Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)
Statut : déterminance P-C (espèce rare découverte récemment en Charente).
Situation actuelle - 2010 (Guyonnet Antoine) : Espèce nouvelle pour la région. A définir par l’atlas.
Généralités : Localisé dans le sud de l’Europe. France : Midi et Charente. Pelouses sèches et prairies fleuries à buissons ou arbres épars, riches en Filipendule (Filipendula vulgaris), la principale plante hôte, 100-1600 m. Monovoltin : mai-juillet. (Papillons d’Europe - Tristan Lafranchis)
La petite tortue est l’un des papillons les plus familiers et attrayants d’Europe. Le recto coloré est essentiellement orange, avec de grosses taches noires, jaunes et brun foncé, et de légères lunules bleues qui bordent les quatre ailes, accentuant l’aspect de mosaïque. Le verso, en revanche, est assez sombre, ce qui donne au papillon une livrée assez cryptique lorsqu’il se pose les ailes repliées. La petite tortue donne deux à trois générations par an ; les adultes de la dernière hivernent, se réfugiant souvent dans les granges et autres bâtiments, pour ressortir au printemps. Habite une grande variété de lieux, tels que les talus, les bordures des champs et des jardins, de la plaine aux montagnes. Vol : Mars à Octobre, en générations successives. (Nature en poche - Larousse)
Adulte : 40-50 mm. Fauve rougeâtre vif avec des taches noires, blanches et jaunes, ainsi qu’une rangée marginale de lunules bleues ; base des ailes postérieures noire. Revers des ailes postérieures brun foncé, avec l’aire marginale plus claire. Plante – hôte : Exclusivement l’Ortie dioïque. Chenille : atteint 30 mm. Noire avec une fine ponctuation claire et des bandes longitudinales jaunes ; épines noires ou jaunâtres Habitat : Milieux ouverts les plus divers. S’est raréfiée dans le nord de la France. Biologie : Les adultes se montrent très tôt au premier printemps, souvent dès le mois de février. Ils butinent alors activement les fleurs précoces, notamment celles du Pas-d’âne, du Bois-gentil et du Saule marsault. Les œufs sont déposés dès le mois d’avril en amas denses de 50 à 200 unités à la face inférieure des feuilles de la plante hôte. Les chenilles tissent des nids communautaires. Comme la plupart des chenilles se nourrissant d’orties, elles sont, malgré leurs couleurs vives, ou peut-être grâce à celles-ci, délaissées par les oiseaux insectivores. Il est possible que les épines dont elles sont pourvues, de même que l’absorption des principes contenues dans leurs plantes hôtes, leur confèrent une certaine immunité vis-à-vis de leurs ennemis. Toutefois, le fait que les chrysalides sont fréquemment la proie des mésanges rend plus vraisemblable la première hypothèse. Les adultes de la deuxième génération volent dès le mois de juin. L’espèce donne parfois une troisième génération et hiverne à l’état imagal.(Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
La thermorégulation chez les papillons hivernant, "Petite tortue", par exemple : Chez tous les papillons, le sang coule dans un vaisseau unique qui se dirige de l’abdomen à la tête en passant par le thorax. Il véhicule de la chaleur tout au long de son parcours ; il revient jusqu’à l’abdomen en s’infiltrant dans les tissus. Le système circulatoire du papillon hivernant comprend deux échangeurs thermiques à contre-courant, l’un situé dans l’abdomen et l’autre dans le thorax. Dans celui de l’abdomen, le sang qui coule du coeur vers l’aorte est froid, alors que celui qui coule en sens opposé, à travers le tissu adjacent, est plus chaud ; la chaleur passe donc du tissu au vaisseau, et ensuite au thorax. L’échangeur thermique du thorax est l’aorte. Comme le sang de la partie descendante de la boucle est plus chaud que celui de la partie montante, la chaleur repart de la partie descendante vers la partie montante. Chez les grands papillons d’été, la partie descendante de l’aorte est séparée de la portion montante, de sorte que la chaleur est dissipée - certains papillons augmentent la chaleur de leur corps avant de prendre leur envol en faisant vibrer fortement leurs ailes- ( Source : revue "pour la science" - "scientific américan"- by Bernd HEINRICH - nr.116, mai 1987 ).
Adulte : Par sa morphologie aérodynamique et sa coupe d’ailes, évoque un sphinx en miniature. Porte sur le thorax une crête de longs poils gris en forme de capuchon (la cuculle de laquelle le genre cucullia tire son nom), dont la pointe antérieure surplombe la tête. Ailes antérieures grises, avec les nervures délicatement rehaussées de foncé, et des bandes transversales sombres et diffuses.
Chenille : Atteint 50 mm. Blanchâtre, avec les bandes dorsale et latérales jaune orangé vif, séparées par une rangée subdorsale de grandes taches noires.
Plantes hôtes : Avant tout sur la laitue scariole (Lactua serriola) et diverses autres laitues sauvages, ainsi que sur les laitues cultivées (Lactua serriola), qui appartient au même genre botanique ; également sur divers laiterons, dont le Laiteron épineux (Sonchus asper).
Habitat : Surtout dans les biotopes ombragés à semi-ombragés, notamment dans divers types de milieux boisés et sur leurs lisières, mais aussi dans les zones rudérales. Espèce peu commune en France, de répartition essentiellement centrale et méridionale.
Biologie : L’espèce ne donne qu’une génération annuelle et hiverne à l’état nymphal, parfois plusieurs années consécutives. L’adulte, de mœurs nocturnes, vient rarement à la lumière, comme du reste ceux de la plupart des Cucullies. Durant le jour, il se dissimule sur les écorces ou sur les tiges, où sa livrée discrète le rend quasi invisible. La chenille, en revanche, vit à découvert sur sa plante hôte ; la vive coloration de sa robe, de nature manifestement aposématique, est censée signaler à un éventuel prédateur une probable saveur désagréable. La chenille se nourrit préférentiellement des bourgeons floraux, des fleurs et des fruits immatures de sa plante hôte et ne s’attaquent aux feuilles qu’après épuisement de ceux-ci. La nymphose se déroule dans un cocon souterrain. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Eurasiatique. Présente dans toute l’Europe, excepté les îles Britanniques. En France, elle est présente un peu partout, mais localisée. Elle s’observe aussi bien sur les pelouses et friches à basse altitude que dans les clairières et les allées forestières en montagne. Montigène dans le Sud et les Alpes, elle n’hésite pas à s’élever à plus de 2000m. La chenille se développe sur diverses Asteracées, mais principalement Lactuca, Sonchus, Prenanthes purpurea. Période de vol : VI-VIII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Eurasiatique. Presque toute l’Europe. Répandue partout en France, mais localisée et rare à l’état adulte. Bois de feuillus, forêts claires, vergers, haies. Chenilles sur Prunus, Cerasus, Crataegus, Tilia, Betula, Sorbus, Alnus, Salix, vivant en communauté dans une poche de soie protectrice au début de leur développement. Période de vol : Octobre ; Février à Mai. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)
CHENILLE. Atteint 45 mm de longueur. Noire avec de longs poils blanchâtres et une plage dorsale de poils roux ferrugineux sur chaque segment ; souvent ornée de points blancs sur les côtés. PLANTES-HÔTES. Nombreuses essences feuillues, préférentiellement le Bouleau verruqueux et le Prunellier, mais aussi le Sorbier des oiseleurs, le Saule marsault et l’Aubépine à un style. HABITAT. Lisières et larges laies forestières, pelouses sèches en voie d’embroussaillement. Jadis commune partout, de nos jours en très forte régression et même disparue de maintes contrées. BIOLOGIE. Les chenilles mènent une existence grégaire jusqu’à la dernière mue, construisant un nid soyeux collectif d’environ 30 cm de longueur. La nymphose a lieu au sol dans un cocon ovoïde, brun, généralement muni de deux pores d’aération opposés. (Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann - Nathan)
Europe continentale, du littoral atlantique à l’Arménie et aux pays méditerranéens. Espèce rare à répartition disséminée, des Alpes au centre de la France, jusqu’en Bretagne, Provence et Languedoc. Fréquente les friches et les landes sableuses où croissent Rosa pimpinellifolia, Artemisia maritima, Potentilla reptens et de nombreuses autres plantes basses dont les chenilles se nourrissent. Dimorphisme sexuel pononcé, les femelles étant beaucoup plus grande que les mâles et de coloration uniforme. Période de vol : VII-IX. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).
Mâle : envergure : 20-25 mm. Aile antérieure un peu anguleuse, brun cendré, hayline, lignes transversales jaunes et estompéees, frange jaune. Postérieure de même couleur, sans ligne distincte.
Femelle : Envergure : 28-38 mm. Brun roux un peu hyalin.
Variation : La f. joannisi Viette, 1965, est plus claire, la f. dorycnii Millière, 1864, est davantage hyaline.
Espèces proches : Malacosoma alpicola Staudinger, plus foncé et aux lignes bien nettes.
Biologie. Plantes hôtes : Diverses plantes basses dont Artemisia, Achillea, Plantago, Rumex. Landes, dunes littorales, friches.
Période d’apparition : Juillet-août.
Distribution : de l’Europe à l’Arménie. En Europe des pays Baltes à la Russie, et de la France à la Grèce. En France très localisé : Hautes-Alpes, Alpes-Maritmes, Bouche-du-Rhône, Morbihan, Nièvre, Saône-et-Loire, Vendée, Corse. Statut : Assez rare et localisé. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)
Dimorphisme sexuel accentué : le mâle a les ailes postérieures orangées et bordées de noir, celles de la femelle sont plus jaunes et moins bordées de noir. Fréquente les landes à bruyères, les friches et les prairies. Son vol est diurne. L’imago est visible de mai à juillet.
Adulte : Ailes antérieures blanches, ornées de points noirs disposés en rangées transversales ; de densité variable, la ponctuation peut manquer presque complètement. Ailes postérieures blanches avec une ombre costale grise d’extension variable, occupant parfois toute la surface alaire. Chenille : Atteint 25 mm de longueur. Brunâtre clair, avec la surface dorsale noire, parcourue par une ligne longitudinale blanche, et le corps entièrement couvert d’aigrettes de poils noirs et blancs entremêlés. Plantes hôtes : Sur les graminées, notamment la fétuque des brebis (Festuca agg. Ovina), mais aussi sur diverses plantes herbacées, entre autres sur la Bruyère commune (Calluna vulgaris), le Plantain lancéolé (Plantago lanceolata) et le Pissenlit dent-de-lion (Taraxacum officinale). Habitat : Dans les milieux ouverts, sablonneux ou rocailleux, chauds et secs. Espèce généralement localisée et peu abondante, en forte régression dans maintes régions. Biologie : Selon les régions, l’espèce donne une ou deux générations annuelles et présente un habitus variable, moins densément ponctué dans le Sud que dans le Nord. L’adulte, de moeurs nocturnes, n’enroule pas ses ailes au repos ; il se laisse facilement débusqué durant le jour. La ponte est déposée en manchon sur le chaume d’une graminée. La chenille hiverne, mais reste active par température hivernale douce ; elle semble préférer le feuillage flétri. La nymphose s’effectue parmi la végétation ou sous une pierre, à l’abri d’un cocon lâche. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Eurasiatique. Presque toute l’Europe. Partout en France, Corse incluse. Très thermophile, elle habite les landes et pelouses, sèches et chaudes, les sols écorchés. La chenille se développe sur des plantes basses comme Calluna vulgaris Lotus corniculatus, Artemisia vulgaris…. Mélanisme fréquent, plus ou moins marqué. Dimorphisme sexuel prononcé. Mâles ont une activité diurne. Vol : V-IX. Espèce univoltine ou bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Mâle. Envergure : 25-37 mm. Aile antérieure à fond jaunâtre, fortement marquée de noirâtre sur les nervures, point discal noir. Postérieure jaune orangé, bordée de noirâtre à la marge et à la côte, tache discale rejoignant la bordure à la côte. Abdomen jaune orangé et noir. Femelle. Envergure : 25-45 mm. Aile antérieure jaune très pâle, avec juste deux petits points noirs discaux. Postérieure jaune, médiocrement bordée de noirâtre, (davantage à la côte), point discal en lunule. Variation. Chez les deux sexes, aile postérieure noir intense (la frange reste jaunâtre) :f. melanoptera Brahm, 1791. Mâle : la bordure de l’aile postérieure envahit une grande partie de l’aile postérieure chez la f. intermedia Spuler, 1906. Ailes antérieures aux rayures foncées estompées : f. pallida Butler, 1877. Espèce proche : Aucune. Biologie. Chenille sur diverses plantes basses, dont Artemisia campestris, A. vulgaris, Plantain, Calluna vulgaris, Hieracium, Salvia pratensis. Exclusivement dans les biotopes chauds et ensoleillés où le papillon se pose sur les chaumes et passe très facilement inaperçu. Période d’apparition. Juin-août puis août-septembre dans le Sud). Distribution. De l’Europe à la région de l’Amour. En Europe, de la péninsule Ibérique et du Danemark aux Balkans. En France, répandu, mais se raréfie en remontant vers le Nord (présent au camp de Sissonne (Aisne)) ; présent en Corse. Statut. Assez localisé, fragile au nord de son aire. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de mai à juin puis de août à septembre en deux générations. Espèce propre aux terrains calcaires très secs. Chenille sur ornithopus, hippocrepis, coronilla. Elle est visible en juin. Commun dans le sud des Deux-Sèvres et dans les Charentes, rare dans le Bordelais. L’espèce varie beaucoup quant à la confluence des taches rouges et la largeur du liseré jaune qui les circonscrit. La tache submarginale en forme de haricot peut être complètement isolée ; elle est de couleur blanchâtre dans la forme Dupuyi Obth. (Lép. comp., pl. XXII, 109). Dans melusina Obth. (Pl. XXII, fig. 108), forme capturée à Angoulême par M. Dupuy, le disque des ailes antérieures est en entier rouge, sauf deux faibles taches jaunes et un minuscule point noir. Enfin dans fausta lugdunensis Mill. toutes les parties rouges dans le type sont devenues jaunes (aberrat. prise au plateau de la Tourette, près d’Angoulême, par M. Dupuy, le 10/09/1908 (Lép. comp., pl. XXIX, 177). Melusina, capturé à Dompierre sur mer (17), le 01/09/1911, et lugdunensis, au même lieu, le 04/09/1911 (Lucas).
Etat des connaissances en 1922 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Supplément 1922 au Catalogue des Lépidoptères de l’ouest Atlantique :
Etat des connaissances en 1932 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Supplément 1932 au Catalogue des Lépidoptères de l’ouest Atlantique :
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
La Zygène de la petite coronille. Largement répandue en Europe. L’imago est visible en V-VI puis en VIII-IX en deux générations. Chenille sur Ornithopus, Hippocrepis, Coronilla coronata. Elle est visible en VI.
I. Commun dans le sud des Deux-Sèvres (G&L 1912).
II. Le Chillou 26/06/1993 (CL).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en Octobre 2018 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères de Charente-Maritime - Guyonnet Antoine, Montenot Jean-Pierre, West Hazel
La Zygène de la petite coronille. Largement répandue en Europe. L’imago est visible en V-VI puis en VIII-IX en deux générations. Chenille sur Ornithopus, Hippocrepis, Coronilla coronata. Elle est visible en VI.
I. Melusina, capturé à Dompierre sur mer (17), le 01/09/1911, et lugdunensis, au même lieu, le 04/09/1911 (Lucas) - Commun dans les Charentes (G&L 1912) - Dompierre sur mer, 2 ex. ab. melusina (Obth.), 04/06/1919 (Lucas) (G&L 1922) - Plusieurs aberrations lugdunensis, Mill. ont été récemment capturées à Dompierre sur mer (G&L 1932) – Dompierre sur mer 20/08/1980, 01/09/1980 (Collections entomologiques du muséum Henri-Lecoq, ville de Clermont-Ferrand, collection Pierre Lachiver).
II. Benon 25/05/1991 (6 exemplaires) (Lemoine Christian) - Bords 26/05/2012 (Ceylo Dominique), 26/05/2012 (GC), 20/06/2015, 30/08/2015 (4 exemplaires) (EC) - Chadenac 27/06/2015 (RP) - Courant 06/09/2012 (JPM) - Dompierre sur mer 05/06/1994 (Guilloton Jean-Alain) - La Villedieu 04/06/2013 (JPM), 09/07/2014 (GC) - Marignac 13/07/2015 (RP) - Romegoux 14/09/2010, 16/09/2010, 25/09/2010 (Loth Francis) - Saint-Bonnet sur Gironde 01/09/2012 (HW et RW) - Saint-Laurent de la Barrière 25/05/2014 (Proux Catherine) - Saint-Mandé sur Brédoire 09/08/2011 (chenille) (OR), 03/06/2012 (JPM) - Saint-Pierre de Juillers 02/06/2012 (SC) - Saint-Savinien 11/09/2009, 18/09/2009 (JPM), 19/06/2016 (2 exemplaires) (JT) - Saint-Vaize 20/09/2015 (2 exemplaires) (EC).
AG = Antoine Guyonnet, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, JPM = Jean-Pierre Montenot, HW = Hazel West, RL = Robert Levesque
Avertissement concernant les Zygaenidae : la détermination certaine passe par l’étude des genitalias. Il ne s’agit donc que de propositions d’identifications.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de mai à juillet. Chenille sur lysimachia vulgaris. Elle est visible en septembre.
Etat des connaissances en 1999 - Levesque Robert - Supplément au Catalogue des Lépidoptères de l’ouest Atlantique :
Deux-Sèvres : Abondant dans le Marais Poitevin (79) sur les sites abritant la Lysimaque.
Etat des connaissances en mars 2020 - Premier complément au Nouveau Catalogue des Lépidoptères de Charente-Maritime - Guyonnet Antoine, Jean-Pierre Montenot, Michel Stoecklin, Hazel West
Envergure 20-26 mm. La Larentie mouchetée. Europe septentrionale et centrale. Répandue inégalement en France, plus présente dans le nord-est. Fréquente les zones humides, les marais. Espèce bivoltine en V-IX. Chrysalide hivernante. Chenille sur Lysimachia. En 1999, Robert Levesque avait précisé concernant cette espèce qu’elle était abondante dans le Marais Poitevin sur les sites abritant la Lysimaque. Ces observations confirment la présence de cette espèce dans le 17.
III. Juicq, 03-VII-2019 (GC, HW, RP) ; 31-VIII-2019 (EC, JT).
EC = Emmanuelle Champion, GC = Geneviève Charles, HW = Hazel West, JT = Jean Terrisse, RP = Réjane Pâquereau
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de juin à juillet. Grands bois, forêts. Se pose, le matin, près des flaques d’eau et des matières stercoraires. Chenille sur tremula, populus, salix caprea, salix cinirea. Espèce du plateau central, des Pyrénées et du nord de la France. La vallée de la Loire paraît former la limite de son aire d’extension vers les plaines de l’ouest océanique.
Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)
Statut : Non mentionné (PCN, 01)
Situation actuelle - 2009 (Guyonnet Antoine) : A déterminer par l’atlas car espèce non mentionnée dans la région ni par Gelin et Lucas ni par Robert Levesque.
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Le Grand mars changeant. Europe centrale. En France, surtout dans l’est, localisé à l’ouest. Fréquente les forêts de feuillus et les bois mixtes. Espèce univoltine en VI-VIII. Chenille sur Salix.
II. La Crèche 21/08/2011 (NT) – Lezay 17/06/2006 (Wilding Neil).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de mai à juin puis éventuellement de août en septembre en deux générations. Se pose sur les pelouses des terrains secs, et recherche les fleurs de l’ajuga reptans. Chenille dans les feuilles enroulées de bromus, brachypodium, cynosurus, plantago. Elle est visible en juin.
Deux-Sèvres : Forêt de l’Hermitain, pris 8 exemplaires le 07/06/1910, aux environs immédiats de la station de tamways de l’Hermitain. Ils ont une tache jaune de la base de l’aile inférieure en dessus, très petite ; dans un des exemples elle est dédoublée (Gelin).
Charente : Environs d’Angoulême (Dupuy).
Etat des connaissances en 1932 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Supplément 1932 au Catalogue des Lépidoptères de l’ouest Atlantique :
Deux-Sèvres : Forêt de Chizé, 12/05/1927 (du Dresnay).
Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)
Situation actuelle - 2010 (Guyonnet Antoine) : Espèce rare et localisée. A définir plus précisément par l’atlas.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de mai à juin puis en août en deux générations. Chenille sur viola, fragari, plantago. Elle est visible en avril puis en juillet. Partout répandu sans être commun nulle part.
Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)
Statut : déterminance P-C (Espèce devenue extrêmement rare, peut-être disparue. Présence actuelle à confirmer).
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Le Petit collier argenté. Espèce répandue dans le centre et le nord de l’Europe. En France, absent du sud-est et très raréfiée dans le nord-ouest. Fréquente les landes, les clairières des forêts et les tourbières. Espèce univoltine ou bivoltine selon la latitude et l’altitude en V-IX. Chenille sur Viola.
I. Répandu partout, peu commun (G&L 1912).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de juin à septembre. Chenille sur erica, calluna, etc. Elle est visible en mai. Répandu de l’Anjou aux Pyrénées. La forme trouvée dans la Vienne, la Charente, et sans doute celle désignée sous le nom de Candida Cyr. pour la Dordogne et la Gironde, appartiennent à la v. inquinata Rbr. ; elle est d’aspect jaunâtre et non blanche, les ailes antérieures sont souvent marquées de quelques points bruns ; la tête est jaunâtre. Les exemplaires trouvés sur le littoral, à Saint-Trojan et à Ronce les bains, ont la tête blanche, les ailes antérieures à fond blanc soyeux, marquées de 3-4 séries anguleuses de points noirs, les ailes postérieures grises en dessus, avec frange blanche ; leurs 4 ailes sont d’un gris uniforme en dessous ; ils paraissent se référer à la formr typique (God. Pl. XLIII, 1, 2). Contrairement à l’assertion de Martin-Laralde, la v. Ripperti Bdv. n’aurait pas été rencontrée par Rippert aux environs de Pau, mais d’après Boisduval, "dans les Pyrénées espagnoles" (V. Obth, Lép. comp., p. 168 et suiv. ; inquinata est figurée pl. LXXX, 732).
Vienne : Lizant : 11/09/1911 (d’Aldin) ; Vivonne : 24/06/1911 (Lucas). Rambur dit avoir rencontré la v. inquinata en Touraine et autour de Poitiers (Cat. And., p. 222).
Charente-Maritime : Ronce les bains : 25/08/1910 (Lucas) ; Saint-Trojan : 06/09/1905 ; 11/09/1905, 2 ex. (Gelin).
Charente : Angoulême (Dupuy).
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Le Crible, l’Ecaille criblée. Paléarctique. Toute l’Europe sauf le Nord. Partout en France, jusqu’à 2000 m d’altitude. Elle se rencontre dans tous les milieux thermophiles, pelouses, bords de rivière sablonneux… L’imago est visible en V-VIII. Chenille sur Erica et différentes espèces d’herbes et plantes basses.
I. Répandu de l’Anjou aux Pyrénées (G&L 1912).
II. Sainte-Radegonde 06/09/1999 (CL).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de mars à avril. Parfois en octobre. Les femelles se tiennent le plus souvent posées sur l’extrémité des branches de bouleaux, les mâles les cherchent en volant, tard dans l’après-midi (Spuler). Chenille sur betula, puis sur alnus, salix, carpinus, corylus ; "polyphage sur les arbres" Frionnet. Elle est visible en juillet.
Etat des connaissances en 1983 - Levesque Robert - Supplément au Catalogue des Lépidoptères de l’ouest Atlantique :
Signalé par Houmeau en 1972, qui en avait pris 4 exemplaires le 31 mars en forêt de Chizé. Pris ensuite tous les ans en forêt de Chizé, de l’Hermitain, Autun. Il n’y a pas de bouleau en forêt de Chizé. La ponte semble s’effectuer sur le hêtre.
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Le Bombyx versicolore. Eurasiatique. Largement répandue en Europe. Largement répandue en France. L’espèce reste très localisée. L’imago est visible en III-IV, parfois en X. Les femelles se tiennent le plus souvent posées sur l’extrémité des branches de bouleaux, les mâles les cherchent en volant, tard dans l’après-midi (Spuler). Espèce rare en Deux-Sèvres que Robert Levesque signalait comme devant être protégée (AG). Chenille sur Betula, puis sur Alnus, Salix, Carpinus, Corylus, en VII.
I. Signalé par Houmeau qui en avait pris 4 ex. le 31/06/1972 en forêt de Chizé. Pris ensuite tous les ans en forêt de Chizé, de l’Hermitain, Autun (RL 1983).
II. Chizé 15/03/1968 (NT) - La Mothe Saint-Héray 26/03/1971 (NT), 23/03/1973 (NT), 24/03/1974 (NT), 23/02/1980 (NT) - Villiers en Bois 31/03/1971 (NT), 09/03/1978 (NT), 20/02/1979 (NT), 30/03/1987 (NT), 15/03/2012 (AG et NT).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de juillet à août. Bois et forêts. Vole dans les sous-bois ; se pose sur les bruyères en fleurs. Chenille sur lolium perenne et tremulentum, avena elatior. Elle est visible en juin. "Cette espèce varie beaucoup pour la grandeur des ailes, pour le développement des ocelles pupillés de bleu, quelquefois réduits à deux simples points noirs chez les mâles ; d’autres fois formant, chez les femelles, des taches très grosses, et près de se rejoindre l’une de l’autre au moyen d’une tache supplémentaire qui peut se développer sur le sommet de la seconde macule". (Oberthur, Lépid. comp., p.283.)
Deux-Sèvres : Rare et localisé : Bois du Fouilloux près La Mothe (Maillard), forêt de Chizé, 05/07/1904 (Sauvaget).
Vienne : Rouillé (Gelin).
Charente-Maritime : Royan (S. et B.).
Charente : Commun dans les marais et dans les bois de la Charente et de la Vienne (Obth.).
Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Le Grand nègre des bois. Espèce localisée en Europe centro-méridionale, disparue du Luxembourg. Encore bien présente dans le sud de la France, mais en fort déclin au nord. Fréquente les prairies et bois clairs herbeux. Période de vol : VII-VIII. Chenille sur graminées, notamment Arrhenatherum elatius.
I. La Mothe Saint-Héray (Maillard) - Villiers en Bois 05/07/1904 (Sauvaget). Considéré comme rare et localisé (G&L 1912).
II. Marigny 25/05/1993 (CL) - Villiers en Bois 08/08/1950 (MG), 08/08/1950 (MG), 21/07/1953 (MG), 20/07/1955 (MG), 28/07/1955 (MG), 09/08/1958 (MG), 21/07/1959 (MG), 15/08/1970 (NT), 08/08/1971 (NT), 26/07/1975 (NT), 08/08/1984 (CL), 27/07/1994 (CL).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Adulte : Ailes antérieures brun grisâtre à brun rougeâtre, ornées de motifs blancs, jaunes et noirs vivement contrastés. Ailles postérieures jaune vif avec une large bande marginale noire.
Chenille : Atteint 25 mm. Vert clair ou vert foncé, agrémentée de nombreux motifs blancs et jaunes, consistant en points, stries et chevrons contrastant vivement sur le fond.
Plantes hôtes : Préférentiellement sur la bruyère commune (Calluna vulgaris), mais aussi plus rarement sur d’autres éricacées, dont le Myrtillier et l’Orcette (Vaccinum myrtillus, Vaccinum uliginosum) cités par la littérature ancienne mais non attestés récemment.
Habitat : Milieux ouverts, secs ou humides, abritant des callunaies, notamment landes sablonneuses, brandes, fagnes, tourbières mortes, voire tourbières bombées actives, platières gréseuses. Espèce thermophile, encore largement répandue, mais localisée et en régression significative dans de nombreuses régions.
Biologie : L’espèce donne d’ordinaire deux générations annuelles, la seconde souvent partielle, et hiverne à l’état nymphal. L’adulte, de mœurs diurnes, visite activement les fleurs durant la journée, surtout celles de la bruyère commune ; il vient également la nuit aux lumières. Les œufs sont déposés isolément sur la plante hôte. La chenille, active durant le jour, passe facilement inaperçue sur sa plante nourricière en dépit de sa robe bariolée. La nymphose s’effectue dans une loge souterraine. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Atlanto-méditerranéenne. Discrète, elle occupe l’Europe moyenne et du Nord, de la péninsule Ibérique au nord-ouest de la Russie. En France, elle est localisée mais se rencontre un peu partout. Elle butine durant la journée, se déplaçant d’un vol rapide, de préférence aux heures les plus chaudes. Elle est également attirée la nuit par les sources lumineuses. Elle fréquente les landes à bruyères et forêts de pins sur sol acides, mais aussi les prairies avoisinantes où elle peut trouver une importante source nectarifère. La chenille se développe sur Bruyère et Myrtilier (Calluna vulgaris, et Vaccinum). Période de vol : V-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).
autre nom : Abromias sublustris
Eurasiatique. Elle est présente dans presque toute l’Europe. En France, elle occupe principalement une grande moitié orientale, se retrouve ensuite dans les Pyrénées et dans quelques stations isolées de la côte atlantique. Discrète, elle recherche divers milieux herbacés. La chenille se nourrit des racines de diverses graminées, dont Fétuque (festuca). Période de vol : VI-VII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).
Eurasiatique. Du nord de l’Espagne à l’Asie Mineure en passant par le sud de la Scandinavie. En France, présente partout bien que localisée, non signalée de Corse. Elle fréquente les forêts claires ou leurs lisières, les landes boisées.Les deux taches sur les ailes antérieures sont quelquefois absentes.
La chenille se développe sur des lichens et des algues.
Période de vol : V-VIII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Méditerranéenne. Présente dans une grande partie de l’Europe. En France, elle est localisée et se rencontre un peu partout, de la plaine à la haute montagne. Dans la zone méditerranéenne, elle ne semble pas descendre à basse altitude. Proche de S. kitti, elle s’en distingue par les lignes antémédiane et postmédiane des antérieures qui sont doublées (simple chez S. kitti). Thermophile à tendance calcicole, elle fréquente les coteaux herbeux chauds et secs, les pelouses rocailleuses et les ripisylves chaudes. Elle vole souvent en compagnie de S. turbida. La chenille consomme les capsules de diverses Caryophyllacées (Silene, Dianthus, Saponaria, Lychnis). Période de vol V-VIII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Heliophobus reticulata vu aussi sous le nom de Sideridis reticulata
Idaea rubraria (Staudinger, 1901) = Idaea bilinearia (Fuchs, 1878)
Proche de I. degeneraria, elle est repérable par son aspect plus robuste, la netteté des dessins, le fond clair, la présence d’une zone centrale colorée aux antérieures, les points discaux bien marqués. Répandue dans le sud de l’Europe et, à la faveur des régions au climat doux, jusqu’en Europe centrale. En France, depuis l’Île-de-France jusqu’au Midi, le long de la côte atlantique et dans les Pyrénées. Peu commune, elle est localisée aux lieux steppiques, aux friches bien exposées. La chenille, non observée dans la nature a été élevée aux premiers stades avec des pétales de diverses plantes, puis des feuilles sèches de Liseron, Ronce… ( Convolvulus, Rubus…) Période de vol VII-VIII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Europe continentale, du littoral atlantique à l’Arménie et aux pays méditerranéens. Espèce rare à répartition disséminée, des Alpes au centre de la France, jusqu’en Bretagne, Provence et Languedoc. Fréquente les friches et les landes sableuses où croissent Rosa pimpinellifolia, Artemisia maritima, Potentilla reptens et de nombreuses autres plantes basses dont les chenilles se nourrissent. Dimorphisme sexuel pononcé, les femelles étant beaucoup plus grande que les mâles et de coloration uniforme. Période de vol : VII-IX. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).
Mâle : envergure : 20-25 mm. Aile antérieure un peu anguleuse, brun cendré, hayline, lignes transversales jaunes et estompéees, frange jaune. Postérieure de même couleur, sans ligne distincte. Femelle : Envergure : 28-38 mm. Brun roux un peu hyalin. Variation : La f. joannisi Viette, 1965, est plus claire, la f. dorycnii Millière, 1864, est davantage hyaline. Espèces proches : Malacosoma alpicola Staudinger, plus foncé et aux lignes bien nettes. Biologie. Plantes hôtes : Diverses plantes basses dont Artemisia, Achillea, Plantago, Rumex. Landes, dunes littorales, friches. Période d’apparition : Juillet-août. Distribution : de l’Europe à l’Arménie. En Europe des pays Baltes à la Russie, et de la France à la Grèce. En France très localisé : Hautes-Alpes, Alpes-Maritmes, Bouche-du-Rhône, Morbihan, Nièvre, Saône-et-Loire, Vendée, Corse. Statut : Assez rare et localisé. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)
Atlanto-méditerranéenne. Occupe l’Europe du sud. En France, c’est une méditerranéenne qui remonte jusque dans les vallées chaudes des Hautes-Alpes, de l’Ardèche, la Drôme, le Lot, l’Ariège. Longtemps confondue avec Noctua fimbriata , elle en fut récemment séparée. Bien que variable de coloration, elle est généralement de teinte claire. Thermophile, elle fréquente les pelouses sèches et rocailleuses, la forêt claire méditerranéenne et ne semble pas monter aussi facilement en altitude que Noctua fimbriata.
La chenille vit sur diverse plantes basses.
Période de vol : VI-X. Espèce univoltine qui semble effectuer une diapause estivale contrairement à Noctua fimbriata.
Différences : Noctua fimbriata est généralement plus sombre. Chez Noctua tirrenica, les zones costale, terminale et dorsale du revers des ailes antérieures, ainsi que la côte du revers des postérieures et le revers de l’abdomen sont clairs voire blancs chez certains individus. Ce n’est jamais le cas chez Noctua fimbriata, même chez les individus frottés. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
autre nom : Deltote candidula
Eurasiatique. En Europe, de la France à la Russie. Semble absente d’une grande partie du bassin méditerranéen. En France, elle est surtout présente dans le Nord et le Nord-Est, mais se rencontre également de manière localisé dans les Pyrénées, le Tarn, le nord de l’Auvergne, la Loire et dans les Alpes jusqu’au sud-est de l’Isère. à tendance hygrophile, elle affectionne les prairies mésophiles à humides, les lisières et clairières forestières à faible altitude.
La chenille se développe sur diverses graminées, Rumex et Polygonum.
Période de vol : V-VII ; VIII-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de juin à juillet. Sur les feuillages, dans les sous-bois des forêts. Chenille sur poa annua, milium effusum, etc. Elle est visible en mai. Répandu dans toute la région, commun au sud de la Loire.
Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Le Tristan. Espèce répandue en Europe tempérée. Répandue dans toute la France. Fréquente les lisières et clairières herbeuses des bois, landes et haies. Espèce univoltine en VI-VIII. Chenille sur Poa, Rumex acetosella.
I. Répandu et commun partout (G&L 1912).
II. Chizé 14/07/1972 (NT) - Massais 23/07/2010 (Rolland Ludovic) - Villiers en Bois 17/06/1959 (MG), 29/06/1960 (MG), 14/07/1970 (NT), 01/07/1971 (NT), 15/07/1972 (NT), 24/06/1988 (CL), 01/07/1994 (CL), 27/07/1994 (CL), 05/07/2009 (AG).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Catalogue des Lépidoptères de l’Ouest Atlantique par Henri Gelin et Daniel Lucas :
L’imago est visible de mai à juillet. Dans les parties ensoleillées des bois herbus, sur les branches basses des taillis. Chenille sur melica ciliata. Elle est visible en mai. Commun et répandu partout. M. Oberthur fait remarquer que les exemplaires de notre région ont la couleur fauve moins foncée et moins brune qu’en Bretagne et dans les Pyrénées. Il signale en Charente et figure (Pl. XXXVII, F. 233 et 234) une aberration Dupuyi dont les exemplaires ont la couleur fauve remplacée par une teinte d’un blanc jaunâtre très clair, et que M. G. Dupuy a capturée plusieurs fois aux environs d’Angoulême. Cette variation pâle a été également prise à Gennes, en Maine et Loire (juin 1908) par M. Abot. L’ocelle apical du dessous des ailes antérieures, qui figure dans la description donnée par Linné, manque dans près de la moitié des exemplaires de l’ouest océanique.
Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Le Céphale. Espèce assez répandue en Europe à l’exception de la Grande-Bretagne et de l’extrême nord ainsi que de l’extrême sud. Disparue des Pays-Bas. En France, espèce répandue partout à l’exception du nord-ouest où elle est rare ou absente. Fréquente les prairies buissonneuses, les landes et clairières. Espèce univoltine en V-VIII. Chenille sur Melica ciliata.
I. Répandu et commun partout (G&L 1912).
II. Assais les Jumeaux 23/06/2008 (CL) - Availles-Thouarsais 08/07/2010 (Rolland Ludovic) - Chauray 13/09/1947 (MG) - La Crèche 09/06/1989 (NT) - La Foye-Monjault 28/06/2000 (Tarde Frédéric) - La Mothe Saint-Héray 28/05/1960 (MG) - Marigny 19/06/2010 (Debordes Laurent) - Marnes 25/05/2010 (Rolland Ludovic) - Niort 09/09/1947 (MG), 06/08/1955 (MG), 15/05/1960 (MG) - Saint-Maurice la Fougereuse 10/04/1984 (CL) - Saint-Maxire 20/08/1959 (MG), 26/08/1962 (MG) - Villiers en Bois 28/05/1947 (MG), 30/05/1948 (MG), 14/05/1949 (MG), 30/05/1959 (MG), 27/08/1959 (MG), 14/06/1960 (MG), 11/06/1969 (MG), 06/06/1982 (NT), 13/06/1982 (NT), 20/06/1983 (NT), 28/06/1983 (NT), 11/06/1984 (NT), 23/06/1990 (CL), 26/08/1990 (CL).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Adulte : Ailes antérieures gris noirâtre, parcourues de lignes sinueuses blanches, contrastées, évoquant vaguement la lettre M ou un μ grec, et, lorsqu’elles sont fermées, figurant un masque de carnaval. Ailes postérieures gris noirâtre, ornées de taches blanches ou jaune clair disposées en rangées arquées.
Chenille : Atteint 40 mm de longueur. Particulièrement grêle, glabre, avec seulement deux paires de fausses pattes fonctionnelles (anales non comprises). Brun-jaune pâle à jaune blanchâtre avec une étroite ligne dorsale blanche, deux larges bandes subdorsales sombres, parfois subdivisées en plusieurs lignes brunes, et une bande substigmatale blanchâtre.
Plantes hôtes : Sur diverses Papilionacées, entre autres sur le Trèfle des prés (Trifolium pratense), le Genêt ailé(Genista sagittalis), le Mélilot officinal (Melilotus officinalis),et la Jarosse (Vicia Cracca).
Habitat : Avant tout dans les milieux ouverts et secs, notamment le long des orées forestières, sur les pelouses sèches et les alpages maigres, mais aussi dans les prairies humides limitrophes des tourbières : en revanche, absent des prairies grasses sufumées et gérées de manière intensive. Espèce largement répandues, pas rare, mais localisée.
Biologie : L’espèce ne donne d’ordinaire qu’une génération annuelle, occasionnellement une seconde génération partielle à la fin de l’été, et hiverne à l’état nymphal. Elle compte parmi les rares espèces de noctuelles de mœurs diurnes à l’état imagal. L’adulte butine en plein soleil, ailes entrouvertes, et cesse toute activité dès la tombée de la nuit ; il est très farouche. La chenille, active de jour comme de nuit, se déplace à la manière des larves de géomètres, mais se distingue aisément de celle-ci grâce au nombre de fausses pattes. Entre les prises de nourriture elle s’applique souvent sur les chaumes des Graminées ou les tiges de plantes appartenant à diverses familles botaniques, habitude sans doute à l’origine de la mention erronée, dans la littérature, de plantes hôtes autres que les Papilionacées. Très sensible aux vibrations, elle se laisse tomber à terre au moindre effleurement, s’enroulant étroitement sur elle-même. La nymphose s’effectue à l’abri d’un cocon tissé au niveau du sol ou parmi la végétation. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Eurasiatique. Présente dans toute l’Europe. En France, elle est largement répandue. Espèce, on la rencontre dans les pelouses sèches de type mesobromion, les prairies et les clairières thermophiles. La chenille, polyphage, se développe sur (Medicago, Genista, Vicia, Trifolium…). Période de vol : V-IX. Espèce univoltine ou bivoltine selon la latitude. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
L’imago est visible de mai à juillet puis de août à septembre .L’imago vole en plein jour mais aussi de nuit.//
Méditerranéo-asiatique. Présente dans l’Europe moyenne. En France elle est localisée, d’affinité méridionale, plus répandue dans la moitié Sud, mais remonte aussi jusqu’en Bretagne (probablement migrateur). À tendance thermophile, elle affectionne les friches, les pelouses steppiques, mais aussi les abords de ripilsylves et les prairies.
La chenilles consomme les fleurs de Cirsium.
Période de vol : V-VII ; VIII-X. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)