le sang qui coule du coeur vers l’aorte est froid, alors que celui qui coule en sens opposé, à travers le tissu adjacent, est plus chaud ; la chaleur passe donc du tissu au vaisseau, et ensuite au thorax. L’échangeur thermique du thorax est l’aorte. Comme le sang de la partie descendante de la boucle est plus chaud que celui de la partie montante, la chaleur repart de la partie descendante vers la partie montante. Chez les grands papillons d’été, la partie descendante de l’aorte est séparée de la portion montante, de sorte que la chaleur est dissipée - certains papillons augmentent la chaleur de leur corps avant de prendre leur envol en faisant vibrer fortement leurs ailes- ( Source : revue "pour la science" - "scientific américan"- by Bernd HEINRICH - nr.116, mai 1987 ).
28-32 mm. 2-3 générations. Mâle : dessus gris brun foncé avec points noirs, taches orangées indistinctes près des marges ; dessous gris jaunâtre, petites taches noires, bande marginale orange. Femelle : dessus aile antérieure orange vif avec taches noires, aile postérieure brun foncé large marge orange avec série de points noirs à l’intérieur ; dessous idem mâle mais aile antérieure plus orangée.
D’aspect assez sombre, le cuivré fuligineux a des ailes brun et chamois orange. L’aile antérieure de la femelle est orange et ses ailes sont arrondies. Le mâle possède des ailes plus étroites : l’aile postérieure pointue, caractéristique de nombreux cuivrés, lui donne presque un profil de thécla. Se rencontre dans les prairies fleuries en plaine et dans les collines. Plantes hôtes : Oseilles, Patiences. Envergure 3 - 3,5 cm. Période de vol : Avril-Mai, puis Août-Septembre en deux générations. (Nature en poche - Larousse)
C’est l’un des papillons d’Europe les plus caractéristiques. La couleur et la forme des ailes au bord découpé permettent de le reconnaître, même en silhouette. Le verso foncé orné d’un dessin blanc en forme de gamma contraste avec le recto orange. Se rencontre dans une grande variété de d’habitats fleuris, talus, lisières, champs et jardins. Vol : Mars à Septembre en deux générations (la deuxième hivernant). (Nature en poche - Larousse)
Adulte : Ailes à bords profondément excavés, fauve orangé vif maculées de noir, de brun ferrugineux et de jaunâtre. Revers brun foncé ou brun jaunâtre clair, avec une tache discoïdale blanc nacré en forme de « C » aux ailes postérieures. Plante – hôte : Préférentiellement sur le Saule marsault et l’Ortie dioïque, mais aussi sur le Coudrier noisetier, l’Orme de montagne, le Houblon grimpant et le Groseillier épineux. Chenille : Fauve orangée vif avec des dessins noirs et la moitié postérieure de la face dorsale blanc de neige. Habitat : Forêts claires, orées forestières, vergers. Espèce commune presque partout. Biologie : Les œufs sont déposés isolément sur les feuilles de la plante hôte. La chenille très bariolée se dissimule durant la journée à la face inférieure des feuilles. La chrysalide présente une morphologie très particulière : fortement étranglée dans sa partie médiane, elle est pourvue d’une gibbosité dorsale et de six taches médianes à vif éclat métallique. Les adultes naissant au début de l’été présente d’ordinaire un revers clair, leurs descendants (seconde génération) présentent un revers sombre ; ils hivernent et se reproduisent au printemps suivant. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
L’ornementation rose saumoné, caractéristique du recto, fait de la belle dame l’un des papillons d’Europe les plus faciles à reconnaître, même en vol. D’aspect plus terne, le verso reste semblable au recto. La belle dame vit et se reproduit en Afrique du Nord et en Europe méridionale, où les adultes peuvent se rencontrer presque toute l’année. Elle migre en été vers le nord, souvent en nombre. Beaucoup meurent au premier gel, mais certains retournent dans leurs régions d’origine, plus clémentes. Se rencontre dans les lieux herbus fleuris, souvent jusque dans les jardins. Lorsqu’elle butine des fleurs telles que les chardons et les centaurées, la belle dame se laisse généralement approcher, et c’est le bon moment pour l’observer de près. Vol : Mars à Novembre. (Nature en poche - Larousse) Adulte : 45-60 mm. Ailes teintées de rose. Dessus brun jaunâtre, marques irrégulières brun noir. Aile antérieure : petites taches blanches vers l’apex. Dessous aile postérieure : 5 petites ocelles dans l’aire postdiscoïdale. Plante – hôte : une trentaine de plantes hôtes attestées : Circes, Chardons, Ortie dioïtique, Mauve musquée, Groseillier épineux, Chenille : atteint 40 mm. Jaunâtre pâle à brun verdâtre, avec des dessins sombres d’étendue variable. Habitat : Milieux ouverts et secs : pelouses, friches, carrières, espèce commune partout. Biologie : Espèce MIGRATRICE très étudiée, la vanesse des chardons, grâce à l’éclectisme alimentaire de sa chenille, est apte à conquérir une multitude de milieux. Autochtone dans les pays du Maghreb, l’espèce fournit au printemps une première vague de migrateurs qui atteignent à la fin de mars le sud de l’Europe, où ils se reproduisent aussitôt. Leurs descendants gagnent le nord et le centre de l’Europe en mai/juin où ils donnent une à deux générations. Les adultes automnaux migrent vers l’Afrique, l’espèce semble incapable d’hiverner en Europe. Les œufs sont déposés isolément sur les feuilles de la plante hôte. La chenille se développe à l’abri d’une feuille maintenue grossièrement enroulée par un réseau soyeux. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann).
Exceptionnelle migration de 2009 :
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de mai à juin puis de août à septembre en deux générations. Recherche les fleurs des chardons et autres carduacées. Chenille sur viola tricolor. Elle est visible en juin. Commune sur le littoral. Se raréfie en approchant de la limite est de la région. Les macules argentées du dessous des ailes postérieures sont très réduites dans l’aberration paupercula Rag., fréquente en Vendée. Une femelle très mélanienne, prise à Vouvant le 22/06/1901 peut, par analogie, être appelée valesina (Lucas).
Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)
Statut : déterminanceP-C (commune sur la côte, rare et localisée à l’intérieur des terres).
Dernières mentions : Chizé, 24/07/1948 (Levesque R.), 10/08/1968 (Cloux) ; Niort 08 1943 1945 ; La Foye Monjault, 15/07/1981 ; Exireuil, 2000 (Levesque R.).
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Le Cardinal. Espèce répandue dans le sud de l’Europe. En France, pourtour méditerranéen et littoral atlantique. Fréquente les clairières, les lisières et les allées des bois et forêts. Espèce qui se rencontre de façon erratique dans le département. Espèce univoltine en V-X. Chenille sur Viola.
I. Chizé, 24/07/1948 (RL), 10/08/1968 (Cloux) - Exireuil, 2000 (RL) - La Foye Monjault 15/07/1981 (RL) - Niort 08/1943 (RL), 08/1945 (RL).
II. Villiers en Bois 26/06/1948 (MG), 01/07/1970 (NT).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1983 - Levesque Robert - Supplément au Catalogue des Lépidoptères de l’ouest Atlantique :
Le complément 1972 indiquait que l’espèce avait été trouvée par unité dans trois départements, ce qui laissait supposer que cette espèce, qui vit d’une façon plutôt grégaire dans le Midi, devait exister en nombre dans la région. Fin juin 1973, 1974, 1975 et 1976, j’ai inventorié plusieurs foyers comprenant quelques dizaines d’individus dans les cantons d’Aigre et de Villefagnan (Charente). Le département des Deux-Sèvres a été atteint en force au cours de ces dernières années (1978-1982) sur tous les cantons limitrophes de la Charente et de la Charente-Maritime. Il semble que l’on assiste à une véritable "marche vers le nord" de cette espèce.
Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Le Nacré de la ronce. Espèce répandue et abondante dans le centre et le sud de l’Europe. En France, Midi et centre, en ectension vers le nord. Fréquente les lisières et les clairières des bois et forêts, les prairies buissonneuses, les haies. Espèce univoltine en V-VIII. Chenille sur Viola, Rubus.
I. Le complément 1972 indiquait que l’espèce avait été trouvée par unité dans trois départements, ce qui laissait supposer que cette espèce, qui vit d’une façon plutôt grégaire dans le Midi, devait exister en nombre dans la région. Le département des Deux-Sèvres a été atteint en force au cours de ces dernières années (1978-1982) sur tous les cantons limitrophes de la Charente et de la Charente-Maritime. Il semble que l’on assiste à une véritable "marche vers le nord" de cette espèce (RL 1983).
II. Airvault 10/06/2006 (CL) - Assais les Jumeaux 23/06/2008 (CL) - Availles-Thouarsais 29/06/2010 (Rolland Ludovic) – Boussais 01/07/2010 (Rolland Ludovic) – Faye l’Abbesse 17/06/2009 (Rolland Ludovic) – Fressines 07/06/2010 (Debordes Laurent) - Marnes 25/06/2010 (Rolland Ludovic) - Saint-Loup Lamairé 21/06/2009 (CL) - Villiers en Bois 01/07/1971 (NT), 19/06/1976 (NT), 27/07/1981 (CL), 14/06/1982 (NT), 24/06/1989 (NT).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Catalogue des Lépidoptères de l’Ouest Atlantique par Henri Gelin et Daniel Lucas :
L’imago est visible de mai à juin puis de juillet à septembre en deux générations (parfois 3 générations). Lieux gazonnés. Chenille sur cynosurus cristatus, poa annua, anthoxanthum odoratum. Elle est visible en avril puis en juillet. Pamphilus est l’un des papillons les plus commun dans la région. La plupart des exemplaires présentent, aux ailes supérieures un ocelle subapical, pupillé seulement en dessous, où il est parfois surmonté d’un point et accompagné, vers l’angle externe, d’un second ocelle très rudimentaire. Les ailes inférieures portent, en dessous, 4-6 ocelles plus ou moins obsolètes, indiqués surtout par la pupille blanc d’argent vaguement entourée d’un cercle un peu plus foncé que le fond. Un exemplaire de la variation bipupillata Cosmov., bipupillé de blanc en dessous, a été pris à Charroux (86) par M. R. Oberthur. La variation pallida Tut, à fond des ailes blanc jaunâtre, a été capturée au Haillan (33) par M. Panessac, et à Gennes (49), en juin1908, par M. Abot.
Etat des connaissances en 1922 - Supplément 1922 au Catalogue des Lépidoptères de l’Ouest Atlantique par Henri Gelin et Daniel Lucas :
Deux-Sèvres : Variation pallida Tut. au Bois de Mallet près de Mauzé, 17/07/1913 (Gelin).
Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Le Procris. Espèce répandue et abondante dans toute l’Europe et toute la France. Absente de Crète et de l’extrême nord de la Scandinavie. Fréquente des habitats herbeux variés. Espèce plurivoltine en III-X. Chenille sur Cynosurus cristatus, Poa annua, Anthoxanthum odoratum.
I. Répandu et très commun partout (G&L 1912). Bois de Mallet près Mauzé 17/07/1913 (HG).
II. Adilly 22/07/2011 (AG) - Argenton les Vallées 04/06/2010 (Courtin Bernard) - Assais les Jumeaux 23/06/2008 (CL) - Availles-Thouarsais 20/04/2010 (Rolland Ludovic), 08/07/2010 (Rolland Ludovic) - Azay le Brûlé 02/05/2009 (AG) – Boussais 24/06/2009 (Rolland Ludovic) – Bressuire 18/05/2011 (Séchet Vanina) - Cersay 08/04/1977 (CL) - Fressines 06/08/2006 (AG), 09/09/2006 (AG) – Genneton 30/04/2011 (Miteu Martine) - Luzay 27/08/2007 (AG) – Marnes 25/06/2010 (Rolland Ludovic) – Massais 23/07/2010 (Rolland Ludovic) - Niort 13/08/1970 (NT), 01/08/1982 (NT), 02/08/1992 (AG), 11/05/2008 (AG), 23/06/2008 (CL), 27/04/2010 (AG) – Pierrefite 21/04/2010 (Rolland Ludovic) - Saint-Généroux 18/04/2010 (Rolland Ludovic) - Saint-Jean de Thouars 23/08/2009 (AG), 12/06/2010 (AG) – Saint-Léger de Montbrun 08/06/2003 (AG) - Thouars 02/05/2010 (Courtin Bernard) - Villiers en Bois 30/08/2005 (AG).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de mars à avril puis de juin à juillet, parfois de août à octobre en trois générations. Dans les plaines cultivées, volant très vite au-dessus des blés ; suce les fleurs de la moutarde des champs. Chenille sur barbarea vulgaris, sinapis arvensis, biscutella laevigata ; accepte en captivité, cichorium intybus, sisymbrium erucastrum. Elle est visible de juillet à septembre. - Belia vernalis appartient à la forme occidentalis Verity. La 2ème génération, Belia aestivalis (ausonia Hb.) est de taille plus forte, le corps est moins longuement velu, et l’espace costal, au lieu de stries noires transversales, porte des points noirs plus ou moins abondants. La variation sulphurea Obth., avec le dessous des ailes inférieures soupoudré d’atomes ochracés, a été prise à Niort (79) et à Villeneuve de Blaye (33). La variation albescens Obth., été dénommée sur un exemplaire provenant de cette dernière localité. En 1910, belia a présenté 3 générations ; quelques individus de la 2ème portaient, en-dessous, l’écaillure nacrée de belia typique ; enfin les exemplaires d’automne étaient plus grands qu’ausonia (53 mm d’envergure chez les mâles et femelles). - ça et là, mais jamais en grand nombre ; en Anjou et au sud de la Loire.
Deux-Sèvres : Pamproux, La Mothe, Saint-Maixent, Amuré, Bessines, Saint-Symphorien, Mauzé. Un exemplaire d’ausonia, pris à Niort le 21/08/1903, appartient à la variation sulphurea Obth. (Gelin).
Charente-Maritime : Rochefort le 08/03 16/05 ; Ausonia, 07/06 09/08 (Delav.) ; V. ausonia, Châtellaillon, 14/07/1902 (Gelin) ; Saint-Martin de la Coudre, 23/03/1910 (Lacroix), 3ème génération à Chatellaillon et au Marouillet, 18/10/1910 (Gelin).
Etat des connaissances en 1983 - Levesque Robert - Complément 1983 au Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
En 45 ans de chasse, j’ai pris la première génération en nombre quatre fois dans les Deux-Sèvres : le 27/04/1947, du 11/04 au 26/04/1971 ; et deux fois dans le Marais Poitevin de 1971 à 1982. Mais des observations faites depuis dix ans le long des côtes vendéennes et charentaises m’ont permis de constater qu’il y était commun, régulier et parfois abondant en avril, et souvent dès la fin mars (très abondant à l’île de Ré sur Biscuitella). Une migration allant des côtes vers l’intérieur du continent est peut-être l’explication de ma constatation du 24/04/1947. Certains exemplaires sont absolument similaires à la sous-espèce corse insularis (Staudinger). Une seconde génération de grande taille, déjà notée par Delahaye, n’est pas rare en août dans le Marais poitevin (Sansais).
Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
La Piéride de la biscutelle. En France, surtout dans le Midi et sur le littoral atlantique. L’imago est visible en III-IV puis VI-X en deux ou trois générations. Dans les plaines cultivées, volant très vite au-dessus des blés ; suce les fleurs de la moutarde des champs. Chenille sur Barbarea vulgaris, Sinapis arvensis, Biscutella laevigata ; accepte en captivité, Cichorium intybus, Sisymbrium erucastrum, en VII-IX.
I. Amuré (HG) - Bessines (HG) - La Mothe (HG) - Mauzé sur le Mignon (HG) - Niort (HG) - Pamproux (HG) - Saint-Maixent (HG) - Saint-Symphorien (HG). En 45 ans de chasse, j’ai pris la première génération en nombre quatre fois dans les Deux-Sèvres : le 27/04/1947, du 11/04 au 26/04/1971 - Et deux fois dans le Marais Poitevin de 1971 à 1982 (RL).
II. Airvault 10/06/2006 (CL) - Availles-Thouarsais 10/06/2006 (CL) - Chizé 27/07/1969 (NT) - Etusson 20/06/1987 (CL) - La Rochénard 15/04/1981 (NT) - Marnes 05/06/2005 (CL) - Pierrefite 21/04/2010 (Rolland Ludovic) - Usseau 15/04/1981 (NT) - Villiers en Bois 11/06/1969 (MG).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de juillet à août ; quelques exemplaires volent encore dans la première quinzaine de septembre, hiverne, et reparaît dès les premiers beaux jours (3-5). Chenille sur rhamnus catharticus et frangula. Elle est visible en juin. Répandu et commun dans toute la région. Rhamni commence très tôt son hibernation : le 15/09/1909, en enlevant une forte couche de lierres enchevêtrés sur les tuiles d’une toiture, au Fief de François (79), j’en ai fait envoler une dizaine d’exemplaires qui avaient certainement gagné déjà leur gîte hivernal, car on n’en voyait plus voler depuis quelques jours dans le voisinage ; et ceux que j’avais ainsi dérangés s’empressèrent, malgré l’heure peu avancée et un soleil superbe, de chercher une nouvelle retraite dans une touffe de lierre placée non loin de la première (Gelin).
Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Le Citron. Répandue dans toute l’Europe et dans toute la France. L’imago est visible en II-IX. Chenille sur Rhamnus catharticus et R. frangula, en VI.
I. Répandu et commun dans toute la région (G&L 1912).
II. Argenton-Château 17/04/2010 (Rolland Ludovic) – Availles-Thouarsais 20/04/2010 (Rolland Ludovic) - Boismé 17/03/2010 (Rolland Ludovic) – Bressuire 22/03/2010 (Rolland Ludovic) - Cersay 10/08/1975 (CL) - Chambroutet 29/03/2010 (Rolland Ludovic) – Fressines 17/02/2011 (Debordes Laurent) - Genneton 25/04/2011 (Miteu Martine) - La Mothe Saint-Héray 14/07/1947 (MG), 02/07/1948 (MG), 07/08/1956 (NT), 02/07/1958 (MG), 02/09/1958 (MG), 02/07/1959 (MG) - Le Bourdet 06/07/1968 (NT) - Mazières en Gâtine 13/03/2009 (Rebeyrol Christian) - Ménigoute 15/06/1991 (AG) - Missé 15/05/2005 (CL), 11/06/2010 (Meyer Daniel) - Niort 02/09/1958 (NT), 06/07/1964 (NT), 19/07/1970 (NT), 01/07/1972 (NT), 02/07/1976 (NT), 21/09/1976 (NT), 20/03/1981 (NT), 30/09/1981 (NT) - Saint-Généroux 18/04/2010 (Rolland Ludovic) - Villiers en Bois 20/04/1958 (MG), 16/07/1960 (MG), 19/07/1967 (NT), 14/04/1968 (NT), 26/07/1975 (NT).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de avril à juin puis de juillet à septembre en deux générations. Allées des bois, bords des chemins, haies, etc. Chenille sur lotus corniculatus L., viciae, lathyrus pratensis, orobus, etc. Elle est visible en juin puis en octobre. Répandu partout, mais commun surtout au sud de la Loire. Sinapis vernalis se distingue par la tache apicale des ailes supérieures du mâle, qui est d’un noir cendré presque uniforme, alors que sa couleur est noir vif, découpé par les fines lignes blanches des nervures dans la forme aestivalis ; en dessous, les dessins grisâtres des ailes inférieures, bien marqués dans vernalis, s’atténuent et parfois disparaissent presque dans aestivalis. Les femelles des deux générations ont la tache apicale des ailes supérieures plus ou moins obsolète, parfois découpée en bandes grises parallèles. Dans les exemplaires de l’ouest, le dessous des ailes inférieures est plus ou moins grisâtre ; il n’atteint jamais tout à fait la nuance flavescente de Sartha Rühl, mais parfois il a la nuance verdâtre de lathyri Hb. (v. monographie de Leptidea sinapis, à la suite de Supplémént au Catalogue des Lépidoptères de Maine et Loire, par F. Delahaye, Angers, 1909).
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
La Piéride de la moutarde. Répandue dans toute l’Europe. En France, partout sauf en Bretagne. L’imago est visible en III-IX, en deux générations. Allées des bois, bords des chemins, haies, etc. Chenille sur Lotus corniculatus, Lotus viciae, Lathyrus pratensis, Orobus, etc, en VI X.
I. Répandu et commun partout (G&L 1912).
II. Assais les Jumeaux 02/05/2009 (CL), 20/06/2009 (CL) - Availles-Thouarsais 20/04/2010 (Rolland Ludovic) - Azay le Brûlé 02/05/2009 (AG) - Béceleuf 15/05/1976 (NT) - Cersay 18/09/1978 (CL) - Fontenille Saint-Martin (Wilding Neil) – La Crèche 24/06/1989 (NT) - La Mothe Saint-Héray 13/05/1969 (MG) - Magné 27/05/1992 (CL) - Marnes 06/05/2010 (Rolland Ludovic) - Moutiers sous Argenton 28/03/1998 (CL) - Niort 05/05/1956 (MG) - Saint-Généroux 18/04/2010 (Rolland Ludovic) - Saint-Lin 03/05/1997 (AG) - Saint-Maurice la Fougereuse 01/05/1997 (CL) - Sansais 15/05/1990 (CL) - Villiers en Bois 17/05/1952 (MG), 11/08/1968 (MG), 15/07/1972 (NT), 28/06/1983 (NT), 22/07/1983 (NT), 27/06/1995 (CL), 26/04/1998 (CL), 05/07/2009 (AG).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de juin à août. Allées ombragées des bois. Aime à sucer les fleurs de ronces. Chenille sur lonicera. Elle est visible en mai. Répandu et assez commun dans les parties boisées de toute la région.
Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Le Petit Sylvain. Espèce répandue en Europe centrale. En France, répandue partout sauf sur le pourtour méditerranéen. Espèce monovoltine ou bivoltine en VI-IX. Chenille su Lonicera.
I. Répandu dans toute la région. Assez commun en régions boisées (G&L 1912).
II. Boussais 01/07/2010 (Rolland Ludovic) - Chizé 14/08/1971 (NT) - La Mothe Saint-Héray 10/06/1947 (MG), 25/04/1955 (MG), 07/07/1971 (NT), 26/06/2010 (Debordes Laurent) - Villiers en Bois 29/06/1968 (NT), 29/06/1968 (NT), 05/07/1976 (NT), 14/06/1981 (NT) – Voultegon 11/07/2010 (Courtin Bernard).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de avril à mai puis de juillet à octobre en deux générations. Prés, haies, bords des chemins. Chenille sur rumex, polygonum aviculare. Elle est visible en avril, juillet et septembre. Commun partout. Dans la génération estivale, les sujets sont bicaudés, et généralement beaucoup plus rembrunis que les exemplaires de printemps : c’est la forme eleus F. Dans les deux générations, on trouve partout, et en assez grand nombre, des sujets portant sur les ailes inférieures une ligne arquée, plus ou moins complète, de points bleus (v. coeruleo-punctata Stgr.). Une forme très mémanique d’eleus a été signalée dans les landes du Bordelais par Trimoulet et à Biarritz par Selis-Longchamps : c’est melanophlaeas de Villers. Un exemplaire de la variété cuprinus Peyer., a été capturée à l’Ile Saint-Jean de La Croix (49) par Aubert, et un autre à Charroux (86), en 09/1906, par M. Oberthur ; M. Delahaye a pris à Saint-Christophe du bois (49), un sujet à fond des ailes blanc mat (ab. Schmidtii Gerh.).
Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Le Cuivré commun. 22-27 mm. Espèce répandue dans toute l’Europe et dans toute la France. Sexes semblables. Fréquente des habitats ouverts variés. Papillon actif, comportement territorial. Habitat : milieux ouverts, lieux incultes ensoleillés. L’imago est visible de III à IX en deux ou trois générations. Chenille sur Rumex et cultivées, en IV puis en VII et en IX. Elle hiverne généralement jeune, plus rarement âgée.
I. Répandu et commun partout (G&L 1912).
II. Argenton-Château 17/04/2010 (Rolland Ludovic) - Argenton les Vallées 10/09/2010 (Courtin Bernard) – Availles-Thouarsais 08/07/2010 (Rolland Ludovic) - Bessines 02/09/1971 (NT) - Cersay 29/07/1976 (CL) - Chanteloup 09/07/2006 (Bonnet Stéphane) - Chauray 13/09/1947 (MG) - Etusson 10/05/2012 (Clochard Noé et Alain) - Fenioux 15/04/2011 (Chauveau Joseph) - Genneton 22/08/2010 (Miteu Martine) - La Crèche 08/07/1993 (NT) - La Mothe Saint-Héray 02/09/1958 (MG) - Largeasse 17/10/2010 (Rolland Ludovic) - Magné 01/09/1970 (NT) - Massais 23/07/2010 (Rolland Ludovic) - Mauzé-Thouarsais 21/08/2001 (CL) - Niort 09/09/1947 (MG), 17/09/1947 (MG), 24/09/1947 (MG), 15/09/1969 (NT), 04/07/1970 (NT), 03/05/1971 (NT), 28/09/1971 (NT), 31/08/1972 (NT), 09/09/1972 (NT), 15/09/1976 (NT), 23/09/1979 (NT), 26/09/1980 (NT), 25/09/1981 (NT), 05/08/1982 (NT), 30/09/1982 (NT), 21/09/1991 (AG), 06/05/2009 (Rebeyrol Christian), 26/04/2010 (Rebeyrol Christian), 21/04/2011 (AG) - Noireterre 05/05/2010 (Rolland Ludovic) - Pierrefite 21/04/2010 (Rolland Ludovic) - Saint-Généroux 18/04/2010 (Rolland Ludovic) - Saint-Jean de Thouars 08/07/2006 (AG) - Saint-Rémy 29/09/1972 (NT) - Taizé 15/05/2005 (CL) - Verrines sous Celles 16/05/1970 (NT) - Villiers en Bois 10/09/1957 (MG) 27/08/1959 (MG) – Voultegon 22/10/2010 (Courtin Bernard).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de juin à août. Lieux herbus, bord des bois. Chenille sur : phleum pratense, brachipodium, triticum, holcus. Elle est visible en mai. Répandu et très commun partout. Il existe deux races distinctes, l’une dont les parties claires des ailes sont blanches en dessus et en dessous, l’autre où ces mêmes parties sont jaune clair sur le dessus des 4 ailes du mâle, et jaune d’ocre sur le dessous des ailes inférieures des femelles. L’aberration femelle leucomelas Esp., avec le dessous des ailes inférieures blanc jaunâtre et dépourvu de dessins, l’aberration galene Ochs., où le dessous de ces mêmes ailes garde les dessins sans les ocelles, et des exemplaires tendant vers la variété mélanienne procida Hbst., sont signalés çà et là dans toute la région.
Deux-Sèvres : 1 exemplaire de la variation albina Obth., à la Fontenelle, près de Saint-Maixent (Lucas). Quelques femelles ont des ocelles à demi effacées en dessous, mais aucune n’en manquent absolument. La tache qui commence la bande noire médiane des ailes inférieures est très réduite dans un mâle pris à Epannes et une femelle prise à la forêt de Chizé (Gelin).
Vienne : Aberration galene, à Charroux (Obth.).
Charente-Maritime : Aberration galene de Dompierre sur mer (Vigé).
Charente : 2 exemplaires et procida assez net des environs d’Angoulême (Dupuy). 1 exemplaire de l’aberration Nicoleti Culot, sans aucune tache blanche dans la marge noire des ailes inférieures, pris à Angoulême par M. Dupuy, est signalé par M. Obth. (Lép. comp. III, 345).
Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Le Demi-deuil. Espèce répandue et souvent abondante dans le sud et le centre de l’Europe. Répandue dans toute la France. Fréquente les prairies et landes ouvertes herbeuses, les allées forestières. Espèce univoltine en VI-VIII. Chenille sur Phleum, Bromus, Agropyron repens. La forme leucomelas se trouve ça et là dans le département.
I. Répandu et très commun partout (G&L 1912).
II. Adilly 22/07/2011 (AG) - Assais les Jumeaux 23/06/2008 (CL) - Availles-Thouarsais 29/06/2010 (Rolland Ludovic) - Azay le Brûlé 11/06/2011 (AG) – Boussais 01/07/2010 (Rolland Ludovic) – Chanteloup 02/07/2005 (Bonnet Stéphane) - Chef-Boutonne 26/06/2005 (CL) - Combrand 14/06/2006 (AG) - Faye l’Abbesse 17/06/2009 (Rolland Ludovic) – Fressines 09/06/2007 (AG) - Genneton 20/07/2010 (Miteu Martine) - La Crèche 18/06/2010 (Debordes Laurent) - Le Chillou 19/07/1996 (CL) - Marnes 05/06/2005 (CL) - Massais 23/07/2010 (Rolland Ludovic) - Mauzé-Thouarsais 21/08/2001 (CL) - Missé 03/06/2010 (Meyer Daniel) - Niort 29/06/1971 (NT), 06/07/1971 (NT), 26/06/1993 (CL), 23/06/2008 (CL) - Saint-Jean de Thouars 05/08/1997 (AG) – Saint-Lin 03/07/1991 (AG) - Saint-Maxire 01/07/1969 (NT) - Sainte-Radegonde 04/07/1998 (AG) - Thouars 14/05/2010 (Courtin Bernard) - Verrines sous Celles 07/06/1981 (NT) - Villiers en Bois 19/07/1948 (MG), 13/06/1955 (MG), 09/07/1955 (MG), 14/07/1956 (MG), 29/06/1960 (MG), 16/07/1960 (MG), 29/07/1964 (MG), 01/07/1971 (NT), 10/07/1994 (CL).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de mai à juin puis de août à septembre en deux générations (quelquefois trois générations). Prés secs, collines calcaires (jamais dans les bois). Chenille sur scabiosa, melampyrum, plantago. Elle est visible en avril puis en juillet. Espèce très variable, parfois localisée, mais généralement abondante dans toute la région, sur les terrains secs et calcaires. On trouve difficilement deux sujets offrant les mêmes dessins. Evolue dans les mêmes limites d’albinisme et de mélanisme qu’Athalia. C’est la plus petite de nos mélitées.
Deux-Sèvres : Environs de Niort et dans toute la vallée supérieure de la Sèvre. Une aberration prise près de Saint-Maixent a las ailes supérieures presque entièrement fauves (moins la base, la marge et les nervures) et les ailes inférieures noires, jusqu’à la rangée courbe de lunules fauves antémarginales. C’est l’aberration Rhoio Obth., figurée dans la pl. XLIV de la Lép. comp. (Gelin).
Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
La Mélitée des scabieuses. Assez répandue en Europe occidentale vers l’est jusque dans le sud-ouest de l’Allemagne. En France, surtout dans les régions de collines et en moyenne montagne, presque disparue du quart nord-ouest. Fréquente les prairies fleuries. Espèce univoltine ou bivoltine selon l’altitude en V-IX. Chenille sur Plantago, Scabiosa.
I. Nanteuil 1983 (RL) - Niort (HG) - Saint-Maixent (HG).
II. Argenton les Vallées 11/06/2010 (Courtin Bernard) - Avon 21/05/2010 (Debordes Laurent) - Beaussais 05/2007 (Wilding Neil) - Béceleuf 15/05/1976 (NT) - Bressuire 19/06/2010 (Rolland Ludovic) - Cersay 16/06/1974 (CL), 11/07/1975 (CL), 20/06/1980 (CL) - Chauray 17/05/1948 (MG) - Cherveux 30/04/2011 (Debordes Laurent) - La Mothe Saint-Héray 05/05/1990 (NT), 07/05/1990 (NT), 15/05/1990 (NT) - Niort 17/09/1947 (MG), 15/05/1956 (NT), 15/06/1956 (MG) - Saint-Maxire 20/08/1972 (NT) - Saint-Symphorien 15/05/1958 (NT) - Thorigné 12/05/1990 (NT) - Villiers en Bois 13/05/1956 (MG), 03/05/1959 (MG).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France)
L’imago est visible de juin à juillet. Bois ombragés ; se pose sur le feuillage. Chenille dans la feuille enroulée de poa annua, triticum, holcus. Elle est visible en mai. Répandu et très commun dans toute la région.
Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Désormais appelée Ochlodes sylvanus (Esper, 1777). La Sylvaine. Répandue dans toute l’Europe et dans toute la France. L’imago est visible en VI-VIII. Bois ombragés ; se pose sur le feuillage. Chenille dans la feuille enroulée de Poa annua, Triticum, Holcus, en V.
I. Répandu et très commun dans toute la région (G&L 1912).
II. Adilly 22/07/2011 (AG) – Bressuire 28/06/2011 (Séchet Vanina) - Cersay 01/08/1978 (CL) - Echiré 03/08/1991 (AG) – La Crèche 02/07/2010 (Debordes Laurent) - La Mothe Saint-Héray 23/06/1957 (MG) - Magné 06/06/1969 (NT) - Massais 23/07/2010 (Rolland Ludovic) - Niort 12/06/1972 (NT), 20/08/1997 (AG), 05/06/2009 (Rebeyrol Christian), 21/06/2010 (Rebeyrol Christian) - Rom 31/07/2010 (Minot Jean-Louis) - Saint-Maxire 03/07/1969 (NT) - Sainte-Radegonde 14/07/2011 (Miteu Martine) - Villiers en Bois 30/05/1948 (MG), 26/06/1948 (MG), 03/07/1948 (MG), 05/07/1949 (MG), 04/07/1955 (MG), 13/06/1959 (MG), 17/06/1959 (MG), 18/06/1960 (MG), 16/07/1960 (MG), 20/06/1983 (NT), 05/07/2009 (AG) – Voultegon 11/06/2010 (Courtin Bernard).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de mai à juin puis de septembre à octobre en deux générations. Quelques exemplaires hivernent et reparaissent en mars-avril. Vergers, bords des chemins. Chenille sur ulmus, urtica, corylus (tout l’été). Commun dans toute la région. De rares exemplaires avec le C réduit à une tache blanche filiforme, ont été pris en Maine et Loire (Delah.), en Charente-Maritime (Delav.) et en Gironde (Trim).
Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Le Robert le diable. La couleur du fond est très variable au fil des saisons et des générations. Espèce largement répandue en Europe et en France. Fréquente les clairières et les lisières des bois ainsi que les allées forestières. Espèce univoltine à trivoltine suivant la latitude et l’altitude en II-X. Chenille sur Urtica, Ulmus, Humulus.
I. Répandu dans toute la région (G&L 1912).
II. Adilly 22/07/2011 (AG) – Argenton les Vallées 03/10/2011 (Courtin Bernard) - Azay le Brûlé 02/05/2009 (AG) - Boismé 15/04/2010 (Rolland Ludovic) - Bressuire 17/03/2010 (Rolland Ludovic) - Cersay 21/05/1975 (CL), 27/09/1997 (CL), 11/09/2004 (CL), 15/11/2004 (CL), 27/10/2007 (CL) - Chanteloup 26/07/2005 (Bonnet Stéphane) - Epannes 27/06/1971 (NT) - Etusson 26/03/1989 (CL) - Genneton 04/07/2010 (Miteu Martine) - La Crèche 02/06/2011 (NT) - La Mothe Saint-Héray 02/09/1958 (MG) - Magné 29/07/1971 (NT) - Marnes 12/06/2005 (CL), 16/04/2010 (Rolland Ludovic) - Massais 19/03/2005 (CL) - Mauzé-Thouarsais 13/08/1998 (CL) - Ménigoute 31/10/2011 (NT) - Moutiers sous Argenton 28/03/1998 (CL) - Niort 23/07/1954 (MG), 09/09/1962 (MG), 05/09/1976 (NT), 18/10/1979 (NT), 19/10/1979 (NT), 20/03/1981 (NT), 14/09/1981 (NT), 07/10/1981 (NT), 29/09/1983 (NT), 19/06/2005 (CL), 21/07/2002 (AG), 21/06/2010 (Rebeyrol Christian) - Saint-Georges de Rex 05/09/1976 (NT) - Saint-Jean de Thouars 20/10/2004 (AG) - Sainte-Gemme 30/09/2005 (CL), 02/10/2005 (CL) - Sainte-Radegonde 09/04/2010 (Meyer Daniel) – Sainte-Verge 18/09/2011 (Courant Julien) - Thouars 18/04/2011 (Courtin Bernard) - Villiers en Bois 26/06/1948 (MG), 03/07/1948 (MG), 19/06/1949 (MG), 07/09/1957 (MG) – Voultegon 23/09/2010 (Courtin Bernard).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Catalogue des Lépidoptères de l’Ouest Atlantique par Henri Gelin et Daniel Lucas :
L’imago est visible de juillet à août (Rochefort, 5 juillet-7 septembre). Sur les ronces, les arbustes. Chenille sur poa annua, milium effusum. Elle est visible en juin. Répandu et commun dans toute la région.
Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
L’Amaryllis. Europe du sud et de l’ouest, espèce disparue de Slovaquie. En France, espèce répandue et localement abondante. Fréquente les lisières, les landes arbustives, les haies et les prairies. Espèce univoltine en VII-IX. Chenile sur Poa et autres graminées.
I. Répandu et commun dans toute la région (G&L 1912).
II. Adilly 22/07/2011 (AG) – Availles-Thouarsais 08/07/2010 (Rolland Ludovic) - Azay le Brûlé 11/08/2011 (AG) – Bressuire 23/07/2009 (Séchet Vanina) - Boussais 21/07/2008 (CL) - Cersay 08/07/1976 (CL), 26/06/1978 (CL) - Chanteloup 01/08/2005 (Bonnet Stéphane) - Chauray 01/08/1948 (MG), 06/08/1955 (MG) - Fressines 02/08/2006 (AG), 06/08/2009 (AG) – Genneton 05/08/2009 (Miteu Martine) – La Crèche 20/07/2010 (Debordes Laurent) - Magné 29/07/1971 (MG) - Missé 22/07/2010 (Meyer Daniel) - Niort 18/07/1955 (MG), 28/07/1971 (NT), 02/07/1976 (NT), 10/07/1976 (NT), 17/08/1980 (NT), 26/08/1991 (AG), 15/08/2004 (AG) - Saint-Jean de Thouars 10/08/2000 (AG), 26/07/2009 (AG) - Saint-Maxire 19/07/1948 (NT), 26/08/1962 (MG), 28/07/1970 (NT) - Tessonière 21/07/2008 (CL).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de juin à juillet. Clairières des bois. Recherche les fleurs de ronce. Chenille sur ulmus, quercus. Elle est visible en mai. Répandu et commun dans toute la région, ainsi que l’aberration cerri Hb., dont les ailes antérieures sont pourvues en dessus d’une grande macule fauve. On rattache généralement à cette espèce la forme aesculi Hb., dans laquelle la ligne blanche du dessous de ces mêmes ailes manque ou est peu apparente et dont M. Oberthür, après Guenée, fait une espèce distincte, spéciale au midi de la France et à l’Espagne. A vrai dire, les exemplaires de l’Ouest considérés comme aesculi se distinguent tellement peu d’ilicis typique qu’il est bien inutile de les en séparer.
Charente : M. Dupuy a pris à Angoulême, le 14/06/1909 un exemplaire mâle dans lequel la ligne blanche qui accompagne intérierement les macules fauves est très élargie. M. Obth. la figure et la décrit sous le nom d’aberration albospersa Obth. dont les taches fauves du dessous sont surmontées d’une ligne de chevrons blancs parallèle à la ligne blanche extra cellulaire normale ; ainsi qu’un exemplaire mâle chez lequel cette dernière ligne n’existe qu’à l’état de vestige (Ent. comp. IV, 75).
Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Le Thécla de l’Yeuse. Espèce répandue en Europe centrale et méridionale. L’imago est visible en VI-VIII. Clairières des bois, landes boisées. Recherche les fleurs de ronce. Chenille sur Ulmus, Quercus, en V.
I. Répandu et commun dans toute la région (G&L 1912).
II. Assais les Jumeaux 20/06/2009 (CL) - Chizé 13/06/1982 (NT) - La Mothe Saint-Héray 30/06/2010 (Debordes Laurent) - Le Chillou 30/08/1992 (CL) - Marigny 27/06/1988 (CL) - Niort 22/08/2008 (CL) - Pressigny 20/06/2009 (CL) - Sainte-Gemme 18/06/2006 (CL) - Villiers en Bois 23/06/1947 (MG), 19/06/1949 (MG), 13/06/1959 (NT), 27/06/1971 (NT), 01/07/1971 (MG), 15/07/1972 (NT), 20/06/1983 (NT), 28/06/1983 (NT).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de mai à juin puis de septembre à octobre en deux générations. Hiverne en petit nombre et reparaît en mars-avril. Deux ou trois générations. Champs secs, luzernes, bords des chemins où il recherche les fleurs de centaurea calcitrapa. Chenille sur carduus nutans, lappa major, cirsium bulbosum, eryngium campestre, urtica, malva, echium. Elle est visible de juin à septembre. Ce papillon, appelé vulgairement la Belle Dame, est répandu dans toute la région, en état d’abondance très variable selon les années. Le réveil des papillons hibernants s’effectue dès que la température devient douce : cardui volait en grand nombre à Sainte-Pezenne, près Niort, le 22 février 1903 (Gelin).
Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
La Belle dame. Migratrice très répandue en Europe. En France, répandue partout mais d’abondance variable selon les années. Fréquente les habitats ouverts fleuris. Espèce qui peut certaines années migrer en très grand nombre (2009) ou n’être que rarement observée (2011) (AG). Espèce plurivoltine en III-XI. Chenille sur Carduus, Arctium.
I. Répandu dans toute la région. Abondance variable (G&L 1912).
II. Availles-Thouarsais 29/06/2010 (Rolland Ludovic) – Boussais 24/06/2009 (Rolland Ludovic) – Chanteloup 21/05/2008 (Bonnet Stéphane) - Faye l’Abbesse 17/06/2009 (Rolland Ludovic) – Genneton 04/08/2009 (Miteu Martine), 23/06/2011 (Miteu Martine) - La Mothe Saint-Héray 08/09/1957 (NT) - Magné 02/09/1971 (NT) - Missé 03/06/2010 (Meyer Daniel) - Niort 24/09/1948 (MG), 01/07/1950 (MG), 19/09/1954 (MG), 22/09/1954 (MG), 08/07/1955 (MG), 01/07/1956 (MG), 03/09/1958 (MG), 09/09/1958 (MG), 25/09/1980 (NT), 20/09/1983 (NT), 22/09/1985 (NT) 28/09/1985 (NT), 01/09/1996 (chenille) (AG), 22/04/2009 (Rebeyrol Christian) – Rom 19/05/2008 (Minot Jean-Louis) - Sansais 14/06/2009 (Vandserschueren Claire).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Eurasiatique. Occupe toute l’Europe septentrionale, centrale et occidentale jusqu’au nord de l’Espagne. Répandue partout en France. Fréquente les espaces ouverts bordés de haies, les steppes herbues où la chenille se développe sur toutes les espèces de ronces.
Période de vol : VI-VII. Espèce univoltine.(Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Adulte : Ailes antérieures de couleur et d’ornementation très variables, brun rougeâtre, brun grisâtre ou brun jaunâtre, à dessins obsolètes ou fortement contrastés, mais avec l’orbiculaire et la réniforme en général bien indiquées. Ailles postérieures jaune orangé, ourlées d’une bande antémarginale noire.
Chenille : Atteint 50 mm. Verte ou brun clair, avec une étroite ligne dorsale claire et deux rangées subdorsales de stries longitudinales noires, extérieurement lisérées de clair, sur la moitié postérieure du corps.
Plantes hôtes : Sur de nombreux végétaux herbacés et ligneux, entre autres sur le Saule marsault, la Ronce frutescente, l’Ortie dioïque, le Gaillet blanc et le Pissenlit dent-de-lion (Salix caprea, Rubus fruticosus, Urtica dioica, Galium album, Taraxacum officinale).
Habitat : Milieux boisés et ouverts. Espèce migratrice commune partout
Biologie : L’adulte, de mœurs nocturnes, vole au cours d’une seule et longue génération, observant durant l’été une phase d’estivation prolongée. La chenille hiverne et se nymphose dans une loge souterraine. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Eurasiatique. Toute l’Europe et toute la France. La plus commune du genre. Elle est très variable de coloration, allant du jaune clair au brun rougeâtre, mais ne peut être confondue avec aucune autre espèce. Euryèce, elle occupe tous types de milieux, y compris les zones urbanisées. La chenille vit sur de nombreuses plantes basses, comme (Primula, Taraxacum, Viola canina…). Période de vol : IV-XI. Espèce univoltine qui effectue une diapause estivale. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).
Proche de P. pruinata, avec des exemplaires intermédiaires, notamment aux frontières des deux espèces. Front noir entre les yeux. Répartition atlanto-méditerranéenne. En France, elle est présente sur les littoraux atlantique et méditérranéen, d’où elle remonte jusqu’en Ardèche. Elle affectionne les steppes broussailleuses, les friches xériques, les forêts de chênes-lièges, les maquis et les pinèdes.. La chenille a été observée sur Genêt purgatif (Cytisus purgans), Ajonc (Ulex), Genêt (Genista) ; elle hiverne.
Période de vol : V-VII ; XIII-IX, espèce bivoltine.
Etat des connaissances en 1983 - Levesque Robert - Complément 1983 au Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
Dans le fascicule 2, tome 1 (1959), d’Alexanor, je notais la présence dans l’ouest de la France de ce papillon que n’avaient jamais rencontré les Lucas, Durand, D’Olbreuse, Gelin, Lacroix, etc.
Ma première capture date de juillet 1946 ; l’espèce avait été trouvée presque simultanément par le Commandant D. Lucas à Auzay.
J’ai noté que dans le Marais Poitevin, cette vanesse avait trois générations, la troisième (fin août-début septembre) étant la plus populeuse.
La progression de l’ortie à travers les cultures remplaçant les rouchis a favorisé l’expansion de ce nouvel hôte du marais que l’on rencontre depuis quelques années en pleine ville de Niort.
Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
La Carte géographique. La forme printannière levana a le fond orange alors que celle estivale prorsa a le fond noir. Répandue en Europe moyenne où elle a étendu son aire de répartition au cours du 20 ème siècle. Fréquente les lisières et clairières des bois et les berges des cours d’eau. Espèce bivoltine ou trivoltine selon les régions en IV-IX. Chenille sur Urtica.
I. Dans le fascicule 2, tome 1 (1959), d’Alexanor, je notais la présence dans l’ouest de la France de ce papillon que n’avaient jamais rencontré les Lucas, Durand, D’Olbreuse, Gelin, Lacroix, etc. J’ai noté que dans le Marais Poitevin, cette vanesse avait trois générations, la troisième (fin août-début septembre) étant la plus populeuse. La progression de l’ortie à travers les cultures remplaçant les rouchis a favorisé l’expansion de ce nouvel hôte du marais que l’on rencontre depuis quelques années en pleine ville de Niort (RL 1983).
II. Amuré 28/05/1961 (NT), 22/07/2007 (AG) - Assais les Jumeaux 02/05/2009 (CL) - Azay le Brûlé 02/05/2009 (AG) - Coulon 27/06/1996 (CL), 27/08/2008 (Rebeyrol Christian) - La Crèche 15/05/1989 (NT), 25/06/1989 (NT), 11/09/2010 (Debordes Laurent), 06/04/2011 (Debordes Laurent) - La Mothe Saint-Héray 07/02/1956 (MG), 07/08/1956 (NT), 02/07/1959 (MG), 02/07/1960 (NT), 13/05/1969 (NT), 22/05/1969 (NT) - Magné 19/06/1969 (NT), 21/08/1969 (MG), 10/07/1970 (NT), 14/07/1970 (NT), 01/09/1970 (NT), 10/09/1970 (NT), 04/05/1971 (NT), 02/09/1971 (NT), 27/07/1981 (CL) - Mauzé-Thouarsais 18/04/2009 (CL) - Niort 04/11/2007 (chenille) (AG) – Saint-Généroux 18/04/2010 (Rolland Ludovic) - Souvigné 19/05/1968 (NT).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de juin à août. Bords des bois, haies ; sur les ronces en fleurs. Chenille sur viola crataegus. Elle est visible de mai à juin. Répandu et commun dans la région. La forme mélanisante et verdâtre de la femelle, variation valesina Esp., avec taches blanches et non fauves, n’est indiquée que dans un petit nombre de localités, sans doute par erreur pour quelques unes.
Charente : Variation Valesina, 2 exemplaires pris en juillet, forêt de la Braconne (Dupuy).
Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Le Tabac d’Espagne. Espèce largement répandue dans toute l’Europe, éteinte aux Pays-Bas. Répandue dans toute la France. Fréquente les clairières et les lisières des bois et forêts. Espèce univoltine en VI-IX. Chenille sur Viola.
I. Répandu et commun dans la région (G&L 1912).
II. Adilly 22/07/2011 (AG) - Assais les Jumeaux 20/06/2009 (CL) - Boësse 27/06/2011 (Courtin Bernard) - Chanteloup 03/07/2005 (Bonnet Stéphane) - Chizé 01/07/1971 (NT), 14/07/1971 (NT) - Coulonges-Thouarsais 28/07/2010 (Meyer Daniel) - Genneton 20/07/2010 (Miteu Martine) - La Crèche 02/07/2010 (Debordes Laurent) - La Mothe Saint-Héray 13/06/1959 (MG), 02/07/1960 (MG) - Marigny 14/07/2003 (AG) – Rom 24/07/2010 (Minot Jean-Louis) - Villiers en Bois 02/07/1955 (MG), 14/07/1955 (MG), 20/07/1955 (MG), 02/07/1956 (MG), 29/06/1960 (MG), 02/07/1960 (NT), 14/07/1960 (NT), 30/06/1968 (NT), 05/07/1970 (NT).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de avril à juin puis de juillet à septembre en deux générations. Champs et prairies. Chenille sur erodium cicutarium, melilot, onobrychis, trifolium. Elle est visible en mars puis en juillet. Assez commun et répandu partout.
Charente-Maritime : 1 exemplaire de Dompierre (août 1907) a quelques taches rouges du dessus remplacées par des taches pâles et même blanches (Lucas).
Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Le Collier de corail. Espèce répandue et abondante en Europe et en France. Fréquente lesp elouses sèches, vignes abandonnées, orées forestières ensoleillées, sablières. Période de vol : IV-X en plusieurs générations. Chenille sur Geranium pratense, Erodium cicutarium.
I. Répandu et assez commun partout (G&L 1912).
II. Adilly 22/07/2011 (AG) - Argenton les Vallées 10/09/2010 (Courtin Bernard) - Availles-Thouarsais 18/05/1995 (CL), 08/07/2010 (Rolland Ludovic) - Beauvoir sur Niort 27/09/1992 (CL) - Bouillé-Loretz 22/04/2010 (Courtin Bernard) – Boussais 01/07/2010 (Rolland Ludovic) – Bressuire 05/07/2011 (Séchet Vanina) - Chambroutet 19/07/2010 (Rolland Ludovic) – Cirières 28/05/2012 (Clochard Noé et Alain) - Faye l’Abbesse 17/06/2009 (Rolland Ludovic) – Fenioux 25/05/2011 (Chauveau Joseph) - Genneton 22/07/2010 (Miteu Martine) - La Crèche 01/07/1989 (NT) - Luzay 27/08/2006 (AG) - Magné 24/05/1970 (NT) - Marnes 25/06/2010 (Rolland Ludovic) - Niort 03/05/1971 (NT), 10/05/1971 (NT), 10/07/1976 (NT), 28/05/2005 (AG), 22/04/2009 (Rebeyrol Christian), 28/04/2010 (Rebeyrol Christian) - Saint-Jean de Thouars 08/07/2006 (AG), 23/08/2009 (AG) – Sainte-Verge 18/09/2011 (Courant Julien) - Sansais 15/05/1992 (CL) - Verrines sous Celles 16/05/1970 (NT), 20/05/1999 (NT) - Villiers en Bois 15/08/1940 (MG), 09/07/1948 (MG), 19/07/1948 (MG), 07/09/1957 (MG), 05/08/1959 (MG), 29/07/1964 (MG), 27/07/1969 (NT), 24/05/1970 (NT), 30/08/2005 (AG), 05/07/2009 (AG).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de avril à mai puis de juillet à septembre en deux générations. Champs cultivés, luzernes, dunes pourvues de plantes fleuries. Chenille sur trifolium, cytisus, onobrychis sativa, medicago, vicia, lotus. Elle est visible en mais puis en juillet et septembre. Répandu et commun dans toute la région. La forme pâle helice Hb. et la forme helicina Obth., intermédiaire entre cette dernière et le type de couleur safranée, ont été rencontrées ça et là avec ce dernier.
Deux-Sèvres : var. helice, rencontrée en petit nombre à François et à Souché. Un exemplaire d’helicina "de la plus grande fraîcheur" trouvé au Bourdet, le 20/09/1908 (Gelin) a été mentionné par M. Obth. (Lépidopt. comp., fasc. III, p. 174.
Charente- Maritime : Les v. femelle helicina Obth. et helice Hb., ont été observées dans les dunes de la Grande côte de Royan en août 1908. Elles y formaient environ 1/100 de l’ensemble des edusa, observées en abondance autour des touffes en fleurs de solidago virgaurea (Lucas, Gelin).
Etat des connaissances en 1932 - Lucas Daniel - Complément 1932 au Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
Plusieurs exemplairesavec trois ailes typiques et la quatrième de la forme helice Hb., ou de la forme helice avec trois ailes normales et la quatrième typique, ont été capturés ou observés à Dompierre sur mer (17), en septembre 1930 (Lucas).
Etat des connaissances en 1983 - Levesque Robert - Complément 1983 au Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
Trois générations les années chaudes. La troisième génération s’observe au cours de la première quinzaine d’octobre ; elle présente dans le sud des Deux-Sèvres et le nord des Charentes la particularité suivante : presque tous les exemplaires femelles ont une couleur intermédiaire entre helice et la forme typique ; il n’y en a pas deux semblables. On pourrait admettre que la couleur moyenne est celle d’helicina. Certains mâles tendent eux aussi vers une forme pâle.
Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Le Souci. Répandue dans toute l’Europe et dans toute la France. Espèce migratrice qui peut-être abondante certaines années. L’imago est visible en IV-XI, en deux générations. Champs cultivés, luzernes, dunes pourvues de plantes fleuries. Chenille sur Trifolium, Cytisus, Onobrychis sativa, Medicago, Vicia, Lotus, en V-VII puis en IX.
I. Répandu et commun dans toute la région (G&L 1912). Trois générations les années chaudes. La troisième génération s’observe au cours de la première quinzaine d’octobre. Elle présente dans le sud des Deux-Sèvres et le nord des Charentes la particularité suivante : presque tous les exemplaires femelles ont une couleur intermédiaire entre helice et la forme typique ; il n’y en a pas deux semblables. On pourrait admettre que la couleur moyenne est celle d’helicina. Certains mâles tendent eux aussi vers une forme pâle (RL 1983).
II. Adilly 22/07/2011 (AG) - Boismé 08/10/2010 (Rolland Ludovic) - Boussais 24/06/2009 (Rolland Ludovic) – Bressuire 06/10/2010 (Séchet Vanina) – Chambroutet 06/10/2010 (Rolland Ludovic) - Chanteloup 28/07/2005 (Bonnet Stéphane) - Chizé 26/07/1975 (NT), 09/08/1988 (NT) - Coulon 28/09/1947 (MG) - Fressines 09/09/2006 (AG) – Genneton 16/10/2011 (Miteu Martine) - La Crèche 31/07/1974 (NT), 13/09/1980 (NT) - La Mothe Saint-Héray 11/08/1947 (MG), 27/09/1995 (CL) - Le Bourdet 06/07/1968 (NT) – Niort 21/08/1954 (MG), 18/07/1955 (MG), 29/09/1955 (MG), 02/10/1955 (MG), 03/10/1968 (MG), 10/05/1970 (NT), 10/05/1971 (MG), 06/07/1971 (MG), 16/09/1981 (NT), 17/09/1981 (NT), 20/09/1981 (NT), 25/09/1981 (NT), 28/09/1981 (NT), 06/10/1981 (MG), 14/10/1982 (NT), 18/07/1983 (NT), 01/09/1992 (AG), 26/05/2010 (Rebeyrol Christian), 12/10/2010 (AG) - Pierrefite 21/04/2010 (Rolland Ludovic) - Saint-Georges de Rex 10/06/1983 (NT) - Saint-Jean de Thouars 08/07/2006 (AG) – Saint-Martin de Mâcon 05/08/2010 (Meyer Daniel) – Saint-Sauveur 07/07/2010 - Sainte-Blandine 06/08/1967 (NT), 14/09/1980 (NT) - Thiors 27/08/2006 (AG) – Thouars 14/06/2010 (Courtin Bernard) - Villiers en Bois 28/07/1955 (MG), 27/09/1955 (MG), 01/10/1956 (MG), 29/06/1960 (MG), 29/07/1964 (MG), 27/07/1967 (NT), 13/09/1980 (NT), 13/09/1981 (NT), 05/10/1981 (NT), 26/04/1994 (CL) – Voultegon 22/10/2010 (Courtin Bernard).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en Octobre 2018 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères de Charente-Maritime - Guyonnet Antoine, Montenot Jean-Pierre, West Hazel
Le Souci. Envergure 46-54 mm. Répandue dans toute l’Europe et dans toute la France. Espèce migratrice qui peut-être abondante certaines années et peut atteidre l’Iran à l’est. L’imago est visible en IV-XI, en deux générations. Champs cultivés, luzernes, dunes pourvues de plantes fleuries. Chenille sur Trifolium, Cytisus, Onobrychis sativa, Medicago, Vicia, Lotus, en V-VI puis en IX. Espèce considérée comme commune à très commune. Aucune menace (PCN 2017).
I. Répandu et commun dans toute la région (G&L 1912) – Dompierre sur mer en septembre 1930 (Lucas) (G&L 1932) - Trois générations les années chaudes. La troisième génération s’observe au cours de la première quinzaine d’octobre. Elle présente dans le sud des Deux-Sèvres et le nord des Charentes la particularité suivante : presque tous les exemplaires femelles ont une couleur intermédiaire entre helice et la forme typique ; il n’y en a pas deux semblables. On pourrait admettre que la couleur moyenne est celle d’helicina. Certains mâles tendent eux aussi vers une forme pâle (RL 1983) - Les Mathes 20/06/1998 (commun) (RL 1997-1998) – Rivedoux-Plage 11/08/1948, 17/08/1949 (2 exemplaires), 17/08/1958, 29/08/1952, 08/10/1975 (Collection Lévesque MHN La Rochelle).
II. Beaugeay 25/08/2014 (Guilloton Jean-Alain) - Benon 25/08/2011, 25/08/2014 (Guilloton Jean-Alain) - Bords 26/05/2012 (GC), 31/07/2013 (Amar Emmanuel) (Lépidoptères Volume 23 (2014) - n°57) - Cressé 12/09/2011, 16/10/2011, 09/11/2011, 29/10/2015 (Péraud Joseph) - Epargnes 07/09/2015 (Cocuau Charly) - Floirac 16/07/2009 (HW et RW) - Geay 13/09/2010, 19/09/2010 (Loth Francis) - Gémozac 27/08/2012 (HW et RW) - Haimps 20/06/2013 (Péraud Joseph) – L’Eguille 12/08/2016 (AG) - La Benâte 25/06/2013 (GC) - La Couarde sur mer 27/07/2010, 02/09/2010 (JPM) - La Flotte 30/06/2010, 27/07/2010 (JPM) - La Tremblade 17/06/2012 (Boursier Jean-Michel) – Le Bois Plage en Ré 13/06/1995 (AG), 02/09/2010 (JPM) - Le Grand Village Plage 25/06/1999 (femelle) (Deschamps Pascal) - Les Mathes 15/07/1967 (1 femelle) (Mathias Philippe), 01/10/1999, 11/08/2006 (AG) – Les Portes en Ré 14/07/1994 (2 mâles et 1 femelle), 09/08/1995 (2 mâles et 1 femelle), 08/07/1996 (1 mâle et 1 femelle), 17/07/1996 (2 mâles et 2 femelles), 07/07/1997 (3 fem elles), 19/07/1999 (1 mâle et 1 femelle) (Deschamps Pascal), 14/07/2009, 15/07/2009 (Fonseca Bernard) - Les Touches de Périgny 20/07/2013 (Péraud Joseph) - Loix 27/07/2010, 02/09/2010 (JPM) - Matha 18/07/2013 Peraud Joseph) - Mortagne sur Gironde 04/05/2009, 06/2009, 07/2009, 08/2009, 09/2009, 10/2009, 03/2010, 06/2010, 07/2010, 08/2010, 09/2010, 10/2010 (HW et RW) - Rochefort 20/08/2010 (Cavalié Claire) – Royan 12/08/2016 (AG) - Saint-Bonnet sur Gironde 30/06/2012 (HW et RW) - Saint-Denis du Pin 14/05/2012, 28/05/2012 (GC) - Saint-Fort sur Gironde 06/08/2010, 15/09/2010 (HW et RW) - Saint-Froult 21/08/2008 (Godet Laurent) - Saint-Georges des Agoûts 02/06/2015 (HW et RW) - Saint-Germain du Seudre 04/06/2010, 18/07/2010, 06/08/2010, 14/08/2010, 11/09/2010 (HW et RW) - Saint-Jean d’Angély 07/07/2013 (GC) – Saint-Martin de Ré 27/07/2010, 02/09/2010 (JPM) - Saint-Trojan les Bains 28/06/2012 (Savéan Gérard) - Soubise 30/09/2015 (Guilloton Jean-Alain) - Taugon 28/06/2010, 08/07/2010 (JPM) - Virollet 24/05/2009, 16/08/2009 (HW et RW), 13/06/2012 (Bassiti Amelia) - Yves 07/05/1990, 10/09/1992, 20/09/1993, 23/06/1993, 28/07/1993, 20/08/1993, 20/09/1993 (Doumeret Alain), 06/06/2014 (AG).
AG = Antoine Guyonnet, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, JPM = Jean-Pierre Montenot, HW = Hazel West, RL = Robert Levesque
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de juillet à septembre ; hiverne et reparaît en avril ; parfois une génération en mai juin, provenant de chrysalides ayant hiverné. Jardins, bords des chemins. Chenille sur urtica, humulus. Elle est visible de juin à septembre. Inachis io, appelée vulgairement le Paon du jour, est répandue, mais rarement abondante, dans toute la région. Quelques exemplaires provenant de chenilles mal nourries, restent de petite taille et constituent l’aberration ioides O. I. M. Frionnet dit (Les Premiers états des Lépidoptères, 2 ème fascicule, p.XXXVIII) que Pyrameis cardui vole "aussi bien la nuit que le jour". J’ai fait deux fois, aux lampes électriques de Niort, le 25/01 et le 10/11/1904, la capture de v. io. L’espèce n’a pu être prise ainsi qu’à condition d’exécuter, comme cardui, un vol nocturne (Gelin).
Remarque de Mathieu Charneau concernant l’année 2010 : Concernant la raréfaction de l’espèce "Petite tortue" et notamment l’étude sur le parasitisme touchant les chenilles de cette espèce. Je voulais faire part d’une observation concernant le parasitisme des chenilles de paon de jour. L’année dernière (2010), je suis tombé sur une "colonie" de chenilles de Paon de jour. J’avais capturé deux chenilles âgées pour terminer l’élevage. Ces deux chenilles sont devenues chrysalides. Malheureusement, de ces deux chrysalides sont sorties deux asticots (diptères) ! Cela correspond donc à un taux de 100% de parasitisme même si sur un si petit échantillon cela ne peut pas être représentatif. L’évolution des populations de paon de jour est donc lui aussi à surveiller car cette espèce pourrait dans les années à venir décliner comme l’a fait la Petite tortue. A suivre ... Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert Le Paon du jour. Espèce très répandue en Europe sauf dans le nord de la Scandinavie et le sud de la péninsule Ibérique. Partout en France mais habituellement rare en climat méditerranéen sec. Fréquente les prairies, les friches, les lisières des bois, les parcs et jardins. Espèce univoltine à trivoltine selon les régions et les années en II-X. Chenille sur Urtica. I. Répandu dans toute la région. Rarement abondant (G&L 1912). II. Adilly 22/07/2011 (AG) – Azay le Brûlé 02/05/2009 (AG), 11/06/2011 (AG) - Boussais 01/07/2010 (Rolland Ludovic) – Bressuire 19/07/2010 (Rolland Ludovic) - Cersay 21/10/2007 (CL) - Chanteloup 20/08/2005 (Bonnet Stéphane), 22/04/2010 (Rolland Ludovic) – Chauray 11/10/2011 (Vien Danielle) - Clessé 24/04/2010 (Rolland Ludovic) – La Mothe Saint-Héray 03/07/2010 (Debordes Laurent) - Marnes 18/03/2010 (Rolland Ludovic) - Ménigoute 31/10/2011 (NT) - Niort 14/03/1993 (chenille) (AG), 20/02/2009 (Rebeyrol Christian), 20/06/2009 (AG), 08/09/2012 (AG) – Parthenay 28/08/2011 (Courant Julien) - Saint-Généroux 18/04/2010 (Rolland Ludovic) - Villiers en Bois 29/08/1988 (CL)- Voultegon 28/09/2010 (Courtin Bernard). AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
lire la suite de l'article : Inachis io (Linnaeus, 1758)
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de juin à août. Prés et lieux gazonnés, se pose à terre ou sur les plantes basses. Chenille sur poa pratensis, poa annua L. Elle est visible en mai. Répandu et très commun dans toute la région. L’ocelle apical de l’aile supérieure n’est que rarement bipupillé, en dessus et en dessous. Il est quelquefois accompagné, en dessous seulement, de 1 ou 2 petits ocelles ; la bande claire des ailes inférieures porte 0, 1, 2, 3, 4 ocelles semblables à ces derniers et le plus souvent réduits à un simple point noir. Les exemplaires privés de ces ocelles sont de beaucoup les plus nombreux. On trouve çà et là des femelles dont la bande médiane des ailes inférieures s’éclaire , au milieu et en dessus, d’une nuance fauve vif, plus ou moins étendue, qui les rattache à la variation hispulla Hb.
Deux-Sèvres : Commun. Un exemplaire atteint d’albinisme étendu et très symétrique, pris au Fief de François, le 02/08/1909. Quelques exemplaires de la variation hispulla, à Epannes, et dans la forêt de Chizé (Gelin).
Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Le Myrtil. Espèce répandue dans toute l’Europe à l’exception du centre et du nord de la Scandinavie. Répandue dans toute la France. Fréquente les prairies, les landes ouvertes herbeuses et les bois clairs. Espèce univoltine en IV-X. Chenille sur Poa.
I. Répandu et très commun partout (G&L 1912).
II. Adilly 22/07/2011 (AG) – Argenton les Vallées 11/06/2010 (Courtin Bernard) - Availles-Thouarsais 29/06/2010 (Rolland Ludovic) - Azay le Brûlé 11/08/2011 (AG) – Boussais 01/07/2010 (Rolland Ludovic) – Bressuire 07/07/2010 (Rolland Ludovic) - Cersay 28/08/1980 (CL) - Chanteloup 28/05/2005 (Bonnet Stéphane) - Chauray 01/08/1948 (MG) - Combrand 13/06/2006 (AG) - Echiré 04/07/1991 (AG) – Faye l’Abbesse 17/06/2009 (Rolland Ludovic) - Fressines 02/08/2006 (AG), 06/08/2006 (AG), 09/09/2006 (AG) – Genneton 18/09/2010 (Miteu Martine) - La Crèche 25/06/1989 (NT), 04/06/2011 (Debordes Laurent) - La Mothe Saint-Héray 23/06/1957 (MG), 23/06/1957 (NT), 05/06/1991 (AG) - Luzay 27/08/2006 (AG), 27/08/2007 (AG) - Marnes 25/06/2010 (Rolland Ludovic) – Massais 23/06/2010 (Rolland Ludovic) - Missé 11/07/2010 (Meyer Daniel) - Moutiers sous Argenton 02/08/2003 (CL) - Niort 25/06/1968 (MG), 29/07/1971 (MG), 29/07/1971 (NT), 01/09/1972 (NT), 11/07/1976 (NT), 11/07/1982 (NT), 12/06/1983 (NT), 26/06/1983 (NT), 25/06/1991 (AG), 15/08/2004 (AG) - Rom 24/08/2010 (Minot Jean-Louis) - Saint-Georges de Rex 06/06/1982 (NT) - Saint-Jean de Thouars 23/08/2009 (AG), 12/06/2010 (AG) - Saint-Léger de Montbrun 08/06/2003 (AG) - Saint-Maurice la Fougereuse 26/08/2001 (CL) - Saint-Maxire 20/08/1959 (MG) - Sainte-Radegonde 18/06/2011 (Miteu Martine) - Sansais 26/06/1976 (NT) -Sompt 27/08/2009 (Orsini Maris) – Thouars 09/06/2010 (Courtin Bernard) - Villiers en Bois 14/06/1958 (MG), 13/06/1959 (MG), 17/06/1959 (NT), 01/07/1971 (NT), 01/06/1976 (NT), 28/06/1983 (NT), 30/08/2005 (AG), 01/07/2010 (AG) – Voultegon 11/06/2010 (Courtin Bernard).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de mars à juin puis de août à septembre en deux générations (quelques uns des exemplaires que l’on trouve en mars et avril ont certainement hiverné). Le papillon aime à se poser sur les pampres, les feuilles des arbustes. Chenille sur poa annua et trivialis, triticum repens (toute la belle saison). Répandu et commun partout. La vallée de la Loire constitue ici la limite de séparation de la forme pâle du nord (egerides Stgr.) et de la forme fauve foncé du midi (aegeria type). A Vannes, egerides domine. A Nantes et Angers on trouve, avec les deux formes principales, de nombreux individus intermédiaires, et ces derniers se rencontrent encore vers le sud jusqu’aux environs de Niort, à Sainte-Pezenne, 05/06/1910, 26/05/1911 (Gelin). Dans la partie méridionale de la région on ne trouve que le type. Une bande marginale fauve, qui part de l’apex des ailes antérieures peut descendre jusqu’au tiers inférieur de la bordure, mais est parfois réduite à une simple macule placée au milieu du bord externe. La tache jaune en forme d’S retourné, qui part du bord costal de l’aile postérieure, est fréquemment divisée en deux macules distinctes. La bande maculaire jaune des ailes postérieures porte en dessus 4 ocelles noirs, dont les 3 derniers seulement sont papillés de blanc ; en dessous, on voit 5 ocelles plus pâles, dont le second est à peine indiqué. Quelques exemplaires ayant le dessus des ailes plus ou moins envahi par la teinte fauve ont été capturés en Vendée, à La Vergne, près de la Châtaigneraie ’Allard), à Auzay, 24/04/1911 (Lucas), et dans les Deux-Sèvres, forêt de Chizé, 06/05/1911 (Gelin). M. Ch. Oberthur a figuré, pl. 2 du XV ième fascicule des Et. d’entomol., une aberration albine prise en Gironde, à Saint-André de Cubzac, par l’abbé Mège.
Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Le Tircis. Espèce très répandue et abondante en Europe à l’exception de la Scandinavie. Partout en France. Fréquente bois, vergers, parcs, jardins, clairières et lisières des forêts. Plurivoltin en II-XI. Chenille sur Agropyron repens, Poa bulbosa.
I. Répandu et commun partout (G&L 1912).
II. Arçais 12/06/2002 (AG) – Argenton-Château 17/04/2010 (Rolland Ludovic) – Argenton les Vallées 23/06/2011 (Courant Julien) - Availles-Thouarsais 20/04/2010 (Rolland Ludovic) - Azay le Brûlé 02/05/2009 (AG) – Bressuire 22/06/2009 (Séchet Vanina) - Cersay 01/05/1989 (CL) - Chambroutet 06/10/2010 (Rolland Ludovic) - Chanteloup 03/06/2006 (Bonnet Stéphane) – Cirières 07/05/2012 Clochard Noé et Alain) - Faye l’Abbesse 17/06/2009 (Rolland Ludovic) – Fors 10/10/2010 (AG) - Fressines 09/09/2006 (AG) – Genneton 07/08/2010 (Miteu Martine) - La Crèche 07/08/1974 (NT), 15/05/1989 (NT) - Le Chillou 09/05/2004 (CL) - Magné 24/07/2000 (AG) – Marnes 16/04/2010 (Rolland Ludovic) - Mauzé-Thouarsais 21/08/2008 (CL) - Missé 24/05/2010 (Meyer Daniel) - Niort 16/10/1979 (NT), 13/04/1980 (NT), 10/08/1980 (NT), 15/06/2000 (AG), 10/05/2009 (AG), 18/09/2009 (AG), 29/03/2010 (Rebeyrol Christian) - Parthenay 28/08/2011 (Courant Julien) - Saint-Généroux 18/04/2010 (Rolland Ludovic) - Saint-Jean de Thouars 25/06/2006 (AG) – Sainte-Verge 18/09/2011 (Courant Julien) - Sansais 24/07/1974 (NT) - Scieq 20/02/1993 (AG) – Sompt 27/08/2009 (Orsini Maria) – Thouars 18/04/2011 (Courtin Bernard) - Villiers en Bois 30/03/1989 (CL), 27/07/1994 (CL), 16/09/2007 (AG) – Vouillé 06/06/1993 (AG) – Voultegon 23/09/2011 (Courtin Bernard).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de mai à juillet puis d’août à septembre e deux générations. Jardins, prairies, champs cultivés. La chenille vit sur brassica, raphanus, sinapis, tropaelum. Elle est visible en juin, août, octobre. Elle détruit parfois complètement les plantations de choux. La génération printannière de brassica a généralement la tâche apicale d’un noir moins vif, avec le contour interne moins dentelé chez le mâle que dans la génération d’été. Répandu dans toute la région, et extrêmement commun certaines années. La chenille est parasitée par divers hyménoptères, dont le plus commun est le microgaster granulatus L, qui enraye heureusement l’extrême prolifération de cette espèce. - Une femelle aberrante, de 5 cm d’envergure, prise à Niort le 11/05/1911, a les ailes allongées et très étroites, celles du côté droit excavées au bord externe, les postérieures nuancées de jaunâtre en dessus (Gelin).
Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
La Piéride du chou. Répandue dans toute l’Europe et toute la France, espèce migratrice. L’imago est visible en III-XI en deux générations. Jardins, prairies, champs cultivés. La chenille vit sur Brassica, Raphanus, Sinapis, Tropaelum, en V-VI puis VIII-X.
I. Répandu et extrêmement commun dans toute la région (G&L 1912).
II. Adilly 22/07/2011 (AG) - Availles-Thouarsais 20/04/2010 (Rolland Ludovic) – Azay le Brûlé 11/06/2011 (AG), 11/08/2011 (AG) – Bressuire 09/04/2011 (Séchet Vanina), 30/06/2011 (Séchet Vanina) - Faye l’Abbesse 17/06/2009 (Rolland Ludovic) – Fors 10/10/2010 (AG) - Fressines 06/08/2006 (AG), 09/09/2006 (AG) – Genneton 05/09/2010 (Miteu Martine) - La Crèche 16/07/1976 (NT) - La Mothe Saint-Héray 10/07/1955 (MG) - Marnes 06/04/2010 (Rolland Ludovic) - Niort 15/07/1947 (MG), 09/09/1947 (MG), 10/08/1955 (MG), 20/04/1970 (NT), 09/05/1970 (NT), 10/05/1970 (NT), 29/05/1970 (NT), 06/09/1980 (NT), 25/09/2008 (AG), 29/03/2010 (Rebeyrol Christian), 10/04/2010 (AG), 09/10/2010 (AG) – Rom 22/08/2010 (Minot Jean-Louis) - Saint-Généroux 18/04/2010 (Rolland Ludovic) - Saint-Jean de Thouars 05/09/2003 (AG), 09/06/2007 (AG) - Saint-Rémy 07/09/1980 (NT) - Sainte-Blandine 15/03/1968 (NT), 30/03/1968 (NT), 14/09/1980 (NT), 25/08/2000 (AG), 02/09/2000 (AG) - Taizé 07/04/1987 (CL) - Villiers en Bois 14/05/1949 (MG), 14/06/1965 (NT), 13/09/1980 (NT), 16/09/2007 (AG), Voultegon 11/06/2010 (Courtin Bernard).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de avril à juin puis de juillet à septembre en deux générations. Très commun partout. Chenille sur brassica, cichorium intybus, tropoelum etc. Elle est visible de juillet à septembre. Elle est, comme celle de brassicae, parasitée par les microgaster. Les papillons éclos au printemps ont les macules noires peu développées : certains mâles ne portent pas de point noir en dessus et la tâche apicale est à peine indiquée (var. immaculata CKll.) ; d’autres ont un point discal petit et peu apparent (var. leucotera Stefan.). Les macules noires deviennent plus vives dans les deux sexes à mesure que la saison avance, et beaucoup de femelles de la seconde génération ont tout le dessus envahi par une coloration jaunâtre, très accentuée dans quelques exemplaires. De plus, l’espace qui s’étend entre les deux macules discales des ailes antérieures des femelles porte quelquefois un semis plus ou moins dense d’écailles noires, et les ailes postérieures peuvent être marquées, entre les nervures 3 et 4, d’un second point noir plus ou moins obsolète (ab. quaterpuncta Delahaye). Ces diverses formes se rencontrent sur tous les points de la région. - J’ai capturé à Niort, en avril-mai 1911, six rapae femelles dans lesquelles la 2 ème macule des ailes antérieures se divise en deux points nettement séparés. On peut la nommer : ab. divisa (Gelin).
Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
La Piéride de la rave. Répandue dans toute l’Europe et dans toute la France. L’imago est visible en III-X, en deux ou trois générations. Très commun partout. Chenille sur Brassica, Cichorium intybus, Tropaelum etc, en VII-IX.
I. Répandu partout (G&L 1912).
II. Adilly 22/07/2011 (AG) - Aiffres 04/10/1993 (AG) – Ardin 27/07/1993 (AG) – Argenton-Château 17/04/2010 (Rolland Ludovic) – Availles-Thouarsais 20/04/2010 (Rolland Ludovic) – Azay le Brûlé 11/06/2011 (AG), 11/08/2011 (AG) - Boismé 15/04/2010 (Rolland Ludovic) – Boussais 01/07/2010 (Rolland Ludovic) – Bressuire 29/07/2009 (Séchet Vanina), 07/07/2010 (Rolland Ludovic) - Chambroutet 19/07/2010 (Rolland Ludovic), 06/10/2010 (Rolland Ludovic) - Chauray 22/08/1993 (AG) - Chizé 10/04/1968 (NT), 14/04/1968 (NT) - Echiré 22/08/1993 (AG) – Faye l’Abbesse 17/06/2009 (Rolland Ludovic) - Fressines 06/08/2006 (AG) – Frontenay Rohan-Rohan 09/07/1993 (AG) – Genneton 14/06/2010 (Miteu Martine), 03/10/2010 (Miteu Martine) - La Mothe Saint-Héray 18/04/1981 (NT) - Luzay 27/08/2006 (AG) – Marnes 16/04/2010 (Rolland Ludovic), 25/06/2010 (Rolland Ludovic) – Massais 23/07/2010 (Rolland Ludovic) - Niort 07/05/1954 (MG), 11/05/1954 (MG), 27/07/1955 (MG), 24/09/1955 (MG), 17/04/1957 (MG), 23/09/1960 (MG), 17/09/1970 (MG), 13/08/1972 (NT), 01/07/1976 (NT), 31/08/1977 (NT), 04/09/1977 (NT), 09/09/1980 (NT), 09/09/1980 (NT), 02/05/2004 (AG), 19/06/2005 (CL), 21/09/2008 (AG), 01/04/2010 (Rebeyrol Christian), 18/06/2012 (AG) - Pierrefite 21/04/2010 (Rolland Ludovic) - Prahecq 24/07/1993 (AG) – Rom 22/08/2010 (Minot Jean-Louis) - Saint-Gelais 10/04/1990 (NT) - Saint-Généroux 18/04/2010 (Rolland Ludovic) - Saint-Jean de Thouars 23/08/2009 (AG), 12/06/2010 (AG) - Saint-Rémy 06/09/1980 (NT) - Sainte-Verge 18/09/2011 (Courant Julien) - Scieq 22/08/1993 (AG) – Sompt 27/08/2009 (Orsini Maria) - Villiers en Bois 30/05/1959 (MG), 30/03/1989 (CL), 30/08/2005 (AG) – Voultegon 21/09/2010 (Courtin Bernard).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de mai à juin puis de août à septembre en deux générations, parfois trois. Prairies, luzernes, lieux herbus. Chenille sur genista, ononis, trifolium, medicago. Elle est visible en mai puis en août. Dans notre région icarus, espèce extrêmement commune, varie surtout par la ponctuation du dessous des ailes antérieures : le plus grand nombre des exemplaires possèdent deux points noirs près de la base ; ces deux points peuvent être accompagnés chacun d’un petit satellite, ou seulement l’un d’entre eux ; ils peuvent être obsolètes, en même temps ou séparément ; quelquefois il ne reste plus que les deux satellites, ou même un seul ; enfin les uns et les autres peuvent manquer totalement et c’est alors la variation icarinus Scriba, forme assez voisine d’escheri, et qui n’est jamais très commune. Icarus femelle n’a que rarement le disque des ailes entièrementbrun ; la plupart des exemplaires sont plus ou moins envahis en dessus par une écaillure bleu violet, analogue à celle des mâles, et tendant ainsi vers la forme caerulea Fuchs. entièrement bleue avec une bordure submarginale de points noirs, forme dont on trouve ça et là, dans l’ouest, quelques rares exemplaires ; mais toutes les femelles de la région sont ornées d’une bordure formée de lunules jaune orangé vif, plus ou moins complète sur les ailes supérieures, et constituée, sur les ailes inférieures, par une série d’ocelles pupillés de noir, largement cerclés, en dedans, de jaune orangé, et en dehors de petits arcs bleus s’appuyant sur le fin liseré noir contigu à la frange. Les aberrations les plus fréquentes consistent, comme pour toutes les lycènes, dans l’exagération, l’oblitération, la confluence et même l’irradiation des points et autres dessins. Une femelle prise au Fief de François (79) le 15/09/1910, se rapproche de caerulea par sa coloration et par sa frange gris brun aux ailes supérieures ; mais les ailes inférieures portent une frange d’un beau blanc, coupé de noir dans le prolongement des nervures. C’est vraisemblablement un hybride de bellargus t d’icarus (Gelin).
Supplément 1932 au Catalogue 1912 des Lépidoptères de l’Ouest Atlantique (Daniel Lucas) :
Un exemplaire hermaphrodite a été capturé par feu Le Pontois dans la forêt de Benon (17).
Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
L’Azuré de la bugrane, l’Azuré commun. Espèce répandue dans toute l’Europe. C’est l’un des papillons les plus communs dans nos régions et il fréquente la plupart des prairies naturelles et semi-naturelles. Localement, les bonnes années, il peut même être très abondant. Malgré une certaine variabilité, la plupart des mâles ont un recto bleu nuancé de violet. Celui de la femelle est brun, avec des macules orange et une sulfurisation bleu-violet à la base des ailes d’étendue variable. Le revers des deux sexes est gris-brun avec des macules orange et des points noirs cernés de blanc. Se rencontre dans une grande variété de lieux, de la plaine jusqu’à plus de 2000 m, partout où ses plantes-hôtes abondent. Période de vol : V-X, en générations successives. Chenille sur Medicago, Lotus, Trifolium, Ononis.
I. Répandu et extrêmement commun partout (G&L 1912).
II. Adilly 22/07/2011 (AG) - Argenton les Vallées 04/06/2006 (Courtin Bernard) - Assais les Jumeaux 18/07/1998 (CL) - Availles-Thouarsais 18/07/1998 (CL), 08/07/2010 (Rolland Ludovic) - Azay le Brûlé 20/05/2001 (AG) - Béceleuf 15/05/1975 (NT) - Bressuire 14/09/2011 (Séchet Vanina) - Cersay 10/08/1980 (CL) - Chambroutet 19/07/2010 (Rolland Ludovic) - Chanteloup 25/07/2005 (Montenot Jean-Pierre) – Chenay 31/08/2009 (Orsini Maria) - Chiché 30/09/2010 (Courtin Bernard) - Chizé 27/06/1969 (NT), 10/08/1969 (NT), 26/07/1971 (NT), 17/06/1981 (NT), 11/06/1984 (NT), 24/06/1989 (NT) - Faye l’Abbesse 17/06/2009 (Rolland Ludovic) – Fenioux 24/05/2011 (Chauveau Joseph) - Fressines 09/09/2006 (AG) – Genneton 21/07/2010 (Miteu Martine) - Germond-Rouvre 01/06/2002 (AG) - La Crèche 01/08/1974 (NT) - La Mothe Saint-Héray 02/09/1957 (MG), 02/09/1958 (MG) - Luzay 27/08/2006 (AG) - Magné 29/07/1971 (NT) - Marnes 25/06/2010 (Rolland Ludovic) - Mauzé-Thouarsais 21/08/2001 (CL) - Mougon 25/05/1990 (NT) - Niort 15/08/1940 (MG), 09/05/1948 (MG), 18/07/1955 (MG), 12/08/1955 (MG), 10/05/1971 (NT), 28/07/1971 (NT), 31/08/1972 (NT), 20/09/1979 (NT), 26/05/1980 (NT), 18/09/1981 (NT), 23/09/1981 (NT), 28/05/2005 (AG), 09/10/2010 (AG) - Prailles 24/04/2011 (Debordes Laurent) - Saint-Jean de Thouars 12/07/1991 (AG) – Saint-Marc la Lande 18/08/2009 (Collober Olivier) - Saint-Sauveur de Givre en Mai 22/05/2012 (Clochard Noé et Alain) - Sainte-Radegonde 17/05/2012 (Clochard Noé et Alain) - Thouars 14/05/2010 (Courtin Bernard) - Verrines sous Celles 24/05/1970 (NT), 31/05/1970 (NT), 20/05/1999 (NT) - Villiers en Bois 21/07/1959 (MG), 05/08/1959 (MG), 06/08/1959 (MG), 27/08/1959 (MG), 05/08/1960 (MG), 27/07/1969 (NT), 18/08/1969 (NT), 24/05/1970 (NT), 31/05/1970 (NT), 21/06/1970 (NT), 15/08/1970 (NT), 22/05/1971 (NT), 08/08/1971 (NT), 08/08/1971 (NT), 25/08/1971 (NT), 20/06/1983 (NT), 30/08/2005 (AG), 25/09/2009 (AG).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en Octobre 2018 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères de Charente-Maritime - Guyonnet Antoine, Montenot Jean-Pierre, West Hazel
L’Azuré de la bugrane, l’Azuré commun. Envergure 28-36 mm. Espèce répandue dans toute l’Europe et en Asie tempérée. C’est l’un des papillons les plus communs dans nos régions et il fréquente la plupart des prairies naturelles et semi-naturelles. Localement, les bonnes années, il peut même être très abondant. Malgré une certaine variabilité, la plupart des mâles ont un recto bleu nuancé de violet. Celui de la femelle est brun, avec des macules orange et une suffusion bleu-violet à la base des ailes d’étendue variable. Le revers des deux sexes est gris-brun avec des macules orange et des points noirs cernés de blanc. Se rencontre dans une grande variété de lieux, de la plaine jusqu’à plus de 2000 m, partout où ses plantes-hôtes abondent. Période de vol V-X, en générations successives. Chenille sur Medicago, Lotus, Trifolium, Ononis. Espèce considérée comme commune à très commune. Pas de menace (PCN 2017).
I. Répandu et extrêmement commun partout (G&L 1912) - Un exemplaire hermaphrodite a été capturé par feu Le Pontois dans la forêt de Benon (G&L 1932) - Les Mathes 22/05/1998 (commun) (RL 1997-1998) – Rivedoux-Plage 06/08/1949 (2 exemplaires), 04/05/1952, 03/08/1960 (2 exemplaires) (Collection Lévesque MHN La Rochelle).
II. Annepont 26/04/2015, 29/04/2014 (GC) – Bagnizeau 30/04/2011 (Péraud Joseph) - Beaugeay 25/08/2014 (Guilloton Jean-Alain) - Bedenac 03/05/2014 (Guilloton Jean-Alain) - Benon 27/05/1992 (Lemoine Christian), 06/05/2009 (Guilloton Jean-Alain) - Bords 26/05/2012 (GC), 31/07/2013 (Amar Emmanuel) (Lépidoptères Volume 23 (2014) - n°57) - Chenac Saint-Seurin d’Uzet 23/05/2009, 13/06/2009, 31/07/2012 (HW et RW) - Chermignac 01/08/2014 (Guilloton Jean-Alain) - Cressé 15/07/2006, 26/08/2008, 26/04/2011, 15/05/2011, 12/09/2011, 11/05/2012 (mâle et femelle), 19/05/2012, 26/09/2014 (Péraud Joseph) – Dolus d’Oléron 25/06/1999 (1 mâle et 1 femelle) (Deschamps Pascal) - Dompierre sur mer 20/07/1994, 25/08/2014 (Guilloton Jean-Alain) - Floirac 28/06/2009, 16/07/2009, 11/08/2009 (HW et RW) - Fouras 02/10/2011 (Gagnère Marie-Paule), 10/05/2012 (Boursier Jean-Michel) - Geay 20/09/2010, 24/09/2010 (Loth Francis) - Haimps 28/09/2012 (Péraud Joseph) - La Benâte 15/07/2012 (GC) - La Chapelle des Pots 23/08/2011 (Pubert Jean-Yves) – La Couarde sur mer 02/09/2010 (JPM) - La Flotte 28/05/2010 (JPM) - La Rochelle 01/08/2010 (JPM) - Le Bois Plage en Ré 02/09/2010 (JPM) - Le Grand-Village Plage 25/06/1999 (1 mâle et 1 femelle) (Deschamps Pascal), 26/05/2012, 27/05/2012 (Bator David) – Les Mathes 15/07/1967 (1 mâle) - Les Portes en Ré 14/07/1994 (2 mâles et 2 femelles), 04/07/1995 (mâle), 09/08/1995 (2 mâles et 1 femelle), 12/07/1995 (3 mâles), 08/07/1996 (mâle), 09/07/1996 (1 mâle et 1 femelle), 17/07/1996 (2 mâles), 16/07/1997 (1 mâle et 1 femelle), 18/07/1999 (2 mâles), 19/07/1999 (1 mâle et 1 femelle) (Deschamps Pascal), 15/07/2010, 22/07/2010 (Fonseca Bernard) - Les Touches de Périgny 24/05/2012, 17/07/2012 (Péraud Joseph) - Loix 02/09/2010 (JPM) - Lozay 30/05/2012 (GC) - Marennes Marennes 13/08/2011 (Grenier Stéphane), 15/07/2012 (exemplaire gynandromorphe) (Boursier Jean-Michel) - Matha 19/05/2011, 11/05/2012 (2 exemplaires), 08/07/2012 (Péraud Joseph) - Mortagne sur Gironde 05/2009, 06/2009, 08/2009, 09/2009, 05/2010, 06/2010, 07/2010, 08/2010, 09/2010, 27/07/2012 (HW et RW) - Nuaillé sur Boutonne 01/10/2010, 10/04/2011 (10 exemplaires) (Pluchon Nicolas) - Périgny 17/07/2015 (Daleau Rémy) - Rochefort 20/08/2010 (Cavalié Claire) - Romegoux 14/09/2010, 19/09/2010, 23/09/2010, 27/04/2011 (Loth Francis) - Saint-Bonnet sur Gironde 27/05/2015 (HW et RW) - Saint-Denis d’Oléron 27/05/2012 (Bator David) – Saint-Denis du Pin 14/05/2012 (GC) - Saint-Dizant du Gua 12/07/2012 (HW et RW) - Saint-Fort sur Gironde 12/06/2010, 06/08/2010, 15/09/2010 (HW et RW) - Saint-Froult 21/08/2008 (Godet Laurent) - Saint-Germain du Seudre 01/05/2010, 04/06/2010, 18/07/2010, 06/08/2008, 14/08/2010, 11/09/2010 (HW et RW) - Saint-Loup 26/04/2007 (chenille) (JPM) - Saint-Martin de Juillers 15/10/2010 (Péraud Joseph) – Saint-Martin de Ré 28/05/2010, 02/09/2010 (JPM) - Saint-Pierre-d’Amilly 30/09/2015 (Guilloton Jean-Alain) - Saint-Trojan les Bains 25/06/1999 (mâle) (Deschamps Pascal), 28/06/2012 (Savéan Gérard) - Saint-Vaize 02/06/2013 (GC) - Taugon 15/07/2010 (JPM) - Virollet 24/05/2009 (HW et RW), 07/07/2012 (Bassiti Amelia) - Yves 01/10/2009 (Fournier Jean-Claude), 09/05/1989, 10/09/1992, 14/05/1993, 28/05/1993, 25/06/1993, 28/07/1993, 20/08/1993, 20/09/1993 (Doumeret Alain), 06/06/2014 (AG).
AG = Antoine Guyonnet, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, JPM = Jean-Pierre Montenot, HW = Hazel West, RL = Robert Levesque
Etat des connaissances en 1912 - Catalogue des Lépidoptères de l’Ouest Atlantique par Henri Gelin et Daniel Lucas :
L’imago est visible de mai à juin puis de septembre à octobre en deux générations. Hiverne comme papillon, plus rarement comme chrysalide ; les papillons reparaissent en mars-mai ; les chrysalides hivernées éclosent en mai-juin. La génération de septembre est la plus abondante. Chenille sur urtica, parietaria. Elle est visible de juin à octobre. Ce papillon, appelé vulgairement le Vulcain, est répandu dans toute la région, en quantité plus ou moin abondante selon les années. Il recherche les suintements des arbres cariés, les fruits pourris ou déjà attaqués par d’autres insectes. Quelques exemplaires possèdent un point blanc dans le tiers externe de la bande rouge des ailes antérieures (Lucas).
Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Le Vulcain. Espèce très répandue en Europe, migratrice. En France, largement répandue. Fréquente des habitats divers avec une préférence pour les lisières et les clairières des bois et les vergers. Espèce plurivoltine en II-XI. Souvent visible en plein hiver dans le sud de l’Europe. Chenille sur Urtica.
I. Répandu et commun dans toute la région (G&L 1912).
II. Adilly 22/07/2011 (AG) - Bressuire 27/04/2010 (Rolland Ludovic) - Cersay 12/07/1980 (CL) - Chanteloup 25/05/2005 (Bonnet Stéphane), 03/07/2006 (Bonnet Stéphane) - Faye l’Abbesse 17/06/2009 (Rolland Ludovic) – Genneton 26/07/2009 (Miteu Martine), 18/09/2010 (Miteu Martine) - Germond-Rouvre 13/10/2010 (AG) - La Crèche 14/09/2010 (Debordes Laurent), 20/09/2011 (NT) - La Mothe Saint-Héray 02/09/1958 (MG) - Magné 09/08/2005 (Breuil Sandrine) - Ménigoute 31/10/2011 (NT) - Missé 08/07/2010 (Meyer Daniel) - Niort 11/07/1955 (MG), 19/09/1964 (MG), 06/09/1968 (NT), 06/07/1970 (MG), 24/07/1970 (NT), 19/07/1978 (NT), 21/10/1979 (NT), 02/09/1980 (NT), 25/09/1980 (NT), 26/09/1980 (NT), 09/10/1980 (NT), 21/10/1980 (NT), 20/02/2009 (Rebeyrol Christian), 08/09/2012 (AG) - Pierrefitte 21/04/2010 (Rolland Ludovic) - Sainte-Gemme 08/09/2005 (CL) – Sompt 30/08/2009 (Orsini Maria) – Villiers en Bois 25/09/2009 (AG) – Voultegon 03/09/2010 (Courtin Bernard).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en Octobre 2018 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères de Charente-Maritime - Guyonnet Antoine, Montenot Jean-Pierre, West Hazel
Le Vulcain. Envergure 50-64 mm. Espèce très répandue en Europe, migratrice. Elle est également présente en Afrique du Nord, en Asie, en Amérique du Nord et en Amérique centrale. En France, largement répandue. Fréquente des habitats divers avec une préférence pour les lisières et les clairières des bois et les vergers. Espèce plurivoltine en II-XI. Souvent visible en plein hiver dans le sud de l’Europe. Chenille sur Urtica. Espèce considérée comme commune à très commune. Pas de menace (PCN 2017).
I. Répandu et commun dans toute la région (G&L 1912) - Les Mathes 22/05/1998, 20/06/1998, 24/07/1998 (commun) (RL 1997-1998) – Royan 01/09/1964 (2 exemplaires) (Collection Lévesque MHN La Rochelle).
II. Archingeay 10/03/2013 (GC), 21/08/2013 (Nottebaert Claude) – Aytré 24/06/2017 (AG) - Benon 08/06/2016 (Guilloton Jean-Alain et Perrein Christian) - Champagnac 03/05/2014 (Guilloton Jean-Alain) - Champagne 25/04/2011 (Lagarde Jean-Marie), 01/11/2011 (Lagarde Elisabeth) - Chenac Saint-Seurin d’Uzet 29/06/2013 (HW et RW) - Crazannes 08/06/2011 (Loth Francis), 31/05/2013 (chenille) (JPM) - Cressé 15/04/2002, 06/03/2014, 27/10/2015 (Péraud Joseph) - Dompierre sur mer 25/08/2011 (Guilloton Jean-Alain) - Fenioux 06/10/2014 (Guilloton Jean-Alain) - Floirac 11/08/2009, 18/04/2010 (HW et RW) - Fouras 16/09/2008 (Gagnère Marie-Paule), 10/05/2012 (Boursier Jean-Michel) - Geay 28/09/2010 (Loth Francis) - Haimps 29/06/2013 (Péraud Joseph) - Les Gonds 15/06/2013 (GC) - Île d’Aix 12/10/2008 (AG) - Juicq 13/06/2013 (chenille) (JPM) - La Couarde sur mer 02/09/2010 (JPM) - La Flotte 08/11/2005 (Bascle Robert) – La Rochelle 14/05/2010 (JPM), 24/06/2017 (AG) - La Vergne 03/05/2013, 11/04/2015 (GC) - Le Bois Plage en Ré 28/05/2010, 02/09/2010 (JPM) - Les Portes en Ré 23/07/1995 (1 mâle et 1 femelle), 09/08/1995 (1 mâle et 1 femelle), 08/07/1996 (1 mâle et 1 femelle), 09/07/1996 (1 mâle et 1 femelle), 07/07/1997 (1 mâle et 1 femelle) (Deschamps Pascal), 15/07/2009 (Fonseca Bernard) - Loix 27/07/2010 (JPM) - Marennes 13/08/2011 (Grenier Stéphane) - Mortagne sur Gironde 03/2009, 05/2009, 06/2009, 08/2009, 10/2009, 11/2009, 12/2009, 03/2010, 05/2010, 06/2010, 08/2010, 09/2010, 10/2010, 06/05/2012 (chenille), 08/12/2013 (HW et RW) - Nieul sur Mer 29/08/2013 (Bremaud Françoise) - Nuaillé sur Boutonne 27/09/2010, 16/10/2011 (10 exemplaires) (Pluchon Nicolas) – Port d’Envaux 24/05/2016 (Guilloton Jean-Alain) - Puilboreau 30/03/1997 (Guilloton Jean-Alain) - Royan 30/09/2011 (Poljakovic Christine) - Saint-Agnant 14/05/1993 (AG) - Saint-Dizant du Gua 06/06/2012 (chenille) (HW et RW) - Saint-Fort sur Gironde 06/08/2010 (HW et RW) - Saint-Froult 21/08/2008 (Godet Laurent) - Saint-Georges-Antignac 15/05/2013 (chenille) (RP) - Saint-Germain du Seudre 20/05/2010, 04/06/2010, 06/08/2010 (HW et RW) - Saint-Jean d’Angély 15/05/2013, 08/03/2014 (GC) - Saint-Julien de l’Escap 19/06/2015 (chenille) (GC) - Saint-Martin de Ré 28/05/2010 (JPM) - Saint-Pierre-d’Amilly 11/05/2015 (Guilloton Jean-Alain) - Saint-Pierre d’Oléron 09/10/2010 (AG) - Saint-Pierre de l’Isle 26/06/2012 (GC) - Sainte-Marie de Ré 28/05/2010 (JPM) - Taugon 07/05/2010 (JPM) - Virollet 14/01/2014 (Bassiti Amelia) - Yves 20/04/1989, 10/09/1992, 12/05/1993, 17/06/1993, 20/08/1993 (Doumeret Alain).
AG = Antoine Guyonnet, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, JPM = Jean-Pierre Montenot, HW = Hazel West, RL = Robert Levesque
Adulte : 8 à 12 cm d’envergure. Ailes antérieures gris brunâtre ornées de motifs complexes à base de stries longitudinales et de taches ; ailes postérieures marquées de bandes transversales sombres. Abdomen rose vif, annelé de noir. Trompe atteignant 8 à 10 cm, et même parfois 13 de longueur.
Chenille : Atteint 12 cm. De teinte très variable. Généralement brune, avec des stries obliques blanchâtres bordées de sombre du côté supérieur, et la face ventrale foncée, mais aussi fréquemment vert pâle, avec des stries obliques claires et des rangées de points noirs, voire presque entièrement noire avec des bandes longitudinales latérales jaune ochracé. La corne abdominale, falquée, est jaune avec l’apex noir dans les deux premières variétés chromatique, noire dans la troisième.
Plantes hôtes : En Europe, la chenille se développe essentiellement sur le Liseron des champs (convolvulus arvensis) et le Liseron des haies (Calystegia sepium), et, plus occasionnellement, sur d’autres convolvulacées cultivées comme plantes ornementales. Hors d’Europe, sur ses terres d’origine, elle vit sur la patate douce et, plus rarement, sur les haricots.
Habitat : Largement répandu dans les régions tropicales et subtropicales d’Afrique et d’Asie, ainsi qu’en Australie. En Europe, n’est autochtone que dans l’extrême Sud (Sicile, Crète, sud du Péloponnèse) ; plus au nord, exclusivement représenté par des sujets migrateurs dont l’abondance varie selon les années en fonction des flux migratoires.
Biologie : L’adulte, essentiellement crépusculaire et nocturne, se dissimule durant la journée contre les troncs et les parois rocheuses, où sa livrée homotypique lui assure un camouflage efficace, en dépit de sa grande taille. A la tombée de la nuit, mais parfois dès la fin de l’après-midi, il butine en vol stationnaire sur les fleurs à profonde corolle tubuleuse, notamment sur celles des Tabacs, Plox, Pétunias, Stramoines, ou Saponaires, qu’il explore grâce à sa trompe démesurément longue. Attiré par les éclairages urbains, il vient tournoyer autour des réverbères, où il est souvent confondu avec une chauve-souris. Grâce à ses formes particulièrement aérodynamiques, il compte parmi les plus puissants volateurs de l’ordre des Lépidoptères. Sa vitesse de croisière, sur de courtes distances, peut dépasser 100km/h, et sur les longs trajets, se maintient autour de 50km/h. Cette capacité de vol soutenu lui permet de partir de son principal réservoir, le continent africain, notamment en présence de courants aériens favorables , de franchir sans peine la Méditerranée, puis les Alpes et de se répandre à travers toute l’Europe, souvent jusqu’en Scandinavie. Les individus migrateurs voyagent par petits groupes. Une première vague migratoire quitte l’Afrique dès la mi-avril, atteignant le Nord de la France dès la mi-mai. La vague la plus abondante déferle en juin et peut se prolonger jusqu’en juillet. En cours de migrations, les femelles déposent leurs œufs dès qu’elles rencontrent un milieu favorable abritant des liserons (bermes de chemins et cultures céréalières, par exemple). La ponte peut renfermer jusqu’à mille œufs ; la taille de ces derniers est très faible (environ 1 mm), comparativement à celle du papillon. La chenille grâce à sa robe discrète, jouit d’un camouflage efficace. On ne l’observe guère qu’à l’époque de l’errance de prénymphose, lorsqu’elle traverse routes et chemins à la recherche d’un abri convenable. Elle finit par s’enfouir et aménager une loge souterraine ovoïde, de la taille d’un œuf de poule, dans laquelle elle se transforme, de dix à quinze jours plus tard, en une chrysalide longue de 5 à 6 cm. Grâce au fourreau libre et contourné en spirale qui abrite sa longue trompe, cette chrysalide se distingue aisément des nymphes de toutes les autres espèces européennes des sphingides. En présente de conditions météorologiques favorables, les premiers imagos peuvent émerger chez nous dès le mois de juillet. Cependant, lorsque le cycle larvaire se prolonge trop tard en saison, la nymphose n’a lieu qu’en septembre, et les chrysalides sont dès lors condamnées à périr durant les froids hivernaux. Les individus nés sur le sol européen effectuent, pour partie seulement, une migration de retour, s’envolant vers l’Afrique. L’élevage de cette espèce est aisé. Pour obtenir l’accouplement des sujets nés en captivité, il est nécessaire de les nourrir avec une solution miellée (miel dilué à 1/10). Pour ce faire, on déroule la trompe de l’animal au moyen d’une pince fine et on en plonge l’extrémité dans une coupelle contenant la solution aqueuse. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Afrotropicale. Répartie jusqu’en Papouasie, migratrice en Europe jusqu’en Scandinavie. Répandue dans toute la France continentale où elle se reproduit ainsi qu’en Corse. La chenille se développe principalement sur Convolvulus arvensis et Ipomea ; et sur Rumex, Impatiens, Chrysanthenum et Helianthus. Le papillon s’observe dès le crépuscule, sur les fleurs des jardins et des prairies. Période de vol : VI-IX. Espèce bivoltine, plus fréquente en seconde génération. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Mâle. Envergure : 85-110 mm. L’aile antérieure, à apex pointu, est gris brunâtre, avec des stries noires longitudinales et des sinuosités blanchâtres et transversales peu distinctes. La postérieure présente une série de lignes noirâtres et concentriques sur fond plus clair. L’abdomen est de façon caractéristique annelé de noir et de rose vif, avec une ligne médiane gris brunâtre.
Femelle. Envergure : 90-115 mm. Semblable, mais aile antérieure moins contastée.
Variation. F. virgata Tutt, 1904 : aire médiane de l’aile antérieure plus foncée. Forme variegata Tutt, 1904 : aires basale et terminale envahies de blanc. Forme obscurata Tutt, 1904 : assombrissement des quatre ailes. Forme alicea Neuburger, 1899, abdomen brun doré (et non gris), lignes transversales jaune doré (et non rouges). Espèce proche : aucune en Europe.
Biologie. Plantes-hôtes : surtout les liserons (dont Convolvulus arvensis). Tous types de biotopes, y compris en ville, puisqu’il s’agit d’un migrateur. Observé jusqu’à 2800 m d’altitude. Vole au crépuscule pour butiner les corolles du tabac, du pétunia, du phlox de la saponaire et du buddléia. Ce grand migrateur revient en Europe chaque année à la saison chaude. Il se reproduit sur place mais ne résiste pas à l’hiver. C’est l’un des papillons les plus rapides en vol (il peut dépasser les 50k m/h). Période d’apparition de mai à novembre.
Distribution. Presque mondiale (sauf vers les pôles). Grand migrateur qui atteint l’Europe chaque année (en quantité variable) et qui remonte parfois en petit nombre jusqu’au grand nord. Statut. Migrateur assez régulier.
Remarque. Agrius cingulatus (fabricius), espèce très proche d’Amérique, a été signalé récemment au Portugal. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)
Les taches sont plus ou moins variables. L’imago est visible de avril à juillet. Fréquente les lieux broussailleux, les haies et les jardins.
Adulte : Ailes antérieures noires, ornées de huit taches crème, arrondies, de tailles diverses. Ailes posrérieures jaune orangé, marquées de taches noires plus ou moins disposées en quatre rangées. Thorax noir ; abdomen jaune orangé, avec la moitié apicale rouge Chenille : Atteint 50 mm. Noire avec des touffes de poils brun clair. Tête et pattes rougeâtres. Plantes-hôtes : Sur diverses plantes arbustives et herbacées, avant tout sur la Ronce frutescente (Rubus fruticosus), le Lamier tacheté (Lamium maculatum), le Pissenlit dent-de-lion (taraxacum offininale), et le Plantain lancéolé (Plantago lanceolata). Habitat : Dans les milieux ouverts à semi-ombragés, xérothermophiles, avant tout sur les pelouses sèches et les coteaux faiblement boisés d’exposition sud. Espèce thermophile, encore commune dans le Midi, en régression significative dans toute la moitié nord de la France où elle a déjà disparu localement. Biologie : l’espèce ne donne qu’une génération annuelle. L’adulte, de mœurs nocturnes, peut aussi voler de jour par temps chaud, surtout le mâle. Les œufs sont déposés en ooplaques d’une centaine d’unités à la face inférieure des feuilles. La chenille hiverne et se nymphose à terre au printemps, à l’abri d’un cocon lâche et blanchâtre. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Paléarctique. Répartie à travers toute l’Europe jusqu’en Asie Mineure. En France, elle est partout présente. C’est certainement la plus commune de nos « écailles », on la trouve partout, même en ville, attirée par l’éclairage urbain. La chenille vit sur de nombreuses plantes basses. Elle est très variable quantà l’étendue des taches, qui fusionnent quelquefois presque complètement. Vol : V-VII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Mâle. Envergure : 42-55 mm. Aile antérieure noir fuligineux avec de grosses taches arrondies, blanc à crème, parfois jaunâtres. Postérieure jaune d’oeuf, à apex envahi de noir avec quelques points noirs. Thorax noir bordé de blanchâtre. Abdomen orangé à la base, rouge cramoisi à l’apex. Femelle. Envergure : 50-60 mm. Semblable. Variation. L’étendue, la forme et la couleur tes taches de l’aile antérieure varient beaucoup et de très nombreux noms ont été créés pour baptiser ces formes parfois spectaculaires. Chez la f. dryope Catherine, 1929, les taches confluent à partir de la base, l’aile postérieure est toute jaune et le thorax est orange et blanc. Chez la f. nigrella Fettig, l’aile postérieure est brune. La ssp. Britannica Oberthür, 1911, d’Angleterre et des côtes normandes, a des taches nettement jaune pâle. La ssp. Angellica (Boisduval, 1829) d’Afrique du Nord, d’Espagne et de Sicile a des antérieures dont les macules jaunes confluent et les parties noires forment souvent des bandes transversales, les points noirs sont plus développés aux postérieures. La ssp. Fulminans Staudinger, 1871 (Liban) a des postérieures rose saumoné. Espèce proche : Aucune. Biologie. Chenille sur de nombreuses plantes basses, Plantain, Ortie, Fraisier, Centaurée, Pissenlit, etc., signalé sur jeune pousse d’Ajonc. Bois et autres lieux boisés, jardins, parcs, dunes littorales ; jusqu’à 2800 m en montagne. Facilement débusqué durant la journée. Période d’apparition. Juin-juillet. Distribution. Domaine paléarctique, y compris l’Afrique Nord. En Europe, de l’Angleterre aux Balkans. En France, partout y compris en Corse. Statut. Assez commun. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)
Eurasiatique. Largement répandue en Europe. En France, cette espèce migratrice se rencontre partout. Il semble qu’elle ne soit résidente que dans les régions méridionales aux hivers doux. Elle remonte régulièrement dans le nord du pays, la majeure partie des observations s’effectuant en fin d’été avec l’arrivée de migrants. Euryèce, elle se rencontre jusque dans les villes. Il n’est pas rare de l’observer la journée dans les herbes hautes. La chenille est polyphage. Période de vol : V-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Adulte : 35-40 mm d’envergure. Ailes antérieures chatoyantes, brun grisâtre clair à brun rougeâtre, variées de motifs brun-noir, avec un dessin discal argenté évoquant les lettres grecques lambda ou gamma. Ailes postérieures brun jaunâtre avec la marge nettement plus sombre. Chenille : Atteint 35 mm. Légèrement atténuée dans sa partie antérieure, ne compte que deux paires de fausses pattes (les anales non comprises). Vert pâle, avec de fines lignes dorsales claires et une ligne stigmatale blanche un peu plus épaisse. Tête généralement pourvue d’une strie noire de chaque côté. Plantes hôtes : Sur de nombreuses plantes herbacées appartenant aux familles botaniques les plus diverses, par exemple sur la luzerne cultivée (Medicago sativa), l’Ortie dioïque (Urtica dioica), le chou potager (Brassica oleracea), le Trèfle de prés (Trifolium pratensis), la Carotte sauvage (Daucus carota), la Sauge des prés (Salvia pratensis), et le Pissenlit dent-de-lion (Taraxacum officinale). Habitat : Avant tout dans les milieux ouverts, mais dans les biotopes les plus divers, y compris dans les régions de culture intensive et jusqu’au cœur des villes. Espèce très banale partout. Biologie : Le Lambda est le plus commun des papillons migrateurs fréquentant l’Europe. L’imago se montre pendant presque toute l’année, présentant un pic d’abondance vers la fin de l’été. L’espèce hiverne d’ordinairement à l’état larvaire, et sans doute occasionnellement sous forme de chrysalide ou d’imago, au moins dans les régions les plus chaudes. Dans les contrées climatiquement moins favorables, elle ne survit pas à l’hiver ; ses effectifs se reconstituent chaque année à l’occasion des flux migratoires. Durant l’été, l’espèce engendre sur place deux ou trois générations successives. L’adulte est actif de nuit comme de jour, butinant activement les fleurs, sur lesquelles il se pose brièvement, ailes entrouvertes et vibrantes, constamment prêt à l’envol immédiat. Les œufs sont déposés isolément à la face inférieure des feuilles. La chenille montre une prédilection pour les plantes cultivées, sur lesquelles elle peut parfois causer des dommages. La nymphose s’effectue dans un cocon blanchâtre. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Le lambda est l’un des plus grands insectes migrateurs de la planète. Régulièrement, il vient en grand nombre des régions chaudes, au printemps et au début de l’été, pour se reproduire au Nord de l’Europe. Cette espèce ne survit pas aux rigueurs des hivers nordiques, chenilles, chrysalides et adultes périssant de froid. Le papillon, actif de jour comme de nuit, butine diverses fleurs dont le trèfle, la bruyère, le buddleia, le cardère et la valérianne (surtout la nuit). Il est attiré par la lumière. Période de vol : Mai à Octobre. (Nature en poche - Larousse)
Adulte : Ailes d’un vert bleuté très pâle, les antérieures avec deux lignes transversales blanches, bordées de vert olivâtre, subrectilignes et convergentes vers le bord interne, les postérieurs avec une seule ligne. Chenille : Atteint 37 mm. Brun grisâtre, Brun rouge, gris violacé ou vert olivâtre, de section semi-circukaire, avec la face dorsale convexe et la face ventrale aplatie, pourvue sur les flancs d’une frange de poils blancs et d’une paire surnuméraire de fausses pattes sous le huitième segment. Plantes hôtes : Sur de nombreuses essences feuillus, notamment sur le Hêtre commun (Fagus sylvatic), Charme commun (Carpinus betulus), Chêne pédonculé (Quercus robur), Bouleau verruqueux (Betula pendula), Saule marsault Salix caprea), ou le Prunellier Prunus spinosa). Habitat : Forêts et brousses arbustives mésophiles. Espèce assez commune presque partout. Biologie : L’espèce donne d’ordinaire deux générations. Grâce à ses franges latérales, la chenille se fond totalement sur son support. Elle hiverne et se nymphose au printemps dans un cocon souterrain. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Répandue à travers toute l’Europe jusqu’au Caucase. En France, elle est commune en plaine comme en montagne jusque vers 1500 m d’altitude. Elle affectionne les friches et les bois clairs. Les individus de la génération estivale sont plus petits. L’imago vient à la lumière mais s’observe aussi le jour. La chenille se nourrit sur de nombreux feuillus, elle hiverne. Période de vol : V-VI ; VIII-IX. Espèce bivoltine, univoltine en altitude. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Petit et peu coloré, le procris n’en est pas moins aisément repérable sur le terrain, car il peut abonder en sites favorables, et il est alors facile de l’observer de près. Par temps couvert ou en soirée, on le trouve parfois posé sur les tiges ou feuilles de graminées, ce qui permet de découvrir le verso gris marbré de l’aile postérieure et brun orange de l’aile antérieure. Celle-ci est ornée d’un petit ocelle noir bien net sur les deux faces. Le procris se repose toujours avec les ailes repliées, ce qui empêche d’en voir la face supérieure. Fréquente terrains herbus, prés, talus et jusqu’aux landes, de la plaine à 2000 m d’altitude. Vol : Mai à Septembre, en générations successives. (Nature en poche - Larousse)
Adulte : Fauve ochracé pâle et terne, avec une bordure marginale grise mal délimitée et un ocelle apical sombre, diffus, à l’aile antérieure. Revers de l’aile antérieure d’un fauve plus vif, avec l’ocelle noir et pupillé de blanc ; celui de l’aile postérieure gris brunâtre, avec une fascie médiane blanche diffuse. Plante – hôte : Sur la Pâturin des prés, la Fétuque des brebis, la Crételle des prés et quelques autres graminées. Chenille : atteint 18 mm. Vert pâle avec une ligne dorsale sombre, liserée de clair, une ligne latérale substigmatale blanche, aux bords francs, et la pointe abdominale bifide rose. Habitat : milieux ouverts. Espèce très commune partout Biologie : Les espèces du genre « Coenonympha » ont reçu le nom français de « Fadets » par allusion à leur vol sautillant et désordonné, qui rappelle la progression irrégulière des feux follets. La légende affirme en effet que ces derniers sont engendrés par de petits génies espiègles dénommés fadets ou farfadets. Comme son nom l’indique, le Fadet commun est la plus banale du genre. L’espèce donne deux ou trois générations annuelles se chevauchant partiellement. Les œufs sont déposés isolément très près du sol, sur les feuilles et les chaumes desséchés, ou plus rarement verts, des Graminées. Les chenilles issues d’une même ponte présentent un rythme de croissance très variable, certaines bouclant leur cycle rapidement pour donner quelques semaines plus tard une nouvelle génération d’imagos, d’autres entrant presque aussitôt en diapause en attente de l’hivernage, qui se déroule au stade de jeune chenille. La nymphose s’effectue parmi la végétation basse. La chrysalide, suspendue, vert pâle, est assez ramassée et porte sur les ptérothèques une ou deux stries sombres partiellement lisérées de clair. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Ailes antérieures brun ferrugineux, ornée de deux grandes plages vert doré à vif éclat métallique, souvent réunies par un isthme médian. (quel est donc ce papillon - Heiko Bellmann)
Eurasiatique. Présente dans toute l’Europe et un peu partout en France, plus localisée dans la zone méditerranéenne, notamment en montagne. Elle fait partie, avec D. nadeja et D. stenochrysis, d’un complexe d’espèces dont l’identification (même à l’aide des genitalia) n’est pas aisée, notamment avec cette dernière. On la distingue généralement de D. stenochrysis par la bande jaune longitudinale coupée dans l’espace médian (bien qu’il existe quelques individus dont celle-ci est faiblement ininterrompue), ainsi que par la ligne submarginale faiblement marquée. Elle affectionne divers milieux mésophiles à humides, et souvent anthropisés. La chenille, polyphage, vit principalement sur Ortie. Période de vol : Mai-Juillet et Août-Octobre. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)
Adulte : Présente un fort dimorphisme sexuel. Mâle : avec les ailes antérieures jaune soufre, ourlées de rose vif et marquées d’une tache discoïdale de même couleur, et les ailes postérieures jaune paille, plus ou moins suffusées de gris. Femelle : nettement plus petite, avec les ailes antérieures fauve rougeâtre ochracé, veinées de sombre, et les ailes postérieures jaune orangé, maculées de noir. Chenille : Atteint 40 mm. Brun sombre, avec une ligne dorsale orange, entrecoupée de blanc ; pilosité blancâtre, noire et brun roussâtre. Plantes hôtes : Sur diverses plantes herbacées et arbustives, notamment sur l’Ortie dioïque (Urtica dioica), le Gaillet blanc (Galium album), le Plantain lancéolé (Plantago lanceolata) et le Piment royal (Myrica gale). Habitat : Avant tout sur les prairies humides et dans les prés-bois mésophiles, mais également sur les pelouses sèches et les pentes chaudes et ensoleillées. Espèce encore largement répandue, mais localisée et accusant une régression significative. Biologie : selon les conditions climatiques locales, l’espèce donne une ou deux générations annuelles. L’adulte, essentiellement nocturne, se laisse facilement débusquer durant le jour, surtout le mâle ; très farouche, il se repose rapidement, plongeant au cœur de la végétation. La femelle, assez indolente, dépose ses œufs en ooplaques à la face inférieure des feuilles de la plante hôte. la chenille, de mœurs nocturne, s’enfuit avec une grande vivacité lorsqu’elle est inquiétée. Longue d’environ 10 mm en automne, elle se retire pour hiverner à l’intérieure d’une tige creuse, par exemple dans celle d’une ombellifère. La nymphose s’effectue au sol dans un cocon ténu, de teinte grise. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Eurasiatique. Toute l’Europe, sauf le sud des régions méditerranéenne, jusqu’en Asie orientale. En France, elle est répandue presque partout, y compris en Corse. On la rencontre en plaine, mais surtout en moyenne montagne jusqu’à 2000 m d’altitude dans tous les milieux herbeux. La chenille, polyphage, se nourrit sur diverses plantes basses. Le dimorphisme sexuel est accusé. Vol : V-IX. Espèce univoltine ou bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Mâle. Envergure : 35-42 mm. Aile antérieure jaune pâle ; tache discale, bord interne et frange pourprés. Aile postérieure blanchâtre, avec une marge et une tache discale grisâtres. Femelle. Envergure : 28-40 mm. Aile antérieure orange pourpré, plus jaunâtre au milieu. Postérieure rose orangé, largement envahie de noir. Variation. Aile postérieure davantage envahie de gris noirâtre : f. moerens Strand, 1903 (mâle). Aile postérieure sans marge grise : f. pallida Staudinger, 1892 (mâle). Espèce proche : Aucune. Biologie. Chenille polyphage sur plantes basses, dont les plantains, les gaillets, les oseilles. Prairies humides et autres lieux herbus, jusqu’à 2500 m en montagne. Période d’apparition. Fin avril à juin, puis août à septembre. Distribution. De L’Europe au Japon. En Europe, presque partout. En France, presque partout, excepté en Corse. Statut. Assez commun. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)
Le papillon se pose avec ses longues ailes antérieures étroites à plat sur l’abdomen. En vol, il apparaît bien plus grand, grâce à ses larges ailes postérieures jaunâtres. Il vole à la tombée de la nuit et butine sur les fleurs de cirse, de chardon ou de clématite. La chenille se nourrit de lichen. Se rencontre dans les haies, les jardins, les bois clairs où des troncs portent le lichen nourricier. Période de vol : Juillet-Août (Larousse nature en poche)
En France, elle est largement répandue sur tout le territoire. Elle vole dans les forêts de feuillus ou mixtes jusqu’à 2000 m d’altitude. L’activité des imagos est diurne et nocturne. La chenille vit aux dépens de lichens divers. Période de vol : Juin à Août. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)
Adulte : Mâle jaune ochracé réhaussé de larges bandes transversales brunes, avec les antennes bipectinées. Femelle Blanc-jaunâtre avec les bandes brun-noir et les antennes filiformes. Ailes finement striolées de sombre dans les deux sexes Chenille : atteint 30 mm. Verte ou brun-grisâtre, souvent avec des motifs dorsaux clairs et une bande latérale caténaire sombre Plantes hôtes : Bruyère commune (Calluna vulgaris),Centaurée jacée (Centaurea jacea), Genêt des teinturiers (Genista tinctoria), Piment royal (ou Cirier, Myrica gale), et diverses autres plantes herbacées et arbustives. Habitat : Landes pelouses maigres, marécages et tourbières, prairies sylvatiques. Espèce largement répandue et commune presque partout. Biologie : L’espèce donne une ou deux générations selon les régions. L’adulte de mœurs diurnes, est très actif par temps ensoleillé. La chrysalide repose dans une logette souterraine, elle hiverne. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
En France, elle est commune partout, en plaine comme en montagne. Vole dans la journée dans tous les milieux ouverts et secs. Elle atteint de hautes altitudes. Les chenilles consomment de nombreuses plantes basses telles que Genêt, Lotier, Coronille... Hiverne au stade de la chrysalide. Période de vol : Avril-Mai et Août-Septembre. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)
Partout en France, dans les bordures, allées et chemins forestiers, parcs et jardins, zones urbanisées. Activité diurne. Forme lutescens au Nord-ouest de la France. Vol de Juillet à Septembre. (Guide des papillons nocturnes de France)
Adulte : Ailes antérieures crème traversées de bandes obliques noires, chatoyant en bleu-vert. Ailes postérieures rouge écarlate, très rarement jaunes ou orangées, avec trois ou quatre taches noires. Chenille : Atteint 50 mm. Gris noirâtre, avec une ligne dorsale jaunâtre, une rangée latérale de taches blanches et des verrues sétigères brun rouge surmontées d’aigrettes de courtes soies claires. Plantes hôtes : Sur diverses plantes arbustives et herbacées, notamment sur le framboisier (Rubus idaeus), la Sauge de prés (Salvia pratensis), le Séneçon des Sarrasins (Senecio nemorensis fuchsii), l’Ortie dioïque (Urtica dioica), la Petite pimprenelle (Sanguisobra minor) et la Vipérine commune (Echium vulgare) Habitat : Orées forestières mésophiles, pelouses sèches modérément embuissonnées, mégaphorbiées. Espèce thermophile, très abondante dans le Midi, moins banale dans la partie septentrionale de la France, mais encore assez commune presque partout. Biologie : L’espèce ne donne qu’une génération annuelle. L’adulte, de mœurs à la fois diurnes et nocturnes, butine activement en plein soleil sur l’Eupatoire chanvrine (Eupatorium cannabinum) et les Panicauts (Eryngium spp.), et vient à la nuit à la lumière. Les œufs sont déposés à la face inférieure de la plante hôte Dans son jeune âge la chenille se nourrit préférentiellement de plantes basses, après hivernage, elle vit davantage aux dépens des végétaux ligneux, notamment du framboisier. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Eurasiatique. A travers toute l’Europe, jusqu’en Asie Mineure. En France, répandue sur tout le territoire, Corse comprise. Elle fréquente tous les types de milieux : bordures, allées et chemins forestiers, parcs et jardins jusque dans les zones urbanisées. Les chenilles se nourrissent notamment sur Urtica dioica, mais aussi sur diverses plantes herbacées. Les imagos ont une activité diurne. La forme lutescens est connue du Nord Ouest de la France Vol : VII-IX. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Mâle. Envergure : 40-60 mm. Avec ses ailes antérieures zébrées de blanc sur fond bleuâtre ou verdâtre et ses postérieures rouges à points noirs, cette écaille est caractéristique. Femelle. Envergure : 45-60 mm. Semblable. Variation. L’aile postérieure peut être orangée : f. saturnina Oberthür, 1892, ou jaune f. lutescens Staudinger, 1861. La ssp. rhodosensis (Daniel, 1953) (décrite de Rhodes où elle pullule dans la « Vallée des papillons ») a un lustre plus accentué. La ssp. fulgida (Oberthür, 1896), de Grèce et d’Iran, a des ailes antérieures au lustre plus verdâtre et des postérieures aux taches noires plus étendues. Euplagia splendidior (Tams, 1922), de Turquie et d’Arménie, a des bandes transversales plus épaisses sur un fond au lustre plus accentué. Espèce proche : Aucune en Europe. Biologie. Chenille sur Eupatoire, Origan, et de nombreux arbres arbustes et plantes basses. Lieux humides et boisés, berges, talus, parcs et jardins. Se débusque aisément durant la journée. Jusqu’à 2000 m en montagne. Période d’apparition. Juillet à mi-septembre. Distribution. De L’Europe à l’Iran. En Europe, du sud de l’Angleterre (Devon, Channel, Islands) où – comme localement près du Mont Saint Michel – la forme lutescens Staudinger, prédomine, à la Sicile, la Corse et la Grèce. En France, presque partout. Statut. Assez commun. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)
Adulte : fond fauve orangé vif, suffusé de gris-verdâtre chez la femelle, agrémenté de taches noires arrondies disposées en rangées régulières. Les revers de ailes postérieures ornés de taches nacrées particulièrement étendues, traversés par une rangée postdiscale d’ocelles noires pupillés de nacré ; quelques taches nacrées à l’apex des antérieures.
Chenille : atteint 35 mm de longueur. Brun grisâtre, avec des taches noires, et des épines relativement courtes, brunes à pointe blanche, et une double rangée dorsale de stries blanches.
Plantes hôtes : Avant tout sur la pensée des champs. En élevage, accepte volontiers les variétés horticoles de la pensée sauvage.
Habitat : Milieux ouverts et lacunaires, notamment pelouses sèches, friches agricoles, champs en jachère et cultures extensives Espèce migratrice encore assez répandue partout en France, mais d’abondance variable selon les flux migratoires
Biologie : l’espèce se montre presque tout au long de l’année, au cours de 3 ou 4 générations successives. Les populations autochtones semblent continuellement enrichies par l’arrivée de nouveaux immigrants venus du sud. L’adulte aime à se poser sur le sol nu, ailes déployées, pour se chauffer au soleil, surtout au printemps et en automne. Les oeufs sont déposés isolément à la face inférieure des feuilles de la plante hôte. Le cycle larvaire est exceptionnellement court. La nymphose s’effectue parmi la végétation basse, entre quelques feuilles réunies par de la soie. La chrysalide suspendue, brun sombre, porte une grande tache dorsale blanche en forme de selle et quelques autres, plus petites, de même couleur, ressemblant de la sorte à une fiente d’oiseau. L’espèce est susceptible d’hiverner sous ces quatre états, ainsi qu’à tous les stades larvaires. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Si cette espèce ressemble au petit sylvain, on peut l’en distinguer avec un peu d’attention. Le recto du sylvain azuré a un fond plus foncé avec de gros dessins blancs, et une tache blanche en forme de disque sur l’aile antérieure. Au verso, on note une rangée de points noirs submarginaux. Recherche les bois clairs et les taillis bordant les friches, d’ordinaire à faible altitude. Envergure : 5 cm. Vol : Mai à juillet. (Nature en poche - Larousse)
Adulte : 45-50 mm. Diffère du petit sylvain par la couleur fondamentale d’un noir plus profond et chatoyant en bleuâtre dans les deux sexes, ainsi que par la présence d’une tache discoïdale blanche aux ailes antérieures. Revers lie de vin et gris bleuté, ne portant qu’une rangée de points sombres dans l’aire post-discale. Plante–hôte : sur divers chèvrefeuilles et Camérisiers (dont Lonicera xylosteum) Chenille : 27 mm. Verte avec dessous et épines brunâtres, ligne longitudinale blanche Habitat : Orées forestières chaudes et ensoleillées, pelouses sèches en voie d’embroussaillement. Espèce abondante dans le sud de la France, en régression dans le tiers nord du pays.
Biologie : 1 seule génération au nord, 2 voire 3 dans le midi où l’adulte vole jusqu’en septembre.(Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Adulte : Présente un fort dimorphisme sexuel. Mâle avec les ailes antérieures grises, teintées de jaune à la base, et ourlées de noir bleuté à la naissance du bord costal. Femelle avec les ailes antérieures jaunes à blanc jaunâtre, ornées de deux gros points noir bleuâtre. Chenille : Atteint 28 mm. Gris noirâtre, marbré de plus clair, avec le dos blanchâtre, parcouru d’étroites lignes longitudinales grises, pourvu de grosses verrues punctiformes rouges et marqué d’une tache sombre, arrondie, sur chacun des segments 3, 7 et 11. Plantes hôtes : Sur la Xanthorie des murailles (Xanthoria parietina) et divers autres lichens. Habitat : Dans les endroits boisés, plus rarement dans les milieux ouverts. Espèce largement répandue, mais généralement peu commune. Biologie : L’adulte, de moeurs nocturnes, vole au cours d’une unique génération. Les œufs sont déposés par groupes de vingt à cinquante unités à la face inférieure des feuilles. La chenille vit aux dépens des lichens sur les feuillus ou les résineux ; mature, elle se nourrit également de feuilles. Elle hiverne, longue de 4 à 5 mm, à l’abri de l’écorce, où se déroule ultérieurement la nymphose, dans un cocon lâche. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Eurasiatique. Elle possède une vaste répartition allant de la péninsule Ibérique à l’Asie orientale. En France, elle est répandue sur tout le territoire, Corse comprise. Vole dans tous les milieux et n’est pas rare en ville. La chenille se nourrit des lichens des arbres, puis, après avoir hiverné, en attaque les feuilles. Dimorphisme sexuel important. Vol : VI-IX. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Mâle. Envergure : 35-43 mm. Aile antérieure jaune orangé à la base, avec une ombre noire à la côte, gris-beige clair dans l’aire médiane, gris brunâtre clair dans le tiers distal. Postérieure jaune clair, assombrie à la côte. Abdomen orange. Femelle. Envergure : 35-62 mm. Aile antérieure d’un beau jaune citron, plus ou moins pâle, avec un gros point noir à la côte et un plus petit (parfois aussi gros) vers le bord interne, les deux dans l’aire médiane. Postérieure jaune clair. Variation. Mâle : aire discale non assombrie : f. luteomarginata Lambillion, 1906. Aile antérieure envahit de gris noirâtre, sur près du tiers de sa longueur : f. seminigra Dufay, 1954. Femelle : aile antérieure avec un seul point noir : f.unipunctata Spuler, 1910 ; sans points noirs distincts : f. impuctata Spuler, 1910 ; points noirs réunis en une ligne transversale : f. confluens Dumont, 1903. Espèce proche : aucune. Biologie. Chenille sur lichens (dont Peltigera canina) des troncs et des branches de chênes et autres arbres. Lieux boisés et leurs abords immédiats. Jusqu’en moyenne montagne où il peut abonder. Période d’apparition. Fin juin-août. Distribution. De l’Europe au Japon. En Europe, de l’Irlande et de l’Angleterre (où il est migrateur) aux Balkans. En France partout, mais s’est raréfié près des villes ; présent en Corse. Statut. Assez commun (abondant parfois localement). (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)
Méditerranéo-asiatique. Répandue dans toute l’Europe. En France, présente un peu partout. Cavernicole et lucifuge, cette grande noctuelle est très discrète ; principalement sous les ponts, dans les caves des maisons et tous les lieux sombres, appréciant l’humidité.
La chenille vit aux dépens de Rumex, Plantago, Lamium, Alnus...
Période de vol : VI-IX. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
L’imago est visible de juin à septembre. Répandu et commun partout. Varie du gris au noir foncé (Gelin et Lucas). Fréquente les haies, jardins, forêts claires.
L’imago est visible de mai à juin puis de août à octobre. Répandu et commun partout.
Eurasiatique. Présente en Europe moyenne et du Sud, montant au Nord jusqu’aux Pays-Bas et dans les pays Baltes. En France, elle se rencontre un peu partout. À tendance hygrophile en plaine, elle occupe les prairies mésophiles à humides, jusqu’en ville, mais peut monter en haute altitude (sans doute migratrice) dans les stations les plus xérothermiques. La chenille, polyphage, hiverne et vit sur diverses graminées. Période de vol : (I) IV-X (XII). Espèce plurivoltine. Il semble qu’elle apparaisse toute l’année sur le pourtour méditerranéen. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).
C’est une espèce assez unicolore avec peu de dessins distinctifs. L’aile antérieure varie du jaune pâle au chamois orange, avec des nervures un peu plus claires. L’aile postérieure est toujours blanche. On trouve ce papillon sur les graminées au crépuscule, ou butinant les fleurs. Il est très attriré par la lumière. (Larousse nature en poche - Papillons)
Eurasiatique. Presque toute l’Europe, excepté le sud-ouest de la péninsule Ibérique et le bassin égéen. En France, on la rencontre un peu partout, bien qu’elle soit plus localisée dans l’extrême Sud-Est. Peut être confondue avec M. straminea, mais cette dernière est plus sombre et possède au revers de chaque aile un point discal bien visible. Chez M. pallens, les ailes postérieures du mâle sont blanc pur. Elle fréquente les milieux ouverts de type prairial, des prairies et clairières mésophiles aux prairies marécageuses. Egalement présente en zone urbanisée. La chenille consomme surtout des graminées, mais aussi diverses plantes basses. Période de vol : V-VII ; VIII-X. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).
Ce papillon actif vole rapidement. Si on peut le voir prendre le soleil au sol ou sur un tronc, il est souvent difficile à observer de près, car il préfère les frondaisons. Le recto des ailes orange est orné de taches noires quadrangulaires, et un examen attentif de l’aile postérieure révèle la présence de lunules bleues le long de la marge noire. Le verso marbré de brun fuligineux camoufle le papillon lorsqu’il se pose sur un tronc les ailes repliées. Toujours sur le revers, uns bande bleue peu nette longe la marge des ailes. La grande tortue pompe souvent le miellat et la sève des arbres. Affectionne les haies, les bois clairs et le bord des champs, jusqu’à 2000 m, surtout là où croissent des ormes. Vol : Juin à Août, puis après hivernage en Mars-Avril. (Nature en poche - Larousse)
Adulte : 50-55 mm. Même livrée que la petite tortue (3497), mais fond d’un fauve plus terne, absence de lunules bleues aux ailes antérieures et tache noire basilaire réduite aux ailes postérieures, envergure nettement supérieure.
Plante – hôte : Essentiellement sur le Saule marsault, mais aussi sur le Peuplier tremble, le pommier cultivé, le poirier commun et sur diverses autres essences feuillues.
Chenille : Atteint 45 mm. Gris sombre avec une bande dorsale, des bandes latérales et des épines roux ferrugineux.
Habitat : Dans les clairs bois et le long des orées forestières, sur les pelouses sèches en voie d’embroussaillement et dans les vergers. En déclin significatif dans le nord et ça et là dans d’autres régions.
Biologie : L’adulte visite assez rarement les fleurs, si ce n’est au printemps, celles des Saules ; en revanche, il est attiré par les écoulements de sève des arbres blessés. La ponte se présente comme celle du Morio (œufs déposés par groupe de 100 à 200 unités alignés en longs manchons sur les rameaux d’environ 5mm de diamètre de la plante nourricière) et les chenilles se comportent de la même manière (existence communautaire et dispersion après la dernière mue), mais quittent toujours les rameaux avant de les avoir entièrement défeuillés. Selon les régions l’espèce donne 1 ou 2 générations ; elle hiverne à l’état imagal. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
D’un blanc pur, avec les ailes antérieures irrégulièrement parsemées de nombreux points noirs (en moyenne une trentaine). Abdomen jaune vif, vigoureusement ponctué de noir. (quel est donc ce papillon - Heiko Bellmann)
Période de vol : Mai à Septembre.