39-48 mm. Mâle : pointe apex noire ; aile antérieure, marque orangé étendu sur le tiers, 1 seule tache noire. Femelle : Apex gris dépourvu de taches, aile antérieure dépourvu de marque orange, tache centrale plus étendue, en forme de croissant, aile postérieure parfois teintée de jaune. Vol d’avril à juillet. (Octopus. Tous les papillons de France et d’Europe. P. Whalley)
35-45 mm. Ailes antérieures pourvue d’une bordure apicale et d’une petite tache discoidale noire ; chez le mâle toute leur moitié externe est occupée par une tache orangée qui fait défaut chez la femelle. Revers des ailes postérieures persillé de vert dans les deux sexes. Habitat : prairies humides, orées forestières. Biologie : Œufs d’abord blancs puis rouges sont déposés sur les pédoncules floraux de la plante hôte. Une génération, hiverne à l’état nymphal. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Adulte : brun sombre marqué de taches clair jaune pâle à fauve orangé, avec un ocelle pupillé de blanc à l’apex des ailes antérieures, et autres ocelles identiques sur la marge des postérieures. Revers des ailes postérieures lavé de violâtre sur la marge. Chenille : Atteint 27 mm de longueur. Assez effilée, vert pâle, couverte d’une pubescence rase, avec la tête verte et une ligne dorsale sombre liserée de clair. Plantes hôtes : sur diverses graminées : Palène, Canche bleue, Roseau des bois. Mais aussi sur les Cypéracées : Laîche des bois. Habitat : préférentiellement dans les bois clairs et le long des orées forestières. Encore commun presque partout.
Biologie : dans le nord de son aire de répartition, le Tircis et représenté par la sous-espèce à tache crème ou jaune clair, et dans le sud par la sous-espèce, à tache fauve orangée. Dans les zonez de contact entre les deux sous-espèces, on observe des formes de transition. Le mâle présente un comportement territorial accusé. Posté sur une feuille, il surveille son domaine et fond sur tout concurrent pénétrant dans son territoire, pour aussitôt après regagner son poste de guet. L’adulte ne fréquent guère les fleurs ; il se nourrit davantage des écoulements de sève et du suc des fruits avancés, et s’abreuve aussi sur le sol humide. Les œufs sont déposés isolément sur les feuilles de la plante hôte. La chenille, diurne dans son jeune âge, adopte en cours de croissance des mœurs nocturnes ; elle se nymphose près du sol. Chrysalide suspendue, verte. L’espèce hiverne à l’état larvaire ou nymphal. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Cette espèce héliophile qui peuple les friches calcaires est très délicate. Le dessus des ailes du mâle, d’un bleu ciel vif, s’aperçoit souvent quand le papillon se tient au soleil. Le recto de la femelle est plus terne, essentiellement brun foncé, et l’aile postérieure présente un alignement d’ocelles orange, blanc et noir. Comme chez nombre de Lycènes, la chenille est soignée par les fourmis, qui raffolent du liquide sucré qu’elle régurgite. La variabilité de cette espèce est notoire, notamment par l’extension de la marge foncée. Associé aux friches calcaires et autres escarpements fleuris où sa plante-hôte est localisée. Envergure : 4 cm. Période de vol : Juillet-Août. (Nature en poche - Larousse)
Observés butinant les fleurs d’une grosse touffe de sariette, en compagnie d’azurés de la luzerne et d’azurés bleu céleste. ( Michel Rouché)
La petite tortue est l’un des papillons les plus familiers et attrayants d’Europe. Le recto coloré est essentiellement orange, avec de grosses taches noires, jaunes et brun foncé, et de légères lunules bleues qui bordent les quatre ailes, accentuant l’aspect de mosaïque. Le verso, en revanche, est assez sombre, ce qui donne au papillon une livrée assez cryptique lorsqu’il se pose les ailes repliées. La petite tortue donne deux à trois générations par an ; les adultes de la dernière hivernent, se réfugiant souvent dans les granges et autres bâtiments, pour ressortir au printemps. Habite une grande variété de lieux, tels que les talus, les bordures des champs et des jardins, de la plaine aux montagnes. Vol : Mars à Octobre, en générations successives. (Nature en poche - Larousse)
Adulte : 40-50 mm. Fauve rougeâtre vif avec des taches noires, blanches et jaunes, ainsi qu’une rangée marginale de lunules bleues ; base des ailes postérieures noire. Revers des ailes postérieures brun foncé, avec l’aire marginale plus claire. Plante – hôte : Exclusivement l’Ortie dioïque. Chenille : atteint 30 mm. Noire avec une fine ponctuation claire et des bandes longitudinales jaunes ; épines noires ou jaunâtres Habitat : Milieux ouverts les plus divers. S’est raréfiée dans le nord de la France. Biologie : Les adultes se montrent très tôt au premier printemps, souvent dès le mois de février. Ils butinent alors activement les fleurs précoces, notamment celles du Pas-d’âne, du Bois-gentil et du Saule marsault. Les œufs sont déposés dès le mois d’avril en amas denses de 50 à 200 unités à la face inférieure des feuilles de la plante hôte. Les chenilles tissent des nids communautaires. Comme la plupart des chenilles se nourrissant d’orties, elles sont, malgré leurs couleurs vives, ou peut-être grâce à celles-ci, délaissées par les oiseaux insectivores. Il est possible que les épines dont elles sont pourvues, de même que l’absorption des principes contenues dans leurs plantes hôtes, leur confèrent une certaine immunité vis-à-vis de leurs ennemis. Toutefois, le fait que les chrysalides sont fréquemment la proie des mésanges rend plus vraisemblable la première hypothèse. Les adultes de la deuxième génération volent dès le mois de juin. L’espèce donne parfois une troisième génération et hiverne à l’état imagal.(Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
La thermorégulation chez les papillons hivernant, "Petite tortue", par exemple : Chez tous les papillons, le sang coule dans un vaisseau unique qui se dirige de l’abdomen à la tête en passant par le thorax. Il véhicule de la chaleur tout au long de son parcours ; il revient jusqu’à l’abdomen en s’infiltrant dans les tissus. Le système circulatoire du papillon hivernant comprend deux échangeurs thermiques à contre-courant, l’un situé dans l’abdomen et l’autre dans le thorax. Dans celui de l’abdomen, le sang qui coule du coeur vers l’aorte est froid, alors que celui qui coule en sens opposé, à travers le tissu adjacent, est plus chaud ; la chaleur passe donc du tissu au vaisseau, et ensuite au thorax. L’échangeur thermique du thorax est l’aorte. Comme le sang de la partie descendante de la boucle est plus chaud que celui de la partie montante, la chaleur repart de la partie descendante vers la partie montante. Chez les grands papillons d’été, la partie descendante de l’aorte est séparée de la portion montante, de sorte que la chaleur est dissipée - certains papillons augmentent la chaleur de leur corps avant de prendre leur envol en faisant vibrer fortement leurs ailes- ( Source : revue "pour la science" - "scientific américan"- by Bernd HEINRICH - nr.116, mai 1987 ).
28-32 mm. 2-3 générations. Mâle : dessus gris brun foncé avec points noirs, taches orangées indistinctes près des marges ; dessous gris jaunâtre, petites taches noires, bande marginale orange. Femelle : dessus aile antérieure orange vif avec taches noires, aile postérieure brun foncé large marge orange avec série de points noirs à l’intérieur ; dessous idem mâle mais aile antérieure plus orangée.
D’aspect assez sombre, le cuivré fuligineux a des ailes brun et chamois orange. L’aile antérieure de la femelle est orange et ses ailes sont arrondies. Le mâle possède des ailes plus étroites : l’aile postérieure pointue, caractéristique de nombreux cuivrés, lui donne presque un profil de thécla. Se rencontre dans les prairies fleuries en plaine et dans les collines. Plantes hôtes : Oseilles, Patiences. Envergure 3 - 3,5 cm. Période de vol : Avril-Mai, puis Août-Septembre en deux générations. (Nature en poche - Larousse)
Adulte : 50-75 mm d’envergure. Ailes jaune clair à jaune foncé, chargées de motifs noirs complexes, les ailes postérieures caudées, avec une bande postmédiane de taches bleues et un ocelle anal rouge vif, surmonté de bleu et cerclé de noir.
Chenille : Atteint 45 mm de longueur. Glabre, lisse, vert clair, annelée de noir et également ponctuée de rouge orangé.
Plantes hôtes : Sur diverses Ombellifères (Apiacées), par exemple sur le Boucage saxifrage, le Fenouil commun, le Panais cultivé, le Peucédan des marais, la Carotte sauvage et le Fenouil des Alpes ; en outre sur la Rue fétide qui, appartenant à la famille des Rutacées, témoigne de liens trophiques très éloignés des précédents.
Habitat : Milieux découverts et ensoleillés les plus variés : bermes fleuries des chemins, pelouses sèches, jardins… Généralement assez commun.
Biologie : L’espèce donne deux générations, et même trois dans les régions les plus méridionales. L’adulte montre le même comportement de rassemblement sommital que le Flambé. Inquiétée la chenille évagine de son thorax un organe charnu et fourchu, jaune orangé, dit osmétérium, exhalant une odeur fétide d’acide butyrique. La nymphose s’effectue contre une tige ou sous une pierre. La chrysalide succincte, verte ou gris brunâtre, présente les mêmes particularités biologiques que celle du flambé. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Facilement identifiable par son apparence éclatante. Vol rapide et agile. Seule confusion possible : le porte queue de Corse. Peu de dimorphisme sexuel : la femelle est plus grande et ses ailes sont moins anguleuses. Envergure 64-100 mm ; vole : avril à août.
Le machaon est présent dans toute l’Europe mais semble se raréfier en Europe centrale. Cette espèce possède une vaste aire de répartition couvrant pratiquement tout l’hémisphère nord tempéré. Plus de cent sous-espèces ont été décrites. Envergure : jusqu’à 90 mm.
• Période de vol : mars à fin septembre, de une à trois générations en fonction de la latitude. • Habitat : prairies fleuries, au moins jusqu’à 1 800 m. • Plantes-hôtes : fenouil, diverses Ombellifères, Citrus • Une, deux ou trois générations par an selon les régions. Les œufs sont pondus isolément (mai-juin ; fin de l’été) sur les feuilles de la plante nourricière (ombellifères, régulièrement dans les feuilles de carottes et de fenouil dans les jardins sans insecticides). L’éclosion s’effectue environ une semaine après la ponte. Le développement larvaire dure à peu près un mois. Les chenilles ont une activité diurne. Quand on les inquiète, elles font saillir leur osmeterium orangé (glande odorante qui éloigne les prédateurs) voir cliché. Les chrysalides sont entourées d’une ceinture de soie. Selon les saisons, le stade nymphal dure trois semaines ou tout l’hiver. Les imagos qui hivernent, peuvent s’observer de mars à septembre.
C’est l’un des papillons d’Europe les plus caractéristiques. La couleur et la forme des ailes au bord découpé permettent de le reconnaître, même en silhouette. Le verso foncé orné d’un dessin blanc en forme de gamma contraste avec le recto orange. Se rencontre dans une grande variété de d’habitats fleuris, talus, lisières, champs et jardins. Vol : Mars à Septembre en deux générations (la deuxième hivernant). (Nature en poche - Larousse)
Adulte : Ailes à bords profondément excavés, fauve orangé vif maculées de noir, de brun ferrugineux et de jaunâtre. Revers brun foncé ou brun jaunâtre clair, avec une tache discoïdale blanc nacré en forme de « C » aux ailes postérieures. Plante – hôte : Préférentiellement sur le Saule marsault et l’Ortie dioïque, mais aussi sur le Coudrier noisetier, l’Orme de montagne, le Houblon grimpant et le Groseillier épineux. Chenille : Fauve orangée vif avec des dessins noirs et la moitié postérieure de la face dorsale blanc de neige. Habitat : Forêts claires, orées forestières, vergers. Espèce commune presque partout. Biologie : Les œufs sont déposés isolément sur les feuilles de la plante hôte. La chenille très bariolée se dissimule durant la journée à la face inférieure des feuilles. La chrysalide présente une morphologie très particulière : fortement étranglée dans sa partie médiane, elle est pourvue d’une gibbosité dorsale et de six taches médianes à vif éclat métallique. Les adultes naissant au début de l’été présente d’ordinaire un revers clair, leurs descendants (seconde génération) présentent un revers sombre ; ils hivernent et se reproduisent au printemps suivant. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
L’ornementation rose saumoné, caractéristique du recto, fait de la belle dame l’un des papillons d’Europe les plus faciles à reconnaître, même en vol. D’aspect plus terne, le verso reste semblable au recto. La belle dame vit et se reproduit en Afrique du Nord et en Europe méridionale, où les adultes peuvent se rencontrer presque toute l’année. Elle migre en été vers le nord, souvent en nombre. Beaucoup meurent au premier gel, mais certains retournent dans leurs régions d’origine, plus clémentes. Se rencontre dans les lieux herbus fleuris, souvent jusque dans les jardins. Lorsqu’elle butine des fleurs telles que les chardons et les centaurées, la belle dame se laisse généralement approcher, et c’est le bon moment pour l’observer de près. Vol : Mars à Novembre. (Nature en poche - Larousse) Adulte : 45-60 mm. Ailes teintées de rose. Dessus brun jaunâtre, marques irrégulières brun noir. Aile antérieure : petites taches blanches vers l’apex. Dessous aile postérieure : 5 petites ocelles dans l’aire postdiscoïdale. Plante – hôte : une trentaine de plantes hôtes attestées : Circes, Chardons, Ortie dioïtique, Mauve musquée, Groseillier épineux, Chenille : atteint 40 mm. Jaunâtre pâle à brun verdâtre, avec des dessins sombres d’étendue variable. Habitat : Milieux ouverts et secs : pelouses, friches, carrières, espèce commune partout. Biologie : Espèce MIGRATRICE très étudiée, la vanesse des chardons, grâce à l’éclectisme alimentaire de sa chenille, est apte à conquérir une multitude de milieux. Autochtone dans les pays du Maghreb, l’espèce fournit au printemps une première vague de migrateurs qui atteignent à la fin de mars le sud de l’Europe, où ils se reproduisent aussitôt. Leurs descendants gagnent le nord et le centre de l’Europe en mai/juin où ils donnent une à deux générations. Les adultes automnaux migrent vers l’Afrique, l’espèce semble incapable d’hiverner en Europe. Les œufs sont déposés isolément sur les feuilles de la plante hôte. La chenille se développe à l’abri d’une feuille maintenue grossièrement enroulée par un réseau soyeux. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann).
Exceptionnelle migration de 2009 :
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de juin à juillet puis de août à octobre en deux générations ; hiverne et reparaît en mars avril ; parfois trois générations. Voltige autour des habitations, le long des chemins, sur les fleurs des pruniers, des prunelliers, etc. Chenille sur urtica. Elle est visible de juin à août. Répandu partout ; en état d’abondance très variable suivant les années.
Deux-Sèvres : Extrêmement rare à Niort de 1903 à 1905. Commun en mars sur les pruniers en fleurs (Gelin).
Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)
2011 - Neil Wilding : Disparition de la Petite Tortue, le débat continue Dans un précédent article (La Virgule (version 79) n°2
* octobre 2007, p3), nous avions signalé que la Petite Tortue (Aglais urticae), un papillon commun dans les Deux-Sèvres jusqu’à vers 2000, était devenu rare. Plusieurs observateurs ont relaté le même phénomène partout en Poitou-Charentes et dans d’autres régions de l’Ouest de la France (Albouy V. 2008. Insectes 19 ; Guyonnet A. 2008. La Virgule PCN no 1, p 3). La quasi-disparition de l’espèce s’est poursuivie dans ces régions en 2008 et 2009 (Guyonnet A. comm. pers.) Dans le même article, nous avions mentionné que les populations de cette espèce sont aussi en déclin en Grande-Bretagne. Les chiffres montrent que l’abondance de la Petite Tortue y a diminué globalement de 50% depuis 1998. C’est pendant cette même année (1998), qu’une mouche parasitoïde de la chenille de cette espèce a été observée pour la première fois en Angleterre (un parasitoïde est un insecte qui se développe sur ou à l’intérieur de son hôte et qui le tue inévitablement alors que, normalement, un parasite vit sur ou à l’intérieur de son hôte mais ne le tue pas). Ce parasitoïde, Sturmia bella (Diptera : Tachinidae), grand comme une Mouche Verte, pond ses oeufs sur les feuilles d’ortie, plante-hôte de l’espèce, et ceux-ci sont ingérés involontairement par les chenilles. Les oeufs éclosent et leurs larves se développent dans la chenille qui est fi nalement tuée. La chenille d’une autre espèce, le Paon du Jour (Inachis io), dont la plante- hôte est également l’ortie, peut aussi être l’hôte du parasitoïde en question, mais sans souffrir d’un déclin signifi catif. En 2008, un projet a été lancé par une équipe de chercheurs de l’Université d’Oxford, avec des données de l’UK Butterfl y Monitoring Scheme (http://ukbms.org) pour étudier l’importance de ce parasitoïde sur le déclin de la Petite Tortue. Les chenilles de ces deux espèces de Lépidoptères vivent respectivement en groupes dans des nids de soie pendant leurs quatre premiers stades et se séparent pendant le dernier. En 2008, des échantillons de chenilles des deux espèces ont été recueillis dans plus de 50 sites de la moitié Sud de Grande-Bretagne. Un rapport préliminaire (Lewis O. & Hamer N., 2009 : http://users.ox.ac.uk/-zool0376/Small- Tortoiseshell.htm) montre que S. bella est bien répartie dans la zone de prospection avec plusieurs autres espèces de parasitoïdes et, chez la Petite Tortue, il est l’espèce la plus abondante, tuant en moyenne 60% des chenilles dans les échantillons où il est présent. Cependant, il tue beaucoup moins de chenilles du Paon du Jour. En Angleterre, le Paon du Jour n’a qu’une génération, alors que la Petite Tortue en a deux et S. bella est plus fréquent dans les chenilles de la deuxième génération, en août/septembre que dans celles de la première. Le taux de parasitisme des chenilles de la première génération de la Petite Tortue (en juin) est assez semblable à celui des chenilles du Paon du Jour (en mi-juin/mi-juillet), ce qui laisse supposer que le Tachinaire est plus actif en août-septembre, lors de la deuxième génération de la Petite-Tortue. indiquent que, malgré la proportion de chenilles de la Petite Tortue tuées par le parasitoïde, il est peu probable que ce dernier soit responsable du déclin du papillon. Cette étude s’est poursuivie en 2009, mais les résultats ne sont pas encore disponibles. En France et dans le reste de l’Europe continentale, le parasitoïde est connu depuis longtemps et il semble improbable qu’il soit la cause du déclin en question, sauf si son efficacité a été augmentée par une modification écologique ou climatique. Il serait intéressant de connaître la proportion de chenilles de la Petite Tortue parasitée par le Tachinaire dans notre région, mais avec la quasi-disparition de l’espèce, il est impossible de l’évaluer ! Par contre, les chenilles du Paon du Jour sont abondantes et, en 2010, nous avons l’intention d’examiner l’importance des populations de S. bella en utilisant le protocole développé par l’équipe anglaise et ce, dans les chenilles de première et de seconde génération, car en France, le Paon du Jour a deux générations. Nous envisageons d’évaluer le parasitisme dans les deux générations de chenilles présentes en mai/juin puis en août. Dans une autre étude anglaise effectuée en laboratoire, Pullin A.S. (1987. OIKOS 49 : 39-45) a montré que les chenilles de la Petite Tortue se développent plus vite et produisent des chrysalides plus lourdes lorsqu’elles s’alimentent sur les jeunes plantes d’ortie au printemps et sur les repousses de plantes coupées en été, que sur les plantes matures. Ces différences correspondent à une teneur en eau et en azote plus élevée dans les jeunes plantes. Par la suite, Pollard E., Greatorex-Davies J.N. & Thomas J.A. (1997. Ecological Entomology 22 : 315 - 318), utilisant des données de terrain de 1976 à 1995, ont trouvé que le papillon est plus abondantdurant les années ayant des mois de mai et juin frais et humides plutôt que chauds et secs. Ces observations suggèrent que la Petite Tortue s’adapte mal aux années de canicule, ce qui fut le cas en 2003 et 2006. En 2010, l’équipe d’Oxford projette d’approfondir l’étude des effets de la sécheresse sur les chenilles de cette espèce. En France, la Petite Tortue reste toujours abondante dans les zones montagneuses, zones qui sont, normalement, les moins affectées par la sécheresse (Guyonnet A., comm. pers. basée sur ses observations et des données récupérées via son site : http://papillon-poitou-charentes.org ). En France, il n’existe pas d’observations précises réalisées sur de longues périodes, mais la Petite Tortue était globalement beaucoup plus abondante en 2006 qu’en 2007 et 2008 ( http://noeconservation.org ). Il faut préciser que l’année 2006 fut, dans son ensemble, beaucoup plus chaude et sèche que les deux dernières. Notons cependant que mai 2006 fut plus frais et plus pluvieux que la moyenne, alors que mai 2007 et 2008 furent plus chauds et plus secs que la moyenne ! Les entomologistes se posent toujours des questions quant à la raréfaction de la Petite Tortue, mais, comme le suggère Albouy (2008), les effets du réchauffement climatique ne sont pas à exclure, pas plus qu’une simple variation normale de l’abondance de l’espèce. Pour étayer cette dernière hypothèse, il est intéressant de citer Gelin et Lucas (1912, Mémoires de la Société Historique et Scientifique des Deux-Sèvres, 232 p) qui, au début du siècle dernier, ont noté que l’espèce était : répandue partout, mais en état d’abondance très variable suivant les années. Nous remercions Antoine Guyonnet, le Dr Sofia Gripenberg et Chris Raper pour leurs commentaires précieux ainsi que notre bon ami et ancien collègue Guy Latteur pour la rédaction du texte.
Neil Wilding DSNE
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
La Petite tortue. Très répandue en Europe et en France. Fréquente les prairies et les friches. Espèce qui a fortement décliné depuis le début des années 2000 pour devenir rare alors qu’elle était commune. La cause de ce déclin est toujours incertaine, parasitage, réchauffement climatique ou cumul des deux (AG). Espèce univoltine à trivoltine selon les régions en II-X. Chenille sur Urtica.
I. Répandu partout, abondance très variable (G&L 1912). Extrêmement rare à Niort entre 1903 et 1905 (HG).
II. Azay le Brûlé 02/07/1991 (AG) - Boismé 14/04/2010 (Rolland Ludovic) - Bressuire 17/03/2010 (Rolland Ludovic), 29/03/2010 (2 exemplaires) (Rolland Ludovic) - Cersay 12/07/1980 (CL) - Chanteloup 12/06/2005 (Bonnet Stéphane) - La Mothe Saint-Héray 05/07/1967 (NT) - Niort 15/06/1944 (MG), 15/07/1948 (MG), 21/06/1954 (MG), 15/07/1954 (MG), 22/07/1954 (MG), 12/08/1955 (MG), 30/06/1964 (NT), 12/07/1964 (NT), 26/06/1969 (NT) - Saint-Jean de Thouars 22/08/1993 (AG) – Saint-Symphorien 13/06/1995 (chenille) (AG) - Sainte-Blandine 06/08/1967 (NT) - Villiers en Bois 27/05/1954 (MG), 29/06/1960 (NT).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Le Brun des pélargoniums. Originaire d’Afrique du sud, introduit avec les Pelargonium dans le sud-ouest de l’Europe vers 1992 où il a colonisé la péninsule Ibérique, le sud de la France et l’Italie. Parfois rencontré au nord (région Parisienne, sud de l’Angleterre, Belgique, Pays-Bas). Fréquente les jardins, parcs et habitats fleuris variés. Peut se rencontrer tout au long de l’année mais semble en plus grand nombre à partir du mois de septembre. Remonte jusque dans le Maine et Loire. Pond dans le calice des fleurs de Géranium, Pélargonium.
II. Châtillon sur Thouet 07/2005 (Berthomé Jean-François) - La Crèche 21/08/2011 (NT), 29/09/2011 (NT), 30/09/2011 (NT) – Niort 11/04/2007 (AG), 21/09/2008 (AG), 28/09/2008 (AG), 13/09/2009 (AG), 08/09/2010 (AG).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de juin à août. Lieux herbus, bord des bois. Chenille sur : phleum pratense, brachipodium, triticum, holcus. Elle est visible en mai. Répandu et très commun partout. Il existe deux races distinctes, l’une dont les parties claires des ailes sont blanches en dessus et en dessous, l’autre où ces mêmes parties sont jaune clair sur le dessus des 4 ailes du mâle, et jaune d’ocre sur le dessous des ailes inférieures des femelles. L’aberration femelle leucomelas Esp., avec le dessous des ailes inférieures blanc jaunâtre et dépourvu de dessins, l’aberration galene Ochs., où le dessous de ces mêmes ailes garde les dessins sans les ocelles, et des exemplaires tendant vers la variété mélanienne procida Hbst., sont signalés çà et là dans toute la région.
Deux-Sèvres : 1 exemplaire de la variation albina Obth., à la Fontenelle, près de Saint-Maixent (Lucas). Quelques femelles ont des ocelles à demi effacées en dessous, mais aucune n’en manquent absolument. La tache qui commence la bande noire médiane des ailes inférieures est très réduite dans un mâle pris à Epannes et une femelle prise à la forêt de Chizé (Gelin).
Vienne : Aberration galene, à Charroux (Obth.).
Charente-Maritime : Aberration galene de Dompierre sur mer (Vigé).
Charente : 2 exemplaires et procida assez net des environs d’Angoulême (Dupuy). 1 exemplaire de l’aberration Nicoleti Culot, sans aucune tache blanche dans la marge noire des ailes inférieures, pris à Angoulême par M. Dupuy, est signalé par M. Obth. (Lép. comp. III, 345).
Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Le Demi-deuil. Espèce répandue et souvent abondante dans le sud et le centre de l’Europe. Répandue dans toute la France. Fréquente les prairies et landes ouvertes herbeuses, les allées forestières. Espèce univoltine en VI-VIII. Chenille sur Phleum, Bromus, Agropyron repens. La forme leucomelas se trouve ça et là dans le département.
I. Répandu et très commun partout (G&L 1912).
II. Adilly 22/07/2011 (AG) - Assais les Jumeaux 23/06/2008 (CL) - Availles-Thouarsais 29/06/2010 (Rolland Ludovic) - Azay le Brûlé 11/06/2011 (AG) – Boussais 01/07/2010 (Rolland Ludovic) – Chanteloup 02/07/2005 (Bonnet Stéphane) - Chef-Boutonne 26/06/2005 (CL) - Combrand 14/06/2006 (AG) - Faye l’Abbesse 17/06/2009 (Rolland Ludovic) – Fressines 09/06/2007 (AG) - Genneton 20/07/2010 (Miteu Martine) - La Crèche 18/06/2010 (Debordes Laurent) - Le Chillou 19/07/1996 (CL) - Marnes 05/06/2005 (CL) - Massais 23/07/2010 (Rolland Ludovic) - Mauzé-Thouarsais 21/08/2001 (CL) - Missé 03/06/2010 (Meyer Daniel) - Niort 29/06/1971 (NT), 06/07/1971 (NT), 26/06/1993 (CL), 23/06/2008 (CL) - Saint-Jean de Thouars 05/08/1997 (AG) – Saint-Lin 03/07/1991 (AG) - Saint-Maxire 01/07/1969 (NT) - Sainte-Radegonde 04/07/1998 (AG) - Thouars 14/05/2010 (Courtin Bernard) - Verrines sous Celles 07/06/1981 (NT) - Villiers en Bois 19/07/1948 (MG), 13/06/1955 (MG), 09/07/1955 (MG), 14/07/1956 (MG), 29/06/1960 (MG), 16/07/1960 (MG), 29/07/1964 (MG), 01/07/1971 (NT), 10/07/1994 (CL).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de mai à juin puis de septembre à octobre en deux générations. Quelques exemplaires hivernent et reparaissent en mars-avril. Vergers, bords des chemins. Chenille sur ulmus, urtica, corylus (tout l’été). Commun dans toute la région. De rares exemplaires avec le C réduit à une tache blanche filiforme, ont été pris en Maine et Loire (Delah.), en Charente-Maritime (Delav.) et en Gironde (Trim).
Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Le Robert le diable. La couleur du fond est très variable au fil des saisons et des générations. Espèce largement répandue en Europe et en France. Fréquente les clairières et les lisières des bois ainsi que les allées forestières. Espèce univoltine à trivoltine suivant la latitude et l’altitude en II-X. Chenille sur Urtica, Ulmus, Humulus.
I. Répandu dans toute la région (G&L 1912).
II. Adilly 22/07/2011 (AG) – Argenton les Vallées 03/10/2011 (Courtin Bernard) - Azay le Brûlé 02/05/2009 (AG) - Boismé 15/04/2010 (Rolland Ludovic) - Bressuire 17/03/2010 (Rolland Ludovic) - Cersay 21/05/1975 (CL), 27/09/1997 (CL), 11/09/2004 (CL), 15/11/2004 (CL), 27/10/2007 (CL) - Chanteloup 26/07/2005 (Bonnet Stéphane) - Epannes 27/06/1971 (NT) - Etusson 26/03/1989 (CL) - Genneton 04/07/2010 (Miteu Martine) - La Crèche 02/06/2011 (NT) - La Mothe Saint-Héray 02/09/1958 (MG) - Magné 29/07/1971 (NT) - Marnes 12/06/2005 (CL), 16/04/2010 (Rolland Ludovic) - Massais 19/03/2005 (CL) - Mauzé-Thouarsais 13/08/1998 (CL) - Ménigoute 31/10/2011 (NT) - Moutiers sous Argenton 28/03/1998 (CL) - Niort 23/07/1954 (MG), 09/09/1962 (MG), 05/09/1976 (NT), 18/10/1979 (NT), 19/10/1979 (NT), 20/03/1981 (NT), 14/09/1981 (NT), 07/10/1981 (NT), 29/09/1983 (NT), 19/06/2005 (CL), 21/07/2002 (AG), 21/06/2010 (Rebeyrol Christian) - Saint-Georges de Rex 05/09/1976 (NT) - Saint-Jean de Thouars 20/10/2004 (AG) - Sainte-Gemme 30/09/2005 (CL), 02/10/2005 (CL) - Sainte-Radegonde 09/04/2010 (Meyer Daniel) – Sainte-Verge 18/09/2011 (Courant Julien) - Thouars 18/04/2011 (Courtin Bernard) - Villiers en Bois 26/06/1948 (MG), 03/07/1948 (MG), 19/06/1949 (MG), 07/09/1957 (MG) – Voultegon 23/09/2010 (Courtin Bernard).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Catalogue des Lépidoptères de l’Ouest Atlantique par Henri Gelin et Daniel Lucas :
L’imago est visible de juillet à août (Rochefort, 5 juillet-7 septembre). Sur les ronces, les arbustes. Chenille sur poa annua, milium effusum. Elle est visible en juin. Répandu et commun dans toute la région.
Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
L’Amaryllis. Europe du sud et de l’ouest, espèce disparue de Slovaquie. En France, espèce répandue et localement abondante. Fréquente les lisières, les landes arbustives, les haies et les prairies. Espèce univoltine en VII-IX. Chenile sur Poa et autres graminées.
I. Répandu et commun dans toute la région (G&L 1912).
II. Adilly 22/07/2011 (AG) – Availles-Thouarsais 08/07/2010 (Rolland Ludovic) - Azay le Brûlé 11/08/2011 (AG) – Bressuire 23/07/2009 (Séchet Vanina) - Boussais 21/07/2008 (CL) - Cersay 08/07/1976 (CL), 26/06/1978 (CL) - Chanteloup 01/08/2005 (Bonnet Stéphane) - Chauray 01/08/1948 (MG), 06/08/1955 (MG) - Fressines 02/08/2006 (AG), 06/08/2009 (AG) – Genneton 05/08/2009 (Miteu Martine) – La Crèche 20/07/2010 (Debordes Laurent) - Magné 29/07/1971 (MG) - Missé 22/07/2010 (Meyer Daniel) - Niort 18/07/1955 (MG), 28/07/1971 (NT), 02/07/1976 (NT), 10/07/1976 (NT), 17/08/1980 (NT), 26/08/1991 (AG), 15/08/2004 (AG) - Saint-Jean de Thouars 10/08/2000 (AG), 26/07/2009 (AG) - Saint-Maxire 19/07/1948 (NT), 26/08/1962 (MG), 28/07/1970 (NT) - Tessonière 21/07/2008 (CL).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de mai à juin puis de septembre à octobre en deux générations. Hiverne en petit nombre et reparaît en mars-avril. Deux ou trois générations. Champs secs, luzernes, bords des chemins où il recherche les fleurs de centaurea calcitrapa. Chenille sur carduus nutans, lappa major, cirsium bulbosum, eryngium campestre, urtica, malva, echium. Elle est visible de juin à septembre. Ce papillon, appelé vulgairement la Belle Dame, est répandu dans toute la région, en état d’abondance très variable selon les années. Le réveil des papillons hibernants s’effectue dès que la température devient douce : cardui volait en grand nombre à Sainte-Pezenne, près Niort, le 22 février 1903 (Gelin).
Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
La Belle dame. Migratrice très répandue en Europe. En France, répandue partout mais d’abondance variable selon les années. Fréquente les habitats ouverts fleuris. Espèce qui peut certaines années migrer en très grand nombre (2009) ou n’être que rarement observée (2011) (AG). Espèce plurivoltine en III-XI. Chenille sur Carduus, Arctium.
I. Répandu dans toute la région. Abondance variable (G&L 1912).
II. Availles-Thouarsais 29/06/2010 (Rolland Ludovic) – Boussais 24/06/2009 (Rolland Ludovic) – Chanteloup 21/05/2008 (Bonnet Stéphane) - Faye l’Abbesse 17/06/2009 (Rolland Ludovic) – Genneton 04/08/2009 (Miteu Martine), 23/06/2011 (Miteu Martine) - La Mothe Saint-Héray 08/09/1957 (NT) - Magné 02/09/1971 (NT) - Missé 03/06/2010 (Meyer Daniel) - Niort 24/09/1948 (MG), 01/07/1950 (MG), 19/09/1954 (MG), 22/09/1954 (MG), 08/07/1955 (MG), 01/07/1956 (MG), 03/09/1958 (MG), 09/09/1958 (MG), 25/09/1980 (NT), 20/09/1983 (NT), 22/09/1985 (NT) 28/09/1985 (NT), 01/09/1996 (chenille) (AG), 22/04/2009 (Rebeyrol Christian) – Rom 19/05/2008 (Minot Jean-Louis) - Sansais 14/06/2009 (Vandserschueren Claire).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de juillet à août. Bords des chemins, pelouses sèches, coteaux rocailleux. Se pose à terre. Chenille sur anthoxanthum odoratum, lolium, bromus. Elle est visible de mai à juin. Circe est assez commun dans la partie de la région située au sud de la vallée de la Loire. La forme prise à Auzay, et qui ne paraît pas différente des autres exemplaires provenant de l’ouest océanique, a les deux premières taches blanches nettement dentées, et M. Fruhstorfer l’a appelée v. maga (Entom. Zeits. Stuttgart, mars 1909). 1 exemplaire pris le 30 juillet 1909 au Peu de Saint-Martin de Bernegoue (79) porte, sur la tache blanche placée entre les nervures médiane et sous-médiane un point noir bien marqué, mais non répété en dessous (Gelin).
Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Le Silène. Sud et centre de l’Europe. En France, espèce commune dans le Midi, semble en progression vers le nord. Fréquente les bois clairs, les landes et pelouses sèches arborées ou buissonneuses. Espèce univoltine en VI-IX. Chenille sur Lolium, Bromus.
I. Répandu et assez commun au sud de la Loire (G&L 1912).
II. Assais les Jumeaux 20/07/2011 (Debordes Laurent) - Availles-Thouarsais 08/07/2010 (Rolland Ludovic) – Boussais 01/07/2010 (Rolland Ludovic) - Cersay 17/06/1979 (CL) - François 02/07/1949 (MG) - Luzay 27/08/2006 (AG) - Marnes 19/06/2005 (CL) - Niort 19/07/1947 (MG), 06/07/1950 (MG), 12/07/1956 (MG), 18/07/1956 (MG), 15/07/1964 (MG), 22/07/1980 (NT) - Pressigny 20/06/2009 (CL) - Saint-Symphorien 15/08/1921 (MG) - Villiers en Bois 06/07/1947 (MG), 19/07/1948 (MG), 19/08/1950 (MG), 14/07/1956 (MG).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de juillet à septembre ; hiverne et reparaît en avril ; parfois une génération en mai juin, provenant de chrysalides ayant hiverné. Jardins, bords des chemins. Chenille sur urtica, humulus. Elle est visible de juin à septembre. Inachis io, appelée vulgairement le Paon du jour, est répandue, mais rarement abondante, dans toute la région. Quelques exemplaires provenant de chenilles mal nourries, restent de petite taille et constituent l’aberration ioides O. I. M. Frionnet dit (Les Premiers états des Lépidoptères, 2 ème fascicule, p.XXXVIII) que Pyrameis cardui vole "aussi bien la nuit que le jour". J’ai fait deux fois, aux lampes électriques de Niort, le 25/01 et le 10/11/1904, la capture de v. io. L’espèce n’a pu être prise ainsi qu’à condition d’exécuter, comme cardui, un vol nocturne (Gelin).
Remarque de Mathieu Charneau concernant l’année 2010 : Concernant la raréfaction de l’espèce "Petite tortue" et notamment l’étude sur le parasitisme touchant les chenilles de cette espèce. Je voulais faire part d’une observation concernant le parasitisme des chenilles de paon de jour. L’année dernière (2010), je suis tombé sur une "colonie" de chenilles de Paon de jour. J’avais capturé deux chenilles âgées pour terminer l’élevage. Ces deux chenilles sont devenues chrysalides. Malheureusement, de ces deux chrysalides sont sorties deux asticots (diptères) ! Cela correspond donc à un taux de 100% de parasitisme même si sur un si petit échantillon cela ne peut pas être représentatif. L’évolution des populations de paon de jour est donc lui aussi à surveiller car cette espèce pourrait dans les années à venir décliner comme l’a fait la Petite tortue. A suivre ... Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert Le Paon du jour. Espèce très répandue en Europe sauf dans le nord de la Scandinavie et le sud de la péninsule Ibérique. Partout en France mais habituellement rare en climat méditerranéen sec. Fréquente les prairies, les friches, les lisières des bois, les parcs et jardins. Espèce univoltine à trivoltine selon les régions et les années en II-X. Chenille sur Urtica. I. Répandu dans toute la région. Rarement abondant (G&L 1912). II. Adilly 22/07/2011 (AG) – Azay le Brûlé 02/05/2009 (AG), 11/06/2011 (AG) - Boussais 01/07/2010 (Rolland Ludovic) – Bressuire 19/07/2010 (Rolland Ludovic) - Cersay 21/10/2007 (CL) - Chanteloup 20/08/2005 (Bonnet Stéphane), 22/04/2010 (Rolland Ludovic) – Chauray 11/10/2011 (Vien Danielle) - Clessé 24/04/2010 (Rolland Ludovic) – La Mothe Saint-Héray 03/07/2010 (Debordes Laurent) - Marnes 18/03/2010 (Rolland Ludovic) - Ménigoute 31/10/2011 (NT) - Niort 14/03/1993 (chenille) (AG), 20/02/2009 (Rebeyrol Christian), 20/06/2009 (AG), 08/09/2012 (AG) – Parthenay 28/08/2011 (Courant Julien) - Saint-Généroux 18/04/2010 (Rolland Ludovic) - Villiers en Bois 29/08/1988 (CL)- Voultegon 28/09/2010 (Courtin Bernard). AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
lire la suite de l'article : Inachis io (Linnaeus, 1758)
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de mai à juin puis de juillet à septembre en deux générations. Se pose sur les rochers, sur les murs de clôture des endroits habités. Chenille sur triticum, poa, hordeum. Elle est visible en mars puis en mai et en juillet. Répandu et commun partout. Peu variable. M. Delahaye a pris aux environs d’Angers 2 exemplaires pourvus de 4 ocelles sur les ailes antérieures.
Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
La Mégère (femelle), le Satyre (mâle). Répandue dans toute l’Europe à l’exception de l’Ecosse et de la Scandinavie. Partout en France. Fréquente les pelouses caillouteuses, les landes et lisières ensoleillées. Espèce plurivoltine en III-X. Chenille sur Bromus, Lolium, Festuca.
I. Répandu et commun partout (G&L 1912).
II. Adilly 22/07/2011 (AG) - Azay le Brûlé 02/05/2009 (AG) – Bressuire 23/09/2011 (Séchet Vanina) - Cersay 15/05/1976 (CL) - Genneton 13/08/2009 (Miteu Martine) - La Mothe Saint-Héray 02/09/1957 (MG) - Marigny 25/05/1993 (CL) - Marnes 25/05/2010 (Rolland Ludovic) - Missé 21/07/2010 (Meyer Daniel) - Niort 15/06/1940 (MG), 11/04/1948 (MG), 18/08/1955 (MG), 08/07/1991 (AG) - Pierrefite 21/04/2010 (Rolland Ludovic) – Pressigny 29/08/2010 (Debordes Laurent) - Saint-Gelais 30/04/1990 (NT) - Saint-Maurice la Fougereuse 26/08/2001 (CL) - Saint-Maxire 20/08/1959 (MG) - Villiers en Bois 06/04/1957 (MG), 05/05/1957 (MG), 16/09/2007 (AG).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :
L’imago est visible de mars à juin puis de août à septembre en deux générations (quelques uns des exemplaires que l’on trouve en mars et avril ont certainement hiverné). Le papillon aime à se poser sur les pampres, les feuilles des arbustes. Chenille sur poa annua et trivialis, triticum repens (toute la belle saison). Répandu et commun partout. La vallée de la Loire constitue ici la limite de séparation de la forme pâle du nord (egerides Stgr.) et de la forme fauve foncé du midi (aegeria type). A Vannes, egerides domine. A Nantes et Angers on trouve, avec les deux formes principales, de nombreux individus intermédiaires, et ces derniers se rencontrent encore vers le sud jusqu’aux environs de Niort, à Sainte-Pezenne, 05/06/1910, 26/05/1911 (Gelin). Dans la partie méridionale de la région on ne trouve que le type. Une bande marginale fauve, qui part de l’apex des ailes antérieures peut descendre jusqu’au tiers inférieur de la bordure, mais est parfois réduite à une simple macule placée au milieu du bord externe. La tache jaune en forme d’S retourné, qui part du bord costal de l’aile postérieure, est fréquemment divisée en deux macules distinctes. La bande maculaire jaune des ailes postérieures porte en dessus 4 ocelles noirs, dont les 3 derniers seulement sont papillés de blanc ; en dessous, on voit 5 ocelles plus pâles, dont le second est à peine indiqué. Quelques exemplaires ayant le dessus des ailes plus ou moins envahi par la teinte fauve ont été capturés en Vendée, à La Vergne, près de la Châtaigneraie ’Allard), à Auzay, 24/04/1911 (Lucas), et dans les Deux-Sèvres, forêt de Chizé, 06/05/1911 (Gelin). M. Ch. Oberthur a figuré, pl. 2 du XV ième fascicule des Et. d’entomol., une aberration albine prise en Gironde, à Saint-André de Cubzac, par l’abbé Mège.
Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Le Tircis. Espèce très répandue et abondante en Europe à l’exception de la Scandinavie. Partout en France. Fréquente bois, vergers, parcs, jardins, clairières et lisières des forêts. Plurivoltin en II-XI. Chenille sur Agropyron repens, Poa bulbosa.
I. Répandu et commun partout (G&L 1912).
II. Arçais 12/06/2002 (AG) – Argenton-Château 17/04/2010 (Rolland Ludovic) – Argenton les Vallées 23/06/2011 (Courant Julien) - Availles-Thouarsais 20/04/2010 (Rolland Ludovic) - Azay le Brûlé 02/05/2009 (AG) – Bressuire 22/06/2009 (Séchet Vanina) - Cersay 01/05/1989 (CL) - Chambroutet 06/10/2010 (Rolland Ludovic) - Chanteloup 03/06/2006 (Bonnet Stéphane) – Cirières 07/05/2012 Clochard Noé et Alain) - Faye l’Abbesse 17/06/2009 (Rolland Ludovic) – Fors 10/10/2010 (AG) - Fressines 09/09/2006 (AG) – Genneton 07/08/2010 (Miteu Martine) - La Crèche 07/08/1974 (NT), 15/05/1989 (NT) - Le Chillou 09/05/2004 (CL) - Magné 24/07/2000 (AG) – Marnes 16/04/2010 (Rolland Ludovic) - Mauzé-Thouarsais 21/08/2008 (CL) - Missé 24/05/2010 (Meyer Daniel) - Niort 16/10/1979 (NT), 13/04/1980 (NT), 10/08/1980 (NT), 15/06/2000 (AG), 10/05/2009 (AG), 18/09/2009 (AG), 29/03/2010 (Rebeyrol Christian) - Parthenay 28/08/2011 (Courant Julien) - Saint-Généroux 18/04/2010 (Rolland Ludovic) - Saint-Jean de Thouars 25/06/2006 (AG) – Sainte-Verge 18/09/2011 (Courant Julien) - Sansais 24/07/1974 (NT) - Scieq 20/02/1993 (AG) – Sompt 27/08/2009 (Orsini Maria) – Thouars 18/04/2011 (Courtin Bernard) - Villiers en Bois 30/03/1989 (CL), 27/07/1994 (CL), 16/09/2007 (AG) – Vouillé 06/06/1993 (AG) – Voultegon 23/09/2011 (Courtin Bernard).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en 1912 - Catalogue des Lépidoptères de l’Ouest Atlantique par Henri Gelin et Daniel Lucas :
L’imago est visible de mai à juin puis de septembre à octobre en deux générations. Hiverne comme papillon, plus rarement comme chrysalide ; les papillons reparaissent en mars-mai ; les chrysalides hivernées éclosent en mai-juin. La génération de septembre est la plus abondante. Chenille sur urtica, parietaria. Elle est visible de juin à octobre. Ce papillon, appelé vulgairement le Vulcain, est répandu dans toute la région, en quantité plus ou moin abondante selon les années. Il recherche les suintements des arbres cariés, les fruits pourris ou déjà attaqués par d’autres insectes. Quelques exemplaires possèdent un point blanc dans le tiers externe de la bande rouge des ailes antérieures (Lucas).
Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)
Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert
Le Vulcain. Espèce très répandue en Europe, migratrice. En France, largement répandue. Fréquente des habitats divers avec une préférence pour les lisières et les clairières des bois et les vergers. Espèce plurivoltine en II-XI. Souvent visible en plein hiver dans le sud de l’Europe. Chenille sur Urtica.
I. Répandu et commun dans toute la région (G&L 1912).
II. Adilly 22/07/2011 (AG) - Bressuire 27/04/2010 (Rolland Ludovic) - Cersay 12/07/1980 (CL) - Chanteloup 25/05/2005 (Bonnet Stéphane), 03/07/2006 (Bonnet Stéphane) - Faye l’Abbesse 17/06/2009 (Rolland Ludovic) – Genneton 26/07/2009 (Miteu Martine), 18/09/2010 (Miteu Martine) - Germond-Rouvre 13/10/2010 (AG) - La Crèche 14/09/2010 (Debordes Laurent), 20/09/2011 (NT) - La Mothe Saint-Héray 02/09/1958 (MG) - Magné 09/08/2005 (Breuil Sandrine) - Ménigoute 31/10/2011 (NT) - Missé 08/07/2010 (Meyer Daniel) - Niort 11/07/1955 (MG), 19/09/1964 (MG), 06/09/1968 (NT), 06/07/1970 (MG), 24/07/1970 (NT), 19/07/1978 (NT), 21/10/1979 (NT), 02/09/1980 (NT), 25/09/1980 (NT), 26/09/1980 (NT), 09/10/1980 (NT), 21/10/1980 (NT), 20/02/2009 (Rebeyrol Christian), 08/09/2012 (AG) - Pierrefitte 21/04/2010 (Rolland Ludovic) - Sainte-Gemme 08/09/2005 (CL) – Sompt 30/08/2009 (Orsini Maria) – Villiers en Bois 25/09/2009 (AG) – Voultegon 03/09/2010 (Courtin Bernard).
AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.
Etat des connaissances en Octobre 2018 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères de Charente-Maritime - Guyonnet Antoine, Montenot Jean-Pierre, West Hazel
Le Vulcain. Envergure 50-64 mm. Espèce très répandue en Europe, migratrice. Elle est également présente en Afrique du Nord, en Asie, en Amérique du Nord et en Amérique centrale. En France, largement répandue. Fréquente des habitats divers avec une préférence pour les lisières et les clairières des bois et les vergers. Espèce plurivoltine en II-XI. Souvent visible en plein hiver dans le sud de l’Europe. Chenille sur Urtica. Espèce considérée comme commune à très commune. Pas de menace (PCN 2017).
I. Répandu et commun dans toute la région (G&L 1912) - Les Mathes 22/05/1998, 20/06/1998, 24/07/1998 (commun) (RL 1997-1998) – Royan 01/09/1964 (2 exemplaires) (Collection Lévesque MHN La Rochelle).
II. Archingeay 10/03/2013 (GC), 21/08/2013 (Nottebaert Claude) – Aytré 24/06/2017 (AG) - Benon 08/06/2016 (Guilloton Jean-Alain et Perrein Christian) - Champagnac 03/05/2014 (Guilloton Jean-Alain) - Champagne 25/04/2011 (Lagarde Jean-Marie), 01/11/2011 (Lagarde Elisabeth) - Chenac Saint-Seurin d’Uzet 29/06/2013 (HW et RW) - Crazannes 08/06/2011 (Loth Francis), 31/05/2013 (chenille) (JPM) - Cressé 15/04/2002, 06/03/2014, 27/10/2015 (Péraud Joseph) - Dompierre sur mer 25/08/2011 (Guilloton Jean-Alain) - Fenioux 06/10/2014 (Guilloton Jean-Alain) - Floirac 11/08/2009, 18/04/2010 (HW et RW) - Fouras 16/09/2008 (Gagnère Marie-Paule), 10/05/2012 (Boursier Jean-Michel) - Geay 28/09/2010 (Loth Francis) - Haimps 29/06/2013 (Péraud Joseph) - Les Gonds 15/06/2013 (GC) - Île d’Aix 12/10/2008 (AG) - Juicq 13/06/2013 (chenille) (JPM) - La Couarde sur mer 02/09/2010 (JPM) - La Flotte 08/11/2005 (Bascle Robert) – La Rochelle 14/05/2010 (JPM), 24/06/2017 (AG) - La Vergne 03/05/2013, 11/04/2015 (GC) - Le Bois Plage en Ré 28/05/2010, 02/09/2010 (JPM) - Les Portes en Ré 23/07/1995 (1 mâle et 1 femelle), 09/08/1995 (1 mâle et 1 femelle), 08/07/1996 (1 mâle et 1 femelle), 09/07/1996 (1 mâle et 1 femelle), 07/07/1997 (1 mâle et 1 femelle) (Deschamps Pascal), 15/07/2009 (Fonseca Bernard) - Loix 27/07/2010 (JPM) - Marennes 13/08/2011 (Grenier Stéphane) - Mortagne sur Gironde 03/2009, 05/2009, 06/2009, 08/2009, 10/2009, 11/2009, 12/2009, 03/2010, 05/2010, 06/2010, 08/2010, 09/2010, 10/2010, 06/05/2012 (chenille), 08/12/2013 (HW et RW) - Nieul sur Mer 29/08/2013 (Bremaud Françoise) - Nuaillé sur Boutonne 27/09/2010, 16/10/2011 (10 exemplaires) (Pluchon Nicolas) – Port d’Envaux 24/05/2016 (Guilloton Jean-Alain) - Puilboreau 30/03/1997 (Guilloton Jean-Alain) - Royan 30/09/2011 (Poljakovic Christine) - Saint-Agnant 14/05/1993 (AG) - Saint-Dizant du Gua 06/06/2012 (chenille) (HW et RW) - Saint-Fort sur Gironde 06/08/2010 (HW et RW) - Saint-Froult 21/08/2008 (Godet Laurent) - Saint-Georges-Antignac 15/05/2013 (chenille) (RP) - Saint-Germain du Seudre 20/05/2010, 04/06/2010, 06/08/2010 (HW et RW) - Saint-Jean d’Angély 15/05/2013, 08/03/2014 (GC) - Saint-Julien de l’Escap 19/06/2015 (chenille) (GC) - Saint-Martin de Ré 28/05/2010 (JPM) - Saint-Pierre-d’Amilly 11/05/2015 (Guilloton Jean-Alain) - Saint-Pierre d’Oléron 09/10/2010 (AG) - Saint-Pierre de l’Isle 26/06/2012 (GC) - Sainte-Marie de Ré 28/05/2010 (JPM) - Taugon 07/05/2010 (JPM) - Virollet 14/01/2014 (Bassiti Amelia) - Yves 20/04/1989, 10/09/1992, 12/05/1993, 17/06/1993, 20/08/1993 (Doumeret Alain).
AG = Antoine Guyonnet, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, JPM = Jean-Pierre Montenot, HW = Hazel West, RL = Robert Levesque
C’est un papillon de petite taille (maximum 2.6 cm) Le dessous des ailes comporte des dessins gris brunâtre, entremêlés de blanc. Parti des Baléares en 1989, ce papillon a progressé rapidement en ESPAGNE et envahi la FRANCE. Il est monophage et ne se nourrit que de géranium. Il se multiplie sans cesse du printemps jusqu’à l’hiver, contrairement à ses congénères. Cycle de 33 jours ! Jusqu’à 6 générations par an. Lors de journées ensoleillées, il vole autour des géraniums et s’y pose de temps en temps, il dépose ses oeufs sur les boutons floraux. Lors de l’éclosion, la minuscule chenille d’un vert tendre pénètre de suite à l’intérieur du bouton de fleur qu’elle dévore, et passe ensuite au bouton voisin. Elle rentre dans la hampe florale et chemine en dévorant l’intérieur, ne laissant que du vide. Elle peut aussi s’attaquer aux tiges qui finissent par casser, mais ne mange que très rarement les feuilles. A partir d’une certaine taille, apparaissent trois lignes roses longitudinales qui lui permettent de la confondre plus facilement avec les fleurs. Pendant l’hiver elle redevient entièrement verte.
Les oeufs, les chrysalides et les chenilles sont très résistantes, les froids hivernaux ne les inquiètent pas. (www.bonplant.fr/pages/cacyreus.htm)
Adulte : fauve orangé pâle, avec les motifs noirs un peu plus épais que chez Clossiana euphrosyne et Clossiana selene. Revers des ailes postérieures brun violâtre sombre, avec quelques taches jaune clair, trois taches discales et un chapelet marginal nacrés ; apex anguleux. Chenille 20 mm de long. Ressemble à celle de C. selene, mais sans épines thoraciques allongées Plantes hôtes : Diverses Violettes, également mentionné sur la Ronce frutescente. Habitat Préférentiellement sur les pelouses calcaricoles, mais aussi sur les pelouses maigres sableuses ou sablo-calcaires et sur les landes. En régression dans le tiers nord-ouest de la France. Biologie : 1 à 3 générations. La chenille, d’activé diurne, hiverne à mi-taille. Espèce potentiellement menacée / Protégée en Ile de France (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
32-34 mm. Dessus aile postérieure marge anguleuse pad arrondie comme les autres Clossiana. Dessous aile postérieure teinté de violet, taches discales et marginales argentées. Espèce répandue, localement commune dans les bois clairs et régions vallonnées jusqu’à 1 200 m. Identifiable par la teinte bleu – violet et les taches postdiscales sombres sur le dessous de l’aile. La chenille hiverne, se nourrissant au printemps. Vole d’avril à octobre. 2-3 générations Plantes nourricières Violette et ronce. (Octopus. Tous les papillons de France et d’Europe. P. Whalley)
Adulte : fond fauve orangé vif, suffusé de gris-verdâtre chez la femelle, agrémenté de taches noires arrondies disposées en rangées régulières. Les revers de ailes postérieures ornés de taches nacrées particulièrement étendues, traversés par une rangée postdiscale d’ocelles noires pupillés de nacré ; quelques taches nacrées à l’apex des antérieures.
Chenille : atteint 35 mm de longueur. Brun grisâtre, avec des taches noires, et des épines relativement courtes, brunes à pointe blanche, et une double rangée dorsale de stries blanches.
Plantes hôtes : Avant tout sur la pensée des champs. En élevage, accepte volontiers les variétés horticoles de la pensée sauvage.
Habitat : Milieux ouverts et lacunaires, notamment pelouses sèches, friches agricoles, champs en jachère et cultures extensives Espèce migratrice encore assez répandue partout en France, mais d’abondance variable selon les flux migratoires
Biologie : l’espèce se montre presque tout au long de l’année, au cours de 3 ou 4 générations successives. Les populations autochtones semblent continuellement enrichies par l’arrivée de nouveaux immigrants venus du sud. L’adulte aime à se poser sur le sol nu, ailes déployées, pour se chauffer au soleil, surtout au printemps et en automne. Les oeufs sont déposés isolément à la face inférieure des feuilles de la plante hôte. Le cycle larvaire est exceptionnellement court. La nymphose s’effectue parmi la végétation basse, entre quelques feuilles réunies par de la soie. La chrysalide suspendue, brun sombre, porte une grande tache dorsale blanche en forme de selle et quelques autres, plus petites, de même couleur, ressemblant de la sorte à une fiente d’oiseau. L’espèce est susceptible d’hiverner sous ces quatre états, ainsi qu’à tous les stades larvaires. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Si cette espèce ressemble au petit sylvain, on peut l’en distinguer avec un peu d’attention. Le recto du sylvain azuré a un fond plus foncé avec de gros dessins blancs, et une tache blanche en forme de disque sur l’aile antérieure. Au verso, on note une rangée de points noirs submarginaux. Recherche les bois clairs et les taillis bordant les friches, d’ordinaire à faible altitude. Envergure : 5 cm. Vol : Mai à juillet. (Nature en poche - Larousse)
Adulte : 45-50 mm. Diffère du petit sylvain par la couleur fondamentale d’un noir plus profond et chatoyant en bleuâtre dans les deux sexes, ainsi que par la présence d’une tache discoïdale blanche aux ailes antérieures. Revers lie de vin et gris bleuté, ne portant qu’une rangée de points sombres dans l’aire post-discale. Plante–hôte : sur divers chèvrefeuilles et Camérisiers (dont Lonicera xylosteum) Chenille : 27 mm. Verte avec dessous et épines brunâtres, ligne longitudinale blanche Habitat : Orées forestières chaudes et ensoleillées, pelouses sèches en voie d’embroussaillement. Espèce abondante dans le sud de la France, en régression dans le tiers nord du pays.
Biologie : 1 seule génération au nord, 2 voire 3 dans le midi où l’adulte vole jusqu’en septembre.(Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Dimorphisme sexuel : la femelle a des points noirs sur les ailes antérieures. Les chenilles vivent en groupe et peuvent causer des dégâts sur les choux. L’imago est visible de avril à septembre en deux ou trois générations.
50-65mm. 3 générations. Dessus des ailes antérieures avec large bordure apicale noire et chez la femelle deux taches et une strie discale noires. Revers blanc jaunâtre, sans dessins distincts. Habitat : Jardins, cultures maraîchères. Espèce commune jadis,de nos jours fort en recul. Biologie : Au printemps les œufs sont déposés par petits groupes, parfois même isolément. En été les pontes peuvent regrouper plusieurs centaines d’œufs.Plantes hôtes : Crucifères : Chou, Colza, Ravenelle, Grande Capucine. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)