Objets associés au mot-clé : Vansieleghem Nathalie
Articles associés
Peribatodes rhomboidaria (Denis & Schiffermüller, 1775)
Boarmie rhomboïdale
Présente de nombreuses formes, dont certaines totalement noires. En France, elle est largement répandue dans tous les types d’habitats. En plaine comme en montagne, dans les bois clairs, les friches, même en ville. Les chenilles sont polyphages et se nourrissent sur diverses espèces telles que Épicea, Céraiste, Clématite, Ronces, Églantier, Cytise, Genêts, Hélianthème, Myrtillier, Sorbier, Gaillets, Chèvrefeuille... La chenille hiverne. Période de vol : Avril à Septembre. Espèce développant plusieurs générations. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)

lire la suite de l'article : Peribatodes rhomboidaria (Denis & Schiffermüller, 1775)
Macrothylacia rubi (Linnaeus, 1758)
Anneau du diable, Bombyx de la ronce
Les chenilles hivernent et se nymphosent au printemps. En automne, on les rencontre souvent sur les chemins, à la recherche d’un abri. Les mâles volent au soleil, les femelles la nuit en Mai et Juin. (Guide des papillons nocturnes de France)

lire la suite de l'article : Macrothylacia rubi (Linnaeus, 1758)
Anthocharis cardamines (Linnaeus, 1758)
Aurore, Piéride du cresson

39-48 mm. Mâle : pointe apex noire ; aile antérieure, marque orangé étendu sur le tiers, 1 seule tache noire. Femelle : Apex gris dépourvu de taches, aile antérieure dépourvu de marque orange, tache centrale plus étendue, en forme de croissant, aile postérieure parfois teintée de jaune. Vol d’avril à juillet. (Octopus. Tous les papillons de France et d’Europe. P. Whalley)

35-45 mm. Ailes antérieures pourvue d’une bordure apicale et d’une petite tache discoidale noire ; chez le mâle toute leur moitié externe est occupée par une tache orangée qui fait défaut chez la femelle. Revers des ailes postérieures persillé de vert dans les deux sexes. Habitat : prairies humides, orées forestières. Biologie : Œufs d’abord blancs puis rouges sont déposés sur les pédoncules floraux de la plante hôte. Une génération, hiverne à l’état nymphal. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)



lire la suite de l'article : Anthocharis cardamines (Linnaeus, 1758)
Colias crocea (Fourcroy, 1785)
Souci
45-54 mm. Plusieurs générations, Vol puissant et rapide, d’avril en septembre, remarquable migrateur (population du nord de l’Europe). Habitat : terrain dégagés, notamment champs de luzerne et de trèfle. Mâle : ailes jaune orangé vif, larges marges noires traversées de nervures jaunes. Femelle : ailes antérieures idem mâle mais avec marge plus large et enfermant des taches jaunes de taille variable, ailes postérieures sombre avec taches orange. Dessous jaune suffusé de vert sur la marge de l’aile antérieure et sur l’ensemble de l’aile postérieure. Forme Helice : Femelle dessus vert blanchâtre suffusé de gris sur aile postérieure. Dessous aile antérieure marques postdiscales plus grandes que chez le mâle. (Octopus. Tous les papillons de France et d’Europe. P. Whalley)

lire la suite de l'article : Colias crocea (Fourcroy, 1785)
Gonepteryx rhamni (Linnaeus, 1758)
Citron
50-55mm. Ailes des deux paires falquées, jaunes chez le mâle, vert d’eau chez la femelle. Habitat : Bois, broussailles, prairies sylvatiques orées forestières. Biologie : De tous nos Rhopalocères, le citron est celui qui peut prétendre à la plus longue espérance de vie : il passe en effet les 12 mois à l’état imagal.. L’adulte quitte sa chrysalide au cœur de l’été ; il s’active sur les fleurs jusqu’à la fin de la saison, puis se retire dans ses quartiers d’hiver. Pour ce faire, il recherche de préférence les sous-bois humides, au sein desquels il choisit un emplacement d’hivernage généralement à proximité du sol, parmi les graminées ou à l’abri d’un roncier. Il est quasi le seul Rhopalocère a hiverner ainsi presque à découvert. Il demeure en général à l’emplacement choisi durant tout l’hiver, pouvant disparaître à plusieurs reprises sous une épaisse couche de neige, pour reparaître intact après la fonte de celle-ci. Comme chez tous les insectes hivernant, une élévation de la concentration des liquides cellulaires s’oppose au gel des tissus. Dès février, certains individus sortent de leur torpeur ; l’accouplement se déroule en mars-avril. Aussitôt après les œufs sont déposés isolément ou par petits groupes sur les bourgeons de la plante hôte en phase de débourrement. La chenille se tient invariablement sur la nervure médiane de la feuille qu’elle consomme, où sa livrée la camoufle efficacement. Il est assez facile de la trouver en repérant les feuilles de Bourdaine dont les bords ont été rongées. La chrysalide succincte ressemble à une petite feuille ; elle est généralement fixée horizontalement sous un rameau. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

lire la suite de l'article : Gonepteryx rhamni (Linnaeus, 1758)
Melitaea cinxia (Linnaeus, 1758)
Mélitée du plantain
Adulte : 33-40 mm. Fauve orangée clair à fauve orangée jaunâtre, réticulé de noir, avec une série de points noirs dans la bande submarginale des ailes postérieures, également bien visible au revers, cernés d’un halo fauve orangée. Plante – hôte : Surtout le plantain lancéolé et d’autres plantains mais aussi la Véronique d’Autriche, l’épervière piloselle et la centaurée jade. Chenille : Atteint 25 mm. Noire avec des épines concolores, des rangées transversales de points blancs et la tête rouge. Habitat : Avant tout dans les milieux ouverts et secs, lieux incultes, orées forestières. En recul dans la moitié nord et dans l’ouest de la France. Biologie : L’adulte, thermophile, aime à se chauffer sur le sol nu. Les œufs sont déposés en amas de plusieurs couches à la face inférieure des feuilles de la plante hôte. Les chenilles vivent dans un nid soyeux communautaire dans lequel elles hivernent à mi-taille. Elles se dispersent au printemps, atteignent toutes leur taille en avril et se nymphosent en mai à l’abri d’un réseau soyeux lâche, à proximité du sol. La chrysalide, succincte, grise, porte de nombreuses protubérances dorsales claires. Selon les régions, l’espèce donne 1 ou 2 générations annuelles. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

lire la suite de l'article : Melitaea cinxia (Linnaeus, 1758)
Lycaena phlaeas (Linnaeus, 1761)
Cuivré commun, Bronzé
22-27 mm. Sexes semblables, ailes antérieures rouge cuivré à vif écarlate, bordées de brun et ponctuées de noir ; ailes postérieures brunes avec une bande marginale cuivrée, points post - discaux bleus. Revers antérieures semblables au dessus, postérieures gris beige terne, avec de petits points noirs, fine bande orangée. Papillon actif, le petit Cuivré a un comportement territorial. Le mâle chasse vigoureusement tous les concurrents qui s’aventurent sur son territoire, de peur qu’ils ne deviennent des prétendants encombrants auprès des femelles du voisinage. Habitat : milieux ouverts, lieux incultes ensoleillés. Biologie : l’adulte vole sur une très longue période de la mi-avril à la fin d’octobre, au cours de 4 générations se chevauchant plus ou moins. Les œufs, hémisphériques, bruns et alvéolés sur la surface, sont déposés un à un à la face inférieure des feuilles de la plante hôte, souvent la femelle en pond plusieurs sur un plant minuscule. La chenille a une forme de cloporte, les pattes étant invisibles du dessus (elle est dite « onisciforme ») ; elle est verte et finement poilue avec, en général, trois bandes roses – une sur le dos et deux sur les flancs – qui se rejoignent au niveau de la tête et de l’arrière. Elle hiverne généralement jeune, plus rarement âgée. La nymphose s’effectue à terre entre quelques feuilles de la plante hôte reliées par de la soie. La chrysalide, bombée, brun clair avec de petits points noirs, est généralement retenue par une ceinture de soie sous une feuille ou à la base de la tige de la plante hôte. Plantes hôtes : Rumex : Petite Oseille et Oseille des prés, parfois Patience sauvage (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann / en partie)

lire la suite de l'article : Lycaena phlaeas (Linnaeus, 1761)
Celastrina argiolus (Linnaeus, 1758)
Azuré des Nerpruns
23-30 mm. Ailes bleu violet clair étroitement bordé de noir chez le mâle, plus largement marginé chez la femelle, surtout en seconde génération. Revers blanchâtre, finement ponctué de noir. Habitat : Orées forestières, clairières,prairies sylvaniques,landes et friches arbusives. Encore presque partout y compris au coeur des villes. Biologie : 2 générations. L’adulte se nourrit de nectar mais aussi du miellat des pucerons. Les oeufs sont déposés isolément ou par petits groupes sur les bourgeons floraux ou à proximité. La chrysalide succincte, brun clair avec des taches sombres, est fixé sous une feuille ; elle hiverne. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

lire la suite de l'article : Celastrina argiolus (Linnaeus, 1758)
Pararge aegeria (Linnaeus, 1758)
Tircis

Adulte : brun sombre marqué de taches clair jaune pâle à fauve orangé, avec un ocelle pupillé de blanc à l’apex des ailes antérieures, et autres ocelles identiques sur la marge des postérieures. Revers des ailes postérieures lavé de violâtre sur la marge. Chenille : Atteint 27 mm de longueur. Assez effilée, vert pâle, couverte d’une pubescence rase, avec la tête verte et une ligne dorsale sombre liserée de clair. Plantes hôtes : sur diverses graminées : Palène, Canche bleue, Roseau des bois. Mais aussi sur les Cypéracées : Laîche des bois. Habitat : préférentiellement dans les bois clairs et le long des orées forestières. Encore commun presque partout.

Biologie : dans le nord de son aire de répartition, le Tircis et représenté par la sous-espèce à tache crème ou jaune clair, et dans le sud par la sous-espèce, à tache fauve orangée. Dans les zonez de contact entre les deux sous-espèces, on observe des formes de transition. Le mâle présente un comportement territorial accusé. Posté sur une feuille, il surveille son domaine et fond sur tout concurrent pénétrant dans son territoire, pour aussitôt après regagner son poste de guet. L’adulte ne fréquent guère les fleurs ; il se nourrit davantage des écoulements de sève et du suc des fruits avancés, et s’abreuve aussi sur le sol humide. Les œufs sont déposés isolément sur les feuilles de la plante hôte. La chenille, diurne dans son jeune âge, adopte en cours de croissance des mœurs nocturnes ; elle se nymphose près du sol. Chrysalide suspendue, verte. L’espèce hiverne à l’état larvaire ou nymphal. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)



lire la suite de l'article : Pararge aegeria (Linnaeus, 1758)
Polyommatus coridon (Poda, 1761)
Argus bleu nacré, Bleu nacré

Cette espèce héliophile qui peuple les friches calcaires est très délicate. Le dessus des ailes du mâle, d’un bleu ciel vif, s’aperçoit souvent quand le papillon se tient au soleil. Le recto de la femelle est plus terne, essentiellement brun foncé, et l’aile postérieure présente un alignement d’ocelles orange, blanc et noir. Comme chez nombre de Lycènes, la chenille est soignée par les fourmis, qui raffolent du liquide sucré qu’elle régurgite. La variabilité de cette espèce est notoire, notamment par l’extension de la marge foncée. Associé aux friches calcaires et autres escarpements fleuris où sa plante-hôte est localisée. Envergure : 4 cm. Période de vol : Juillet-Août. (Nature en poche - Larousse)

Observés butinant les fleurs d’une grosse touffe de sariette, en compagnie d’azurés de la luzerne et d’azurés bleu céleste. ( Michel Rouché)



lire la suite de l'article : Polyommatus coridon (Poda, 1761)
Melanargia galathea (Linnaeus, 1758)
Demi-Deuil
Adulte : Blanc et noir en damier. Revers avec les même motifs mais beaucoup moins contrastés, et une rangée postdiscale de petits ocelles. Femelle plus grande, avec revers teinté d’ocre jaune. Plante – hôte : comme les chenilles de tous les Satyrines se nourrit exclusivement de graminées ; Palène, Brome dressé, Pâturin des prés. Chenille : Atteint 28 mm. Verte ou brun jaune à brun grisâtre, avec la tête brun clair, une ligne dorsale sombre et une bande latérale claire, soulignée de foncé. Extrémité abdominale bifide, avec chacune des pointes ornée d’une strie rougeâtre sur le dessus. Habitat : Prairies, clairières, talus, bords des routes… abondantes presque partout mais en régression au nord de la Seine. Biologie : Le mâle du Demi-deuil, contrairement à ceux de nombreux autres Rhopalocères, ne guette pas le passage des femelles depuis un perchoir, mais recherche activement en vol celles qui viennent d’émerger parmi les Graminées. Les œufs sont simplement abandonnés en vol par la femelle. La chenille éclos dès la fin de l’été et cherche aussitôt un abri pour l’hivernage, sans avoir pris la moindre nourriture. Elle accomplit son cycle au printemps, puis se nymphose à proximité du sol. La chrysalide, blanchâtre ou jaune, repose à l’abri d’un réseau soyeux lâche. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

lire la suite de l'article : Melanargia galathea (Linnaeus, 1758)
Pyronia tithonus (Linnaeus, 1767)
Amaryllis
L’apparition de ce papillon familier au bord des chemins est perçue par beaucoup de naturalistes comme le signe que l’été est à son apogée. L’amaryllis vole quand les fleurs de ronces sont épanouies, et il peut former des groupes nombreux qui butinent. Le recto est orange vif, avec une marge brune et un ocelle double sur l’aile antérieure. Le verso est d’une couleur similaire, mais les ailes postérieures ont un aspect plus marbré. Le mâle est plus petit que la femelle, plus vivement coloré et doté d’une bande d’écailles androconiale foncée sur chaque aile antérieure. Fréquente les haies et les lisières, de la plaine à la basse montagne. Vol : Juillet-Août. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Pyronia tithonus (Linnaeus, 1767)
Maniola jurtina (Linnaeus, 1758)
Myrtil
C’est probablement l’un des papillons les plus abondants dans les lieux herbus de nos régions. On voit surtout la face inférieure des ailes. L’aile antérieure est orange et chamoisée avec un ocelle distinct, l’aile postérieure brunâtre avec une bande plus claire ornée de points noirs. Contrairement à ses congénères, le myrtil dévoile parfois le recto de ses ailes sur le terrain. Elles sont brun intense avec une tache orangée contenant un ocelle sur l’aile antérieure (l’orange est plus étendu chez la femelle). Se rencontre dans divers habitats herbus, talus des routes, prés, allées des bois, régions vallonnées, jusqu’à 1500 m au moins. Vol : Juin à Octobre. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Maniola jurtina (Linnaeus, 1758)
Aglais urticae (Linnaeus, 1758)
Petite tortue

La petite tortue est l’un des papillons les plus familiers et attrayants d’Europe. Le recto coloré est essentiellement orange, avec de grosses taches noires, jaunes et brun foncé, et de légères lunules bleues qui bordent les quatre ailes, accentuant l’aspect de mosaïque. Le verso, en revanche, est assez sombre, ce qui donne au papillon une livrée assez cryptique lorsqu’il se pose les ailes repliées. La petite tortue donne deux à trois générations par an ; les adultes de la dernière hivernent, se réfugiant souvent dans les granges et autres bâtiments, pour ressortir au printemps. Habite une grande variété de lieux, tels que les talus, les bordures des champs et des jardins, de la plaine aux montagnes. Vol : Mars à Octobre, en générations successives. (Nature en poche - Larousse)

Adulte : 40-50 mm. Fauve rougeâtre vif avec des taches noires, blanches et jaunes, ainsi qu’une rangée marginale de lunules bleues ; base des ailes postérieures noire. Revers des ailes postérieures brun foncé, avec l’aire marginale plus claire. Plante – hôte : Exclusivement l’Ortie dioïque. Chenille : atteint 30 mm. Noire avec une fine ponctuation claire et des bandes longitudinales jaunes ; épines noires ou jaunâtres Habitat : Milieux ouverts les plus divers. S’est raréfiée dans le nord de la France. Biologie : Les adultes se montrent très tôt au premier printemps, souvent dès le mois de février. Ils butinent alors activement les fleurs précoces, notamment celles du Pas-d’âne, du Bois-gentil et du Saule marsault. Les œufs sont déposés dès le mois d’avril en amas denses de 50 à 200 unités à la face inférieure des feuilles de la plante hôte. Les chenilles tissent des nids communautaires. Comme la plupart des chenilles se nourrissant d’orties, elles sont, malgré leurs couleurs vives, ou peut-être grâce à celles-ci, délaissées par les oiseaux insectivores. Il est possible que les épines dont elles sont pourvues, de même que l’absorption des principes contenues dans leurs plantes hôtes, leur confèrent une certaine immunité vis-à-vis de leurs ennemis. Toutefois, le fait que les chrysalides sont fréquemment la proie des mésanges rend plus vraisemblable la première hypothèse. Les adultes de la deuxième génération volent dès le mois de juin. L’espèce donne parfois une troisième génération et hiverne à l’état imagal.(Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

La thermorégulation chez les papillons hivernant, "Petite tortue", par exemple : Chez tous les papillons, le sang coule dans un vaisseau unique qui se dirige de l’abdomen à la tête en passant par le thorax. Il véhicule de la chaleur tout au long de son parcours ; il revient jusqu’à l’abdomen en s’infiltrant dans les tissus. Le système circulatoire du papillon hivernant comprend deux échangeurs thermiques à contre-courant, l’un situé dans l’abdomen et l’autre dans le thorax. Dans celui de l’abdomen, le sang qui coule du coeur vers l’aorte est froid, alors que celui qui coule en sens opposé, à travers le tissu adjacent, est plus chaud ; la chaleur passe donc du tissu au vaisseau, et ensuite au thorax. L’échangeur thermique du thorax est l’aorte. Comme le sang de la partie descendante de la boucle est plus chaud que celui de la partie montante, la chaleur repart de la partie descendante vers la partie montante. Chez les grands papillons d’été, la partie descendante de l’aorte est séparée de la portion montante, de sorte que la chaleur est dissipée - certains papillons augmentent la chaleur de leur corps avant de prendre leur envol en faisant vibrer fortement leurs ailes- ( Source : revue "pour la science" - "scientific américan"- by Bernd HEINRICH - nr.116, mai 1987 ).



lire la suite de l'article : Aglais urticae (Linnaeus, 1758)
Zygaena filipendulae (Linnaeus, 1758)
Zygène de la filipendule, Zygène de la spirée

Avertissement concernant cette espèce : la détermination certaine passe par l’étude des genitalias. Il ne s’agit donc que de propositions d’identifications.

Vol diurne. Trois paires de taches rouges sur un fond irisé noir verdâtre ou vert bleuâtre. Les ailes postérieures sont du même rouge cramoisi. Toutes les espèces de zygènes ont une livrée aposématique qui prévient de leur toxicité (ils contiennent du cyanure). Exceptionnellement, le rouge des ailes est remplacé par du jaune. Peuple les prairies, les lisières, les friches, de la plaine à la montagne, où les fleurs abondent. (Nature en poche - Larousse)

PLANTES HÔTES. Essentiellement le Lotier corniculé, plus rarement le Lotier des marais, mais aussi les Spirées, et dans la région méditerranéenne, les Badasses.

HABITAT. À l’encontre de la plupart des autres Zygènes, la Zygène de la Filipendule fréquente une grande variété de milieux : pelouses sèches, milieux rudéraux, gravières, prairies de fauche, prairies humides, alpages jusqu’à 2500 m d’altitude. En fonction de ses faibles exigences écologiques, c’est presque partout l’espèce la plus commune du genre.

BIOLOGIE. La femelle dépose ses oeufs en petits amas sur les feuilles de divers végétaux, mais pas nécessairement sur celle des plantes hôtes. La nymphose a lieu, comme chez la plupart des autres espèces du genre Zygaena, dans un cocon fusiforme de consistance parcheminée. Celui de la Zygène de la filipendule porte des sillons longitudinaux, et présente en général deux couleurs bien tranchées : jaune ochracé dans sa moitié antérieure, blanchâtre dans sa moitié postérieure. Peu avant l’émergence, la chrysalide, d’un noir brillant, s’extrait elle-même partiellement du cocon, puis libère l’imago. Celui-ci se montre principalement de la fin de juillet à la mi-août, mais la période de vol s’étale en fait de mai jusqu’en septembre. Plutôt que le succession de deux générations, ce phénomène suggère l’existence de deux ou trois lignées génétiques plus ou moins isolées, caractérisées par leur phénologie différente.

(Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann - Nathan)



lire la suite de l'article : Zygaena filipendulae (Linnaeus, 1758)
Lasiocampa quercus (Linnaeus, 1758)
Bombyx du chêne, Bombyx du genêt, Minime à bandes jaunes
Atteint 80 mm de longueur. Dans son jeune âge, noire avec des taches dorsales rhomboïdes fauve jaunâtre ; mature, pourvue d’une ligne latérale blanche discontinue, de touffes dorsales denses de poils gris brunâtre, avec les espaces intersegmentaires noirs. GUIDES NATURE "Quel est donc ce papillon ?" NATHAN

lire la suite de l'article : Lasiocampa quercus (Linnaeus, 1758)
Papilio machaon (Linnaeus, 1758)
Machaon, Grand Porte-Queue

Adulte : 50-75 mm d’envergure. Ailes jaune clair à jaune foncé, chargées de motifs noirs complexes, les ailes postérieures caudées, avec une bande postmédiane de taches bleues et un ocelle anal rouge vif, surmonté de bleu et cerclé de noir.

Chenille : Atteint 45 mm de longueur. Glabre, lisse, vert clair, annelée de noir et également ponctuée de rouge orangé.

Plantes hôtes : Sur diverses Ombellifères (Apiacées), par exemple sur le Boucage saxifrage, le Fenouil commun, le Panais cultivé, le Peucédan des marais, la Carotte sauvage et le Fenouil des Alpes ; en outre sur la Rue fétide qui, appartenant à la famille des Rutacées, témoigne de liens trophiques très éloignés des précédents.

Habitat : Milieux découverts et ensoleillés les plus variés : bermes fleuries des chemins, pelouses sèches, jardins… Généralement assez commun.

Biologie : L’espèce donne deux générations, et même trois dans les régions les plus méridionales. L’adulte montre le même comportement de rassemblement sommital que le Flambé. Inquiétée la chenille évagine de son thorax un organe charnu et fourchu, jaune orangé, dit osmétérium, exhalant une odeur fétide d’acide butyrique. La nymphose s’effectue contre une tige ou sous une pierre. La chrysalide succincte, verte ou gris brunâtre, présente les mêmes particularités biologiques que celle du flambé. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Facilement identifiable par son apparence éclatante. Vol rapide et agile. Seule confusion possible : le porte queue de Corse. Peu de dimorphisme sexuel : la femelle est plus grande et ses ailes sont moins anguleuses. Envergure 64-100 mm ; vole : avril à août.

Le machaon est présent dans toute l’Europe mais semble se raréfier en Europe centrale. Cette espèce possède une vaste aire de répartition couvrant pratiquement tout l’hémisphère nord tempéré. Plus de cent sous-espèces ont été décrites. Envergure : jusqu’à 90 mm.

• Période de vol : mars à fin septembre, de une à trois générations en fonction de la latitude. • Habitat : prairies fleuries, au moins jusqu’à 1 800 m. • Plantes-hôtes : fenouil, diverses Ombellifères, Citrus • Une, deux ou trois générations par an selon les régions. Les œufs sont pondus isolément (mai-juin ; fin de l’été) sur les feuilles de la plante nourricière (ombellifères, régulièrement dans les feuilles de carottes et de fenouil dans les jardins sans insecticides). L’éclosion s’effectue environ une semaine après la ponte. Le développement larvaire dure à peu près un mois. Les chenilles ont une activité diurne. Quand on les inquiète, elles font saillir leur osmeterium orangé (glande odorante qui éloigne les prédateurs) voir cliché. Les chrysalides sont entourées d’une ceinture de soie. Selon les saisons, le stade nymphal dure trois semaines ou tout l’hiver. Les imagos qui hivernent, peuvent s’observer de mars à septembre.



lire la suite de l'article : Papilio machaon (Linnaeus, 1758)
Iphiclides podalirius (Linnaeus, 1758)
Flambé
50-70 mm. 2 générations. Ailes jaune pâle, barrées de bandes transversales noires qui se prolongent d’une paire sur l’autre. Ailes postérieures longuement caudées, avec lunules marginales bleues et un ocelle anal bleu, cerné de noir et surmonté d’un arc orangé. Habitat : milieux ouverts et secs.(Guide nature Nathan, Quel est donc ce papillon ?)

lire la suite de l'article : Iphiclides podalirius (Linnaeus, 1758)
Speyeria aglaja (Linnaeus, 1758)
Grand nacré
Si cette espèce ressemble superficiellement au tabac d’Espagne, les dessins de ses ailes sont beaucoup plus accentués, surtout chez la femelle. Le recto est orange chamoisé, avec une suffusion étendue de verdâtre. Au verso, l’aile antérieure est surtout rose avec des points noirs, tandis que la postérieure est vert clair avec des traces de lignes argentées. Affectionne les allées herbues des bois, les clairières et les champs fleuris. Période de vol : Mai à Juillet. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Speyeria aglaja (Linnaeus, 1758)
Vanessa atalanta (Linnaeus, 1758)
Vulcain, Amiral
Adulte : Ailes noires, antérieures avec la base brun foncé, une bande oblique rouge feu et quelques taches apicales blanches, postérieures avec une bande marginale rouge feu. Revers des ailes postérieures foncé orné de marbrures chatoyantes complexes. Plante – hôte : surtout Ortie dioïque, mais aussi ortie brûlante et Pariétaires des murailles Chenille : Robe très variable, gris jaunâtre à noire, avec une rangée de taches latérales blanc jaunâtre particulièrement apparente sur les sujets foncés. Habitat : Orées forestières, vergers sur prairies à litière, jardins, parcs urbains. Espèce encore commune presque partout. Biologie : Le Vulcain compte parmi les Papillons migrateurs les plus étudiés. Les premiers individus migrants arrivent dès la fin avril, suivis de forts contingents en mai et juin. Les œufs sont déposés isolément sur la plante hôte, en situation ombragée ou semi - ombragée. La chenille confectionne un abri bien reconnaissable en enroulant une feuille qu’elle maintient dans cette position au moyen de fils de soie, et dont elle ronge le pétiole, de sorte que la feuille pend librement. Cet abri sert plus tard à la nymphose. La chrysalide suspendue, brune ou grise, porte des taches dorsales à vif éclat métallique. L’espèce donne d’ordinaire deux générations, la seconde souvent très prolifique. En automne, les adultes de cette dernière vague d’émergences regagnent souvent les contrées plus méridionales. Les sujets en migration observent alors un vol rectiligne en direction du sud, se succédant à quelques mètres de distance. L’adulte hiverne en effet dans les régions sous influence méditerranéenne ; aujourd’hui il a tendance à hiverner dans des contrées plus septentrionales, à la suite du réchauffement climatique. Les individus restés sur place s’attardent souvent jusqu’à la fin d’octobre dans les vergers sur les fruits avancés, dont ils absorbent avidement le jus fermenté ; ils succombent généralement aux premières fortes gelées. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

lire la suite de l'article : Vanessa atalanta (Linnaeus, 1758)
Polygonia c-album (Linnaeus, 1758)
Robert-le-diable

C’est l’un des papillons d’Europe les plus caractéristiques. La couleur et la forme des ailes au bord découpé permettent de le reconnaître, même en silhouette. Le verso foncé orné d’un dessin blanc en forme de gamma contraste avec le recto orange. Se rencontre dans une grande variété de d’habitats fleuris, talus, lisières, champs et jardins. Vol : Mars à Septembre en deux générations (la deuxième hivernant). (Nature en poche - Larousse)

Adulte : Ailes à bords profondément excavés, fauve orangé vif maculées de noir, de brun ferrugineux et de jaunâtre. Revers brun foncé ou brun jaunâtre clair, avec une tache discoïdale blanc nacré en forme de « C » aux ailes postérieures. Plante – hôte : Préférentiellement sur le Saule marsault et l’Ortie dioïque, mais aussi sur le Coudrier noisetier, l’Orme de montagne, le Houblon grimpant et le Groseillier épineux. Chenille : Fauve orangée vif avec des dessins noirs et la moitié postérieure de la face dorsale blanc de neige. Habitat : Forêts claires, orées forestières, vergers. Espèce commune presque partout. Biologie : Les œufs sont déposés isolément sur les feuilles de la plante hôte. La chenille très bariolée se dissimule durant la journée à la face inférieure des feuilles. La chrysalide présente une morphologie très particulière : fortement étranglée dans sa partie médiane, elle est pourvue d’une gibbosité dorsale et de six taches médianes à vif éclat métallique. Les adultes naissant au début de l’été présente d’ordinaire un revers clair, leurs descendants (seconde génération) présentent un revers sombre ; ils hivernent et se reproduisent au printemps suivant. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)



lire la suite de l'article : Polygonia c-album (Linnaeus, 1758)
Cynthia cardui (Linnaeus, 1758)
Belle dame

L’ornementation rose saumoné, caractéristique du recto, fait de la belle dame l’un des papillons d’Europe les plus faciles à reconnaître, même en vol. D’aspect plus terne, le verso reste semblable au recto. La belle dame vit et se reproduit en Afrique du Nord et en Europe méridionale, où les adultes peuvent se rencontrer presque toute l’année. Elle migre en été vers le nord, souvent en nombre. Beaucoup meurent au premier gel, mais certains retournent dans leurs régions d’origine, plus clémentes. Se rencontre dans les lieux herbus fleuris, souvent jusque dans les jardins. Lorsqu’elle butine des fleurs telles que les chardons et les centaurées, la belle dame se laisse généralement approcher, et c’est le bon moment pour l’observer de près. Vol : Mars à Novembre. (Nature en poche - Larousse) Adulte : 45-60 mm. Ailes teintées de rose. Dessus brun jaunâtre, marques irrégulières brun noir. Aile antérieure : petites taches blanches vers l’apex. Dessous aile postérieure : 5 petites ocelles dans l’aire postdiscoïdale. Plante – hôte : une trentaine de plantes hôtes attestées : Circes, Chardons, Ortie dioïtique, Mauve musquée, Groseillier épineux, Chenille : atteint 40 mm. Jaunâtre pâle à brun verdâtre, avec des dessins sombres d’étendue variable. Habitat : Milieux ouverts et secs : pelouses, friches, carrières, espèce commune partout. Biologie : Espèce MIGRATRICE très étudiée, la vanesse des chardons, grâce à l’éclectisme alimentaire de sa chenille, est apte à conquérir une multitude de milieux. Autochtone dans les pays du Maghreb, l’espèce fournit au printemps une première vague de migrateurs qui atteignent à la fin de mars le sud de l’Europe, où ils se reproduisent aussitôt. Leurs descendants gagnent le nord et le centre de l’Europe en mai/juin où ils donnent une à deux générations. Les adultes automnaux migrent vers l’Afrique, l’espèce semble incapable d’hiverner en Europe. Les œufs sont déposés isolément sur les feuilles de la plante hôte. La chenille se développe à l’abri d’une feuille maintenue grossièrement enroulée par un réseau soyeux. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann).


Exceptionnelle migration de 2009 :

  • J’ai assisté à une migration très importante en mai 2009 dans le sens Sud Nord au Bourget du Lac (en gros un ou deux papillons toutes les deux ou trois minutes). Concernant la migration inverse que j’ai observé en août 2009. Le 17 août 2009, j’étais en randonnée au dessus du col des Montets, qui permet de rejoindre le Valais depuis Chamonix ; plus exactement, j’étais au sommet de l’Aiguillette des Posettes (altitude 2201 m) pour redescendre vers le col des Montets par un sentier qui longe une crête orientée en gros du nord au sud, appelée les Frettes. Au sommet, puis pendant la descente le long de cette crête, nous avons observé un grand nombre de Belles dames qui venaient de quitter la Suisse et descendaient vers le sud en passant par la vallée de Chamonix. Leur trajet était parallèle au nôtre et nous étions doublés régulièrement par ces papillons tantôt isolés, tantôt en petit groupes de 2 à 5. C’était impressionnant. Bernard FONSECA



lire la suite de l'article : Cynthia cardui (Linnaeus, 1758)
Araschnia levana (Linnaeus, 1758)
Carte géographique
Le papillon produit deux générations par an, ce qui, en soi, n’a rien d’exceptionnel. Mais l’ornementation et la couleur de chacune sont si différentes qu’on croit avoir affaire à deux espèces différentes. La première génération, orange avec des dessins noirs, évoque une mélitée ; la seconde présente un recto noirâtre marqué de taches blanches. En revanche, le verso est orné, chez les deux générations, d’un réseau compexe évoquant une carte de géographie (d’où le nom vernaculaire de cette espèce). Affectionne les lisières et les friches humides à faible altitude. Vol : Avril à Juin, puis Août-Septembre, en deux générations. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Araschnia levana (Linnaeus, 1758)
Callophrys rubi (Linnaeus, 1758)
Argus vert, Thécla de la Ronce
Malgré la couleur vive de son verso, il est très difficile de repérer ce papillon très actif. Au repos, il évoque le vert du feuillage, et en vol sa couleur se fonde dans celle de l’environnement. Il dévoile rarement son recto brun uniforme. Le revers des quatre ailes présente une ligne blanche discontinue (plus nette à l’aile postérieure). Peuple divers biotopes broussailleux, landes, lisières, haies, friches. Habitués à un terroir, les mâles se posent à des lieux favoris. Vol : Mars à Juillet dans le sud, Avril à Juin plus au nord. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Callophrys rubi (Linnaeus, 1758)
Polyommatus icarus (Rottemburg, 1775)
Azuré de la bugrane, Azuré commun
C’est l’un des papillons les plus communs dans nos régions et il fréquente la plupart des prairies naturelles et semi-naturelles. Localement, les bonnes années, il peut même être très abondant. Malgré une certaine variabilité, la plupart des mâles ont un recto bleu nuancé de violet. Celui de la femelle est brun, avec des macules orange et une sulfurisation bleu-violet à la base des ailes d’étendue variable. Le revers des deux sexes est gris-brun avec des macules oranges et des points noirs cernés de blanc. Se rencontre dans une grande variété de lieux, de la plaine jusqu’à plus de 2000 m, partout où ses plantes-hôtes abondent. Plantes hôtes : Lotier, Fabacées. Vol : Avril à octobre, en générations successives. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Polyommatus icarus (Rottemburg, 1775)
Argynnis paphia (Linnaeus, 1758)
Tabac d’Espagne
Adulte : Mâle fauve orangé vif, orné de points et de stries noires, dont quatre épaisses stries androconiales sur les nervures postérieures de l’aile antérieure. Femelle fauve terne, plus rarement gris verdâtre sombre (forme valesina Esper) dépourvue de stries. Revers des ailes postérieures vert à reflet métallique dans les deux sexes, traversé de bandes blanc nacré s’amincissant d’avant en arrière. Chenille : Atteint 38 mm de longueur. Brun foncé, avec deux bandes dorsales jaune adjacentes et des épines fauves ; en outre, une paire d’épines thoraciques noires, dépassant la tête à la manière d’antennes. Plantes hôtes : sur divers espèces de Violettes, selon les région, par exemple sur la Violette hérissée (Viola hirta) Habitat : orées et laies forestières, clairières mésophiles richement fleuries, prairies sylvatiques. Espèce encore assez répandue et abondante, reste la plus commune de toutes les Argynnes. Biologie : l’espèce ne donne qu’une génération annuelle. Lors de la parade nuptiale, le mâle plonge en vol sous la femelle, stimulant celle-ci en répandant le parfum de ses androconies. Si la femelle est réceptive, elle se pose rapidement, oriente son abdomen en direction du mâle, venu se poser à ses côtés, et distille à son tour au moyen de ses glandes abdominales des hormones aphrodisiaques propre à stimuler son partenaire, qui procède alors à l’accouplement. Les oeufs sont déposés non pas sur les plantes nourricières, mais à proximité de celles-ci, sur le fût des arbres avoisinants, notamment des pins et des épicéas. A cet effet la femelle décrit en vol une spirale autour du tronc choisi, y déposant un œuf tous les mètres environ. Les chenilles éclosent à la fin de l’automne, et sans prendre la moindre nourriture, s’enferment dans un abri soyeux pour hiverner. En mars, elles gagnent les violettes, sur lesquelles elles se nourrissent la nuit, se dissimulant sous les feuilles durant la journée. La nymphose s’effectue sur un rameau à peu de distance du sol. La chrysalide suspendue, brune, présente des rangées de protubérances dorsales acuminées et des taches brillantes à reflet bleu métallique. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

lire la suite de l'article : Argynnis paphia (Linnaeus, 1758)
Parnassius apollo (Linnaeus, 1758)
Observation de Nathalie Vansieleghem - Vercors (26) - 03/06/2011 Observation de Laxenaire Roger - Digne les bains (04) - 25/09/2010 Observation de Laxenaire Roger - Digne les bains (04) - 21/08/2010 Observation de Villetorte Alain - Arith (73) Lac Mariet - 25/07/2010 Observations de M.Villetorte Alain - Vassieux-en-Vercors (26) - 31/07/2009 (Variation nevadensis) Observation de Coscoy Miguel - La Magne (73) - 29/07/2009 Observation de Merlen Dominique - réseve de Tuéda (73) - 14/07/2009 Observation de Vogel Gérard - Champagny-en-Vanoise (73) 07/07/2009 Observation de Chassaing (...)

lire la suite de l'article : Parnassius apollo (Linnaeus, 1758)
Larerannis marginaria (Fabricius, 1777)
Hibernie hâtive
Longueur maximale : 29 mm. Coloration très variable, allant du jaune terne au vert olive, voire au brun rougeâtre ou au brun purpurin. Des dessins dorsaux, noirâtres, disposés longitudinalement et pouvant évoquer des "X". Parfois une paire de bandes latérales sombres, juste au-dessus des stigmates. Ces derniers de couleur blanche. Tête brune. (guide des chenilles d’Europe)

lire la suite de l'article : Larerannis marginaria (Fabricius, 1777)
Diaphora mendica (Clerck, 1759)
Mendiante, Ecaille mendiante
Longueur maximale : 40 mm. Corps brun grisâtre, avec de nombreuses soies brun jaunâtre, regroupées sur des petites verrues sombres. Parfois, une ligne médio-dorsale claire, mal indiquée. Tête d’un brun jaunâtre. (Guide des chenilles d’Europe)

lire la suite de l'article : Diaphora mendica (Clerck, 1759)
Apatura iris (Linnaeus, 1758)
Grand mars changeant
Grand et spectaculaire, ce papillon est l’un des plus appréciés chez les amateurs européens. Non seulement il est magnifiquement paré, mais c’est aussi l’un des papillons les plus insaisissables de nos régions, de sorte qu’en apercevoir un relève de l’exploit. Ce papillon passe le plus clair de son temps à voler au sommet des chênes matures. Le décor des ailes est à peu près identique chez les deux sexes, mais le recto du mâle offre un somptueux reflet pourpre, vu sous un certain angle. Se rencontre dans les forêts de chênes matures, qui servent aux mâles pour marquer leurs territoires. On peut avoir la chance d’observer ce grand papillon quand il descend au sol pomper les suintements des charognes ou des excréments frais ! Période de vol : Juillet-Août. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Apatura iris (Linnaeus, 1758)
Clossiana euphrosyne (Linnaeus, 1758)
Grand collier argenté
Pour un néophyte, beaucoup de petits nacrés se ressemblent étonnamment. Si la localisation géographique et l’habitat sont de bons indices, seul un examen rapproché du dessin du verso des ailes permet une identification fiable. La couleur et l’ornementation du verso de l’aile postérieure sont en effet déterminants. On y trouve la combinaison de sept taches blanc argenté marginales, d’une seule tache blanche centrale et d’une plus petite vers la base de l’aile. Fréquente les allées des bois et les clairières. L’exploitation traditionnelle des forêts (élaguage par exemple) favorise l’abondance de sa plante hôte et donc sa prospérité. Le grand collier vole bas et aime se poser sur les inflorescences de bugle (Ajuga reptens). Période de vol : surtout Mai-Juin, avec parfois une deuxième génération en Août dans le Sud. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Clossiana euphrosyne (Linnaeus, 1758)
Diurnea fagella (Denis & Schiffermüller, 1775)

Assez abondante, cette espèce forestière infeste divers arbres et arbustes d’ornement (voir ci-dessous). Largement répandue en Europe, elle est également présente en Asie.

DESCRIPTION. Femelle adulte : ailes effilées de 9 à 10 mm de long ; ailes antérieures blanchâtres, plus ou moins nuancées de noir-brunâtre, et parsemées de touffes d’écailles noirâtres et chamois ; ailes postérieures grisâtres à noir-brunâtre ; palpes longs. Mâle adulte : un peu plus grand, de même couleur que la femelle. Chenille : 15 à l8 mm de long ; vert-jaunâtre clair et terne, avec des taches jaunâtres entre les segments. tête brun pâle : Plaque prothoracique de teinte générale jaunâtre, portant une paire de taches latérales brunes ; 3è paire de pattes thoraciques charnues, dépassant nettement de part et d’autre du corps. Chrysalide : 10 mm de long ; brune ; crémaster portant un groupe de soies longues et crochues.

BIOLOGIE. Les papillons apparaissent en mars et en avril. Bien qu’incapable de voler, les femelles sont très actives, et, dérangées, se déplacent très rapidement. Les œufs sont pondus sur divers hôtes. De juin à octobre, les chenilles se développent dans des fourreaux, soit tissés, soit, parfois, dans des feuilles enroulées. En fin de croissance, elles tissent sur le sol, parmi les débris végétaux, un cocon dans lequel elles passent l’hiver.

DÉGÂTS. Les dommages, rarement importants, se limitent généralement à la chute de quelques feuilles. (Ravageurs des végétaux d’ornement : arbres, arbustes, fleurs Par David V. Alford,Marie-France Commeau,Rémi Coutin,Alain Fraval)



lire la suite de l'article : Diurnea fagella (Denis & Schiffermüller, 1775)
Erebia aethiops (Esper, 1777)
Moiré sylvicole
Ce papillon de basse montagne s’observe facilement, car son vol est mou et il se pose souvent sur les plantes au soleil. Le recto est brun foncé et les quatre ailes sont ornées de bandes orange roussâtre contenant des ocelles pupillés de blanc. Le verso de l’aile antérieure ressemble au recto, mais l’aile postérieure est brun fuligineux avec une bande submarginale gris violacé. Se rencontre dans les lieux herbus en bois clairs et dans les landes, d’ordinaire entre 500 et 1000 m. Période de vol : Juillet à Septembre. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Erebia aethiops (Esper, 1777)
Erebia ligea (Linnaeus, 1758)
Moiré blanc fascié
L’aspect de ce moiré est étonnamment constant dans son vaste domaine. Le recto brun foncé est orné d’une bande orange avec des ocelles pupillés de blanc. Ce dessin se retrouve au verso de l’aile antérieure, mais l’orange est atténué. Sur l’aile postérieure, la bande orange est restreinte autour des ocelles, dont l’alignement est bordé vers l’intérieur d’une ligne blanche irrégulière. Se rencontre dans les lieux herbus de bois clairs et les escarpements entre 500 et 1500 m. Période de vol : Juillet-Août. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Erebia ligea (Linnaeus, 1758)
Erebia neoridas (Boisduval, 1828)
Moiré automnal
Observations de Vansieleghem Nathalie - Vassieux (26) - 31/08/2014 Observation de Vansieleghem Nathalie - Vercors (38) - 16/09/2013 Observation de Biard Patrick - Lozère (48) - 20/08/2010 Observation de Laprat Michel - Saint-Véran (05) - 12/08/2010

lire la suite de l'article : Erebia neoridas (Boisduval, 1828)
Everes argiades (Pallas, 1771)
Azuré du trèfle
Ce papillon actif au vol lent possède un court appendice caudal difficilement visible sur le terrain. Le mâle a des ailes bleu-violet au recto, la femelle étant essentiellement brune. Le verso des deux sexes est gris-bleu, avec un alignement de points noirs cernés d’orange avant la marge de l’aile postérieure. À la belle saison, il étend son domaine et migre parfois vers le nord. Affectionne les prairies, les lisières et autres lieux herbus fleuris, des plaines aux collines. Envergure : 2,5-3 cm. Période de vol : Avril à Septembre, en deux, voire trois générations. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Everes argiades (Pallas, 1771)
Hyphoraia testudinaria (Fourcroy, 1785)
Ecaille civique, Ecaille des steppes

Atlanto-méditerranéenne. Localisée à l’Europe, des Pyrénées à l’Italie, en passant par le Sud et le Centre de la france. Elle se rencontre aussi bien dans des milieux thermophiles qu’hygrophiles. Vole essentiellement en fin de nuit, jusqu’à l’aube. La chenille vit sur diverses plantes basses. Vol : V-VI. Espèce univoltine très proche de H. aulica. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

Mâle. Envergure : 30-35 mm. Aile antérieure brun-roux, assez vif à marron, avec des macules jaunâtre clair, réunies en bandes au bord interne. Postérieure jaune, souvent largement lavée de rose vif, bande transversale antémédiane, tache discale et marge (fragmentée) noires. Femelle. Envergure : 33-42 mm. Semblable au mâle. Variation. L’aile postérieure peut être dépourvue de rose : f. crocea Schultz, 1908. Macules de l’aile antérieure réduites : f. perilypa Schawerda, 1927. Espèce proche : H. aulica (Linnaeus), aux dessins réduits à l’aile antérieure, à l’aile postérieure davantage marquée de noir, et aux genitalia distincts. Biologie. Chenille polyphage sur plantes basses. Jusqu’à 2000 m en montagne. Période d’apparition. Mai-juillet Distribution. Europe occidentale, du nord de l4espagne à la péninsule Italienne. Récemment signalé d’Angleterre (West Sussex, mai 2005), Devon, juin 2006. En France, des environs de Paris aux Alpes-Maritimes ; absent de Corse. Statut. Localisé, régresse dans l’aire septentrionale de son domaine. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)



lire la suite de l'article : Hyphoraia testudinaria (Fourcroy, 1785)
Lasiommata maera (Linnaeus, 1758)
Némusien, Ariane
Cette espèce varie au sein de son domaine étendu. L’orange du recto de l’aile antérieure est plus foncé dans les formes méridionales. Un unique ocelle à l’aile antérieure et deux ou trois à l’aile postérieure sont le caractère constant de toutes les formes. Le verso de l’aile antérieure de tous les individus est orange, celui de l’aile postérieure marbré de gris-brun. Se rencontre dans les friches rocheuses, du niveau de la mer à 2000 m. Période de vol : Juin à Août. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Lasiommata maera (Linnaeus, 1758)
Lomaspilis marginata (Linnaeus, 1758)
Bordure entrecoupée, Marginée
Petite, commune et variable, plusieurs formes ont été décrites. Elle est présente dans toute l’Europe, partout en France, mais manque en Corse. Elle s’observe en plaine comme en montagne, surtout dans les zones fraîches, abritées ou humides. Vient à la lumière et se rencontre de jour, posée sur les feuilles, les ailes relevées. Les chenilles se nourrissent sur Salix, populus, Corylus. La chrysalide hiverne parfois plusieurs années. Période de vol : Mai-Juin ; Juillet-Août. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)

lire la suite de l'article : Lomaspilis marginata (Linnaeus, 1758)
Melitaea diamina (Lang, 1789)
Mélitée noirâtre
Bien que cette espèce offre de légères variations, elle est généralement d’aspect foncé. C’est particulièrement notable à la face supérieure de l’aile postérieure qui est parfois presque brun foncé uniforme. Lorsque des taches plus claires sont présentes, elles sont toutes de la même taille sur la surface de l’aile et alignées avec les éléments clairs de la frange entrecoupée. Associé aux bois clairs ou aux prairies ombragées humides au long des chemins dans les broussailles. Période de vol : surtout Juin-Juillet, avec parfois une deuxième génération. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Melitaea diamina (Lang, 1789)
Euthrix potatoria (Linnaeus, 1758)
Buveuse
Longueur maximale : 75 mm. Corps gris bleuté dorsalement, noir latéralement. Abondante pilosité d’un roux clair. Sur le dos, une double série longitudinale de petites touffes de soies noires. Mésothorax et huitième segment abdominal dorsalement pourvus d’une grande touffe médiane de poils noirs. Flancs avec une large bande de dessins rouge orangé au-dessus des stigmates et, sous ces derniers, une série de touffes blanches entrecoupées de dessins rougeâtres. Tête noire, marquée de roux. (guide des chenilles d’Europe)

lire la suite de l'article : Euthrix potatoria (Linnaeus, 1758)
Arctia caja (Linnaeus, 1758)
Ecaille-martre, Hérissonne
Longueur maximale : 60 mm. Corps brun noir, avec des touffes de soies serrées, issues de petites verrues en relief. La plupart des soies sont longues, noires et pourvues d’une zone apicale d’un blanc grisâtre ; toutefois, le thorax et la région ventrale de l’abdomen possèdent des soies rousses, relativement plus courtes. Stigmates blancs. Tête d’un noir luisant. (guide des chenilles d’Europe)

lire la suite de l'article : Arctia caja (Linnaeus, 1758)
Orthosia miniosa (Denis & Schiffermüller, 1775)
Observation de Nathalie Vansieleghem - Marais d’Harchies (Belgique) - 17/05/2012 Observation de Clochard Roger - Piriac (44) - 24/04/2011 Observation de Gérard Vogel - Brouennes (55) - 12/05/2011 Observation de Villatte Raymond - St Pardoux (87) - 12/05/2011 Observation de Brigitte Seys et Raymond Villatte - Coussay les bois (86) - 25/04/2011 Observation de Billard Michel - Sain-Alban Leysse (73) - 02/06/2010 Observation de Schnoering Martine - Sarrebourg (57) - 02/06/2010 Observation de Billard Michel - Saint-Alban Leysse (73) - 27/05/2010 Observation de Billard Michel - (...)

lire la suite de l'article : Orthosia miniosa (Denis & Schiffermüller, 1775)
Palaeochrysophanus hippothoe (Linnaeus, 1761)
Observation de Nathalie Vansieleghem - Autrans (38) - 19/06/2014 Observation de Montenot Jean-Pierre - Champoleon (05) - 26/06/2013 Observation de Laxenaire Roger - Digne les bains (04) - 21/08/2010 Observation de Laprat Michel - Saint-Véran (05) - 10/08/2010 Observation de Vogel Gérard - Pralognan-la-Vanoise (73) - 08/07/2009 Observation de Merlen Dominique - Nivolet (73) - 16/06/2009 Observation de Mr Mulot Patrick - Mont-Dore (63) - 09/08/2008 Observation de Mr Francoz Philippe - Le Montcel (73) - 21/07/2008 Observation de M. Brams Jean-Marie - Vallée du Vénéon (38) - 25/06/2006 (...)

lire la suite de l'article : Palaeochrysophanus hippothoe (Linnaeus, 1761)
Calliteara pudibunda (Linnaeus, 1758)
Patte étendue, Pudibonde
Paléarctique. A travers toute l’Europe, à l’exception de l’extrême Nord, jusqu’au Moyen-Orient. Partout en France. Les papillons occupent de nombreux types de milieux tels que les bois, les vergers ainsi que les parcs en ville, jusqu’à plus de 1000 m d’altitude. Les chenilles sont très polyphages et se développent sur divers arbres dont les fruitiers : Chênes, Saules, Erables, Hêtres, Noisetiers, Tilleul, Sorbiers, Poiriers, pommiers… (Quercus, Salix, Acer, Fagus sylvatica, Corylus avellana, Tilia, Sorbus, Pyrus, Malus…). Forme concolor aux antérieures uniformément grises, fréquente chez le mâle. Dimorphisme sexuel important. Au repos, les imagos étendent leurs pattes antérieures, très velues, devant eux. Période de vol : V-VI. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

lire la suite de l'article : Calliteara pudibunda (Linnaeus, 1758)
Fabriciana niobe (Linnaeus, 1758)
Chiffre
La face supérieure de ce papillon aux ailes amples est orange vif, avec de jolis dessins formés de lignes et de points noirs. On distingue la forme typique niobe,dont les points des ailes postérieures sont blanc argenté au verso, et la forme eris, plus répandue, dont les points sont jaune chamoisé sur ces mêmes ailes. Affectionne divers types d’habitats herbus fleuris, de la plaine à 2000 m d’altitude. Période de vol : Juin-Juillet. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Fabriciana niobe (Linnaeus, 1758)
Zygaena trifolii (Esper, 1783)
Zygène des prés
Avertissement concernant cette espèce : la détermination certaine passe par l’étude des genitalias. Il ne s’agit donc que de propositions d’identifications.

lire la suite de l'article : Zygaena trifolii (Esper, 1783)
Euproctis chrysorrhoea (Linnaeus, 1758)
Cul brun

Adulte : Ailes antérieures blanc satiné, avec parfois des petits points noirs bien nets près du tornus. Extrémité de l’abdomen fauve ferrugineux, garnie chez la femelle d’une bourre de poils.

Chenille : Atteint 45 mm. Brun grisâtre marbrée de plus clair, avec une rangée subdorsale de stries blanches sur chaque flanc, pourvue sur les segments 9 et 10 d’une verrue médio-dorsale infundibuliforme d’un rouge orangé éclatant.

Plantes hôtes : Sur divers arbres et arbustes feuillus, avant tout sur le Charme commun (Carpinus betulus), le Poirier commun (Pyrus communis), le Pommier cultivé (Malus domestica), l’Aubépine à un style (Crataegus monogyna), le Prunellier (Prunus spinosa) et le Chêne pédonculé (Quercus robur).

Habitat : Essentiellement le long des allées forestières, des alignements d’arbres et dans les vergers sur prairies à litière. Naguère très largement répandu et commun partout ; tend aujourd’hui à se raréfier.

Biologie : L’adulte, de mœurs nocturnes, vole au cours d’une unique génération. Inquiété, il simule la mort en adoptant une posture cataleptique singulière : pattes étroitement appliquées contre le corps, aile refermées, il se laisse tomber sur le côté tout en arquant son abdomen vers le bas, mettant en évidence son épaisse bourre anale, dont les poils renferment une substance toxique. Les œufs sont déposés sous forme d’ooplaques allongées sur les rameaux de la plante hôte ; la femelle les recouvre d’un épais feutrage issu de sa bourre anale. Les chenilles mènent une existence grégaire, confectionnant à l’extrémité d’un rameau un nid communautaire de 5 à 10 cm de longueur, à l’abri duquel elles hivernent, longues d’environ 4 mm. Dès les premières douceurs printanières, elles se chauffent au soleil à la surface de celui-ci, rongeant à l’occasion les bourgeons. Après le débourrement de ces derniers, elles achèvent rapidement leur croissance, retournant invariablement dans leur nid après chaque prise de nourriture. La chenille est pourvue de poils urticants, qui peuvent provoquer sur l’épiderme humain de vives réactions inflammatoires, cependant moins lourdes de conséquences que celles occasionnées par les poils des chenilles processionnaires. Ses verrues dorsales infundibuliformes sont aussi le siège d’une sécrétion qu’elle répand avec sa tête sur tout son corps, et dont la fonction, peut-être répulsive, n’est pas connue avec certitude. La nymphose s’effectue, isolément ou par petits groupes, dans un cocon jaunâtre tissé sur un rameau de la plante hôte. L’espèce connaît occasionnellement des pullulations massives, au cours desquelles elles peuvent se montrer dommageable, en particulier dans les vergers Ces gradations du Cul-brun sont régulées naturellement par le cortège parasitaire, les prédateurs et les maladies. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Paléarctique. Répandue dans toute l’Europe. Présente partout en France. Les imagos affectionnent tout particulièrement les haies buissonnantes, les friches ainsi que les vergers en terrain bocager, jusqu’à 1000 m d’altitude. Les œufs sont protégés par les poils urticants provenant de la touffe annale, velue et colorée de la femelle. Les chenilles vivent en société et hivernent ; elles se développent sur diverses essences qu’elles peuvent totalement défolier. Période de vol : VI-VII. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France). (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

Les oeufs sont protégés par des poils urticants provenant de la touffe anale velue et colorée de la femelle. Les chenilles vivent en société et hivernent ; elles se développent sur diverses essences telles que chênes, prunelliers, églantiers, arbres fruitiers, qu’elles peuvent entièrement défolier. Imago de Juillet à Août. (Guide des papillons nocturnes de France)



lire la suite de l'article : Euproctis chrysorrhoea (Linnaeus, 1758)
Euproctis similis (Fuessly, 1775)
Cul doré

Description. Longueur maximale 40 mm. Corps noir avec des soies noires et grises issues de petites verrues. Une double ligne médio-dorsale, d’un rouge orangé vif. Deux rangées latéro-dorsales de taches blanches, formées de touffes de poils ras. Flancs marqués, sous les stigmates, d’une ligne longitudinale d’un rouge terne. Tête noire, avec un dessin blanchâtre, en forme de "V".

Biotopes. Haies, bois et broussailles.

Cycle biologique. Généralement, un génération par an. Les pontes se trouvent sous les feuilles (juillet) ; chacune d’elles comprend de nombreux oeufs, recouverts par des poils abdominaux de l’imago femelle. La vie larvaire s’étend d’Août à mai, avec une période d’hibernation (pendant celle-ci, les chenilles restent cachées dans de petites poches de soie). La nymphose a lieu dans le feuillage de la plante-hôte. De couleur brune, les cocons incorporent des soies larvaires. Émergence en juillet.

(Guide des chenilles d’Europe - D. J. Carter et B. Hargreaves - Delachaux et Niestlé)



lire la suite de l'article : Euproctis similis (Fuessly, 1775)
Malacosoma castrensis (Linnaeus, 1758)
Livrée des prés
Presque partout en France, sauf sur l’ouest, essentiellement sur sol calcaire. Souvent localisée, elle Habite les prairies ensoleillées à végétation herbacée jusqu’à 2000 mètres d’altitude. La chenille, polyphage, vit sur de nombreuses plantes basses. Le dimorphisme sexuel est accusé.(Guide des papillons nocturnes de France - Roland Robineau - Editions Delachaux et Niestlé)

lire la suite de l'article : Malacosoma castrensis (Linnaeus, 1758)
Tyria jacobaeae (Linnaeus, 1758)
Ecaille du séneçon, Goutte-de-sang
Atteint 40mm de longueur. Jaune orangé vif, annelé de noir sur chaque segment. tête noire.

lire la suite de l'article : Tyria jacobaeae (Linnaeus, 1758)
Apatura ilia (Denis & Schiffermüller, 1775)
Petit mars changeant
Ce papillon au vol rapide fréquente la cime des arbres mais descend au sol pour boire dans les flaques vaseuses. Seul le mâle présente un reflet irisé bleu à la face supérieure brune à bandes blanches des ailes, sinon la couleur et l’ornementation sont identiques chez les deux sexes. Se rencontre surtout dans les bois humides avec de nombreux grands arbres, souvent près des cours d’eau. Vol : Mai-Juin, rarement deuxième génération en Août-Septembre. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Apatura ilia (Denis & Schiffermüller, 1775)
Aporia crataegi (Linnaeus, 1758)
Gazé, Piéride de l’Aubépine
50-65 mm. Ailes entièrement blanches avec des nervures noires. Habitat : milieux ouverts piquetés d’arbres et d’arbustes, à la périphérie des zone marécageuses, orées forestières,vergers sur prairies à litière, pelouses sèches en vois d’embroussaillement. Espèce orophile, jadis commune partout, ayant connu une très sévère régression au cours des4 dernières décennies. En France a quasi disparu de toutes les régions de plaine ; demeure abondante en montagne. Biologie : Les œufs, jaune vif, sont déposés en groupe de soixante à cent vingt unités sur les feuilles de la plante hôte. Plantes hôtes : Rosacées ligneuses : Aubépine, Prunellier, Poirier, Amélanchier, Pommier, Sorbier des oiseleurs, Prunier, occasionnellement Bourdaine. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann) Orophile : Qualifie une espèce croissant dans les montagnes.

lire la suite de l'article : Aporia crataegi (Linnaeus, 1758)
Fabriciana adippe (Denis & Schiffermüller, 1775)
Moyen nacré
Ce papillon bien marqué peut voler vite et vigoureusement. Par temps ensoleillé, il se pose rarement, sauf pour butiner les fleurs de ronces. Le recto des ailes est brun-orange vif, avec des points et des raies noirs. Au verso, l’aile antérieure orange chamoisé est ornée avec des points noirs, tandis que la postérieure est d’un ton chamois, souvent nuancé de vert. Si l’on excepte les taches blanches bien visibles, l’aile postérieure présente aussi un arc de points marron. Le mâle est plus petit que la femelle. C’est le papillon de grande taille au vol rapide qu’on a le plus de chances de rencontrer dans les prairies d’altitude. Au nord de son domaine, cette espèce a beaucoup régressé ces dernières décennies. fréquente les bois ensoleillés et les broussailles herbues avec de grands espaces découverts et de la végétation rase, jusqu’à 2000 m d’altitude. Période de vol : Juillet-Août. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Fabriciana adippe (Denis & Schiffermüller, 1775)
Aricia agestis (Denis & Schiffermüller, 1775)
Collier de corail
22-27 mm. 2-3 générations. Adulte : Ailes brun sombre satiné, généralement ornées d’une rangée marginale complète de taches rouge orangé. Revers beige clair avec des points noirs cernés de blanc et une bande marginale d’assez grandes taches orangées. Habitat : Pelouses sèches, vignes abandonnées, orées forestières ensoleillées, sablières. Répandu presque partout et assez abondant. Biologie : Les œufs sont déposés isolément sur les fleurs et les tiges de la plante hôte. La chenille ronge la face inférieure des feuilles dans son jeune âge, plus tard elle consomme les feuilles entières. L’espèce hiverne à l’état larvaire. Chenille : atteint 13 mm de longueur. Vert jaunâtre avec lignes latérale et dorsale rouges, cette dernière parfois absente. Plantes hôtes : Préférentiellement sur l’Hélianthème vulgaire mais également sur le Géranium fluet et le Bec-de-grue commun. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

lire la suite de l'article : Aricia agestis (Denis & Schiffermüller, 1775)
Autographa gamma (Linnaeus, 1758)
Lambda, Plusie gamma, Gamma

Eurasiatique. Largement répandue en Europe. En France, cette espèce migratrice se rencontre partout. Il semble qu’elle ne soit résidente que dans les régions méridionales aux hivers doux. Elle remonte régulièrement dans le nord du pays, la majeure partie des observations s’effectuant en fin d’été avec l’arrivée de migrants. Euryèce, elle se rencontre jusque dans les villes. Il n’est pas rare de l’observer la journée dans les herbes hautes. La chenille est polyphage. Période de vol : V-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

Adulte : 35-40 mm d’envergure. Ailes antérieures chatoyantes, brun grisâtre clair à brun rougeâtre, variées de motifs brun-noir, avec un dessin discal argenté évoquant les lettres grecques lambda ou gamma. Ailes postérieures brun jaunâtre avec la marge nettement plus sombre. Chenille : Atteint 35 mm. Légèrement atténuée dans sa partie antérieure, ne compte que deux paires de fausses pattes (les anales non comprises). Vert pâle, avec de fines lignes dorsales claires et une ligne stigmatale blanche un peu plus épaisse. Tête généralement pourvue d’une strie noire de chaque côté. Plantes hôtes : Sur de nombreuses plantes herbacées appartenant aux familles botaniques les plus diverses, par exemple sur la luzerne cultivée (Medicago sativa), l’Ortie dioïque (Urtica dioica), le chou potager (Brassica oleracea), le Trèfle de prés (Trifolium pratensis), la Carotte sauvage (Daucus carota), la Sauge des prés (Salvia pratensis), et le Pissenlit dent-de-lion (Taraxacum officinale). Habitat : Avant tout dans les milieux ouverts, mais dans les biotopes les plus divers, y compris dans les régions de culture intensive et jusqu’au cœur des villes. Espèce très banale partout. Biologie : Le Lambda est le plus commun des papillons migrateurs fréquentant l’Europe. L’imago se montre pendant presque toute l’année, présentant un pic d’abondance vers la fin de l’été. L’espèce hiverne d’ordinairement à l’état larvaire, et sans doute occasionnellement sous forme de chrysalide ou d’imago, au moins dans les régions les plus chaudes. Dans les contrées climatiquement moins favorables, elle ne survit pas à l’hiver ; ses effectifs se reconstituent chaque année à l’occasion des flux migratoires. Durant l’été, l’espèce engendre sur place deux ou trois générations successives. L’adulte est actif de nuit comme de jour, butinant activement les fleurs, sur lesquelles il se pose brièvement, ailes entrouvertes et vibrantes, constamment prêt à l’envol immédiat. Les œufs sont déposés isolément à la face inférieure des feuilles. La chenille montre une prédilection pour les plantes cultivées, sur lesquelles elle peut parfois causer des dommages. La nymphose s’effectue dans un cocon blanchâtre. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Le lambda est l’un des plus grands insectes migrateurs de la planète. Régulièrement, il vient en grand nombre des régions chaudes, au printemps et au début de l’été, pour se reproduire au Nord de l’Europe. Cette espèce ne survit pas aux rigueurs des hivers nordiques, chenilles, chrysalides et adultes périssant de froid. Le papillon, actif de jour comme de nuit, butine diverses fleurs dont le trèfle, la bruyère, le buddleia, le cardère et la valérianne (surtout la nuit). Il est attiré par la lumière. Période de vol : Mai à Octobre. (Nature en poche - Larousse)



lire la suite de l'article : Autographa gamma (Linnaeus, 1758)
Chiasmia clathrata (Linnaeus, 1758)
Géomètre à barreaux, Réseau
Variable par la coloration du fond plus ou moins jaune et par l’intensité des lignes noires. Commune dans toute la France. L’imago vole de jour dans les prairies fleuries, les friches. Se tient posé les ailes ouvertes. Les chenilles consomment diverses plantes telles que Genêt à balais, Genêt sagitté, Trèfle, Vesce à épis, Caille-lait blanc. La chrysalide hiverne. Période de vol : Avril-Mai et Juillet-Août. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)

lire la suite de l'article : Chiasmia clathrata (Linnaeus, 1758)
Clossiana dia (Linnaeus, 1767)
Petite violette

Adulte : fauve orangé pâle, avec les motifs noirs un peu plus épais que chez Clossiana euphrosyne et Clossiana selene. Revers des ailes postérieures brun violâtre sombre, avec quelques taches jaune clair, trois taches discales et un chapelet marginal nacrés ; apex anguleux. Chenille 20 mm de long. Ressemble à celle de C. selene, mais sans épines thoraciques allongées Plantes hôtes : Diverses Violettes, également mentionné sur la Ronce frutescente. Habitat Préférentiellement sur les pelouses calcaricoles, mais aussi sur les pelouses maigres sableuses ou sablo-calcaires et sur les landes. En régression dans le tiers nord-ouest de la France. Biologie : 1 à 3 générations. La chenille, d’activé diurne, hiverne à mi-taille. Espèce potentiellement menacée / Protégée en Ile de France (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

32-34 mm. Dessus aile postérieure marge anguleuse pad arrondie comme les autres Clossiana. Dessous aile postérieure teinté de violet, taches discales et marginales argentées. Espèce répandue, localement commune dans les bois clairs et régions vallonnées jusqu’à 1 200 m. Identifiable par la teinte bleu – violet et les taches postdiscales sombres sur le dessous de l’aile. La chenille hiverne, se nourrissant au printemps. Vole d’avril à octobre. 2-3 générations Plantes nourricières Violette et ronce. (Octopus. Tous les papillons de France et d’Europe. P. Whalley)



lire la suite de l'article : Clossiana dia (Linnaeus, 1767)
Coenonympha arcania (Linnaeus, 1761)
Céphale
Comme le céphale ne dévoile jamais son recto au repos, on utilise les caractères du verso pour l’identifier. L’aile antérieure brun-orange est ornée d’un unique ocelle, tandis que la postérieure présente une bande blanche bordée d’ocelles ves la marge. Certains sujets possèdent un ocelle supplémentaire vers le centre de la côte de l’aile postérieure. Affectionne les plantes herbues et la lisière des bois clairs, jusqu’à 2000 m (mais souvent plus bas). Période de vol : Juin-Juillet. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Coenonympha arcania (Linnaeus, 1761)
Coenonympha pamphilus (Linnaeus, 1758)
Procris, Fadet commun

Petit et peu coloré, le procris n’en est pas moins aisément repérable sur le terrain, car il peut abonder en sites favorables, et il est alors facile de l’observer de près. Par temps couvert ou en soirée, on le trouve parfois posé sur les tiges ou feuilles de graminées, ce qui permet de découvrir le verso gris marbré de l’aile postérieure et brun orange de l’aile antérieure. Celle-ci est ornée d’un petit ocelle noir bien net sur les deux faces. Le procris se repose toujours avec les ailes repliées, ce qui empêche d’en voir la face supérieure. Fréquente terrains herbus, prés, talus et jusqu’aux landes, de la plaine à 2000 m d’altitude. Vol : Mai à Septembre, en générations successives. (Nature en poche - Larousse)

Adulte : Fauve ochracé pâle et terne, avec une bordure marginale grise mal délimitée et un ocelle apical sombre, diffus, à l’aile antérieure. Revers de l’aile antérieure d’un fauve plus vif, avec l’ocelle noir et pupillé de blanc ; celui de l’aile postérieure gris brunâtre, avec une fascie médiane blanche diffuse. Plante – hôte : Sur la Pâturin des prés, la Fétuque des brebis, la Crételle des prés et quelques autres graminées. Chenille : atteint 18 mm. Vert pâle avec une ligne dorsale sombre, liserée de clair, une ligne latérale substigmatale blanche, aux bords francs, et la pointe abdominale bifide rose. Habitat : milieux ouverts. Espèce très commune partout Biologie : Les espèces du genre « Coenonympha » ont reçu le nom français de « Fadets » par allusion à leur vol sautillant et désordonné, qui rappelle la progression irrégulière des feux follets. La légende affirme en effet que ces derniers sont engendrés par de petits génies espiègles dénommés fadets ou farfadets. Comme son nom l’indique, le Fadet commun est la plus banale du genre. L’espèce donne deux ou trois générations annuelles se chevauchant partiellement. Les œufs sont déposés isolément très près du sol, sur les feuilles et les chaumes desséchés, ou plus rarement verts, des Graminées. Les chenilles issues d’une même ponte présentent un rythme de croissance très variable, certaines bouclant leur cycle rapidement pour donner quelques semaines plus tard une nouvelle génération d’imagos, d’autres entrant presque aussitôt en diapause en attente de l’hivernage, qui se déroule au stade de jeune chenille. La nymphose s’effectue parmi la végétation basse. La chrysalide, suspendue, vert pâle, est assez ramassée et porte sur les ptérothèques une ou deux stries sombres partiellement lisérées de clair. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)



lire la suite de l'article : Coenonympha pamphilus (Linnaeus, 1758)
Cupido minimus (Fuessly, 1775)
Argus frêle
Ce papillon minuscule est fort actif par temps ensoleillé. À cause de sa petite taille et de son vol bourdonnant, on peut avoir du mal à le suivre des yeux. Le fond des ailes des deux sexes est brun fuligineux, avec une suffusion bleue vers la base chez le mâle. Les deux sexes ont un verso gris clair avec des points noirs. Évoquant une limace, la chenille et la chrysalide sont d’ordinaire soignées par les fourmis. La chenille consomme les inflorescences de sa plante-hôte. Aime les prairies fleuries, d’ordinaire sur terrain calcaire. Recherche surtout les escarpements chauds et ensoleillés. Envergure : 2-2,5 cm. Période de vol : Mai à Août en une ou deux générations. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Cupido minimus (Fuessly, 1775)
Ematurga atomaria (Linnaeus, 1758)
Phalène picotée, Rayure jaune picotée

Adulte : Mâle jaune ochracé réhaussé de larges bandes transversales brunes, avec les antennes bipectinées. Femelle Blanc-jaunâtre avec les bandes brun-noir et les antennes filiformes. Ailes finement striolées de sombre dans les deux sexes Chenille : atteint 30 mm. Verte ou brun-grisâtre, souvent avec des motifs dorsaux clairs et une bande latérale caténaire sombre Plantes hôtes : Bruyère commune (Calluna vulgaris),Centaurée jacée (Centaurea jacea), Genêt des teinturiers (Genista tinctoria), Piment royal (ou Cirier, Myrica gale), et diverses autres plantes herbacées et arbustives. Habitat : Landes pelouses maigres, marécages et tourbières, prairies sylvatiques. Espèce largement répandue et commune presque partout. Biologie : L’espèce donne une ou deux générations selon les régions. L’adulte de mœurs diurnes, est très actif par temps ensoleillé. La chrysalide repose dans une logette souterraine, elle hiverne. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

En France, elle est commune partout, en plaine comme en montagne. Vole dans la journée dans tous les milieux ouverts et secs. Elle atteint de hautes altitudes. Les chenilles consomment de nombreuses plantes basses telles que Genêt, Lotier, Coronille... Hiverne au stade de la chrysalide. Période de vol : Avril-Mai et Août-Septembre. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)



lire la suite de l'article : Ematurga atomaria (Linnaeus, 1758)
Epirrhoe alternata (Müller, 1764)
Alternée, Mélanippe de l’alchémille, Phalène du pied-de-lion
En France, elle est commune et se rencontre dans presque tout le pays. Elle fréquente les bords de chemins herbus, les lisières forestières, les jardins... L’imago se rencontre le jour, butinant les fleurs, ainsi qu’au crépuscule. Il vient également à la lumière. Les chenilles se développent sur différents Gaillets, notamment le caille-lait blanc, le gaillet des bois, le gaillet gratteron(Galium mollugo, G. sylvaticum et G. aparine). Période de vol : Juin à Septembre. Espèce bivoltine.(Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

lire la suite de l'article : Epirrhoe alternata (Müller, 1764)
Erynnis tages (Linnaeus, 1758)
Point-de-Hongrie
Si ce papillon peut paraître terne, avec un recto brun foncé uniforme et un verso brun clair, l’ensemble est original et peu de papillons risquent d’être confondus avec lui. Il faut par ailleurs savoir que son vol battu et son aspect sombre lui donne l’aspect d’un papillon de nuit, notamment d’une petite noctuelle. Se rencontre dans les prairies fleuries, souvent sur le sol calcaire, de la plaine à environ 2000 m. Période de vol : Mai à Août. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Erynnis tages (Linnaeus, 1758)
Euplagia quadripunctaria (Poda, 1761)
Callimorphe, Écaille chinée

Partout en France, dans les bordures, allées et chemins forestiers, parcs et jardins, zones urbanisées. Activité diurne. Forme lutescens au Nord-ouest de la France. Vol de Juillet à Septembre. (Guide des papillons nocturnes de France)

Adulte : Ailes antérieures crème traversées de bandes obliques noires, chatoyant en bleu-vert. Ailes postérieures rouge écarlate, très rarement jaunes ou orangées, avec trois ou quatre taches noires. Chenille : Atteint 50 mm. Gris noirâtre, avec une ligne dorsale jaunâtre, une rangée latérale de taches blanches et des verrues sétigères brun rouge surmontées d’aigrettes de courtes soies claires. Plantes hôtes : Sur diverses plantes arbustives et herbacées, notamment sur le framboisier (Rubus idaeus), la Sauge de prés (Salvia pratensis), le Séneçon des Sarrasins (Senecio nemorensis fuchsii), l’Ortie dioïque (Urtica dioica), la Petite pimprenelle (Sanguisobra minor) et la Vipérine commune (Echium vulgare) Habitat : Orées forestières mésophiles, pelouses sèches modérément embuissonnées, mégaphorbiées. Espèce thermophile, très abondante dans le Midi, moins banale dans la partie septentrionale de la France, mais encore assez commune presque partout. Biologie : L’espèce ne donne qu’une génération annuelle. L’adulte, de mœurs à la fois diurnes et nocturnes, butine activement en plein soleil sur l’Eupatoire chanvrine (Eupatorium cannabinum) et les Panicauts (Eryngium spp.), et vient à la nuit à la lumière. Les œufs sont déposés à la face inférieure de la plante hôte Dans son jeune âge la chenille se nourrit préférentiellement de plantes basses, après hivernage, elle vit davantage aux dépens des végétaux ligneux, notamment du framboisier. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Eurasiatique. A travers toute l’Europe, jusqu’en Asie Mineure. En France, répandue sur tout le territoire, Corse comprise. Elle fréquente tous les types de milieux : bordures, allées et chemins forestiers, parcs et jardins jusque dans les zones urbanisées. Les chenilles se nourrissent notamment sur Urtica dioica, mais aussi sur diverses plantes herbacées. Les imagos ont une activité diurne. La forme lutescens est connue du Nord Ouest de la France Vol : VII-IX. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

Mâle. Envergure : 40-60 mm. Avec ses ailes antérieures zébrées de blanc sur fond bleuâtre ou verdâtre et ses postérieures rouges à points noirs, cette écaille est caractéristique. Femelle. Envergure : 45-60 mm. Semblable. Variation. L’aile postérieure peut être orangée : f. saturnina Oberthür, 1892, ou jaune f. lutescens Staudinger, 1861. La ssp. rhodosensis (Daniel, 1953) (décrite de Rhodes où elle pullule dans la « Vallée des papillons ») a un lustre plus accentué. La ssp. fulgida (Oberthür, 1896), de Grèce et d’Iran, a des ailes antérieures au lustre plus verdâtre et des postérieures aux taches noires plus étendues. Euplagia splendidior (Tams, 1922), de Turquie et d’Arménie, a des bandes transversales plus épaisses sur un fond au lustre plus accentué. Espèce proche : Aucune en Europe. Biologie. Chenille sur Eupatoire, Origan, et de nombreux arbres arbustes et plantes basses. Lieux humides et boisés, berges, talus, parcs et jardins. Se débusque aisément durant la journée. Jusqu’à 2000 m en montagne. Période d’apparition. Juillet à mi-septembre. Distribution. De L’Europe à l’Iran. En Europe, du sud de l’Angleterre (Devon, Channel, Islands) où – comme localement près du Mont Saint Michel – la forme lutescens Staudinger, prédomine, à la Sicile, la Corse et la Grèce. En France, presque partout. Statut. Assez commun. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)



lire la suite de l'article : Euplagia quadripunctaria (Poda, 1761)
Hesperia comma (Linnaeus, 1758)
Virgule, Comma
Graminées
Observation Porteneuve Jean-Jacques - St Julien (83) - 26/09/2022 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Cazevieille (34) - 23/08/2013 Observation Bahuaud François - Alpe-d’Huez (38) - 01/09/2011 Observation de Biard Patrick - Pleaux (15) - 12/07/2011 Observation de Laprat Michel - Digne (04) - 07/08/2010 Observation de Vogel Gérard - Dompcevrin (55) - 22/08/2009 Observation de M. Teulier Emilien - Saint-Antonin Noble Val (82) - 02/08/2009 Observation de Nathalie Vansieleghem - Vercors (26) - 31/08/2008 Observation de Mr Mulot Patrick - Gigondas (84) - 17/08/2008 (...)

lire la suite de l'article : Hesperia comma (Linnaeus, 1758)
Inachis io (Linnaeus, 1758)
Paon du jour
Les ocelles spectaculaires et la couleur criarde du paon du jour le rendent sans pareil. Comme d’autres vanesses colorées, c’est un visiteur fréquent des jardins où il vient butiner, notamment les fleurs de buddleias et les Mesembryanthemum. Au repos, les ailes repliées, la coloration cryptique du verso et le bord découpé des ailes donnent au papillon l’aspect d’une feuille morte ou d’une écorce, tel un excellent camouflage. Inquiété, le paon du jour ouvre brusquement ses ailes, dévoilant ainsi ses ocelles qui effraient les prédateurs potentiels. Fréquente les bords des chemins, les haies, les talus, les prairies, les jardins et les parcs. Vol : Juillet à Septembre, puis Mars à Mai après hivernage. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Inachis io (Linnaeus, 1758)
Issoria lathonia (Linnaeus, 1758)
Petit nacré

Adulte : fond fauve orangé vif, suffusé de gris-verdâtre chez la femelle, agrémenté de taches noires arrondies disposées en rangées régulières. Les revers de ailes postérieures ornés de taches nacrées particulièrement étendues, traversés par une rangée postdiscale d’ocelles noires pupillés de nacré ; quelques taches nacrées à l’apex des antérieures.

Chenille : atteint 35 mm de longueur. Brun grisâtre, avec des taches noires, et des épines relativement courtes, brunes à pointe blanche, et une double rangée dorsale de stries blanches.

Plantes hôtes : Avant tout sur la pensée des champs. En élevage, accepte volontiers les variétés horticoles de la pensée sauvage.

Habitat : Milieux ouverts et lacunaires, notamment pelouses sèches, friches agricoles, champs en jachère et cultures extensives Espèce migratrice encore assez répandue partout en France, mais d’abondance variable selon les flux migratoires

Biologie : l’espèce se montre presque tout au long de l’année, au cours de 3 ou 4 générations successives. Les populations autochtones semblent continuellement enrichies par l’arrivée de nouveaux immigrants venus du sud. L’adulte aime à se poser sur le sol nu, ailes déployées, pour se chauffer au soleil, surtout au printemps et en automne. Les oeufs sont déposés isolément à la face inférieure des feuilles de la plante hôte. Le cycle larvaire est exceptionnellement court. La nymphose s’effectue parmi la végétation basse, entre quelques feuilles réunies par de la soie. La chrysalide suspendue, brun sombre, porte une grande tache dorsale blanche en forme de selle et quelques autres, plus petites, de même couleur, ressemblant de la sorte à une fiente d’oiseau. L’espèce est susceptible d’hiverner sous ces quatre états, ainsi qu’à tous les stades larvaires. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)



lire la suite de l'article : Issoria lathonia (Linnaeus, 1758)
Lasiommata megera (Linnaeus, 1767)
Mégère, Satyre
La femelle est souvent plus pâle que le mâle. L’imago est visible de mai à juin puis de juillet à septembre-octobre. Répandu et commun dans toute la région. Il fréquente les lieux incultes riches en graminées, les allées forestières (Forêt de La Coubre 17). Adulte : Jaune fauve marqué de lignes transversales brunes, avec un ocelle aux ailes antérieures et quatre aux postérieures. Mâle pourvu d’une plage androconiale oblique aux ailes antérieures, qui fait défaut chez la femelle. Revers des ailes postérieures marbré de gris, pourvu de sept ocelles antémarginaux entourés de fauve et bicerclés de noirâtre. Chenille : 25 mm. Verte avec une ligne latérale blanche nettement indiquée. Plante – hôte : Graminées : Fétuque des brebis, Palène, Brome dressé, Dactyle pelotonné Habitat : Dans les milieux ouverts chauds, avant tout sur les sites sablonneux, argileux ou calcaires, notamment dans les carrières, sur les landes rocailleuses septiques et les pelouses écorchées. Encore assez répandu presque partout, mais accuse localement un certain recul. Biologie : L’espèce donne 2 ou 3 générations. L’adulte se pose volontiers, ailes fermées, sur les rochers ou la terre nue : les couleurs cryptiques de son revers l’y rendent presque invisible. Lorsqu’il se chauffe au soleil, il se tient soit les ailes fermées (orientées face au rayonnement), soit ailes largement ouvertes. Il fréquent assidûment les fleurs, surtout celles de teintes pourpre ou violette. Les œufs sont déposés isolément sur les chaumes ou les feuilles des plantes hôtes. La chenille, très homotypique, diurne dans son jeune âge, adopte en cours de croissance des mœurs nocturnes et se nymphose à proximité du sol, sur une tige desséchée ou contre un rocher. La chrysalide, assez élancée, vert pâle ou brune, porte deux rangées dorsales de protubérances blanchâtres. L’espèce hiverne à l’état larvaire (à mi-taille). Elle ne compte que quatre stades larvaires contre cinq chez la plupart des autres espèces. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

lire la suite de l'article : Lasiommata megera (Linnaeus, 1767)
Heodes virgaureae (Linnaeus, 1758)
Cuivré de la verge d’or
Ce remarquable papillon se réchauffe souvent au soleil les ailes ouvertes, ce qui permet de bien l’observer. Chez le mâle, le recto est orange luisant avec une marge noire tranchée ; les formes méridionales sont ornées de quelques points noirs. Chez la femelle, le recto est orange-brun et brun foncé. Le verso des deux sexes est chamois orangé sur l’aile antérieure et chamois grisâtre sur les ailes postérieures. Affectionne les lieux herbus fleuris. Surtout en région vallonnée jusqu’à 2000 m et également près des côtes. Envergure : 3-4 cm. Période de vol : Juillet-Août. Plantes-hôtes : différentes variétés d’oseilles (Rumex). (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Heodes virgaureae (Linnaeus, 1758)
Macroglossum stellatarum (Linnaeus, 1758)
Moro-sphinx, Sphinx du caille-lait, Oiseau-mouche
Ce papillon à vol diurne, relativement petit pour un sphingidae, ressemble à un oiseau-mouche lorsqu’il fait du sur place devant les fleurs pour butiner. Originaire du sud de l’Europe, il s’y reproduit toute l’année et migre plus ou moins vers le nord chaque année, parfois jusqu’en Suède. (Nature en poche - Larousse) Vol : surtout d’Avril à Novembre.

lire la suite de l'article : Macroglossum stellatarum (Linnaeus, 1758)
Ochlodes venatus (Bremer & Grey, 1853)
Sylvaine
28-34 mm. Aile antérieure : marque androconiale très visible chez le mâle absente chez la femelle. Commun dans les champs, les collines crayeuses et en bordure de forêt, présent parfois sur les côtes. Très actif, s’attarde rarement sur une fleur. Vol de juin à août. génération : 1 (2 au sud)

lire la suite de l'article : Ochlodes venatus (Bremer & Grey, 1853)
Pieris napi (Linnaeus, 1758)
Piéride du navet
35-45 mm. Ressemble à la Piéride de la rave, un seul petit point noir aux ailes antérieures chez le mâle, deux plus gros chez la femelle. Revers des ailes postérieures très caractéristiques avec des nervures largement suffusées de vert grisâtre. Habitat Beaucoup moins lié aux agrocénoses que P.Brassicae et P.Rapae . Commune presque partout. Biologie : Contrairement aux Piérides du chou et de la rave, la Piéride du navet n’est nullement dommageable aux cultures. Sa chenille se développe essentiellement sur les Crucifères sauvages. Le nom vulgaire de cette espèce est trompeur, d’autant que le Navet n’a jamais été attesté comme plante nourricière de cette Piéride. Œufs déposés isolément ou par petits groupes sur la face inférieure des feuilles de la plante hôte, de préférence dans les endroits ombragés, ou profondément enfoncés au sein de la végétation. Voir Alliaire officinale.(Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

lire la suite de l'article : Pieris napi (Linnaeus, 1758)
Pseudopanthera macularia (Linnaeus, 1758)
Panthère
Adulte : Jaune bouton d’or, orné de taches brun-noir chatoyant en violet, partiellement alignées en bandes. Chenille : Atteint 25 mm. Verte avec une ligne dorsale sombre, plusieurs fines lignes blanches légèrement sinueuses et une bande stigmatale blanche Plantes Hôtes : Sur diverses plantes basses, entre autres sur le Lamier tacheté (Lamium maculatum), l’épaire droite (Stachys recta), la Bugrane épineuse (Ononis spinosa), et la Menthe sylvestre (Mentha longifolia). Habitat : Le long des orées forestières ensoleillées et dans les prés bois sur sol calcaires ou sablonneux. Espèce en général assez commune, mais localisée. Biologie : L’adulte de mœurs diurnes, visite activement les fleurs. L’espèce ne donne qu’une génération annuelle. La chrysalide repose au sol dans un cocon mêlé de particule de terre ; elle hiverne. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann) Occupe toute l’Europe, de l’Espagne aux Caucase. Elle est présente partout en France. Des formes différentes peuvent être observées : celle de Normandie avec des taches importantes, celles de certaines montagnes du midi avec des taches très discrètes et un fond orangé, celle de haute altitude au fond jaune paille… On la rencontre facilement le jour dans les bois clairs, lisières, haies.Se posent souvent sur les flaques d’eau des chemins. Les chenilles vivent sur divers (Lamium, Teucrium, Mentha, Salvia). La chrysalide hiverne. Période de vol : III-VII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

lire la suite de l'article : Pseudopanthera macularia (Linnaeus, 1758)
Pyrausta aurata (Scopoli, 1763)
Pyrale de la menthe, Pyrale dorée
Menthe
Observation Porteneuve Jean-Jacques - Castries (34) - 16/09/2018 Observation Porteneuve Jean-Jacques - Lunel-Viel (34) - 02/10/2012 Observation de Brigitte Seys - St Hilaire sur Benaize (36) - 17/04/2011 Observation de Vogel Gérard - Stenay (55) - 04/08/2010 Observation de Nathalie Vansieleghem - Parc de Tournay-Solvay (Bruxelles - Belgique) - 18/07/2010 Observation de Vogel Gérard - Montmedy (55) - 09/06/2010 Observation de Vogel Gérard - Stenay (55) - 08/06/2010 Observations de M. Porteneuve Jean-Jacques - Goudet (43) - 22/05/2010 Observation de Nathalie Vansieleghem - (...)

lire la suite de l'article : Pyrausta aurata (Scopoli, 1763)
Pyrgus carthami (Hübner, 1813)
Plain-chant bigarré
Observation Porteneuve Jean-Jacques - St Julien (83) - 29/05/2022 Observation de Nathalie Vansieleghem - Vercors (26) - 03/06/2011 Observation de Le Mao Patrick - Bramans (73) - 11/07/2010 Observation de Mr Pomies Jean-Claude - Chasteaux (19) - 19/05/2009 Observation de Mr Pomies Jean-Claude - Chasteaux (19) - 16/05/2009 Observation de Mr Cazaux Henri - Laruns (64) - 28/06/2007 Observation Bahuaud François - Hourquette d’Ancizan (65) - 09/05/2006

lire la suite de l'article : Pyrgus carthami (Hübner, 1813)
Thymelicus lineolus (Ochsenheimer, 1808)
Hespérie du dactyle
Les ailes brun-orange vif de ce papillon attirent l’attention quand il vole ou se pose. Le mâle présente une petite ligne noire au recto de l’aile antérieure. Cette espèce se distingue de la bande noire par ses massues antennaires noires. Apprécie les prairies, les talus et les alpages, de la plaine à 2000 m d’altitude. Vol : Mai à Août. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Thymelicus lineolus (Ochsenheimer, 1808)
Orgyia antiqua (Linnaeus, 1758)
Etoilée
Longueur maximale : 35 mm. Corps gris foncé, avec des verrues rougeâtres portant de longues soies blanc grisâtre. Sur chacun des quatre premiers segments abdominaux, une brosse dorsale constituée de poils bruns, jaunes ou ocre clair. Prothorax pourvu d’une paire de longs pinceaux noirs, dirigés vers l’avant ; En outre, deux petits pinceaux latéraux noirs, sur le deuxième segment abdominal. Flancs montrant, au niveau des stigmates, une ligne longitudinale blanche, discontinue. Tête d’un noir luisant. Les soies de cette chenille sont urticantes. (le guide des chenilles d’Europe)

lire la suite de l'article : Orgyia antiqua (Linnaeus, 1758)
Pieris brassicae (Linnaeus, 1758)
Piéride du chou

Dimorphisme sexuel : la femelle a des points noirs sur les ailes antérieures. Les chenilles vivent en groupe et peuvent causer des dégâts sur les choux. L’imago est visible de avril à septembre en deux ou trois générations.

50-65mm. 3 générations. Dessus des ailes antérieures avec large bordure apicale noire et chez la femelle deux taches et une strie discale noires. Revers blanc jaunâtre, sans dessins distincts. Habitat : Jardins, cultures maraîchères. Espèce commune jadis,de nos jours fort en recul. Biologie : Au printemps les œufs sont déposés par petits groupes, parfois même isolément. En été les pontes peuvent regrouper plusieurs centaines d’œufs.Plantes hôtes : Crucifères : Chou, Colza, Ravenelle, Grande Capucine. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)



lire la suite de l'article : Pieris brassicae (Linnaeus, 1758)
Zygaena transalpina (Esper, 1780)
Zygène transalpine
Avertissement concernant cette espèce : la détermination certaine passe par l’étude des genitalias. Il ne s’agit donc que de propositions d’identifications.

lire la suite de l'article : Zygaena transalpina (Esper, 1780)
Polyommatus bellargus (Rottemburg, 1775)
Azuré bleu céleste, Argus bleu céleste, Bel argus
Chez le mâle, le recto bleu vif avec une frange entrecoupée attire le regard. Le recto de la femelle, en revanche, est brun avec des macules orange et une suffusion bleue variable. Le verso des deux sexes est gris-brun, avec des points noirs et orange. Se rencontre dans les prairies fleuries sur calcaire, où le bétail maintient une végétation rase. Envergure : 3,2 cm. Période de vol : Mai-Juin et Juillet-Août, en deux générations. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Polyommatus bellargus (Rottemburg, 1775)
Membre actif du RPAPN : http://www.biodiversite-poitou-charentes.org/