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Melitaea cinxia (Linnaeus, 1758)
Mélitée du plantain
Adulte : 33-40 mm. Fauve orangée clair à fauve orangée jaunâtre, réticulé de noir, avec une série de points noirs dans la bande submarginale des ailes postérieures, également bien visible au revers, cernés d’un halo fauve orangée. Plante – hôte : Surtout le plantain lancéolé et d’autres plantains mais aussi la Véronique d’Autriche, l’épervière piloselle et la centaurée jade. Chenille : Atteint 25 mm. Noire avec des épines concolores, des rangées transversales de points blancs et la tête rouge. Habitat : Avant tout dans les milieux ouverts et secs, lieux incultes, orées forestières. En recul dans la moitié nord et dans l’ouest de la France. Biologie : L’adulte, thermophile, aime à se chauffer sur le sol nu. Les œufs sont déposés en amas de plusieurs couches à la face inférieure des feuilles de la plante hôte. Les chenilles vivent dans un nid soyeux communautaire dans lequel elles hivernent à mi-taille. Elles se dispersent au printemps, atteignent toutes leur taille en avril et se nymphosent en mai à l’abri d’un réseau soyeux lâche, à proximité du sol. La chrysalide, succincte, grise, porte de nombreuses protubérances dorsales claires. Selon les régions, l’espèce donne 1 ou 2 générations annuelles. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

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Pyronia tithonus (Linnaeus, 1767)
Amaryllis
L’apparition de ce papillon familier au bord des chemins est perçue par beaucoup de naturalistes comme le signe que l’été est à son apogée. L’amaryllis vole quand les fleurs de ronces sont épanouies, et il peut former des groupes nombreux qui butinent. Le recto est orange vif, avec une marge brune et un ocelle double sur l’aile antérieure. Le verso est d’une couleur similaire, mais les ailes postérieures ont un aspect plus marbré. Le mâle est plus petit que la femelle, plus vivement coloré et doté d’une bande d’écailles androconiale foncée sur chaque aile antérieure. Fréquente les haies et les lisières, de la plaine à la basse montagne. Vol : Juillet-Août. (Nature en poche - Larousse)

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Maniola jurtina (Linnaeus, 1758)
Myrtil
C’est probablement l’un des papillons les plus abondants dans les lieux herbus de nos régions. On voit surtout la face inférieure des ailes. L’aile antérieure est orange et chamoisée avec un ocelle distinct, l’aile postérieure brunâtre avec une bande plus claire ornée de points noirs. Contrairement à ses congénères, le myrtil dévoile parfois le recto de ses ailes sur le terrain. Elles sont brun intense avec une tache orangée contenant un ocelle sur l’aile antérieure (l’orange est plus étendu chez la femelle). Se rencontre dans divers habitats herbus, talus des routes, prés, allées des bois, régions vallonnées, jusqu’à 1500 m au moins. Vol : Juin à Octobre. (Nature en poche - Larousse)

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Inachis io (Linnaeus, 1758)
Paon du jour
Les ocelles spectaculaires et la couleur criarde du paon du jour le rendent sans pareil. Comme d’autres vanesses colorées, c’est un visiteur fréquent des jardins où il vient butiner, notamment les fleurs de buddleias et les Mesembryanthemum. Au repos, les ailes repliées, la coloration cryptique du verso et le bord découpé des ailes donnent au papillon l’aspect d’une feuille morte ou d’une écorce, tel un excellent camouflage. Inquiété, le paon du jour ouvre brusquement ses ailes, dévoilant ainsi ses ocelles qui effraient les prédateurs potentiels. Fréquente les bords des chemins, les haies, les talus, les prairies, les jardins et les parcs. Vol : Juillet à Septembre, puis Mars à Mai après hivernage. (Nature en poche - Larousse)

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Lasiommata megera (Linnaeus, 1767)
Mégère, Satyre
La femelle est souvent plus pâle que le mâle. L’imago est visible de mai à juin puis de juillet à septembre-octobre. Répandu et commun dans toute la région. Il fréquente les lieux incultes riches en graminées, les allées forestières (Forêt de La Coubre 17). Adulte : Jaune fauve marqué de lignes transversales brunes, avec un ocelle aux ailes antérieures et quatre aux postérieures. Mâle pourvu d’une plage androconiale oblique aux ailes antérieures, qui fait défaut chez la femelle. Revers des ailes postérieures marbré de gris, pourvu de sept ocelles antémarginaux entourés de fauve et bicerclés de noirâtre. Chenille : 25 mm. Verte avec une ligne latérale blanche nettement indiquée. Plante – hôte : Graminées : Fétuque des brebis, Palène, Brome dressé, Dactyle pelotonné Habitat : Dans les milieux ouverts chauds, avant tout sur les sites sablonneux, argileux ou calcaires, notamment dans les carrières, sur les landes rocailleuses septiques et les pelouses écorchées. Encore assez répandu presque partout, mais accuse localement un certain recul. Biologie : L’espèce donne 2 ou 3 générations. L’adulte se pose volontiers, ailes fermées, sur les rochers ou la terre nue : les couleurs cryptiques de son revers l’y rendent presque invisible. Lorsqu’il se chauffe au soleil, il se tient soit les ailes fermées (orientées face au rayonnement), soit ailes largement ouvertes. Il fréquent assidûment les fleurs, surtout celles de teintes pourpre ou violette. Les œufs sont déposés isolément sur les chaumes ou les feuilles des plantes hôtes. La chenille, très homotypique, diurne dans son jeune âge, adopte en cours de croissance des mœurs nocturnes et se nymphose à proximité du sol, sur une tige desséchée ou contre un rocher. La chrysalide, assez élancée, vert pâle ou brune, porte deux rangées dorsales de protubérances blanchâtres. L’espèce hiverne à l’état larvaire (à mi-taille). Elle ne compte que quatre stades larvaires contre cinq chez la plupart des autres espèces. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

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