Objets associés au mot-clé : Localisé
Articles associés
Brenthis hecate (Denis & Schiffermüller, 1775)
Nacré de la filipendule

Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)

Etat des connaissances au 31122008 {JPEG}

Statut : déterminance P-C (espèce rare découverte récemment en Charente).


Situation actuelle - 2010 (Guyonnet Antoine) : Espèce nouvelle pour la région. A définir par l’atlas.


Généralités : Localisé dans le sud de l’Europe. France : Midi et Charente. Pelouses sèches et prairies fleuries à buissons ou arbres épars, riches en Filipendule (Filipendula vulgaris), la principale plante hôte, 100-1600 m. Monovoltin : mai-juillet. (Papillons d’Europe - Tristan Lafranchis)




lire la suite de l'article : Brenthis hecate (Denis & Schiffermüller, 1775)
Cyclophora lennigiaria (Fuchs, 1883)
Ephyre myope
Acer monspessulanum
Observation Mme Aarts Tineke - Catus (46) - 01/05/2009 Observation de Mr Francoz Philippe - Brison Saint-Innocent (73) - 13/04/2009 Observation Mme Aarts Tineke - Catus (46) - 22/04/2008

lire la suite de l'article : Cyclophora lennigiaria (Fuchs, 1883)
Zerynthia cerisyi (Godart, 1822)
Thaïs Balkanique
Ponte
Observation de Mme Boyet Evelyne - Ile de Lesbos Grèce - 04/2008

lire la suite de l'article : Zerynthia cerisyi (Godart, 1822)
Zerynthia cerisyi (Godart, 1822)
Thaïs Balkanique
Observation de Mme Boyet Evelyne - Ile de Lesbos Grèce - 04/2008

lire la suite de l'article : Zerynthia cerisyi (Godart, 1822)
Aglais urticae (Linnaeus, 1758)
Petite tortue

La petite tortue est l’un des papillons les plus familiers et attrayants d’Europe. Le recto coloré est essentiellement orange, avec de grosses taches noires, jaunes et brun foncé, et de légères lunules bleues qui bordent les quatre ailes, accentuant l’aspect de mosaïque. Le verso, en revanche, est assez sombre, ce qui donne au papillon une livrée assez cryptique lorsqu’il se pose les ailes repliées. La petite tortue donne deux à trois générations par an ; les adultes de la dernière hivernent, se réfugiant souvent dans les granges et autres bâtiments, pour ressortir au printemps. Habite une grande variété de lieux, tels que les talus, les bordures des champs et des jardins, de la plaine aux montagnes. Vol : Mars à Octobre, en générations successives. (Nature en poche - Larousse)

Adulte : 40-50 mm. Fauve rougeâtre vif avec des taches noires, blanches et jaunes, ainsi qu’une rangée marginale de lunules bleues ; base des ailes postérieures noire. Revers des ailes postérieures brun foncé, avec l’aire marginale plus claire. Plante – hôte : Exclusivement l’Ortie dioïque. Chenille : atteint 30 mm. Noire avec une fine ponctuation claire et des bandes longitudinales jaunes ; épines noires ou jaunâtres Habitat : Milieux ouverts les plus divers. S’est raréfiée dans le nord de la France. Biologie : Les adultes se montrent très tôt au premier printemps, souvent dès le mois de février. Ils butinent alors activement les fleurs précoces, notamment celles du Pas-d’âne, du Bois-gentil et du Saule marsault. Les œufs sont déposés dès le mois d’avril en amas denses de 50 à 200 unités à la face inférieure des feuilles de la plante hôte. Les chenilles tissent des nids communautaires. Comme la plupart des chenilles se nourrissant d’orties, elles sont, malgré leurs couleurs vives, ou peut-être grâce à celles-ci, délaissées par les oiseaux insectivores. Il est possible que les épines dont elles sont pourvues, de même que l’absorption des principes contenues dans leurs plantes hôtes, leur confèrent une certaine immunité vis-à-vis de leurs ennemis. Toutefois, le fait que les chrysalides sont fréquemment la proie des mésanges rend plus vraisemblable la première hypothèse. Les adultes de la deuxième génération volent dès le mois de juin. L’espèce donne parfois une troisième génération et hiverne à l’état imagal.(Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

La thermorégulation chez les papillons hivernant, "Petite tortue", par exemple : Chez tous les papillons, le sang coule dans un vaisseau unique qui se dirige de l’abdomen à la tête en passant par le thorax. Il véhicule de la chaleur tout au long de son parcours ; il revient jusqu’à l’abdomen en s’infiltrant dans les tissus. Le système circulatoire du papillon hivernant comprend deux échangeurs thermiques à contre-courant, l’un situé dans l’abdomen et l’autre dans le thorax. Dans celui de l’abdomen, le sang qui coule du coeur vers l’aorte est froid, alors que celui qui coule en sens opposé, à travers le tissu adjacent, est plus chaud ; la chaleur passe donc du tissu au vaisseau, et ensuite au thorax. L’échangeur thermique du thorax est l’aorte. Comme le sang de la partie descendante de la boucle est plus chaud que celui de la partie montante, la chaleur repart de la partie descendante vers la partie montante. Chez les grands papillons d’été, la partie descendante de l’aorte est séparée de la portion montante, de sorte que la chaleur est dissipée - certains papillons augmentent la chaleur de leur corps avant de prendre leur envol en faisant vibrer fortement leurs ailes- ( Source : revue "pour la science" - "scientific américan"- by Bernd HEINRICH - nr.116, mai 1987 ).



lire la suite de l'article : Aglais urticae (Linnaeus, 1758)
Araschnia levana (Linnaeus, 1758)
Carte géographique
Le papillon produit deux générations par an, ce qui, en soi, n’a rien d’exceptionnel. Mais l’ornementation et la couleur de chacune sont si différentes qu’on croit avoir affaire à deux espèces différentes. La première génération, orange avec des dessins noirs, évoque une mélitée ; la seconde présente un recto noirâtre marqué de taches blanches. En revanche, le verso est orné, chez les deux générations, d’un réseau compexe évoquant une carte de géographie (d’où le nom vernaculaire de cette espèce). Affectionne les lisières et les friches humides à faible altitude. Vol : Avril à Juin, puis Août-Septembre, en deux générations. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Araschnia levana (Linnaeus, 1758)
Aglais urticae (Linnaeus, 1758)
Petite tortue
La petite tortue est l’un des papillons les plus familiers et attrayants d’Europe. Le recto coloré est essentiellement orange, avec de grosses taches noires, jaunes et brun foncé, et de légères lunules bleues qui bordent les quatre ailes, accentuant l’aspect de mosaïque. Le verso, en revanche, est assez sombre, ce qui donne au papillon une livrée assez cryptique lorsqu’il se pose les ailes repliées. La petite tortue donne deux à trois générations par an ; les adultes de la dernière hivernent, se réfugiant souvent dans les granges et autres bâtiments, pour ressortir au printemps. Habite une grande variété de lieux, tels que les talus, les bordures des champs et des jardins, de la plaine aux montagnes. Vol : Mars à Octobre, en générations successives. (Nature en poche - Larousse) Adulte : 40-50 mm. Fauve rougeâtre vif avec des taches noires, blanches et jaunes, ainsi qu’une rangée marginale de lunules bleues ; base des ailes postérieures noire. Revers des ailes postérieures brun foncé, avec l’aire marginale plus claire. Plante – hôte : Exclusivement l’Ortie dioïque. Chenille : atteint 30 mm. Noire avec une fine ponctuation claire et des bandes longitudinales jaunes ; épines noires ou jaunâtres Habitat : Milieux ouverts les plus divers. S’est raréfiée dans le nord de la France. Biologie : Les adultes se montrent très tôt au premier printemps, souvent dès le mois de février. Ils butinent alors activement les fleurs précoces, notamment celles du Pas-d’âne, du Bois-gentil et du Saule marsault. Les œufs sont déposés dès le mois d’avril en amas denses de 50 à 200 unités à la face inférieure des feuilles de la plante hôte. Les chenilles tissent des nids communautaires. Comme la plupart des chenilles se nourrissant d’orties, elles sont, malgré leurs couleurs vives, ou peut-être grâce à celles-ci, délaissées par les oiseaux insectivores. Il est possible que les épines dont elles sont pourvues, de même que l’absorption des principes contenues dans leurs plantes hôtes, leur confèrent une certaine immunité vis-à-vis de leurs ennemis. Toutefois, le fait que les chrysalides sont fréquemment la proie des mésanges rend plus vraisemblable la première hypothèse. Les adultes de la deuxième génération volent dès le mois de juin. L’espèce donne parfois une troisième génération et hiverne à l’état imagal.(Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

lire la suite de l'article : Aglais urticae (Linnaeus, 1758)
Cucullia lactucae (Denis & Schiffermüller, 1775)
Cucullie de la laitue

Adulte : Par sa morphologie aérodynamique et sa coupe d’ailes, évoque un sphinx en miniature. Porte sur le thorax une crête de longs poils gris en forme de capuchon (la cuculle de laquelle le genre cucullia tire son nom), dont la pointe antérieure surplombe la tête. Ailes antérieures grises, avec les nervures délicatement rehaussées de foncé, et des bandes transversales sombres et diffuses.

Chenille : Atteint 50 mm. Blanchâtre, avec les bandes dorsale et latérales jaune orangé vif, séparées par une rangée subdorsale de grandes taches noires.

Plantes hôtes : Avant tout sur la laitue scariole (Lactua serriola) et diverses autres laitues sauvages, ainsi que sur les laitues cultivées (Lactua serriola), qui appartient au même genre botanique ; également sur divers laiterons, dont le Laiteron épineux (Sonchus asper).

Habitat : Surtout dans les biotopes ombragés à semi-ombragés, notamment dans divers types de milieux boisés et sur leurs lisières, mais aussi dans les zones rudérales. Espèce peu commune en France, de répartition essentiellement centrale et méridionale.

Biologie : L’espèce ne donne qu’une génération annuelle et hiverne à l’état nymphal, parfois plusieurs années consécutives. L’adulte, de mœurs nocturnes, vient rarement à la lumière, comme du reste ceux de la plupart des Cucullies. Durant le jour, il se dissimule sur les écorces ou sur les tiges, où sa livrée discrète le rend quasi invisible. La chenille, en revanche, vit à découvert sur sa plante hôte ; la vive coloration de sa robe, de nature manifestement aposématique, est censée signaler à un éventuel prédateur une probable saveur désagréable. La chenille se nourrit préférentiellement des bourgeons floraux, des fleurs et des fruits immatures de sa plante hôte et ne s’attaquent aux feuilles qu’après épuisement de ceux-ci. La nymphose se déroule dans un cocon souterrain. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Eurasiatique. Présente dans toute l’Europe, excepté les îles Britanniques. En France, elle est présente un peu partout, mais localisée. Elle s’observe aussi bien sur les pelouses et friches à basse altitude que dans les clairières et les allées forestières en montagne. Montigène dans le Sud et les Alpes, elle n’hésite pas à s’élever à plus de 2000m. La chenille se développe sur diverses Asteracées, mais principalement Lactuca, Sonchus, Prenanthes purpurea. Période de vol : VI-VIII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)



lire la suite de l'article : Cucullia lactucae (Denis & Schiffermüller, 1775)
Eriogaster lanestris (Linnaeus, 1758)
Laineuse du cerisier, Bombyx laineux

Eurasiatique. Presque toute l’Europe. Répandue partout en France, mais localisée et rare à l’état adulte. Bois de feuillus, forêts claires, vergers, haies. Chenilles sur Prunus, Cerasus, Crataegus, Tilia, Betula, Sorbus, Alnus, Salix, vivant en communauté dans une poche de soie protectrice au début de leur développement. Période de vol : Octobre ; Février à Mai. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)

CHENILLE. Atteint 45 mm de longueur. Noire avec de longs poils blanchâtres et une plage dorsale de poils roux ferrugineux sur chaque segment ; souvent ornée de points blancs sur les côtés. PLANTES-HÔTES. Nombreuses essences feuillues, préférentiellement le Bouleau verruqueux et le Prunellier, mais aussi le Sorbier des oiseleurs, le Saule marsault et l’Aubépine à un style. HABITAT. Lisières et larges laies forestières, pelouses sèches en voie d’embroussaillement. Jadis commune partout, de nos jours en très forte régression et même disparue de maintes contrées. BIOLOGIE. Les chenilles mènent une existence grégaire jusqu’à la dernière mue, construisant un nid soyeux collectif d’environ 30 cm de longueur. La nymphose a lieu au sol dans un cocon ovoïde, brun, généralement muni de deux pores d’aération opposés. (Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann - Nathan)



lire la suite de l'article : Eriogaster lanestris (Linnaeus, 1758)
Malacosoma alpicola (Staudinger, 1870)
Livrée des alpages, Alpine
Observation de Gérard Vogel - Les Menuires (73) - 09/07/2011 Observation de Le Mao Patrick - Pont-Saint-Charles Val-d’Isère (73) - 24/06/2009 Observation de Sermet JC - Col du Machairuz - Suisse - 12/06/2009 Observation de Muller Eric - Hures la Parade (48) - 28/04/2009 Observation de Mr Billard Michel - Maurienne Termignon (73) Lac Blanc 2246 m - 04/08/2008 Observation de Mr Billard Michel - Bauges (73) Aillon le Jeune Rocher de la Bade 1850 m - 17/08/2008 Observation de Mr Gaboly Michel - Pra Gra, Arolla (Val d’Hérens, Valais) - 2350 m. alt. Suisse
http://www.gaboly.com/perso/ (...)

lire la suite de l'article : Malacosoma alpicola (Staudinger, 1870)
Malacosoma franconica (Denis & Schiffermüller, 1775)
Franconienne

Europe continentale, du littoral atlantique à l’Arménie et aux pays méditerranéens. Espèce rare à répartition disséminée, des Alpes au centre de la France, jusqu’en Bretagne, Provence et Languedoc. Fréquente les friches et les landes sableuses où croissent Rosa pimpinellifolia, Artemisia maritima, Potentilla reptens et de nombreuses autres plantes basses dont les chenilles se nourrissent. Dimorphisme sexuel pononcé, les femelles étant beaucoup plus grande que les mâles et de coloration uniforme. Période de vol : VII-IX. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).

Mâle : envergure : 20-25 mm. Aile antérieure un peu anguleuse, brun cendré, hayline, lignes transversales jaunes et estompéees, frange jaune. Postérieure de même couleur, sans ligne distincte.

Femelle : Envergure : 28-38 mm. Brun roux un peu hyalin.

Variation : La f. joannisi Viette, 1965, est plus claire, la f. dorycnii Millière, 1864, est davantage hyaline.

Espèces proches : Malacosoma alpicola Staudinger, plus foncé et aux lignes bien nettes.

Biologie. Plantes hôtes : Diverses plantes basses dont Artemisia, Achillea, Plantago, Rumex. Landes, dunes littorales, friches.

Période d’apparition : Juillet-août.

Distribution : de l’Europe à l’Arménie. En Europe des pays Baltes à la Russie, et de la France à la Grèce. En France très localisé : Hautes-Alpes, Alpes-Maritmes, Bouche-du-Rhône, Morbihan, Nièvre, Saône-et-Loire, Vendée, Corse. Statut : Assez rare et localisé. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)



lire la suite de l'article : Malacosoma franconica (Denis & Schiffermüller, 1775)
Pyrois effusa (Boisduval, 1828)
Noctuelle diffuse
Genêt
Observation de Mr Bernard Pierre-Jean - Rove (13) - 16/05/2008

lire la suite de l'article : Pyrois effusa (Boisduval, 1828)
Spiris striata (Linnaeus, 1758)
Ecaille striée

Dimorphisme sexuel accentué : le mâle a les ailes postérieures orangées et bordées de noir, celles de la femelle sont plus jaunes et moins bordées de noir. Fréquente les landes à bruyères, les friches et les prairies. Son vol est diurne. L’imago est visible de mai à juillet.

Adulte : Ailes antérieures blanches, ornées de points noirs disposés en rangées transversales ; de densité variable, la ponctuation peut manquer presque complètement. Ailes postérieures blanches avec une ombre costale grise d’extension variable, occupant parfois toute la surface alaire. Chenille : Atteint 25 mm de longueur. Brunâtre clair, avec la surface dorsale noire, parcourue par une ligne longitudinale blanche, et le corps entièrement couvert d’aigrettes de poils noirs et blancs entremêlés. Plantes hôtes : Sur les graminées, notamment la fétuque des brebis (Festuca agg. Ovina), mais aussi sur diverses plantes herbacées, entre autres sur la Bruyère commune (Calluna vulgaris), le Plantain lancéolé (Plantago lanceolata) et le Pissenlit dent-de-lion (Taraxacum officinale). Habitat : Dans les milieux ouverts, sablonneux ou rocailleux, chauds et secs. Espèce généralement localisée et peu abondante, en forte régression dans maintes régions. Biologie : Selon les régions, l’espèce donne une ou deux générations annuelles et présente un habitus variable, moins densément ponctué dans le Sud que dans le Nord. L’adulte, de moeurs nocturnes, n’enroule pas ses ailes au repos ; il se laisse facilement débusqué durant le jour. La ponte est déposée en manchon sur le chaume d’une graminée. La chenille hiverne, mais reste active par température hivernale douce ; elle semble préférer le feuillage flétri. La nymphose s’effectue parmi la végétation ou sous une pierre, à l’abri d’un cocon lâche. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Eurasiatique. Presque toute l’Europe. Partout en France, Corse incluse. Très thermophile, elle habite les landes et pelouses, sèches et chaudes, les sols écorchés. La chenille se développe sur des plantes basses comme Calluna vulgaris Lotus corniculatus, Artemisia vulgaris…. Mélanisme fréquent, plus ou moins marqué. Dimorphisme sexuel prononcé. Mâles ont une activité diurne. Vol : V-IX. Espèce univoltine ou bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

Mâle. Envergure : 25-37 mm. Aile antérieure à fond jaunâtre, fortement marquée de noirâtre sur les nervures, point discal noir. Postérieure jaune orangé, bordée de noirâtre à la marge et à la côte, tache discale rejoignant la bordure à la côte. Abdomen jaune orangé et noir. Femelle. Envergure : 25-45 mm. Aile antérieure jaune très pâle, avec juste deux petits points noirs discaux. Postérieure jaune, médiocrement bordée de noirâtre, (davantage à la côte), point discal en lunule. Variation. Chez les deux sexes, aile postérieure noir intense (la frange reste jaunâtre) :f. melanoptera Brahm, 1791. Mâle : la bordure de l’aile postérieure envahit une grande partie de l’aile postérieure chez la f. intermedia Spuler, 1906. Ailes antérieures aux rayures foncées estompées : f. pallida Butler, 1877. Espèce proche : Aucune. Biologie. Chenille sur diverses plantes basses, dont Artemisia campestris, A. vulgaris, Plantain, Calluna vulgaris, Hieracium, Salvia pratensis. Exclusivement dans les biotopes chauds et ensoleillés où le papillon se pose sur les chaumes et passe très facilement inaperçu. Période d’apparition. Juin-août puis août-septembre dans le Sud). Distribution. De l’Europe à la région de l’Amour. En Europe, de la péninsule Ibérique et du Danemark aux Balkans. En France, répandu, mais se raréfie en remontant vers le Nord (présent au camp de Sissonne (Aisne)) ; présent en Corse. Statut. Assez localisé, fragile au nord de son aire. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)



lire la suite de l'article : Spiris striata (Linnaeus, 1758)
Zerynthia polyxena (Denis & Schiffermüller, 1775)
Diane
Aristoloche
Observation de Mr Verjans Gilbert - La Bruguyère (30) - 14/04/1988
vt603053@versateladsl.be

lire la suite de l'article : Zerynthia polyxena (Denis & Schiffermüller, 1775)
Zygaena fausta (Linnaeus, 1767)
Zygène de la bruyère

Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :

L’imago est visible de mai à juin puis de août à septembre en deux générations. Espèce propre aux terrains calcaires très secs. Chenille sur ornithopus, hippocrepis, coronilla. Elle est visible en juin. Commun dans le sud des Deux-Sèvres et dans les Charentes, rare dans le Bordelais. L’espèce varie beaucoup quant à la confluence des taches rouges et la largeur du liseré jaune qui les circonscrit. La tache submarginale en forme de haricot peut être complètement isolée ; elle est de couleur blanchâtre dans la forme Dupuyi Obth. (Lép. comp., pl. XXII, 109). Dans melusina Obth. (Pl. XXII, fig. 108), forme capturée à Angoulême par M. Dupuy, le disque des ailes antérieures est en entier rouge, sauf deux faibles taches jaunes et un minuscule point noir. Enfin dans fausta lugdunensis Mill. toutes les parties rouges dans le type sont devenues jaunes (aberrat. prise au plateau de la Tourette, près d’Angoulême, par M. Dupuy, le 10/09/1908 (Lép. comp., pl. XXIX, 177). Melusina, capturé à Dompierre sur mer (17), le 01/09/1911, et lugdunensis, au même lieu, le 04/09/1911 (Lucas).


Etat des connaissances en 1922 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Supplément 1922 au Catalogue des Lépidoptères de l’ouest Atlantique :

  • Charente-Maritime : Dompierre sur mer, 2 ex. ab. melusina (Obth.), 04/06/1919 (Lucas).

Etat des connaissances en 1932 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Supplément 1932 au Catalogue des Lépidoptères de l’ouest Atlantique :

  • Charente-Maritime : Plusieurs aberrations lugdunensis, Mill. ont été récemment capturées à Dompierre sur mer.

Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert

La Zygène de la petite coronille. Largement répandue en Europe. L’imago est visible en V-VI puis en VIII-IX en deux générations. Chenille sur Ornithopus, Hippocrepis, Coronilla coronata. Elle est visible en VI.

I. Commun dans le sud des Deux-Sèvres (G&L 1912).

II. Le Chillou 26/06/1993 (CL).

AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.


Etat des connaissances en Octobre 2018 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères de Charente-Maritime - Guyonnet Antoine, Montenot Jean-Pierre, West Hazel

La Zygène de la petite coronille. Largement répandue en Europe. L’imago est visible en V-VI puis en VIII-IX en deux générations. Chenille sur Ornithopus, Hippocrepis, Coronilla coronata. Elle est visible en VI.

I. Melusina, capturé à Dompierre sur mer (17), le 01/09/1911, et lugdunensis, au même lieu, le 04/09/1911 (Lucas) - Commun dans les Charentes (G&L 1912) - Dompierre sur mer, 2 ex. ab. melusina (Obth.), 04/06/1919 (Lucas) (G&L 1922) - Plusieurs aberrations lugdunensis, Mill. ont été récemment capturées à Dompierre sur mer (G&L 1932) – Dompierre sur mer 20/08/1980, 01/09/1980 (Collections entomologiques du muséum Henri-Lecoq, ville de Clermont-Ferrand, collection Pierre Lachiver).

II. Benon 25/05/1991 (6 exemplaires) (Lemoine Christian) - Bords 26/05/2012 (Ceylo Dominique), 26/05/2012 (GC), 20/06/2015, 30/08/2015 (4 exemplaires) (EC) - Chadenac 27/06/2015 (RP) - Courant 06/09/2012 (JPM) - Dompierre sur mer 05/06/1994 (Guilloton Jean-Alain) - La Villedieu 04/06/2013 (JPM), 09/07/2014 (GC) - Marignac 13/07/2015 (RP) - Romegoux 14/09/2010, 16/09/2010, 25/09/2010 (Loth Francis) - Saint-Bonnet sur Gironde 01/09/2012 (HW et RW) - Saint-Laurent de la Barrière 25/05/2014 (Proux Catherine) - Saint-Mandé sur Brédoire 09/08/2011 (chenille) (OR), 03/06/2012 (JPM) - Saint-Pierre de Juillers 02/06/2012 (SC) - Saint-Savinien 11/09/2009, 18/09/2009 (JPM), 19/06/2016 (2 exemplaires) (JT) - Saint-Vaize 20/09/2015 (2 exemplaires) (EC).

AG = Antoine Guyonnet, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, JPM = Jean-Pierre Montenot, HW = Hazel West, RL = Robert Levesque


Avertissement concernant les Zygaenidae : la détermination certaine passe par l’étude des genitalias. Il ne s’agit donc que de propositions d’identifications.




lire la suite de l'article : Zygaena fausta (Linnaeus, 1767)
Anticollix sparsata (Treitschke, 1828)
Larentie mouchetée

Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :

L’imago est visible de mai à juillet. Chenille sur lysimachia vulgaris. Elle est visible en septembre.


Etat des connaissances en 1999 - Levesque Robert - Supplément au Catalogue des Lépidoptères de l’ouest Atlantique :

Deux-Sèvres : Abondant dans le Marais Poitevin (79) sur les sites abritant la Lysimaque.


Etat des connaissances en mars 2020 - Premier complément au Nouveau Catalogue des Lépidoptères de Charente-Maritime - Guyonnet Antoine, Jean-Pierre Montenot, Michel Stoecklin, Hazel West

Envergure 20-26 mm. La Larentie mouchetée. Europe septentrionale et centrale. Répandue inégalement en France, plus présente dans le nord-est. Fréquente les zones humides, les marais. Espèce bivoltine en V-IX. Chrysalide hivernante. Chenille sur Lysimachia. En 1999, Robert Levesque avait précisé concernant cette espèce qu’elle était abondante dans le Marais Poitevin sur les sites abritant la Lysimaque. Ces observations confirment la présence de cette espèce dans le 17.

III. Juicq, 03-VII-2019 (GC, HW, RP) ; 31-VIII-2019 (EC, JT).

EC = Emmanuelle Champion, GC = Geneviève Charles, HW = Hazel West, JT = Jean Terrisse, RP = Réjane Pâquereau




lire la suite de l'article : Anticollix sparsata (Treitschke, 1828)
Apatura iris (Linnaeus, 1758)
Grand mars changeant

Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :

L’imago est visible de juin à juillet. Grands bois, forêts. Se pose, le matin, près des flaques d’eau et des matières stercoraires. Chenille sur tremula, populus, salix caprea, salix cinirea. Espèce du plateau central, des Pyrénées et du nord de la France. La vallée de la Loire paraît former la limite de son aire d’extension vers les plaines de l’ouest océanique.


Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)

Statut : Non mentionné (PCN, 01)

Etat des connaissances au 31122008 {JPEG}


Situation actuelle - 2009 (Guyonnet Antoine) : A déterminer par l’atlas car espèce non mentionnée dans la région ni par Gelin et Lucas ni par Robert Levesque.


Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert

Le Grand mars changeant. Europe centrale. En France, surtout dans l’est, localisé à l’ouest. Fréquente les forêts de feuillus et les bois mixtes. Espèce univoltine en VI-VIII. Chenille sur Salix.

II. La Crèche 21/08/2011 (NT) – Lezay 17/06/2006 (Wilding Neil).

AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.




lire la suite de l'article : Apatura iris (Linnaeus, 1758)
Carterocephalus palaemon (Pallas, 1771)
Hespérie du brome

Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :

L’imago est visible de mai à juin puis éventuellement de août en septembre en deux générations. Se pose sur les pelouses des terrains secs, et recherche les fleurs de l’ajuga reptans. Chenille dans les feuilles enroulées de bromus, brachypodium, cynosurus, plantago. Elle est visible en juin.

Deux-Sèvres : Forêt de l’Hermitain, pris 8 exemplaires le 07/06/1910, aux environs immédiats de la station de tamways de l’Hermitain. Ils ont une tache jaune de la base de l’aile inférieure en dessus, très petite ; dans un des exemples elle est dédoublée (Gelin).

Charente : Environs d’Angoulême (Dupuy).


Etat des connaissances en 1932 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Supplément 1932 au Catalogue des Lépidoptères de l’ouest Atlantique :

Deux-Sèvres : Forêt de Chizé, 12/05/1927 (du Dresnay).


Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)

Etat des connaissances au 31122008 {JPEG}


Situation actuelle - 2010 (Guyonnet Antoine) : Espèce rare et localisée. A définir plus précisément par l’atlas.




lire la suite de l'article : Carterocephalus palaemon (Pallas, 1771)
Clossiana selene (Denis & Schiffermüller, 1775)
Petit collier argenté

Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :

L’imago est visible de mai à juin puis en août en deux générations. Chenille sur viola, fragari, plantago. Elle est visible en avril puis en juillet. Partout répandu sans être commun nulle part.


Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)

Etat des connaissances au 31122008 {JPEG}

Statut : déterminance P-C (Espèce devenue extrêmement rare, peut-être disparue. Présence actuelle à confirmer).


Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert

Le Petit collier argenté. Espèce répandue dans le centre et le nord de l’Europe. En France, absent du sud-est et très raréfiée dans le nord-ouest. Fréquente les landes, les clairières des forêts et les tourbières. Espèce univoltine ou bivoltine selon la latitude et l’altitude en V-IX. Chenille sur Viola.

I. Répandu partout, peu commun (G&L 1912).

AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.




lire la suite de l'article : Clossiana selene (Denis & Schiffermüller, 1775)
Coscinia cribraria (Linnaeus, 1758)
Crible

Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :

L’imago est visible de juin à septembre. Chenille sur erica, calluna, etc. Elle est visible en mai. Répandu de l’Anjou aux Pyrénées. La forme trouvée dans la Vienne, la Charente, et sans doute celle désignée sous le nom de Candida Cyr. pour la Dordogne et la Gironde, appartiennent à la v. inquinata Rbr. ; elle est d’aspect jaunâtre et non blanche, les ailes antérieures sont souvent marquées de quelques points bruns ; la tête est jaunâtre. Les exemplaires trouvés sur le littoral, à Saint-Trojan et à Ronce les bains, ont la tête blanche, les ailes antérieures à fond blanc soyeux, marquées de 3-4 séries anguleuses de points noirs, les ailes postérieures grises en dessus, avec frange blanche ; leurs 4 ailes sont d’un gris uniforme en dessous ; ils paraissent se référer à la formr typique (God. Pl. XLIII, 1, 2). Contrairement à l’assertion de Martin-Laralde, la v. Ripperti Bdv. n’aurait pas été rencontrée par Rippert aux environs de Pau, mais d’après Boisduval, "dans les Pyrénées espagnoles" (V. Obth, Lép. comp., p. 168 et suiv. ; inquinata est figurée pl. LXXX, 732).

Vienne : Lizant : 11/09/1911 (d’Aldin) ; Vivonne : 24/06/1911 (Lucas). Rambur dit avoir rencontré la v. inquinata en Touraine et autour de Poitiers (Cat. And., p. 222).

Charente-Maritime : Ronce les bains : 25/08/1910 (Lucas) ; Saint-Trojan : 06/09/1905 ; 11/09/1905, 2 ex. (Gelin).

Charente : Angoulême (Dupuy).


Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert

Le Crible, l’Ecaille criblée. Paléarctique. Toute l’Europe sauf le Nord. Partout en France, jusqu’à 2000 m d’altitude. Elle se rencontre dans tous les milieux thermophiles, pelouses, bords de rivière sablonneux… L’imago est visible en V-VIII. Chenille sur Erica et différentes espèces d’herbes et plantes basses.

I. Répandu de l’Anjou aux Pyrénées (G&L 1912).

II. Sainte-Radegonde 06/09/1999 (CL).

AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.




lire la suite de l'article : Coscinia cribraria (Linnaeus, 1758)
Endromis versicolora (Linnaeus, 1758)
Versicolore

Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :

L’imago est visible de mars à avril. Parfois en octobre. Les femelles se tiennent le plus souvent posées sur l’extrémité des branches de bouleaux, les mâles les cherchent en volant, tard dans l’après-midi (Spuler). Chenille sur betula, puis sur alnus, salix, carpinus, corylus ; "polyphage sur les arbres" Frionnet. Elle est visible en juillet.


Etat des connaissances en 1983 - Levesque Robert - Supplément au Catalogue des Lépidoptères de l’ouest Atlantique :

Signalé par Houmeau en 1972, qui en avait pris 4 exemplaires le 31 mars en forêt de Chizé. Pris ensuite tous les ans en forêt de Chizé, de l’Hermitain, Autun. Il n’y a pas de bouleau en forêt de Chizé. La ponte semble s’effectuer sur le hêtre.


Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert

Le Bombyx versicolore. Eurasiatique. Largement répandue en Europe. Largement répandue en France. L’espèce reste très localisée. L’imago est visible en III-IV, parfois en X. Les femelles se tiennent le plus souvent posées sur l’extrémité des branches de bouleaux, les mâles les cherchent en volant, tard dans l’après-midi (Spuler). Espèce rare en Deux-Sèvres que Robert Levesque signalait comme devant être protégée (AG). Chenille sur Betula, puis sur Alnus, Salix, Carpinus, Corylus, en VII.

I. Signalé par Houmeau qui en avait pris 4 ex. le 31/06/1972 en forêt de Chizé. Pris ensuite tous les ans en forêt de Chizé, de l’Hermitain, Autun (RL 1983).

II. Chizé 15/03/1968 (NT) - La Mothe Saint-Héray 26/03/1971 (NT), 23/03/1973 (NT), 24/03/1974 (NT), 23/02/1980 (NT) - Villiers en Bois 31/03/1971 (NT), 09/03/1978 (NT), 20/02/1979 (NT), 30/03/1987 (NT), 15/03/2012 (AG et NT).

AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.




lire la suite de l'article : Endromis versicolora (Linnaeus, 1758)
Minois dryas (Scopoli, 1763)
Grand nègre des bois

Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :

L’imago est visible de juillet à août. Bois et forêts. Vole dans les sous-bois ; se pose sur les bruyères en fleurs. Chenille sur lolium perenne et tremulentum, avena elatior. Elle est visible en juin. "Cette espèce varie beaucoup pour la grandeur des ailes, pour le développement des ocelles pupillés de bleu, quelquefois réduits à deux simples points noirs chez les mâles ; d’autres fois formant, chez les femelles, des taches très grosses, et près de se rejoindre l’une de l’autre au moyen d’une tache supplémentaire qui peut se développer sur le sommet de la seconde macule". (Oberthur, Lépid. comp., p.283.)

Deux-Sèvres : Rare et localisé : Bois du Fouilloux près La Mothe (Maillard), forêt de Chizé, 05/07/1904 (Sauvaget).

Vienne : Rouillé (Gelin).

Charente-Maritime : Royan (S. et B.).

Charente : Commun dans les marais et dans les bois de la Charente et de la Vienne (Obth.).


Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)

Etat des connaissances au 31122008 {JPEG}


Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert

Le Grand nègre des bois. Espèce localisée en Europe centro-méridionale, disparue du Luxembourg. Encore bien présente dans le sud de la France, mais en fort déclin au nord. Fréquente les prairies et bois clairs herbeux. Période de vol : VII-VIII. Chenille sur graminées, notamment Arrhenatherum elatius.

I. La Mothe Saint-Héray (Maillard) - Villiers en Bois 05/07/1904 (Sauvaget). Considéré comme rare et localisé (G&L 1912).

II. Marigny 25/05/1993 (CL) - Villiers en Bois 08/08/1950 (MG), 08/08/1950 (MG), 21/07/1953 (MG), 20/07/1955 (MG), 28/07/1955 (MG), 09/08/1958 (MG), 21/07/1959 (MG), 15/08/1970 (NT), 08/08/1971 (NT), 26/07/1975 (NT), 08/08/1984 (CL), 27/07/1994 (CL).

AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.




lire la suite de l'article : Minois dryas (Scopoli, 1763)
Ammoconia caecimacula (Denis & Schiffermüller, 1775)
Tache effacée, Noctuelle aveugle
Eurasiatique. Présente presque partout en Europe, sauf dans le grand nord scandinave, le sud de la péninsule Ibérique, en Grande Bretagne et en Irlande. En France, elle semble absente du nord et du Nord-Ouest, au-delà de la région parisienne. Thermophile, et généralement calcicole, elle fréquente les zones ouvertes dans un contexte forestier peu dense. La chenille se développe sur (Galium, Taraxacum, Rumex, Silène) et de nombreuses autres plantes bases basses. Période de vol IX-XI. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

lire la suite de l'article : Ammoconia caecimacula (Denis & Schiffermüller, 1775)
Anarta myrtilli (Linnaeus, 1761)
Noctuelle de la myrtille

Adulte : Ailes antérieures brun grisâtre à brun rougeâtre, ornées de motifs blancs, jaunes et noirs vivement contrastés. Ailles postérieures jaune vif avec une large bande marginale noire.

Chenille : Atteint 25 mm. Vert clair ou vert foncé, agrémentée de nombreux motifs blancs et jaunes, consistant en points, stries et chevrons contrastant vivement sur le fond.

Plantes hôtes : Préférentiellement sur la bruyère commune (Calluna vulgaris), mais aussi plus rarement sur d’autres éricacées, dont le Myrtillier et l’Orcette (Vaccinum myrtillus, Vaccinum uliginosum) cités par la littérature ancienne mais non attestés récemment.

Habitat : Milieux ouverts, secs ou humides, abritant des callunaies, notamment landes sablonneuses, brandes, fagnes, tourbières mortes, voire tourbières bombées actives, platières gréseuses. Espèce thermophile, encore largement répandue, mais localisée et en régression significative dans de nombreuses régions.

Biologie : L’espèce donne d’ordinaire deux générations annuelles, la seconde souvent partielle, et hiverne à l’état nymphal. L’adulte, de mœurs diurnes, visite activement les fleurs durant la journée, surtout celles de la bruyère commune ; il vient également la nuit aux lumières. Les œufs sont déposés isolément sur la plante hôte. La chenille, active durant le jour, passe facilement inaperçue sur sa plante nourricière en dépit de sa robe bariolée. La nymphose s’effectue dans une loge souterraine. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Atlanto-méditerranéenne. Discrète, elle occupe l’Europe moyenne et du Nord, de la péninsule Ibérique au nord-ouest de la Russie. En France, elle est localisée mais se rencontre un peu partout. Elle butine durant la journée, se déplaçant d’un vol rapide, de préférence aux heures les plus chaudes. Elle est également attirée la nuit par les sources lumineuses. Elle fréquente les landes à bruyères et forêts de pins sur sol acides, mais aussi les prairies avoisinantes où elle peut trouver une importante source nectarifère. La chenille se développe sur Bruyère et Myrtilier (Calluna vulgaris, et Vaccinum). Période de vol : V-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).



lire la suite de l'article : Anarta myrtilli (Linnaeus, 1761)
Anthocharis euphenoides (Staudinger, 1869)
Aurore de Provence
Observation Porteneuve Jean-Jacques - Aubais (30) - 05/04/2014 Observation de Cotta Serge - Robiac (30) - 24/03/2011 Observation de Champollion Dominique - Estoublon (04) - 28/04/2010 Observation de Mr Bouvier Yves - Restanques (83) - 12/05/2009 Observation de Mr Salès Christian - Garrigue (34)

lire la suite de l'article : Anthocharis euphenoides (Staudinger, 1869)
Apamea epomidion (Haworth, 1809)
Noctuelle hépatique
Eurasiatique. Répandue dans toute l’Europe tempérée, du sud de la Suède à la partie septentrionale de la péninsule ibérique. En France, elle est localisée, répartie irrégulièrement du Pas-de-Calais aux régions méditerranéennes, y compris en Corse. Elle semble néanmoins absente de Bretagne, du Jura, du sud du Massif Central et de l’extrême Sud-Est. Elle occupe les milieux boisés, frais et humides. La chenille vit sur les racines de Graminées, principalement Brachypodium sylvaticum, et de Rumex. Période de vol : Mai à Juillet. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)

lire la suite de l'article : Apamea epomidion (Haworth, 1809)
Apamea sublustris (Esper, 1788)
Abromiade ochracée

autre nom : Abromias sublustris

Eurasiatique. Elle est présente dans presque toute l’Europe. En France, elle occupe principalement une grande moitié orientale, se retrouve ensuite dans les Pyrénées et dans quelques stations isolées de la côte atlantique. Discrète, elle recherche divers milieux herbacés. La chenille se nourrit des racines de diverses graminées, dont Fétuque (festuca). Période de vol : VI-VII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).



lire la suite de l'article : Apamea sublustris (Esper, 1788)
Carterocephalus palaemon (Pallas, 1771)
Hespérie du brome, Echiquier, Hespérie échiquier
Espèce localisée et peu abondante en France. En régression en région parisienne, en Lorraine et dans les Ardennes. A confirmer dans plusieurs départements du centre-ouest et des Pyrénées (Laffranchis T. 2000. Les papillons de jour de France, Belgique et Luxembourg et leurs chenilles. Collection Parthénope, éditions Biotope, Mèse, France, 448p).

lire la suite de l'article : Carterocephalus palaemon (Pallas, 1771)
Episema scoriacea (Esper, 1789)
Noctuelle du lis-des-prés
Méditerranéo-asiatique. Restreint à l’Europe méridionale, du Portugal au bassin de la mer Noire, en passant par le sud de l’Allemagne. En France, elle est essentiellement présente dans la moitié Sud, avec quelques observations ponctuelles jusqu’au sud de la Loire ainsi qu’en Indre-et-Loire. à tendance xérothermophile, elle affectionne aussi bien les pelouses steppiques et les forêts chaudes jusqu’en moyenne montagne et plus ponctuellement, des zones plus fraîches. La chenille se développe sur Phalangère à fleurs de lis (Anthericum liliago) et Phalangère rameuse (A. ramosum). Période de vol VIII-X. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

lire la suite de l'article : Episema scoriacea (Esper, 1789)
Coenonympha oedippus (Fabricius, 1787)
Fadet des laîches
Les ailes de ce papillon sont arrondies. Le recto, qu’on aperçoit parfois, est uniformément brun fuligineux. Le verso de couleur brun orange possède de beaux ocelles noir et jaune formant un arc sur l’aile postérieure, tandis que l’aile antérieure offre un nombre d’ocelles variable. La femelle est plus marquée que le mâle. Fréquente les prairies humides, les tourbières et les lisières, à moins de 750 m d’altitude. Période de vol : Juin-Jullet. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Coenonympha oedippus (Fabricius, 1787)
Cybosia mesomella (Linnaeus, 1758)
Lithosie à quatre points, Éborine

Eurasiatique. Du nord de l’Espagne à l’Asie Mineure en passant par le sud de la Scandinavie. En France, présente partout bien que localisée, non signalée de Corse. Elle fréquente les forêts claires ou leurs lisières, les landes boisées.Les deux taches sur les ailes antérieures sont quelquefois absentes.

La chenille se développe sur des lichens et des algues.

Période de vol : V-VIII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)



lire la suite de l'article : Cybosia mesomella (Linnaeus, 1758)
Cyclophora suppunctaria (Zeller, 1847)
Phalène blond-roux, Ephyre blond-roux
Les formes vernales et estivales diffèrent. La première ressemble à C. ruficiliaria. Méditerranéenne, elle est répandue jusqu’en Iran. En France, elle est localisée dans le Sud du pays, mais remonte jusqu’au Massif Central, l’Ardèche et la Loire, et présente deux isolats, un dans le Médoc et le second dans le sud de l’Île-de-France (Fontainebleau). Elle fréquente les chênaies claires. La chenille vie sur les chênes pubescents (Quercus pubescens). La chrysalide hiverne. Période de vol : IV-VI ; VII-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau

lire la suite de l'article : Cyclophora suppunctaria (Zeller, 1847)
Elaphria venustula (Hübner, 1790)
Noctuelle gracieuse, Érastrie gracieuse
Eurasiatique. Dans toute l’Europe. En France, on la rencontre également un peu partout, mais souvent localisée. Discrète de par sa petite taille, elle passe facilement inaperçue. Elle affectionne les zones boisées mésophiles à hygrophile de basse altitude, ainsi que les forêts claires plus sèches en moyenne montagne. La chenille consomme diverses plantes et arbustes, tels que Rubus, Calluna, Alchemilla, Genista, Potentilla… Période de vol IV-VI ; VII-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau

lire la suite de l'article : Elaphria venustula (Hübner, 1790)
Erebia aethiops (Esper, 1777)
Moiré sylvicole
Ce papillon de basse montagne s’observe facilement, car son vol est mou et il se pose souvent sur les plantes au soleil. Le recto est brun foncé et les quatre ailes sont ornées de bandes orange roussâtre contenant des ocelles pupillés de blanc. Le verso de l’aile antérieure ressemble au recto, mais l’aile postérieure est brun fuligineux avec une bande submarginale gris violacé. Se rencontre dans les lieux herbus en bois clairs et dans les landes, d’ordinaire entre 500 et 1000 m. Période de vol : Juillet à Septembre. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Erebia aethiops (Esper, 1777)
Eugnorisma depuncta (Linnaeus, 1761)
Noctuelle pointée, Noctuelle piquée
Eurasiatique. En Europe, présente du Portugal à la Russie, excepté l’Irlande et l’extrême Nord. En France, elle est absente de l’Ouest et du tiers Nord. Egalement absente de Corse. Elle se rencontre principalement dans les régions montagneuses et devient plus localisée à basse altitude. À tendance hygrophile, elle affectionne les prairies mésophiles à mésohygrophiles, dans un contexte frais et boisé. La chenille, polyphage, hiverne, consommant diverses plantes herbacées : Lamier, Oseille, Primevère, Gaillet… (Lamium, Rumex, Primula, Galium…). Période de vol : VII-X. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).

lire la suite de l'article : Eugnorisma depuncta (Linnaeus, 1761)
Eupithecia oxycedrata (Rambur, 1833)
Eupithécie de l’Oxycèdre
Observation Porteneuve Jean-Jacques - St Julien (83) - 20/05/2022 Observation Porteneuve Jean-Jacques - St Julien (83) - 13/05/2022 Observation Porteneuve Jean-Jacques - St Julien (83) - 28/04/2022 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 09/10/2012 Observation de Mme Blanc Josselyne - Savas (07) - 19/04/2010 (id Lepinet)

lire la suite de l'article : Eupithecia oxycedrata (Rambur, 1833)
Eupithecia phoeniceata (Rambur, 1834)
Eupithécie du genévrier rouge
Généralités : Répartie, dans le bassin méditerranéen occidental, du Portugal à la côte dalmate et à la Grèce, puis, sue le littoral atlantique, des Pyrénées jusqu’au sud du Royaume-Uni. En France, dans les régions méridionales, des Pyrénées aux Alpes du Sud et en Corse, puis sur la côte atlantique, des Pyrénées au Cotentin en une fine bande littorale. Elle rentre à l’intérieur des terres exceptionnellement dans le Lot et les Alpes de Haute-Provence. Souvent observé par individus isolés, le papillon affectionne les jardins, parcs et forêts de conifères où se développent ses plantes nourricières. Peut se rencontrer en altitude. Chenille sur Juniperus phoenicea, Cupressus microcarpa et Cupressus sempirvens. C’est une Eupithecia qui passe l’hiver sous forme de chenille. Période de vol : IX-XI. Espèce univoltine. Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par Roland Robineau - Editions Delachaux & Niestlé.

lire la suite de l'article : Eupithecia phoeniceata (Rambur, 1834)
Heliophobus reticulata (Goeze, 1781)
Noctuelle de la saponaire

Méditerranéenne. Présente dans une grande partie de l’Europe. En France, elle est localisée et se rencontre un peu partout, de la plaine à la haute montagne. Dans la zone méditerranéenne, elle ne semble pas descendre à basse altitude. Proche de S. kitti, elle s’en distingue par les lignes antémédiane et postmédiane des antérieures qui sont doublées (simple chez S. kitti). Thermophile à tendance calcicole, elle fréquente les coteaux herbeux chauds et secs, les pelouses rocailleuses et les ripisylves chaudes. Elle vole souvent en compagnie de S. turbida. La chenille consomme les capsules de diverses Caryophyllacées (Silene, Dianthus, Saponaria, Lychnis). Période de vol V-VIII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

Heliophobus reticulata vu aussi sous le nom de Sideridis reticulata



lire la suite de l'article : Heliophobus reticulata (Goeze, 1781)
Idaea rubraria (Staudinger, 1901)
Acidalie ombrée

Idaea rubraria (Staudinger, 1901) = Idaea bilinearia (Fuchs, 1878)

Proche de I. degeneraria, elle est repérable par son aspect plus robuste, la netteté des dessins, le fond clair, la présence d’une zone centrale colorée aux antérieures, les points discaux bien marqués. Répandue dans le sud de l’Europe et, à la faveur des régions au climat doux, jusqu’en Europe centrale. En France, depuis l’Île-de-France jusqu’au Midi, le long de la côte atlantique et dans les Pyrénées. Peu commune, elle est localisée aux lieux steppiques, aux friches bien exposées. La chenille, non observée dans la nature a été élevée aux premiers stades avec des pétales de diverses plantes, puis des feuilles sèches de Liseron, Ronce… ( Convolvulus, Rubus…) Période de vol VII-VIII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)



lire la suite de l'article : Idaea rubraria (Staudinger, 1901)
Ipimorpha retusa (Linnaeus, 1761)
Cosmie rétuse
Eurasiatique. Présente dans une grande partie de l’Europe. Elle est largement répandue en France mais localisée, en particulier dans la région méditerranéenne où elle semble moins fréquente que I. subtusa. Contrairement à cette dernière, les lignes antémédiane et postmédiane sont parallèles. Hygrophile, elle occupe les zones boisées mésophiles à humides, notamment les ripisylves. La chenille se développe sur Populus et Salix. Période de vol : Juin à Août. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)

lire la suite de l'article : Ipimorpha retusa (Linnaeus, 1761)
Leucochlaena oditis (Hübner, [1822])
Noctuelle marquetée
Atlanto-méditerranéenne. Restreinte au sud-ouest de l’Europe, au sud de la Grande-Bretagne et présente au sud d’une ligne reliant la Manche aux Alpes-Maritimes. Il est probable que les observations effectuées en Corse se rapportent à L. turatii, encore récemment considérée comme une sous-espèce de L. oditis, les deux étant effectivement très proches. Elle occupe tous les milieux ouverts, jusqu’à 1500m d’altitude. La chenille consomme diverses graminées. Période de vol IX-XII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

lire la suite de l'article : Leucochlaena oditis (Hübner, [1822])
Libythea celtis (Laicharting, 1782)
Echancré, libythée du micocoulier
Les motifs varient très peu malgré l’aire étendue de ce papillon en Europe. Vole autour de sa plante hôte dans les bois clairsemés jusqu’à 500m, bien qu’en fin d’été quelques individus vagabonds s’aventurent plus haut. L’adulte hiberne de longs mois de sept à mars, puis dépose les oeufs de la génération suivante. Facilement identifiable à la forme de l’aile et au palpe prolongé. Environ 34-44 mm ; vole d’avril à mai, juin à sept ; gén 1 ; PN micocoulier (Celtis australis) ; Rp Espagne, Portugal, France S ; Italie, Sicile, Autriche, Roumanie, Yougo, Bulgarie, Hongrie, Grèce, Corse, Sardaigne. (Tous les papillons de France et d’Europe p. Whalley, R. lewington)

lire la suite de l'article : Libythea celtis (Laicharting, 1782)
Limenitis populi (Linnaeus, 1758)
Grand Sylvain
Observation de Vogel Gérard - Mouzay (55) - 18/06/2010 Observation de Le Mao Patrick - Les Perrières/Champagny-en-Vanoise (73) - 30/06/2009 Observation de Vogel Gerard - Louppy-sur-Loison (55) - 14/06/2009 Verso
Collection de Mr Levesque Robert

lire la suite de l'article : Limenitis populi (Linnaeus, 1758)
Luperina rubella (Duponchel, 1835)
Lupérine rougeâtre
Méditerranéo-asiatique. Présente dans le sud de l’Europe, excepté la péninsule Ibérique. En France, on la rencontre dans le Sud-Est, des Alpes-Maritimes à l’Hérault, et elle remonte jusqu’en région lyonnaise. Absente de Corse. À tendance calcicole, elle affectionne les milieux ouverts bien exposés jusqu’en moyenne altitude, et il n’est pas rare de la rencontrer en zone urbaine, attirée par les éclairages publics. La chenille vit sur les racines de diverses graminées Période de vol VIII-X. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).

lire la suite de l'article : Luperina rubella (Duponchel, 1835)
Thersamolycaena dispar (Haworth, 1802)
Cuivré des marais
La vue d’un cuivré des marais qui prend le soleil sur la végétation des berges est spectaculaire. Avec sa face supérieure orange cuivré vif bordée de foncé, le mâle est particulièrement beau. Avec davantage de brun, la femelle est un peu plus terne. Le verso des deux sexes est à peu près semblable, avec un suffusion bleu-gris à l’aile postérieure, l’aile antérieure étant orange. Les deux ailes sont marquées de points noirs. Restreint aux régions humides, marécages, abords des fossés de drainage et des rivières lentes. Envergure : 3,5 - 5 cm. Période de vol : Mai à Septembre, en deux générations dans le Sud, une génération dans le Nord. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Thersamolycaena dispar (Haworth, 1802)
Lycophotia erythrina (Herrich-Schäffer, 1852)
Atlanto-méditerranéenne. En Europe du Sud-Ouest, de la péninsule Ibérique à la côte adriatique, en passant par la Suisse et la moitié nord de l’Italie. En France, elle est localisée, présente sur le pourtour méditerranéen (jusqu’en Lozère et dans le Tarn), le littoral atlantique jusqu’en Vendée et dans le Centre. Également en Corse. Elle fréquente principalement les landes sèches acidiphiles jusqu’en moyenne montagne et plus ponctuellement les landes sur substrat calcaire. La chenille vit sur diverses Erica. Période de vol : Mai à Juillet. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)

lire la suite de l'article : Lycophotia erythrina (Herrich-Schäffer, 1852)
Malacosoma franconica (Denis & Schiffermüller, 1775)
Franconienne

Europe continentale, du littoral atlantique à l’Arménie et aux pays méditerranéens. Espèce rare à répartition disséminée, des Alpes au centre de la France, jusqu’en Bretagne, Provence et Languedoc. Fréquente les friches et les landes sableuses où croissent Rosa pimpinellifolia, Artemisia maritima, Potentilla reptens et de nombreuses autres plantes basses dont les chenilles se nourrissent. Dimorphisme sexuel pononcé, les femelles étant beaucoup plus grande que les mâles et de coloration uniforme. Période de vol : VII-IX. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).

Mâle : envergure : 20-25 mm. Aile antérieure un peu anguleuse, brun cendré, hayline, lignes transversales jaunes et estompéees, frange jaune. Postérieure de même couleur, sans ligne distincte. Femelle : Envergure : 28-38 mm. Brun roux un peu hyalin. Variation : La f. joannisi Viette, 1965, est plus claire, la f. dorycnii Millière, 1864, est davantage hyaline. Espèces proches : Malacosoma alpicola Staudinger, plus foncé et aux lignes bien nettes. Biologie. Plantes hôtes : Diverses plantes basses dont Artemisia, Achillea, Plantago, Rumex. Landes, dunes littorales, friches. Période d’apparition : Juillet-août. Distribution : de l’Europe à l’Arménie. En Europe des pays Baltes à la Russie, et de la France à la Grèce. En France très localisé : Hautes-Alpes, Alpes-Maritmes, Bouche-du-Rhône, Morbihan, Nièvre, Saône-et-Loire, Vendée, Corse. Statut : Assez rare et localisé. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)



lire la suite de l'article : Malacosoma franconica (Denis & Schiffermüller, 1775)
Melitaea diamina (Lang, 1789)
Mélitée noirâtre
Bien que cette espèce offre de légères variations, elle est généralement d’aspect foncé. C’est particulièrement notable à la face supérieure de l’aile postérieure qui est parfois presque brun foncé uniforme. Lorsque des taches plus claires sont présentes, elles sont toutes de la même taille sur la surface de l’aile et alignées avec les éléments clairs de la frange entrecoupée. Associé aux bois clairs ou aux prairies ombragées humides au long des chemins dans les broussailles. Période de vol : surtout Juin-Juillet, avec parfois une deuxième génération. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Melitaea diamina (Lang, 1789)
Mesogona acetosellae (Denis & Schiffermüller, 1775)
Noctuelle de la petite oseille
Eurasiatique. En Europe, de l’Espagne à la Russie à travers le sud de l’Europe centrale et le bassin méditerranéen. Remonte localement en Grande-Bretagne et en Belgique. En France, elle se rencontre dans la moitié Est (Sud-Est principalement) et dans les régions centrales (Centre, Auvergne, Limousin, jusqu’au Lot). Citations anciennes de Vendée et de la région parisienne. Xérothermophile, elle affectionne les coteaux secs et rocailleux, les pelouses arbustives bien exposées, les forêts claires et les ripisylves chaudes. La chenille se nourrit des feuilles de Chênes, Prunelliers, Aubépines, Peupliers, et Saules (Quercus, Prunus spinosa, Crataegus, Populus et Salix). Période de vol : VIII-IX. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).

lire la suite de l'article : Mesogona acetosellae (Denis & Schiffermüller, 1775)
Noctua tirrenica (Biebinger, Speidel & Hanigk, 1983)
Frangée méditerranéenne

Atlanto-méditerranéenne. Occupe l’Europe du sud. En France, c’est une méditerranéenne qui remonte jusque dans les vallées chaudes des Hautes-Alpes, de l’Ardèche, la Drôme, le Lot, l’Ariège. Longtemps confondue avec Noctua fimbriata , elle en fut récemment séparée. Bien que variable de coloration, elle est généralement de teinte claire. Thermophile, elle fréquente les pelouses sèches et rocailleuses, la forêt claire méditerranéenne et ne semble pas monter aussi facilement en altitude que Noctua fimbriata.

La chenille vit sur diverse plantes basses.

Période de vol : VI-X. Espèce univoltine qui semble effectuer une diapause estivale contrairement à Noctua fimbriata.

Différences : Noctua fimbriata est généralement plus sombre. Chez Noctua tirrenica, les zones costale, terminale et dorsale du revers des ailes antérieures, ainsi que la côte du revers des postérieures et le revers de l’abdomen sont clairs voire blancs chez certains individus. Ce n’est jamais le cas chez Noctua fimbriata, même chez les individus frottés. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)



lire la suite de l'article : Noctua tirrenica (Biebinger, Speidel & Hanigk, 1983)
Nola cicatricalis (Treitschke, 1835)
Cicatrice
Répartie en Europe moyenne, méridionale et orientale, du nord-est de la péninsule Ibérique jusqu’en Asie Mineure. En France, elle est localisé dans la moitié Sud-Est, des Pyrénées Orientales au Massif Central, aux Alpes et au Jura, jusqu’en Alsace ; présente également en Corse et en forêt de Fontainebleau. Très proche de N. confusalis avec laquelle elle peut être confondue, mais cette dernière est pourvue d’une tache sombre quadrangulaire au milieu de la côte des ailes antérieures qui permettra le plus souvent d’éviter la confusion. Elle fréquente les bois clairs, les chênaies et leurs abords ; les chenilles se nourrissent de lichens se développant sur les écorces des chênes et des hêtres. Période de vol : III-V ; VII-VIII. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

lire la suite de l'article : Nola cicatricalis (Treitschke, 1835)
Oeneis glacialis (Moll, 1783)
Collection de Mr Levesque Robert Observation de Francoz Philippe - Parc national de la Vanoise (73) - 17/07/2013

lire la suite de l'article : Oeneis glacialis (Moll, 1783)
Pseudeustrotia candidula (Denis & Schiffermüller, 1775)
Eustrotie claire

autre nom : Deltote candidula

Eurasiatique. En Europe, de la France à la Russie. Semble absente d’une grande partie du bassin méditerranéen. En France, elle est surtout présente dans le Nord et le Nord-Est, mais se rencontre également de manière localisé dans les Pyrénées, le Tarn, le nord de l’Auvergne, la Loire et dans les Alpes jusqu’au sud-est de l’Isère. à tendance hygrophile, elle affectionne les prairies mésophiles à humides, les lisières et clairières forestières à faible altitude.

La chenille se développe sur diverses graminées, Rumex et Polygonum.

Période de vol : V-VII ; VIII-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)



lire la suite de l'article : Pseudeustrotia candidula (Denis & Schiffermüller, 1775)
Pseudophilotes baton (Bergsträsser, [1779])
Azuré du thym, Azuré de la Sarriette
Le recto de cette espèce plutôt montagnarde est violet bleuâtre chez le mâle, et brun foncé avec une suffusion violacée variable à la base des ailes chez la femelle. Cette espèce assez léthargique marche parfois sur les plantes. L’adulte est friand de fleurs de thym. Recherche les escarpements ensoleillés à végétation rase, de la plaine à 1500 m. Période de vol : Avril-mai, puis Août-septembre (deuxième génération). (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Pseudophilotes baton (Bergsträsser, [1779])
Pyronia bathseba (Fabricius, 1793)
Tityre
Ce papillon à l’ornementation contrastée se reconnaît facilement à son unique ocelle sur l’aile antérieure et aux trois ocelles des ailes postérieures, tous visibles sur la face supérieure. La bande épaisse blanc crème au verso de l’aile postérieure est un autre bon critère pour identifier ce papillon héliophile. Affectionne les friches ensoleillées et la lisière des bois secs, d’ordinaire à moins de 1000 m. Période de vol : Avril à Juillet. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Pyronia bathseba (Fabricius, 1793)
Thymelicus acteon (Rottemburg, 1775)
Hespérie du chiendent
Ce petit papillon très actif des prairies se réchauffe au soleil, les ailes antérieures obliques par rapport aux ailes postérieures. Le fond des ailes est typiquement brun olivâtre, et le mâle possède une suffusion d’écailles jaunâtres et une bande androconiale sur l’aile antérieure, qui présente des taches jaunâtres diffuses au recto(plus nettes chez la femelle). Se rencontre dans les friches herbues et les prairies, du niveau de la mer à 1500 m. Période de vol : Mai à Juillet. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Thymelicus acteon (Rottemburg, 1775)
Trigonophora flammea (Esper, 1785)
Noctuelle embrasée
Atlanto-méditerranéenne. En Europe, elle est présente dans le Sud-Ouest et atteint localement le sud de la Grande-Bretagne. Une localité en Europe de l’Est ‘Grèce). En France, répandue dans la moitié Sud, elle remonte jusqu’en Eure-et-Loir où elle est très localisée. Les espèces du genre Trigonophora (excepté T. haasi) paraissent assez semblables, mais l’on peut facilement les séparer en observant la « flamme » et les tonalités de couleur des antérieures. Comme son nom l’indique, T. flammea possède une « flamme » bien visible et souvent non souillée. Mésophile, elle affectionne les milieux herbacés jusqu’en moyenne altitude et s’aventure fréquemment dans les villes. La chenille est polyphage. Période de vol IX-XI. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

lire la suite de l'article : Trigonophora flammea (Esper, 1785)
Trigonophora jodea (Herrich-Schäffer, 1850)
Noctuelle allumée
Atlanto-méditerranéenne. Localisée au Sud-Ouest de l’Europe. En France, elle remonte au Nord plus facilement que T. flammea, mais est plus largement répandue dans le Sud. Absente de Corse. Chez T. jodea qui ressemble particulièrement à T. flammea, la « flamme » est toujours souillée, traversée par une ou deux lignes sombres. Les couleurs sont également moins vives. Elle fréquente les zones ouvertes à végétation peu dense. La chenille, polyphage, se nourrit sur Oseilles, Genêts, Rosiers (Rumex,Genista, Rosa…). Période de vol IX-XI. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

lire la suite de l'article : Trigonophora jodea (Herrich-Schäffer, 1850)
Liste de Robert Levesque des macrolépidoptères en danger du Poitou-Charentes et de la Vendée
Liste de Robert Levesque des macrolépidoptères en danger du Poitou-Charentes et de la Vendée . famille.guyonnet@club-internet.fr _______________________________________________________ Le catalogue des lépidoptères observés dans l’Ouest de la France et ses suppléments de Gelin et Lucas compte, pour les 4 départements de la région Poitou-Charentes et de la Vendée, 940 espèces de Macrolépidoptères.
Depuis la parution du dernier supplément Lucas en 1932, deux compléments ont été publiés dans Alexanor en 1983 et 1999 (R.Lévesque), il s’y ajoute une vingtaine d’espèces.
En tenant compte que 5 (...)

lire la suite de l'article : Liste de Robert Levesque des macrolépidoptères en danger du Poitou-Charentes et de la Vendée
Malacosoma castrensis (Linnaeus, 1758)
Livrée des prés
Presque partout en France, sauf sur l’ouest, essentiellement sur sol calcaire. Souvent localisée, elle Habite les prairies ensoleillées à végétation herbacée jusqu’à 2000 mètres d’altitude. La chenille, polyphage, vit sur de nombreuses plantes basses. Le dimorphisme sexuel est accusé.(Guide des papillons nocturnes de France - Roland Robineau - Editions Delachaux et Niestlé)

lire la suite de l'article : Malacosoma castrensis (Linnaeus, 1758)
Aphantopus hyperantus (Linnaeus, 1758)
Tristan

Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :

L’imago est visible de juin à juillet. Sur les feuillages, dans les sous-bois des forêts. Chenille sur poa annua, milium effusum, etc. Elle est visible en mai. Répandu dans toute la région, commun au sud de la Loire.


Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)

Etat des connaissances au 31122008 {JPEG}


Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert

Le Tristan. Espèce répandue en Europe tempérée. Répandue dans toute la France. Fréquente les lisières et clairières herbeuses des bois, landes et haies. Espèce univoltine en VI-VIII. Chenille sur Poa, Rumex acetosella.

I. Répandu et commun partout (G&L 1912).

II. Chizé 14/07/1972 (NT) - Massais 23/07/2010 (Rolland Ludovic) - Villiers en Bois 17/06/1959 (MG), 29/06/1960 (MG), 14/07/1970 (NT), 01/07/1971 (NT), 15/07/1972 (NT), 24/06/1988 (CL), 01/07/1994 (CL), 27/07/1994 (CL), 05/07/2009 (AG).

AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.




lire la suite de l'article : Aphantopus hyperantus (Linnaeus, 1758)
Coenonympha arcania (Linnaeus, 1761)
Céphale

Etat des connaissances en 1912 - Catalogue des Lépidoptères de l’Ouest Atlantique par Henri Gelin et Daniel Lucas :

L’imago est visible de mai à juillet. Dans les parties ensoleillées des bois herbus, sur les branches basses des taillis. Chenille sur melica ciliata. Elle est visible en mai. Commun et répandu partout. M. Oberthur fait remarquer que les exemplaires de notre région ont la couleur fauve moins foncée et moins brune qu’en Bretagne et dans les Pyrénées. Il signale en Charente et figure (Pl. XXXVII, F. 233 et 234) une aberration Dupuyi dont les exemplaires ont la couleur fauve remplacée par une teinte d’un blanc jaunâtre très clair, et que M. G. Dupuy a capturée plusieurs fois aux environs d’Angoulême. Cette variation pâle a été également prise à Gennes, en Maine et Loire (juin 1908) par M. Abot. L’ocelle apical du dessous des ailes antérieures, qui figure dans la description donnée par Linné, manque dans près de la moitié des exemplaires de l’ouest océanique.


Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)

Etat des connaissances au 31122008 {JPEG}


Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert

Le Céphale. Espèce assez répandue en Europe à l’exception de la Grande-Bretagne et de l’extrême nord ainsi que de l’extrême sud. Disparue des Pays-Bas. En France, espèce répandue partout à l’exception du nord-ouest où elle est rare ou absente. Fréquente les prairies buissonneuses, les landes et clairières. Espèce univoltine en V-VIII. Chenille sur Melica ciliata.

I. Répandu et commun partout (G&L 1912).

II. Assais les Jumeaux 23/06/2008 (CL) - Availles-Thouarsais 08/07/2010 (Rolland Ludovic) - Chauray 13/09/1947 (MG) - La Crèche 09/06/1989 (NT) - La Foye-Monjault 28/06/2000 (Tarde Frédéric) - La Mothe Saint-Héray 28/05/1960 (MG) - Marigny 19/06/2010 (Debordes Laurent) - Marnes 25/05/2010 (Rolland Ludovic) - Niort 09/09/1947 (MG), 06/08/1955 (MG), 15/05/1960 (MG) - Saint-Maurice la Fougereuse 10/04/1984 (CL) - Saint-Maxire 20/08/1959 (MG), 26/08/1962 (MG) - Villiers en Bois 28/05/1947 (MG), 30/05/1948 (MG), 14/05/1949 (MG), 30/05/1959 (MG), 27/08/1959 (MG), 14/06/1960 (MG), 11/06/1969 (MG), 06/06/1982 (NT), 13/06/1982 (NT), 20/06/1983 (NT), 28/06/1983 (NT), 11/06/1984 (NT), 23/06/1990 (CL), 26/08/1990 (CL).

AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.




lire la suite de l'article : Coenonympha arcania (Linnaeus, 1761)
Callistege mi (Clerck, 1759)
Mi, M noir

Adulte : Ailes antérieures gris noirâtre, parcourues de lignes sinueuses blanches, contrastées, évoquant vaguement la lettre M ou un μ grec, et, lorsqu’elles sont fermées, figurant un masque de carnaval. Ailes postérieures gris noirâtre, ornées de taches blanches ou jaune clair disposées en rangées arquées.

Chenille : Atteint 40 mm de longueur. Particulièrement grêle, glabre, avec seulement deux paires de fausses pattes fonctionnelles (anales non comprises). Brun-jaune pâle à jaune blanchâtre avec une étroite ligne dorsale blanche, deux larges bandes subdorsales sombres, parfois subdivisées en plusieurs lignes brunes, et une bande substigmatale blanchâtre.

Plantes hôtes : Sur diverses Papilionacées, entre autres sur le Trèfle des prés (Trifolium pratense), le Genêt ailé(Genista sagittalis), le Mélilot officinal (Melilotus officinalis),et la Jarosse (Vicia Cracca).

Habitat : Avant tout dans les milieux ouverts et secs, notamment le long des orées forestières, sur les pelouses sèches et les alpages maigres, mais aussi dans les prairies humides limitrophes des tourbières : en revanche, absent des prairies grasses sufumées et gérées de manière intensive. Espèce largement répandues, pas rare, mais localisée.

Biologie : L’espèce ne donne d’ordinaire qu’une génération annuelle, occasionnellement une seconde génération partielle à la fin de l’été, et hiverne à l’état nymphal. Elle compte parmi les rares espèces de noctuelles de mœurs diurnes à l’état imagal. L’adulte butine en plein soleil, ailes entrouvertes, et cesse toute activité dès la tombée de la nuit ; il est très farouche. La chenille, active de jour comme de nuit, se déplace à la manière des larves de géomètres, mais se distingue aisément de celle-ci grâce au nombre de fausses pattes. Entre les prises de nourriture elle s’applique souvent sur les chaumes des Graminées ou les tiges de plantes appartenant à diverses familles botaniques, habitude sans doute à l’origine de la mention erronée, dans la littérature, de plantes hôtes autres que les Papilionacées. Très sensible aux vibrations, elle se laisse tomber à terre au moindre effleurement, s’enroulant étroitement sur elle-même. La nymphose s’effectue à l’abri d’un cocon tissé au niveau du sol ou parmi la végétation. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Eurasiatique. Présente dans toute l’Europe. En France, elle est largement répandue. Espèce, on la rencontre dans les pelouses sèches de type mesobromion, les prairies et les clairières thermophiles. La chenille, polyphage, se développe sur (Medicago, Genista, Vicia, Trifolium…). Période de vol : V-IX. Espèce univoltine ou bivoltine selon la latitude. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)



lire la suite de l'article : Callistege mi (Clerck, 1759)
Cupido minimus (Fuessly, 1775)
Argus frêle
Ce papillon minuscule est fort actif par temps ensoleillé. À cause de sa petite taille et de son vol bourdonnant, on peut avoir du mal à le suivre des yeux. Le fond des ailes des deux sexes est brun fuligineux, avec une suffusion bleue vers la base chez le mâle. Les deux sexes ont un verso gris clair avec des points noirs. Évoquant une limace, la chenille et la chrysalide sont d’ordinaire soignées par les fourmis. La chenille consomme les inflorescences de sa plante-hôte. Aime les prairies fleuries, d’ordinaire sur terrain calcaire. Recherche surtout les escarpements chauds et ensoleillés. Envergure : 2-2,5 cm. Période de vol : Mai à Août en une ou deux générations. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Cupido minimus (Fuessly, 1775)
Erebia meolans (Prunner, 1798)
Moiré des fétuques
La bande orange roussâtre, qui se détache nettement du fond brun foncé au verso de l’aile antérieure, est caractéristique. Deux ocelles accolés pupillés de blanc et un plus petit isolé ressortent sur cette bande. Le verso de l’aile postérieure est brun foncé avec de petits ocelles estompés. Peuple les escarpements et les alpages entre 1 000 et 2 000 m. Envergure : 5 cm. Période de vol : Juin-Juillet. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Erebia meolans (Prunner, 1798)
Eublemma purpurina (Denis & Schiffermüller, 1775)
Noctuelle purpurine

L’imago est visible de mai à juillet puis de août à septembre .L’imago vole en plein jour mais aussi de nuit.//

Méditerranéo-asiatique. Présente dans l’Europe moyenne. En France elle est localisée, d’affinité méridionale, plus répandue dans la moitié Sud, mais remonte aussi jusqu’en Bretagne (probablement migrateur). À tendance thermophile, elle affectionne les friches, les pelouses steppiques, mais aussi les abords de ripilsylves et les prairies.

La chenilles consomme les fleurs de Cirsium.

Période de vol : V-VII ; VIII-X. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)



lire la suite de l'article : Eublemma purpurina (Denis & Schiffermüller, 1775)
Membre actif du RPAPN : http://www.biodiversite-poitou-charentes.org/