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Pieris mannii (Mayer, 1851)
Piéride de l’Ibéride

Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :

L’imago est visible de avril à juin puis de juillet à septembre en deux générations. Chenille sur Iberis amara, sinapis arvensis, thlaspi perfoliatum. Considérée longtemps comme simple variation de P. rapae, mannii a été érigée au rang d’espèce distincte par le comte Turati. Cette séparation a été confirmée par M. Ch. Oberthur qui a signalé, dans l’ouest de la France (ET. de Lép. comp., fasc. III, 1909, page 127), la présence de mannii en Gironde, en Charente et dans la Vienne. M. Delahaye l’a rencontrée aux environs d’Angers et a consacré à la forme angevine une brochure ayant pour titre La Pieris manni en Maine et Loire, (Angers, décembre 1910). Le papillon se distingue surtout de rapae par sa taille plus faible, par le bord externe de ses ailes plus régulièrement arrondi, la tache apicale noire descendant plus bas le long de la frange, jusqu’au niveau du point discal, auquel ce prolongementse trouve fréquemment relié par suite de l’écriture en noir de l’extrémité des deux nervures qui le bordent. Ce point discal, plus rapproché du bord externe que dans rapae, n’est pas arrondicomme chez cette dernière, mais nettement échancré à l’extérieur. Chez les femelles les macules sont plus longues, plus épaisses, et les pointes de leur partie échancrée se prolongent plus souvent que chez les mâles jusqu’à la marge. Le vol est plus mou que celui de rapae et se rapproche de celui de Leptidea sinapis. D’après M. le comte Turati, la chenille a les verrues noires de la tête très apparentes, ce qui lui donne une coloration plus foncée que chez rapae, et la chrysalide, qui manque toujours des trois raies jaunes de rapae, est de forme plus trapue. Les ailes deux générations de mannii dans la région ouest se succèdent sans interruption. M. Dupuy et M. Delahaye ont capturé des femelles de la seconde génération qui ont, en dessous, les ailes postérieures d’un jaune très vif, exempt du semis d’écailles grisesqu’on trouve dans la plupart des rapae écloses en automne ; et M. Delahaye fils a pris en juillet 1911 une femelle de mannii (2ème génération) aussi fortement nuancée de jaunâtre que les rapae les plus jaunes. Commun dans la région

Deux-Sèvres : Bordure sud de la forêt de Chizé, sur la limite commune du 79 et du 17 (Gelin). Une dizaine d’exemplaires pris en 1912, aux abords de la forêt de Chizé, à Séchebec le 3 mai (Gelin) et à Rimbault le 8 mai (Lucas). Les individus des Deux-Sèvres se rattachent à la forme manni andegava Delahaye, avec les macules noires généralement sablées de cendré, n’atteignant jamais la teinte jaune des exemplaires du midi.

Vienne : Charroux (Obth.).

Charente-Maritime : Saint-Séverin (Gelin).

Charente : Angoulême (Dupuy).


Supplément 1922 du Catalogue des Lépidoptères de l’Ouest Atlantique (Gelin Henri et Lucas Daniel) :

Deux-Sèvres : Niort , 10/05/1920, 10/06/1922, 24/07/1922 (femelle très défraîchie), 21/08/1920 ; Le Fief de François, 12/08/1918, 18-31/08/1917, 10-19/09/1917 (Gelin). - (v. H. Gelin Formes Françaises de Pieris manni, in Annales de la Soc. Ent. de France 1919, avec planche).

Charente-Maritime : Taillebourg, 1 ex. 08/1913 (Leps) ; Dompierre sur mer, 15/08/1921 (Lucas).


Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)

Etat des connaissances au 31122008 {JPEG}

Statut : Espèce déterminante P-C (espèce en voie de disparition, non retrouvée récemment)


Situation actuelle - 2009 (Guyonnet Antoine - Levesque Robert) :

Espèce considérée disparue de la région par Robert Levesque. Disparition due aux herbicides et pesticides. De nouvelles observations montrent qu’elle reste présente dans la région mais elle est très rare.


Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert

La Piéride de l’Ibéride. Sud de l’Europe. En France, pourtour méditerranéen, localisée ailleurs. L’imago est visible en IV-X, en deux générations. « Le papillon se distingue surtout de rapae par sa taille plus faible, par le bord externe de ses ailes plus régulièrement arrondi, la tache apicale noire descendant plus bas le long de la frange, jusqu’au niveau du point discal, auquel ce prolongement se trouve fréquemment relié par suite de l’écriture en noir de l’extrémité des deux nervures qui le bordent. Ce point discal, plus rapproché du bord externe que rapae, n’est pas arrondi comme chez cette dernière, mais nettement échancré à l’extérieur. Chez les femelles les macules sont plus longues, plus épaisses, et les pointes de leur partie échancrée se prolongent plus souvent que chez les mâles jusqu’à la marge. Le vol est plus mou que celui de rapae et se rapproche de celui de Leptidea sinapis. D’après M. le comte Turati, la chenille a les verrues noires de la tête très apparentes, ce qui lui donne une coloration plus foncée que chez rapae, et la chrysalide, qui manque toujours des trois raies jaunes de rapae, est de forme plus trapue (Gelin) ». Chenille sur Iberis amara, Sinapis arvensis, Thlaspi perfoliatum.

I. Bordure sud de la forêt de Chizé, sur la limite commune du 79 et du 17 (HG). Une dizaine d’exemplaires pris en 1912, aux abords de la forêt de Chizé, à Séchebec le 3 mai (HG) et à Rimbault le 8 mai (DL). ) - Le Fief de François 12/08/1918 (HG), 18-31/08/1917 (HG), 10-19/09/1917 (HG) - Niort 10/05/1920 (HG), 21/08/1920 (HG), 10/06/1922 (HG), 24/07/1922 (femelle très défraîchie) (HG).

AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.




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Hesperia comma (Linnaeus, 1758)
Virgule

Etat des connaissances en 1912 - Gelin Henri et Lucas Daniel - Catalogue des Lépidoptères observés dans l’ouest de la France) :

L’imago est visible de juillet à août. Coteaux secs, rochers, bruyères ; se pose le plus souventà terre ou sur la tige sèche des carduacées. Chenille sur coronilla, lotus, ornithopus, festuca, poa, holcus. Elle est visible en juin. Se trouve en quelques points de la région, localisé et toujours rare.

Deux-Sèvres : Coteaux de Monnée, commune de Saivre ; 06/09/1910, 20/08/1911 à Saint-Symphorien ; Marigny, en bordure de forêt de Chizé, 22/08/1911, 15 exemplaires (Gelin).

Charente-Maritime : Royan (S. et B.), id., 29/08/1907 (Lucas) ; Dompierre, r. (Vigé).

Charente : Environs d’Angoulême (Dupuy) ; un mâle privé des taches blanches du dessous des ailes inférieures, ab. Dupuyi (Obth.), figuré dans Lépid. comp. IV, pl. XXXVII, 240.

Vienne : Lizant, 8-11/09/1911 ; Morthemer, 17/09/1911 (d’Aldin).


Etat des connaissances au 31/12/2008 (Atlas des Lépidoptères Rhopalocères du Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature)

Etat des connaissances au 31122008 {JPEG}


Etat des connaissances en mai 2013 - Nouveau Catalogue des Lépidoptères des Deux-Sèvres - Guyonnet Antoine, Lemoine Christian, Thibaudeau Norbert

La Virgule. Répandue dans toute l’Europe. En France, assez commune dans le midi, rare dans le nord et l’ouest. L’imago est visible en VII-VIII. Coteaux secs, rochers, bruyères ; se pose le plus souvent à terre ou sur la tige sèche des carduacées. Chenille sur Coronilla, Lotus, Ornithopus, Festuca, Poa, Holcus, en VI.

I. Marigny (HG) - Saint-Symphorien (HG) - Saivre, 06/09/1910 (HG), 20/08/1911 (HG) - Villiers en Bois, 22/08/1911 (HG).

II. Boussais 21/07/2008 (CL) – Pressigny 29/08/2010 (Debordes Laurent).

AG = Antoine Guyonnet, CL = Christian Lemoine, DL = Daniel Lucas, G&L = Gelin et Lucas, HG = Henri Gelin, MG = Marius Guimard, NT = Norbert Thibaudeau, RL = Robert Levesque.




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