Objets associés au mot-clé : 57
Articles associés
Recherche par départements
Cliquez dans la colonne de droite, dans la rubrique "Mots clés" "Départements", sur le numéro de département dont vous voulez voir le nom des espèces saisies sur le site.

lire la suite de l'article : Recherche par départements
Euclidia glyphica (Linnaeus, 1758)
Doublure jaune

Adulte : Ailes antérieures brun moyen, ornées de trois bandes transversales (basilaire, postdiscale, marginale) et d’une tache costale pré-apicale triangulaire brun foncé. Ailes postérieures jaune orangé, rehaussées de bandes brun foncé.

Chenille : Atteint 40 mm de longueur. Ressemble à celle du M noir, mais avec une paire supplémentaire de fausses pattes, vestigiale, du côté antérieur. Brun jaunâtre, avec de fines lignes longitudinales sombres et une bande latérale claire.

Plantes hôtes : Sur diverses Papilionacées, dont la Luzerne cultivée (Medicago sativa), le Lotier corniculé (Lotus corniculatus), la Jarosse (Vicia Cracca), le Trèfle des prés (Trifolium pratense), la Gesse des prés (Lathyrus pratensis) et l’Hippocrépide à toupet (Hippocrepis comosa).

Habitat : Milieux ouverts secs ou humides, entre autres prairies marécageuses, alpages fleuris, pelouses sèches.

Biologie : L’espèce donne deux générations annuelles et hiverne à l’état nymphal. L’adulte observe le même comportement diurne que celui du M noir (butine en plein soleil, ailes entrouvertes, et cesse toute activité dès la tombée de la nuit ; très farouche). Les œufs sont déposés en rangées sur les feuilles de la plante hôte, et parfois sur les feuilles sèches des Graminées. La chenille se comporte comme celle de l’espèce précédente, M noir (Active de jour comme de nuit, se déplace à la manière des larves de géomètres, mais se distingue aisément de celle-ci grâce au nombre de fausses pattes. Entre les prises de nourriture elle s’applique souvent sur les chaumes des Graminées ou les tiges de plantes appartenant à diverses familles botaniques, habitude sans doute à l’origine de la mention erronée, dans la littérature, de plantes hôtes autres que les Papilionacées. Très sensible aux vibrations, elle se laisse tomber à terre au moindre effleurement, s’enroulant étroitement sur elle-même). La nymphose s’effectue à terre. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Eurasiatique. Présente dans toute l’Europe. Comme E. mi (M noir), elle est largement répandue en France. Moins xérophile que celle-ci, elle occupe les prairies sèches à mésophiles où elle peut pulluler certaines années, les clairières. La chenille est également polyphage et se nourrit de diverses plantes basses, dont (Trifolium, Vicia, Lotus, Lathyrus). Période de vol : IV-VI ; VII-VIII. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)



lire la suite de l'article : Euclidia glyphica (Linnaeus, 1758)
Nemophora degeerella (Linnaeus, 1758)
Coquille d’or
Observation de Vogel Gérard - Brouennes (55) - 13/06/2012 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Goudet (43) - 26/06/2010 Observation de Le Mao Patrick - Ruante/Cardroc (35) - 17/06/2010 Observation de Villatte Raymond - Les Vaseix Limoges (87) - 13/06/2009 Observation de Brigitte Seys - Santes (59) - 22/05/2009 Observation de Brigitte Seys - Thumeries (59) - 08/06/2008 Observations de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 05/06/2008 observation de Francoz Philippe - Brison St Innocent (73) - 16/05/2008 Observation de Mr Doucey Roland - Beugin (62) 06/06/2007 Photo Mr (...)

lire la suite de l'article : Nemophora degeerella (Linnaeus, 1758)
Macrothylacia rubi (Linnaeus, 1758)
Anneau du diable, Bombyx de la ronce
Les chenilles hivernent et se nymphosent au printemps. En automne, on les rencontre souvent sur les chemins, à la recherche d’un abri. Les mâles volent au soleil, les femelles la nuit en Mai et Juin. (Guide des papillons nocturnes de France)

lire la suite de l'article : Macrothylacia rubi (Linnaeus, 1758)
Lycaena phlaeas (Linnaeus, 1761)
Cuivré commun, Bronzé
22-27 mm. Sexes semblables, ailes antérieures rouge cuivré à vif écarlate, bordées de brun et ponctuées de noir ; ailes postérieures brunes avec une bande marginale cuivrée, points post - discaux bleus. Revers antérieures semblables au dessus, postérieures gris beige terne, avec de petits points noirs, fine bande orangée. Papillon actif, le petit Cuivré a un comportement territorial. Le mâle chasse vigoureusement tous les concurrents qui s’aventurent sur son territoire, de peur qu’ils ne deviennent des prétendants encombrants auprès des femelles du voisinage. Habitat : milieux ouverts, lieux incultes ensoleillés. Biologie : l’adulte vole sur une très longue période de la mi-avril à la fin d’octobre, au cours de 4 générations se chevauchant plus ou moins. Les œufs, hémisphériques, bruns et alvéolés sur la surface, sont déposés un à un à la face inférieure des feuilles de la plante hôte, souvent la femelle en pond plusieurs sur un plant minuscule. La chenille a une forme de cloporte, les pattes étant invisibles du dessus (elle est dite « onisciforme ») ; elle est verte et finement poilue avec, en général, trois bandes roses – une sur le dos et deux sur les flancs – qui se rejoignent au niveau de la tête et de l’arrière. Elle hiverne généralement jeune, plus rarement âgée. La nymphose s’effectue à terre entre quelques feuilles de la plante hôte reliées par de la soie. La chrysalide, bombée, brun clair avec de petits points noirs, est généralement retenue par une ceinture de soie sous une feuille ou à la base de la tige de la plante hôte. Plantes hôtes : Rumex : Petite Oseille et Oseille des prés, parfois Patience sauvage (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann / en partie)

lire la suite de l'article : Lycaena phlaeas (Linnaeus, 1761)
Celastrina argiolus (Linnaeus, 1758)
Azuré des Nerpruns
23-30 mm. Ailes bleu violet clair étroitement bordé de noir chez le mâle, plus largement marginé chez la femelle, surtout en seconde génération. Revers blanchâtre, finement ponctué de noir. Habitat : Orées forestières, clairières,prairies sylvaniques,landes et friches arbusives. Encore presque partout y compris au coeur des villes. Biologie : 2 générations. L’adulte se nourrit de nectar mais aussi du miellat des pucerons. Les oeufs sont déposés isolément ou par petits groupes sur les bourgeons floraux ou à proximité. La chrysalide succincte, brun clair avec des taches sombres, est fixé sous une feuille ; elle hiverne. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

lire la suite de l'article : Celastrina argiolus (Linnaeus, 1758)
Melanargia galathea (Linnaeus, 1758)
Demi-Deuil
Adulte : Blanc et noir en damier. Revers avec les même motifs mais beaucoup moins contrastés, et une rangée postdiscale de petits ocelles. Femelle plus grande, avec revers teinté d’ocre jaune. Plante – hôte : comme les chenilles de tous les Satyrines se nourrit exclusivement de graminées ; Palène, Brome dressé, Pâturin des prés. Chenille : Atteint 28 mm. Verte ou brun jaune à brun grisâtre, avec la tête brun clair, une ligne dorsale sombre et une bande latérale claire, soulignée de foncé. Extrémité abdominale bifide, avec chacune des pointes ornée d’une strie rougeâtre sur le dessus. Habitat : Prairies, clairières, talus, bords des routes… abondantes presque partout mais en régression au nord de la Seine. Biologie : Le mâle du Demi-deuil, contrairement à ceux de nombreux autres Rhopalocères, ne guette pas le passage des femelles depuis un perchoir, mais recherche activement en vol celles qui viennent d’émerger parmi les Graminées. Les œufs sont simplement abandonnés en vol par la femelle. La chenille éclos dès la fin de l’été et cherche aussitôt un abri pour l’hivernage, sans avoir pris la moindre nourriture. Elle accomplit son cycle au printemps, puis se nymphose à proximité du sol. La chrysalide, blanchâtre ou jaune, repose à l’abri d’un réseau soyeux lâche. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

lire la suite de l'article : Melanargia galathea (Linnaeus, 1758)
Pyronia tithonus (Linnaeus, 1767)
Amaryllis
L’apparition de ce papillon familier au bord des chemins est perçue par beaucoup de naturalistes comme le signe que l’été est à son apogée. L’amaryllis vole quand les fleurs de ronces sont épanouies, et il peut former des groupes nombreux qui butinent. Le recto est orange vif, avec une marge brune et un ocelle double sur l’aile antérieure. Le verso est d’une couleur similaire, mais les ailes postérieures ont un aspect plus marbré. Le mâle est plus petit que la femelle, plus vivement coloré et doté d’une bande d’écailles androconiale foncée sur chaque aile antérieure. Fréquente les haies et les lisières, de la plaine à la basse montagne. Vol : Juillet-Août. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Pyronia tithonus (Linnaeus, 1767)
Aglais urticae (Linnaeus, 1758)
Petite tortue

La petite tortue est l’un des papillons les plus familiers et attrayants d’Europe. Le recto coloré est essentiellement orange, avec de grosses taches noires, jaunes et brun foncé, et de légères lunules bleues qui bordent les quatre ailes, accentuant l’aspect de mosaïque. Le verso, en revanche, est assez sombre, ce qui donne au papillon une livrée assez cryptique lorsqu’il se pose les ailes repliées. La petite tortue donne deux à trois générations par an ; les adultes de la dernière hivernent, se réfugiant souvent dans les granges et autres bâtiments, pour ressortir au printemps. Habite une grande variété de lieux, tels que les talus, les bordures des champs et des jardins, de la plaine aux montagnes. Vol : Mars à Octobre, en générations successives. (Nature en poche - Larousse)

Adulte : 40-50 mm. Fauve rougeâtre vif avec des taches noires, blanches et jaunes, ainsi qu’une rangée marginale de lunules bleues ; base des ailes postérieures noire. Revers des ailes postérieures brun foncé, avec l’aire marginale plus claire. Plante – hôte : Exclusivement l’Ortie dioïque. Chenille : atteint 30 mm. Noire avec une fine ponctuation claire et des bandes longitudinales jaunes ; épines noires ou jaunâtres Habitat : Milieux ouverts les plus divers. S’est raréfiée dans le nord de la France. Biologie : Les adultes se montrent très tôt au premier printemps, souvent dès le mois de février. Ils butinent alors activement les fleurs précoces, notamment celles du Pas-d’âne, du Bois-gentil et du Saule marsault. Les œufs sont déposés dès le mois d’avril en amas denses de 50 à 200 unités à la face inférieure des feuilles de la plante hôte. Les chenilles tissent des nids communautaires. Comme la plupart des chenilles se nourrissant d’orties, elles sont, malgré leurs couleurs vives, ou peut-être grâce à celles-ci, délaissées par les oiseaux insectivores. Il est possible que les épines dont elles sont pourvues, de même que l’absorption des principes contenues dans leurs plantes hôtes, leur confèrent une certaine immunité vis-à-vis de leurs ennemis. Toutefois, le fait que les chrysalides sont fréquemment la proie des mésanges rend plus vraisemblable la première hypothèse. Les adultes de la deuxième génération volent dès le mois de juin. L’espèce donne parfois une troisième génération et hiverne à l’état imagal.(Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

La thermorégulation chez les papillons hivernant, "Petite tortue", par exemple : Chez tous les papillons, le sang coule dans un vaisseau unique qui se dirige de l’abdomen à la tête en passant par le thorax. Il véhicule de la chaleur tout au long de son parcours ; il revient jusqu’à l’abdomen en s’infiltrant dans les tissus. Le système circulatoire du papillon hivernant comprend deux échangeurs thermiques à contre-courant, l’un situé dans l’abdomen et l’autre dans le thorax. Dans celui de l’abdomen, le sang qui coule du coeur vers l’aorte est froid, alors que celui qui coule en sens opposé, à travers le tissu adjacent, est plus chaud ; la chaleur passe donc du tissu au vaisseau, et ensuite au thorax. L’échangeur thermique du thorax est l’aorte. Comme le sang de la partie descendante de la boucle est plus chaud que celui de la partie montante, la chaleur repart de la partie descendante vers la partie montante. Chez les grands papillons d’été, la partie descendante de l’aorte est séparée de la portion montante, de sorte que la chaleur est dissipée - certains papillons augmentent la chaleur de leur corps avant de prendre leur envol en faisant vibrer fortement leurs ailes- ( Source : revue "pour la science" - "scientific américan"- by Bernd HEINRICH - nr.116, mai 1987 ).



lire la suite de l'article : Aglais urticae (Linnaeus, 1758)
Lasiocampa quercus (Linnaeus, 1758)
Bombyx du chêne, Bombyx du genêt, Minime à bandes jaunes
Atteint 80 mm de longueur. Dans son jeune âge, noire avec des taches dorsales rhomboïdes fauve jaunâtre ; mature, pourvue d’une ligne latérale blanche discontinue, de touffes dorsales denses de poils gris brunâtre, avec les espaces intersegmentaires noirs. GUIDES NATURE "Quel est donc ce papillon ?" NATHAN

lire la suite de l'article : Lasiocampa quercus (Linnaeus, 1758)
Vanessa atalanta (Linnaeus, 1758)
Vulcain, Amiral
Adulte : Ailes noires, antérieures avec la base brun foncé, une bande oblique rouge feu et quelques taches apicales blanches, postérieures avec une bande marginale rouge feu. Revers des ailes postérieures foncé orné de marbrures chatoyantes complexes. Plante – hôte : surtout Ortie dioïque, mais aussi ortie brûlante et Pariétaires des murailles Chenille : Robe très variable, gris jaunâtre à noire, avec une rangée de taches latérales blanc jaunâtre particulièrement apparente sur les sujets foncés. Habitat : Orées forestières, vergers sur prairies à litière, jardins, parcs urbains. Espèce encore commune presque partout. Biologie : Le Vulcain compte parmi les Papillons migrateurs les plus étudiés. Les premiers individus migrants arrivent dès la fin avril, suivis de forts contingents en mai et juin. Les œufs sont déposés isolément sur la plante hôte, en situation ombragée ou semi - ombragée. La chenille confectionne un abri bien reconnaissable en enroulant une feuille qu’elle maintient dans cette position au moyen de fils de soie, et dont elle ronge le pétiole, de sorte que la feuille pend librement. Cet abri sert plus tard à la nymphose. La chrysalide suspendue, brune ou grise, porte des taches dorsales à vif éclat métallique. L’espèce donne d’ordinaire deux générations, la seconde souvent très prolifique. En automne, les adultes de cette dernière vague d’émergences regagnent souvent les contrées plus méridionales. Les sujets en migration observent alors un vol rectiligne en direction du sud, se succédant à quelques mètres de distance. L’adulte hiverne en effet dans les régions sous influence méditerranéenne ; aujourd’hui il a tendance à hiverner dans des contrées plus septentrionales, à la suite du réchauffement climatique. Les individus restés sur place s’attardent souvent jusqu’à la fin d’octobre dans les vergers sur les fruits avancés, dont ils absorbent avidement le jus fermenté ; ils succombent généralement aux premières fortes gelées. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

lire la suite de l'article : Vanessa atalanta (Linnaeus, 1758)
Polygonia c-album (Linnaeus, 1758)
Robert-le-diable

C’est l’un des papillons d’Europe les plus caractéristiques. La couleur et la forme des ailes au bord découpé permettent de le reconnaître, même en silhouette. Le verso foncé orné d’un dessin blanc en forme de gamma contraste avec le recto orange. Se rencontre dans une grande variété de d’habitats fleuris, talus, lisières, champs et jardins. Vol : Mars à Septembre en deux générations (la deuxième hivernant). (Nature en poche - Larousse)

Adulte : Ailes à bords profondément excavés, fauve orangé vif maculées de noir, de brun ferrugineux et de jaunâtre. Revers brun foncé ou brun jaunâtre clair, avec une tache discoïdale blanc nacré en forme de « C » aux ailes postérieures. Plante – hôte : Préférentiellement sur le Saule marsault et l’Ortie dioïque, mais aussi sur le Coudrier noisetier, l’Orme de montagne, le Houblon grimpant et le Groseillier épineux. Chenille : Fauve orangée vif avec des dessins noirs et la moitié postérieure de la face dorsale blanc de neige. Habitat : Forêts claires, orées forestières, vergers. Espèce commune presque partout. Biologie : Les œufs sont déposés isolément sur les feuilles de la plante hôte. La chenille très bariolée se dissimule durant la journée à la face inférieure des feuilles. La chrysalide présente une morphologie très particulière : fortement étranglée dans sa partie médiane, elle est pourvue d’une gibbosité dorsale et de six taches médianes à vif éclat métallique. Les adultes naissant au début de l’été présente d’ordinaire un revers clair, leurs descendants (seconde génération) présentent un revers sombre ; ils hivernent et se reproduisent au printemps suivant. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)



lire la suite de l'article : Polygonia c-album (Linnaeus, 1758)
Cynthia cardui (Linnaeus, 1758)
Belle dame

L’ornementation rose saumoné, caractéristique du recto, fait de la belle dame l’un des papillons d’Europe les plus faciles à reconnaître, même en vol. D’aspect plus terne, le verso reste semblable au recto. La belle dame vit et se reproduit en Afrique du Nord et en Europe méridionale, où les adultes peuvent se rencontrer presque toute l’année. Elle migre en été vers le nord, souvent en nombre. Beaucoup meurent au premier gel, mais certains retournent dans leurs régions d’origine, plus clémentes. Se rencontre dans les lieux herbus fleuris, souvent jusque dans les jardins. Lorsqu’elle butine des fleurs telles que les chardons et les centaurées, la belle dame se laisse généralement approcher, et c’est le bon moment pour l’observer de près. Vol : Mars à Novembre. (Nature en poche - Larousse) Adulte : 45-60 mm. Ailes teintées de rose. Dessus brun jaunâtre, marques irrégulières brun noir. Aile antérieure : petites taches blanches vers l’apex. Dessous aile postérieure : 5 petites ocelles dans l’aire postdiscoïdale. Plante – hôte : une trentaine de plantes hôtes attestées : Circes, Chardons, Ortie dioïtique, Mauve musquée, Groseillier épineux, Chenille : atteint 40 mm. Jaunâtre pâle à brun verdâtre, avec des dessins sombres d’étendue variable. Habitat : Milieux ouverts et secs : pelouses, friches, carrières, espèce commune partout. Biologie : Espèce MIGRATRICE très étudiée, la vanesse des chardons, grâce à l’éclectisme alimentaire de sa chenille, est apte à conquérir une multitude de milieux. Autochtone dans les pays du Maghreb, l’espèce fournit au printemps une première vague de migrateurs qui atteignent à la fin de mars le sud de l’Europe, où ils se reproduisent aussitôt. Leurs descendants gagnent le nord et le centre de l’Europe en mai/juin où ils donnent une à deux générations. Les adultes automnaux migrent vers l’Afrique, l’espèce semble incapable d’hiverner en Europe. Les œufs sont déposés isolément sur les feuilles de la plante hôte. La chenille se développe à l’abri d’une feuille maintenue grossièrement enroulée par un réseau soyeux. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann).


Exceptionnelle migration de 2009 :

  • J’ai assisté à une migration très importante en mai 2009 dans le sens Sud Nord au Bourget du Lac (en gros un ou deux papillons toutes les deux ou trois minutes). Concernant la migration inverse que j’ai observé en août 2009. Le 17 août 2009, j’étais en randonnée au dessus du col des Montets, qui permet de rejoindre le Valais depuis Chamonix ; plus exactement, j’étais au sommet de l’Aiguillette des Posettes (altitude 2201 m) pour redescendre vers le col des Montets par un sentier qui longe une crête orientée en gros du nord au sud, appelée les Frettes. Au sommet, puis pendant la descente le long de cette crête, nous avons observé un grand nombre de Belles dames qui venaient de quitter la Suisse et descendaient vers le sud en passant par la vallée de Chamonix. Leur trajet était parallèle au nôtre et nous étions doublés régulièrement par ces papillons tantôt isolés, tantôt en petit groupes de 2 à 5. C’était impressionnant. Bernard FONSECA



lire la suite de l'article : Cynthia cardui (Linnaeus, 1758)
Araschnia levana (Linnaeus, 1758)
Carte géographique
Le papillon produit deux générations par an, ce qui, en soi, n’a rien d’exceptionnel. Mais l’ornementation et la couleur de chacune sont si différentes qu’on croit avoir affaire à deux espèces différentes. La première génération, orange avec des dessins noirs, évoque une mélitée ; la seconde présente un recto noirâtre marqué de taches blanches. En revanche, le verso est orné, chez les deux générations, d’un réseau compexe évoquant une carte de géographie (d’où le nom vernaculaire de cette espèce). Affectionne les lisières et les friches humides à faible altitude. Vol : Avril à Juin, puis Août-Septembre, en deux générations. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Araschnia levana (Linnaeus, 1758)
Polyommatus icarus (Rottemburg, 1775)
Azuré de la bugrane, Azuré commun
C’est l’un des papillons les plus communs dans nos régions et il fréquente la plupart des prairies naturelles et semi-naturelles. Localement, les bonnes années, il peut même être très abondant. Malgré une certaine variabilité, la plupart des mâles ont un recto bleu nuancé de violet. Celui de la femelle est brun, avec des macules orange et une sulfurisation bleu-violet à la base des ailes d’étendue variable. Le revers des deux sexes est gris-brun avec des macules oranges et des points noirs cernés de blanc. Se rencontre dans une grande variété de lieux, de la plaine jusqu’à plus de 2000 m, partout où ses plantes-hôtes abondent. Plantes hôtes : Lotier, Fabacées. Vol : Avril à octobre, en générations successives. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Polyommatus icarus (Rottemburg, 1775)
Inachis io (Linnaeus, 1758)
Paon du jour
La chenille du paon du jour vit dans une toile de soie sur sa plante nourricière (orties). Il faut rechercher les structures de ce type dans les touffes d’orties en été. Vol : Juillet à Septembre, puis Mars à Mai après hivernage. (Nature en poche - Larousse) Longueur maximale : 42 mm. Corps noir, avec des points blancs bien visibles. Flancs et région dorsale avec des scoli grêles, de couleur noire. Fausses pattes brun jaunâtre. Tête d’un noir brillant. (guide des chenilles d’Europe)

lire la suite de l'article : Inachis io (Linnaeus, 1758)
Argynnis paphia (Linnaeus, 1758)
Tabac d’Espagne
Adulte : Mâle fauve orangé vif, orné de points et de stries noires, dont quatre épaisses stries androconiales sur les nervures postérieures de l’aile antérieure. Femelle fauve terne, plus rarement gris verdâtre sombre (forme valesina Esper) dépourvue de stries. Revers des ailes postérieures vert à reflet métallique dans les deux sexes, traversé de bandes blanc nacré s’amincissant d’avant en arrière. Chenille : Atteint 38 mm de longueur. Brun foncé, avec deux bandes dorsales jaune adjacentes et des épines fauves ; en outre, une paire d’épines thoraciques noires, dépassant la tête à la manière d’antennes. Plantes hôtes : sur divers espèces de Violettes, selon les région, par exemple sur la Violette hérissée (Viola hirta) Habitat : orées et laies forestières, clairières mésophiles richement fleuries, prairies sylvatiques. Espèce encore assez répandue et abondante, reste la plus commune de toutes les Argynnes. Biologie : l’espèce ne donne qu’une génération annuelle. Lors de la parade nuptiale, le mâle plonge en vol sous la femelle, stimulant celle-ci en répandant le parfum de ses androconies. Si la femelle est réceptive, elle se pose rapidement, oriente son abdomen en direction du mâle, venu se poser à ses côtés, et distille à son tour au moyen de ses glandes abdominales des hormones aphrodisiaques propre à stimuler son partenaire, qui procède alors à l’accouplement. Les oeufs sont déposés non pas sur les plantes nourricières, mais à proximité de celles-ci, sur le fût des arbres avoisinants, notamment des pins et des épicéas. A cet effet la femelle décrit en vol une spirale autour du tronc choisi, y déposant un œuf tous les mètres environ. Les chenilles éclosent à la fin de l’automne, et sans prendre la moindre nourriture, s’enferment dans un abri soyeux pour hiverner. En mars, elles gagnent les violettes, sur lesquelles elles se nourrissent la nuit, se dissimulant sous les feuilles durant la journée. La nymphose s’effectue sur un rameau à peu de distance du sol. La chrysalide suspendue, brune, présente des rangées de protubérances dorsales acuminées et des taches brillantes à reflet bleu métallique. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

lire la suite de l'article : Argynnis paphia (Linnaeus, 1758)
Aglais urticae (Linnaeus, 1758)
Petite tortue
La petite tortue est l’un des papillons les plus familiers et attrayants d’Europe. Le recto coloré est essentiellement orange, avec de grosses taches noires, jaunes et brun foncé, et de légères lunules bleues qui bordent les quatre ailes, accentuant l’aspect de mosaïque. Le verso, en revanche, est assez sombre, ce qui donne au papillon une livrée assez cryptique lorsqu’il se pose les ailes repliées. La petite tortue donne deux à trois générations par an ; les adultes de la dernière hivernent, se réfugiant souvent dans les granges et autres bâtiments, pour ressortir au printemps. Habite une grande variété de lieux, tels que les talus, les bordures des champs et des jardins, de la plaine aux montagnes. Vol : Mars à Octobre, en générations successives. (Nature en poche - Larousse) Adulte : 40-50 mm. Fauve rougeâtre vif avec des taches noires, blanches et jaunes, ainsi qu’une rangée marginale de lunules bleues ; base des ailes postérieures noire. Revers des ailes postérieures brun foncé, avec l’aire marginale plus claire. Plante – hôte : Exclusivement l’Ortie dioïque. Chenille : atteint 30 mm. Noire avec une fine ponctuation claire et des bandes longitudinales jaunes ; épines noires ou jaunâtres Habitat : Milieux ouverts les plus divers. S’est raréfiée dans le nord de la France. Biologie : Les adultes se montrent très tôt au premier printemps, souvent dès le mois de février. Ils butinent alors activement les fleurs précoces, notamment celles du Pas-d’âne, du Bois-gentil et du Saule marsault. Les œufs sont déposés dès le mois d’avril en amas denses de 50 à 200 unités à la face inférieure des feuilles de la plante hôte. Les chenilles tissent des nids communautaires. Comme la plupart des chenilles se nourrissant d’orties, elles sont, malgré leurs couleurs vives, ou peut-être grâce à celles-ci, délaissées par les oiseaux insectivores. Il est possible que les épines dont elles sont pourvues, de même que l’absorption des principes contenues dans leurs plantes hôtes, leur confèrent une certaine immunité vis-à-vis de leurs ennemis. Toutefois, le fait que les chrysalides sont fréquemment la proie des mésanges rend plus vraisemblable la première hypothèse. Les adultes de la deuxième génération volent dès le mois de juin. L’espèce donne parfois une troisième génération et hiverne à l’état imagal.(Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

lire la suite de l'article : Aglais urticae (Linnaeus, 1758)
Aphantopus hyperantus (Linnaeus, 1758)
Tristan
C’est un papillon familier répandu. Le recto des ailes est brun fuligineux (plus foncé, parfois presque noir, chez le mâle). Des petits ocelles noirs apparaissent plus ou moins au recto, mais des ocelles noirs cernés de jaune et pupillés de blanc ressortent bien au verso brun. Peuple des lieux herbus, des haies des prairies aux talus et aux clairières, surtout à faible altitude. Vol : Juin-Juillet. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Aphantopus hyperantus (Linnaeus, 1758)
Siona lineata (Scopoli, 1763)
Phalène blanche, Divisée
Répartie dans presque toute l’Europe, surtout méridionale et centrale, puis à travers l’Asie jusqu’en Mongolie. Un peu partout en France. Le papillon se rencontre de jour dans les prairies, friches et milieux ouverts jusqu’à 1500 m d’altitude, posé dans les herbes, les ailes étendues.Généralement commun dans ses habitats. L’imago est surtout actif le jour et vient aussi à la lumière. Les œufs sont pondus en séries linéaires le long des tiges des plantes hôtes. La chenille, polyphage, vit sur diverses plantes : (Plantago, cytisus, Aster lonosyris, Artemisia camprestris…). La chrysalide est maintenue dans un cocon le long d’une tige, comme celui des zygènes. La chenille hiverne. Période de vol : V-VI. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

lire la suite de l'article : Siona lineata (Scopoli, 1763)
Calliteara pudibunda (Linnaeus, 1758)
Patte étendue, Pudibonde
Atteint 50 mm de longueur. pourvue d’une pilosité longue et dense ; face dorsale portant des pinceaux de poils en forme de blaireau sur les segments 4 à 7, ainsi qu’un autre, étroit et allongé, sur le onzième segment. Teinte variable, soit jaune verdâtre ou jaune, avec les pinceaux anterieurs jaunes ou blancs, soit beige rosâtre, avec les pinceaux anterieurs rose blanchâtre ; pinceau posterieur variant du rouge au noir. Guide nature "Quel est donc ce papillon ? Nathan

lire la suite de l'article : Calliteara pudibunda (Linnaeus, 1758)
Agrius convolvuli (Linnaeus, 1758)
Sphinx du liseron, Sphinx à cornes de boeuf

Adulte : 8 à 12 cm d’envergure. Ailes antérieures gris brunâtre ornées de motifs complexes à base de stries longitudinales et de taches ; ailes postérieures marquées de bandes transversales sombres. Abdomen rose vif, annelé de noir. Trompe atteignant 8 à 10 cm, et même parfois 13 de longueur.

Chenille : Atteint 12 cm. De teinte très variable. Généralement brune, avec des stries obliques blanchâtres bordées de sombre du côté supérieur, et la face ventrale foncée, mais aussi fréquemment vert pâle, avec des stries obliques claires et des rangées de points noirs, voire presque entièrement noire avec des bandes longitudinales latérales jaune ochracé. La corne abdominale, falquée, est jaune avec l’apex noir dans les deux premières variétés chromatique, noire dans la troisième.

Plantes hôtes : En Europe, la chenille se développe essentiellement sur le Liseron des champs (convolvulus arvensis) et le Liseron des haies (Calystegia sepium), et, plus occasionnellement, sur d’autres convolvulacées cultivées comme plantes ornementales. Hors d’Europe, sur ses terres d’origine, elle vit sur la patate douce et, plus rarement, sur les haricots.

Habitat : Largement répandu dans les régions tropicales et subtropicales d’Afrique et d’Asie, ainsi qu’en Australie. En Europe, n’est autochtone que dans l’extrême Sud (Sicile, Crète, sud du Péloponnèse) ; plus au nord, exclusivement représenté par des sujets migrateurs dont l’abondance varie selon les années en fonction des flux migratoires.

Biologie : L’adulte, essentiellement crépusculaire et nocturne, se dissimule durant la journée contre les troncs et les parois rocheuses, où sa livrée homotypique lui assure un camouflage efficace, en dépit de sa grande taille. A la tombée de la nuit, mais parfois dès la fin de l’après-midi, il butine en vol stationnaire sur les fleurs à profonde corolle tubuleuse, notamment sur celles des Tabacs, Plox, Pétunias, Stramoines, ou Saponaires, qu’il explore grâce à sa trompe démesurément longue. Attiré par les éclairages urbains, il vient tournoyer autour des réverbères, où il est souvent confondu avec une chauve-souris. Grâce à ses formes particulièrement aérodynamiques, il compte parmi les plus puissants volateurs de l’ordre des Lépidoptères. Sa vitesse de croisière, sur de courtes distances, peut dépasser 100km/h, et sur les longs trajets, se maintient autour de 50km/h. Cette capacité de vol soutenu lui permet de partir de son principal réservoir, le continent africain, notamment en présence de courants aériens favorables , de franchir sans peine la Méditerranée, puis les Alpes et de se répandre à travers toute l’Europe, souvent jusqu’en Scandinavie. Les individus migrateurs voyagent par petits groupes. Une première vague migratoire quitte l’Afrique dès la mi-avril, atteignant le Nord de la France dès la mi-mai. La vague la plus abondante déferle en juin et peut se prolonger jusqu’en juillet. En cours de migrations, les femelles déposent leurs œufs dès qu’elles rencontrent un milieu favorable abritant des liserons (bermes de chemins et cultures céréalières, par exemple). La ponte peut renfermer jusqu’à mille œufs ; la taille de ces derniers est très faible (environ 1 mm), comparativement à celle du papillon. La chenille grâce à sa robe discrète, jouit d’un camouflage efficace. On ne l’observe guère qu’à l’époque de l’errance de prénymphose, lorsqu’elle traverse routes et chemins à la recherche d’un abri convenable. Elle finit par s’enfouir et aménager une loge souterraine ovoïde, de la taille d’un œuf de poule, dans laquelle elle se transforme, de dix à quinze jours plus tard, en une chrysalide longue de 5 à 6 cm. Grâce au fourreau libre et contourné en spirale qui abrite sa longue trompe, cette chrysalide se distingue aisément des nymphes de toutes les autres espèces européennes des sphingides. En présente de conditions météorologiques favorables, les premiers imagos peuvent émerger chez nous dès le mois de juillet. Cependant, lorsque le cycle larvaire se prolonge trop tard en saison, la nymphose n’a lieu qu’en septembre, et les chrysalides sont dès lors condamnées à périr durant les froids hivernaux. Les individus nés sur le sol européen effectuent, pour partie seulement, une migration de retour, s’envolant vers l’Afrique. L’élevage de cette espèce est aisé. Pour obtenir l’accouplement des sujets nés en captivité, il est nécessaire de les nourrir avec une solution miellée (miel dilué à 1/10). Pour ce faire, on déroule la trompe de l’animal au moyen d’une pince fine et on en plonge l’extrémité dans une coupelle contenant la solution aqueuse. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Afrotropicale. Répartie jusqu’en Papouasie, migratrice en Europe jusqu’en Scandinavie. Répandue dans toute la France continentale où elle se reproduit ainsi qu’en Corse. La chenille se développe principalement sur Convolvulus arvensis et Ipomea ; et sur Rumex, Impatiens, Chrysanthenum et Helianthus. Le papillon s’observe dès le crépuscule, sur les fleurs des jardins et des prairies. Période de vol : VI-IX. Espèce bivoltine, plus fréquente en seconde génération. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

Mâle. Envergure : 85-110 mm. L’aile antérieure, à apex pointu, est gris brunâtre, avec des stries noires longitudinales et des sinuosités blanchâtres et transversales peu distinctes. La postérieure présente une série de lignes noirâtres et concentriques sur fond plus clair. L’abdomen est de façon caractéristique annelé de noir et de rose vif, avec une ligne médiane gris brunâtre.

Femelle. Envergure : 90-115 mm. Semblable, mais aile antérieure moins contastée.

Variation. F. virgata Tutt, 1904 : aire médiane de l’aile antérieure plus foncée. Forme variegata Tutt, 1904 : aires basale et terminale envahies de blanc. Forme obscurata Tutt, 1904 : assombrissement des quatre ailes. Forme alicea Neuburger, 1899, abdomen brun doré (et non gris), lignes transversales jaune doré (et non rouges). Espèce proche : aucune en Europe.

Biologie. Plantes-hôtes : surtout les liserons (dont Convolvulus arvensis). Tous types de biotopes, y compris en ville, puisqu’il s’agit d’un migrateur. Observé jusqu’à 2800 m d’altitude. Vole au crépuscule pour butiner les corolles du tabac, du pétunia, du phlox de la saponaire et du buddléia. Ce grand migrateur revient en Europe chaque année à la saison chaude. Il se reproduit sur place mais ne résiste pas à l’hiver. C’est l’un des papillons les plus rapides en vol (il peut dépasser les 50k m/h). Période d’apparition de mai à novembre.

Distribution. Presque mondiale (sauf vers les pôles). Grand migrateur qui atteint l’Europe chaque année (en quantité variable) et qui remonte parfois en petit nombre jusqu’au grand nord. Statut. Migrateur assez régulier.

Remarque. Agrius cingulatus (fabricius), espèce très proche d’Amérique, a été signalé récemment au Portugal. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)



lire la suite de l'article : Agrius convolvuli (Linnaeus, 1758)
Euthrix potatoria (Linnaeus, 1758)
Buveuse
Longueur maximale : 75 mm. Corps gris bleuté dorsalement, noir latéralement. Abondante pilosité d’un roux clair. Sur le dos, une double série longitudinale de petites touffes de soies noires. Mésothorax et huitième segment abdominal dorsalement pourvus d’une grande touffe médiane de poils noirs. Flancs avec une large bande de dessins rouge orangé au-dessus des stigmates et, sous ces derniers, une série de touffes blanches entrecoupées de dessins rougeâtres. Tête noire, marquée de roux. (guide des chenilles d’Europe)

lire la suite de l'article : Euthrix potatoria (Linnaeus, 1758)
Orthosia miniosa (Denis & Schiffermüller, 1775)
Observation de Nathalie Vansieleghem - Marais d’Harchies (Belgique) - 17/05/2012 Observation de Clochard Roger - Piriac (44) - 24/04/2011 Observation de Gérard Vogel - Brouennes (55) - 12/05/2011 Observation de Villatte Raymond - St Pardoux (87) - 12/05/2011 Observation de Brigitte Seys et Raymond Villatte - Coussay les bois (86) - 25/04/2011 Observation de Billard Michel - Sain-Alban Leysse (73) - 02/06/2010 Observation de Schnoering Martine - Sarrebourg (57) - 02/06/2010 Observation de Billard Michel - Saint-Alban Leysse (73) - 27/05/2010 Observation de Billard Michel - (...)

lire la suite de l'article : Orthosia miniosa (Denis & Schiffermüller, 1775)
Apatura iris (Linnaeus, 1758)
Grand mars changeant
Grand et spectaculaire, ce papillon est l’un des plus appréciés chez les amateurs européens. Non seulement il est magnifiquement paré, mais c’est aussi l’un des papillons les plus insaisissables de nos régions, de sorte qu’en apercevoir un relève de l’exploit. Ce papillon passe le plus clair de son temps à voler au sommet des chênes matures. Le décor des ailes est à peu près identique chez les deux sexes, mais le recto du mâle offre un somptueux reflet pourpre, vu sous un certain angle. Se rencontre dans les forêts de chênes matures, qui servent aux mâles pour marquer leurs territoires. On peut avoir la chance d’observer ce grand papillon quand il descend au sol pomper les suintements des charognes ou des excréments frais ! Période de vol : Juillet-Août. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Apatura iris (Linnaeus, 1758)
Deilephila elpenor (Linnaeus, 1758)
Grand sphinx de la vigne
L’imago se nourrit en vol et il est souvent attiré par les chèvrefeuilles au crépuscule. Il est visible de mai à juin puis de juillet à septembre.

lire la suite de l'article : Deilephila elpenor (Linnaeus, 1758)
Korscheltellus lupulinus (Linnaeus, 1758)
Louvette, Petite hépiale du houblon

C’est une espèce nocturne, la taille des adultes ne dépasse pas 30 mm, les larves sont des chenilles allongées qui sont très polyphages et ont un mode de vie souterrain. Elles se nourrissent des racines de nombreuses plantes et peuvent devenir des ravageurs génants dans les jardins en raison de leur préférence pour les collets racinaires des salades. En Europe les adultes apparaissent en mai-juin. il n’y a qu’une génération par an. Ils dispersent des œufs, parfois en grande quantité, à la base des plantes. Après une incubation de neuf jours les petites chenilles s’enfoncent dans le sol et commencent leur période phytophage. Elles passent l’hiver dans le sol et continuent de s’alimenter jusqu’au printemps suivant. Elles rentrent en nymphose en avril-mai pour redonner des adultes reproducteurs.(Wikipedia)

Description

  • Adulte : 25 à 30 mm d’envergure, brun clair uniforme. Ailes allongées, les ailes antérieures présentent une série de taches obliques claires.
  • Larve : 30 à 40 mm, grosse tête pentagonale brun rouge ; corps long, sinueux, blanc, hérissé de longues soies. Très agile.

    Biologie

  • Extrêmement polyphage, la chenille s’attaque au Fraisier, à la Laitue, à la Chicorée, à la Luzerne, à la Pomme de terre, au Maïs, au Tabac, ainsi qu’à de nombreuses cultures florales. Dégâts : Les racines et les collets sont rongés, ce qui entraîne le dessèchement progressif de la plante.
  • Adulte : il vole la nuit. La femelle pond à la base des plantes.
  • Oeuf : le développement embryonnaire dure 9 jours environ.
  • La jeune chenille s’enfonce en terre et ronge les racines et le collet des plantes. Très résistante au froid, elle poursuit son développement pendant l’hiver et se nymphose en avril-mai.
  • Nymphe : durée de développement, 1 mois. 1 génération annuelle.
  • Le papillon vole en mai-juin puis pond. Les chenilles se développent et s’alimentent jusqu’au printemps de l’année suivante.(INRA)

    lire la suite de l'article : Korscheltellus lupulinus (Linnaeus, 1758)
Thersamolycaena dispar (Haworth, 1802)
Cuivré des marais
La vue d’un cuivré des marais qui prend le soleil sur la végétation des berges est spectaculaire. Avec sa face supérieure orange cuivré vif bordée de foncé, le mâle est particulièrement beau. Avec davantage de brun, la femelle est un peu plus terne. Le verso des deux sexes est à peu près semblable, avec un suffusion bleu-gris à l’aile postérieure, l’aile antérieure étant orange. Les deux ailes sont marquées de points noirs. Restreint aux régions humides, marécages, abords des fossés de drainage et des rivières lentes. Envergure : 3,5 - 5 cm. Période de vol : Mai à Septembre, en deux générations dans le Sud, une génération dans le Nord. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Thersamolycaena dispar (Haworth, 1802)
Metalampra cinnamomea (Zeller, 1839)
impossible de différencier Metalampra cinnamomea de Metalampra italica sans faire les genitalia

lire la suite de l'article : Metalampra cinnamomea (Zeller, 1839)
Scotopteryx chenopodiata (Linnaeus, 1758)
Phalène de l’ansérine, Chénopodie
Largement répandue en Europe et en France. Assez commune, elle fréquente de nombreux biotopes, notamment les prairies fleuries où elle vole le jour, butinant. Elle se rencontre de la plaine à la montagne. Vient à la lumière. La chenille assez polyphage se nourrit de plusieurs espèces de Vicia, mais aussi sut trèfle et luzerne, dont elle ne mange que le parenchyme. Période de vol : Juillet-Août. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)

lire la suite de l'article : Scotopteryx chenopodiata (Linnaeus, 1758)
Autographa gamma (Linnaeus, 1758)
Gamma, Lambda

Eurasiatique. Largement répandue en Europe. En France, cette espèce migratrice se rencontre partout. Il semble qu’elle ne soit résidente que dans les régions méridionales aux hivers doux. Elle remonte régulièrement dans le nord du pays, la majeure partie des observations s’effectuant en fin d’été avec l’arrivée de migrants. Euryèce, elle se rencontre jusque dans les villes. Il n’est pas rare de l’observer la journée dans les herbes hautes. La chenille est polyphage. Période de vol : V-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

Adulte : 35-40 mm d’envergure. Ailes antérieures chatoyantes, brun grisâtre clair à brun rougeâtre, variées de motifs brun-noir, avec un dessin discal argenté évoquant les lettres grecques lambda ou gamma. Ailes postérieures brun jaunâtre avec la marge nettement plus sombre. Chenille : Atteint 35 mm. Légèrement atténuée dans sa partie antérieure, ne compte que deux paires de fausses pattes (les anales non comprises). Vert pâle, avec de fines lignes dorsales claires et une ligne stigmatale blanche un peu plus épaisse. Tête généralement pourvue d’une strie noire de chaque côté. Plantes hôtes : Sur de nombreuses plantes herbacées appartenant aux familles botaniques les plus diverses, par exemple sur la luzerne cultivée (Medicago sativa), l’Ortie dioïque (Urtica dioica), le chou potager (Brassica oleracea), le Trèfle de prés (Trifolium pratensis), la Carotte sauvage (Daucus carota), la Sauge des prés (Salvia pratensis), et le Pissenlit dent-de-lion (Taraxacum officinale). Habitat : Avant tout dans les milieux ouverts, mais dans les biotopes les plus divers, y compris dans les régions de culture intensive et jusqu’au cœur des villes. Espèce très banale partout. Biologie : Le Lambda est le plus commun des papillons migrateurs fréquentant l’Europe. L’imago se montre pendant presque toute l’année, présentant un pic d’abondance vers la fin de l’été. L’espèce hiverne d’ordinairement à l’état larvaire, et sans doute occasionnellement sous forme de chrysalide ou d’imago, au moins dans les régions les plus chaudes. Dans les contrées climatiquement moins favorables, elle ne survit pas à l’hiver ; ses effectifs se reconstituent chaque année à l’occasion des flux migratoires. Durant l’été, l’espèce engendre sur place deux ou trois générations successives. L’adulte est actif de nuit comme de jour, butinant activement les fleurs, sur lesquelles il se pose brièvement, ailes entrouvertes et vibrantes, constamment prêt à l’envol immédiat. Les œufs sont déposés isolément à la face inférieure des feuilles. La chenille montre une prédilection pour les plantes cultivées, sur lesquelles elle peut parfois causer des dommages. La nymphose s’effectue dans un cocon blanchâtre. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Le lambda est l’un des plus grands insectes migrateurs de la planète. Régulièrement, il vient en grand nombre des régions chaudes, au printemps et au début de l’été, pour se reproduire au Nord de l’Europe. Cette espèce ne survit pas aux rigueurs des hivers nordiques, chenilles, chrysalides et adultes périssant de froid. Le papillon, actif de jour comme de nuit, butine diverses fleurs dont le trèfle, la bruyère, le buddleia, le cardère et la valérianne (surtout la nuit). Il est attiré par la lumière. Période de vol : Mai à Octobre. (Nature en poche - Larousse)



lire la suite de l'article : Autographa gamma (Linnaeus, 1758)
Cossus cossus (Linnaeus, 1758)
Cossus gâte-bois

Adulte : Ailes gris pâle, marbrées de gris sombre et de brun cannelle et finement réticulées de noir.

Chenille : atteint 10 cm. Presque glabre, très luisante, brun jaune pâle, avec le dos brun rougeâtre sombre, la tête noire et le bouclier prothoracique marqué de noirâtre.

Plante – hôte : Dans le tissu ligneux de nombreux feuillus, en particulier sur le Saule marsault, l’Osier commun, le Bouleau verruqueux, l’Aulne glutineux , le Poirier commun et le Pommier cultivé (Salix viminalis, Betula pendula, Alnus glutinosa, Pyrus communi et, Malus domestica).

Habitat : Boisement de préférence modérément humide, notamment forêts alluviales et ourlets boisés rivulaires, mais également parcs et jardins. Espèce encore commune presque partout.

Biologie : Les œufs sont déposés isolément ou par petits groupes sur l’écorce de la plante hôte, préférentiellement sur les arbres déjà occupés par d’autres chenilles de Cossus. La plupart du temps, il s’agit d’arbres dépérissant ou déjà morts sur pied. Les chenilles s’attaquent à l’écorce, au phloème, puis avec l’âge, pénètrent profondément dans l’aubier. Elles forent des galeries de section ovalaire, atteignant, à la maturité de la larve environ 2 cm de diamètre. Les chenilles matures exhalent une forte odeur d’acide pyroligneux (vinaigre de bois), qui se dégage également des arbres attaqués. Au terme de leur développement, qui dure de deux à quatre ans, les chenilles observent des comportements variés. Certaines quittent l’arbre nourricier avant l’automne, s’en éloignent pour aller creuser une loge souterraine dans laquelle elles hivernent, puis se nymphosent au printemps suivant. D’autres passent leur dernier hiver dans la galerie, n’entrant en errance de prénymphose qu’au printemps, s’enfouissant comme les précédentes pour le repos nymphal. D’autre, enfin, ne quittent jamais leur plante hôte, ménageant après l’hivernage une loge dans la partie terminale de leur galerie, sous l’orifice de sortie ; elles y tissent un cocon d’environ 6 cm de longueur, dans lequel sont incorporés des fragments ligneux. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Paléarctique. Toute l’Europe. Partout en France. Présente dans toutes les régions où les principales essences de feuillus et les arbres fruitiers existent, jusqu’à 1500m d’altitude en montagne. Chenilles xylophages se développant dans les troncs des Saules, Peupliers, Chênes, Ormes, Aulnes, Hêtres communs, Bouleau, Frênes, Tilleul, Erables, Charmes, Pommiers…Elles peuvent occasionner des dommages importants. Le cycle larvaire dure trois ans. Période de vol : VI-VIII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

Mâle. Envergure : 60-75 mm. Ce papillon nocturne, très massif, aux ailes brun ferrugineux, marbré de blanchâtre et de réticulations noires (à l’aile antérieure) est caractéristique. Femelle. Envergure 75-96 mm. Aile plus ample, moins chargée de blanchâtre, abdomen très volumineux. Variation. Les sujets brun noir sont des subnigra Schultz, 1911, ceux qui tirent davantage sur le noir : f. nigra Dietze, 1919. Les exemplaires très clairs appartiennent à la f. albescens Kitt, 1925. Espèces proches. Cossus terebra (Denis & Schiffermüller), à l’aile antérieure plus élancée et à la réticulation plus élaborée. Biologie. Plantes-hôtes : divers feuillus, dont les arbres fruitiers : saules, peupliers, ormes, chênes, aulnes, hêtres, bouleaux, érables, frênes, tilleuls, noyers, pommiers, sorbiers, etc. Les chenilles se développent dans l’écorce, puis dans le bois, en deux à quatre années. Au printemps, certaines chenilles se rencontrent sur le sol à la recherche d’un nouveau tronc. Par leur action, les arbres parasités exhalent une odeur caractéristique d’acide pyroligneux. La nymphose a lieu dans la galerie larvaire ou dans le sol. Bois, vergers, jusqu’à 1500m en montagne. Vient peu à la lumière. Période d’apparition. Fin mai- juillet. Distribution. De l’Europe au Japon ; Afrique du Nord. Pratiquement toute l’Europe. En France, partout, mais se raréfie près des agglomérations. Statut. Assez commun. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)



lire la suite de l'article : Cossus cossus (Linnaeus, 1758)
Deilephila elpenor (Linnaeus, 1758)
Grand Sphinx de la Vigne
Longueur maximale : 80mm. Corps robuste, fortement rétréci à proximité de la tête. Tégument ocre clair, parfois vert, avec de nombreux dessins et taches d’un brun noirâtre (moins nets vert l’avant). Segments abdominaux 1 et 2 ornés chacun d’une paire de grandes taches réniformes, lilas clair et bordées de blanc et de noir. Scolus postéro-abdominal relativement petit. Tête d’un brun grisâtre foncé. Les jeunes chenilles sont vertes. (guide des Chenilles de l’Europe)

lire la suite de l'article : Deilephila elpenor (Linnaeus, 1758)
Orthosia gothica (Linnaeus, 1758)
Gothique
Eurasiatique. Occupe toute l’Europe et la France, où elle est souvent commune. Hygrophile, elle se rencontre dans les milieux forestiers, les clairières et les prairies avoisinantes, s’observant jusqu’en haute montagne dans les pelouses. Comme de nombreuses espèces printanières, elle visite au crépuscule et en soirée les chatons des saules (notamment ceux du saule Marsault). La chenille, polyphage, se nourrit sur divers arbres et arbustes, mais aussi sur des plantes herbacées. Période de vol : Février à Mai. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)

lire la suite de l'article : Orthosia gothica (Linnaeus, 1758)
Pieris brassicae (Linnaeus, 1758)
Piéride du chou
Longueur maximale : 40 mm. Corps vert clair ou grisâtre. De nombreuses taches noires, mieux développées dans la région dorsale que sur les parties latéro-ventrales. Une ligne médio-dorsale jaunâtre et une paire de bandes latérales de la même couleur. Tête mêlée de noir et de vert grisâtre. (guide des chenilles d’Europe)

lire la suite de l'article : Pieris brassicae (Linnaeus, 1758)
Spilosoma lubricipeda (Linnaeus, 1758)
Ecaille tigrée
Longueur maximale : 40 mm. Tégument d’un gris brunâtre foncé. Des touffes de soies noirâtres, issues de verrues noires, en relief. Une bande médio-dorsale rouge ou orangée. Tête d’un noir luisant. (guide des chenilles d’Europe D.J. Carter, B. Hargreaves)

lire la suite de l'article : Spilosoma lubricipeda (Linnaeus, 1758)
Adscita statices (Linnaeus, 1758)
Turquoise

Chez les Procridini, le corps et les ailes sont d’un vert doré métallique et les ailes postérieures grises. Adscita statices est l’espèce la plus commune de cette tribu.

Attention, les photos ci-dessous sont proposées en temps que statices mais l’examen des génitalias serait nécessaire pour confirmer ces identifications.



lire la suite de l'article : Adscita statices (Linnaeus, 1758)
Agriopis leucophaearia (Denis & Schiffermüller, 1775)
Hibernie grisâtre
Chêne
Observation de Blanc Josselyne - Savas (07) - 25/02/2012 Observation de Vogel Gérard - Brouennes (55) - 05/03/2011 Observation de Kaldimidlian Catherine - Puimichel (04) - 15/02/2011 Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 12/02/2011 Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 15/01/2011 observation de Francoz Philippe - Brison St Innocent (73) - 08/01/2011 Observation de Villatte Raymond - Rancon (87) - 06/03/2010 Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 20/02/2010 Observation de Brigitte Seys - Phalempin (59) - 07/02/2009 Observation de Mr Stas Roger - (...)

lire la suite de l'article : Agriopis leucophaearia (Denis & Schiffermüller, 1775)
Agriphila tristella (Denis & Schiffermüller, 1775)
Crambus des tiges
Observation de Francoz Philippe - Ste Marie du Mont (38) - 10/09/2012 Observation de Vogel Gérard - Luzy-St-Martin (55) - 13/08/2012 Observation de Durand Claire-Marie - Rambouillet (78) - 01/09/2010 Observation de Brigitte Seys - Brenne (36) - 26/08/2010 Observation de M. Porteneuve Jean-Jacques - Le Nouveau Monde (43) - 19/08/2010 Observation de Villatte Raymond - Rancon (87) 14/08/2010 Observation de Mr Coscoy Miguel - La Magne (73) - 13/08/2010 Observation de Brigitte Seys - Carvin (62) - 31/07/2010 Observation de Francoz Philippe - Ecole en Bauges (73) - 21/08/2009 (...)

lire la suite de l'article : Agriphila tristella (Denis & Schiffermüller, 1775)
Agrius convolvuli (Linnaeus, 1758)
Sphinx du Liseron, Sphinx à cornes de boeuf

Adulte : 8 à 12 cm d’envergure. Ailes antérieures gris brunâtre ornées de motifs complexes à base de stries longitudinales et de taches ; ailes postérieures marquées de bandes transversales sombres. Abdomen rose vif, annelé de noir. Trompe atteignant 8 à 10 cm, et même parfois 13 de longueur.

Chenille : Atteint 12 cm. De teinte très variable. Généralement brune, avec des stries obliques blanchâtres bordées de sombre du côté supérieur, et la face ventrale foncée, mais aussi fréquemment vert pâle, avec des stries obliques claires et des rangées de points noirs, voire presque entièrement noire avec des bandes longitudinales latérales jaune ochracé. La corne abdominale, falquée, est jaune avec l’apex noir dans les deux premières variétés chromatique, noire dans la troisième.

Plantes hôtes : En Europe, la chenille se développe essentiellement sur le Liseron des champs (convolvulus arvensis) et le Liseron des haies (Calystegia sepium), et, plus occasionnellement, sur d’autres convolvulacées cultivées comme plantes ornementales. Hors d’Europe, sur ses terres d’origine, elle vit sur la patate douce et, plus rarement, sur les haricots.

Habitat : Largement répandu dans les régions tropicales et subtropicales d’Afrique et d’Asie, ainsi qu’en Australie. En Europe, n’est autochtone que dans l’extrême Sud (Sicile, Crète, sud du Péloponnèse) ; plus au nord, exclusivement représenté par des sujets migrateurs dont l’abondance varie selon les années en fonction des flux migratoires.

Biologie : L’adulte, essentiellement crépusculaire et nocturne, se dissimule durant la journée contre les troncs et les parois rocheuses, où sa livrée homotypique lui assure un camouflage efficace, en dépit de sa grande taille. A la tombée de la nuit, mais parfois dès la fin de l’après-midi, il butine en vol stationnaire sur les fleurs à profonde corolle tubuleuse, notamment sur celles des Tabacs, Plox, Pétunias, Stramoines, ou Saponaires, qu’il explore grâce à sa trompe démesurément longue. Attiré par les éclairages urbains, il vient tournoyer autour des réverbères, où il est souvent confondu avec une chauve-souris. Grâce à ses formes particulièrement aérodynamiques, il compte parmi les plus puissants volateurs de l’ordre des Lépidoptères. Sa vitesse de croisière, sur de courtes distances, peut dépasser 100km/h, et sur les longs trajets, se maintient autour de 50km/h. Cette capacité de vol soutenu lui permet de partir de son principal réservoir, le continent africain, notamment en présence de courants aériens favorables , de franchir sans peine la Méditerranée, puis les Alpes et de se répandre à travers toute l’Europe, souvent jusqu’en Scandinavie. Les individus migrateurs voyagent par petits groupes. Une première vague migratoire quitte l’Afrique dès la mi-avril, atteignant le Nord de la France dès la mi-mai. La vague la plus abondante déferle en juin et peut se prolonger jusqu’en juillet. En cours de migrations, les femelles déposent leurs œufs dès qu’elles rencontrent un milieu favorable abritant des liserons (bermes de chemins et cultures céréalières, par exemple). La ponte peut renfermer jusqu’à mille œufs ; la taille de ces derniers est très faible (environ 1 mm), comparativement à celle du papillon. La chenille grâce à sa robe discrète, jouit d’un camouflage efficace. On ne l’observe guère qu’à l’époque de l’errance de prénymphose, lorsqu’elle traverse routes et chemins à la recherche d’un abri convenable. Elle finit par s’enfouir et aménager une loge souterraine ovoïde, de la taille d’un œuf de poule, dans laquelle elle se transforme, de dix à quinze jours plus tard, en une chrysalide longue de 5 à 6 cm. Grâce au fourreau libre et contourné en spirale qui abrite sa longue trompe, cette chrysalide se distingue aisément des nymphes de toutes les autres espèces européennes des sphingides. En présente de conditions météorologiques favorables, les premiers imagos peuvent émerger chez nous dès le mois de juillet. Cependant, lorsque le cycle larvaire se prolonge trop tard en saison, la nymphose n’a lieu qu’en septembre, et les chrysalides sont dès lors condamnées à périr durant les froids hivernaux. Les individus nés sur le sol européen effectuent, pour partie seulement, une migration de retour, s’envolant vers l’Afrique. L’élevage de cette espèce est aisé. Pour obtenir l’accouplement des sujets nés en captivité, il est nécessaire de les nourrir avec une solution miellée (miel dilué à 1/10). Pour ce faire, on déroule la trompe de l’animal au moyen d’une pince fine et on en plonge l’extrémité dans une coupelle contenant la solution aqueuse. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Afrotropicale. Répartie jusqu’en Papouasie, migratrice en Europe jusqu’en Scandinavie. Répandue dans toute la France continentale où elle se reproduit ainsi qu’en Corse. La chenille se développe principalement sur Convolvulus arvensis et Ipomea ; et sur Rumex, Impatiens, Chrysanthenum et Helianthus. Le papillon s’observe dès le crépuscule, sur les fleurs des jardins et des prairies. Période de vol : VI-IX. Espèce bivoltine, plus fréquente en seconde génération. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

Mâle. Envergure : 85-110 mm. L’aile antérieure, à apex pointu, est gris brunâtre, avec des stries noires longitudinales et des sinuosités blanchâtres et transversales peu distinctes. La postérieure présente une série de lignes noirâtres et concentriques sur fond plus clair. L’abdomen est de façon caractéristique annelé de noir et de rose vif, avec une ligne médiane gris brunâtre.

Femelle. Envergure : 90-115 mm. Semblable, mais aile antérieure moins contastée.

Variation. F. virgata Tutt, 1904 : aire médiane de l’aile antérieure plus foncée. Forme variegata Tutt, 1904 : aires basale et terminale envahies de blanc. Forme obscurata Tutt, 1904 : assombrissement des quatre ailes. Forme alicea Neuburger, 1899, abdomen brun doré (et non gris), lignes transversales jaune doré (et non rouges). Espèce proche : aucune en Europe.

Biologie. Plantes-hôtes : surtout les liserons (dont Convolvulus arvensis). Tous types de biotopes, y compris en ville, puisqu’il s’agit d’un migrateur. Observé jusqu’à 2800 m d’altitude. Vole au crépuscule pour butiner les corolles du tabac, du pétunia, du phlox de la saponaire et du buddléia. Ce grand migrateur revient en Europe chaque année à la saison chaude. Il se reproduit sur place mais ne résiste pas à l’hiver. C’est l’un des papillons les plus rapides en vol (il peut dépasser les 50k m/h). Période d’apparition de mai à novembre.

Distribution. Presque mondiale (sauf vers les pôles). Grand migrateur qui atteint l’Europe chaque année (en quantité variable) et qui remonte parfois en petit nombre jusqu’au grand nord. Statut. Migrateur assez régulier.

Remarque. Agrius cingulatus (fabricius), espèce très proche d’Amérique, a été signalé récemment au Portugal. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)



lire la suite de l'article : Agrius convolvuli (Linnaeus, 1758)
Agrotis exclamationis (Linnaeus, 1758)
Double-Tache, Point d’exclamation
Paléarctique. Partout en Europe, hormis l’extrême Nord et répandue dans toute la France, y compris en Corse. La seconde génération (partielle) donne des individus plus petits, plus clairs et peu contrastés, mais l’adulte possède un collier noir caractéristique derrière la tête qui permet toujours son identification. Peu exigeante, elle fréquente les milieux ouverts, souvent cultivés, où elle est parfois considérée comme ravageur des cultures. La chenille, polyphage, consomme diverses plantes herbacées. Période de vol : Mai à Septembre. Espèce bivoltine, à seconde génération partielle dans le Sud. (Guide des papillons nocturnes de France)

lire la suite de l'article : Agrotis exclamationis (Linnaeus, 1758)
Amphipyra pyramidea (Linnaeus, 1758)
Noctuelle du noyer, Pyramide

Adulte : 40-52 mm d’envergure. Ailes antérieures brunes, luisantes, avec le champ médian fuligineux, nettement délimité du côté distal par une rangée de taches blanc sale, davantage fondu du côté proximal ; tache orbiculaire annelée de blanchâtre.

Chenille : Atteint 42 mm. Vert bleuâtre, avec de nombreux points blancs, une ligne stigmatale blanche interrompue sur les segments 3 à 5, et une protubérance conique, massive, à pointe vert jaunâtre, sur les segments 8 à 10.

Plantes hôtes : Sur de nombreux arbres et arbustes, entre autres sur Saule marsault, Coudrier noisetier, Framboisier, Sycomore, et Frêne élevé (Salix caprea, Corylus avellana, Rubus idaeus, Acer pseudoplatanus, Fraxinus excelsior).

Habitat : Forêts, parcs et jardins. Espèce assez commune partout.

Biologie : L’espèce ne donne qu’une génération annuelle. Les œufs sont déposés sur l’écorce ; ils hivernent. La chenille se tient à découvert sous les rameaux, mais dispose d’un camouflage efficace (ombre inversée). (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Eurasiatique. Occupe toute la France et toute l’Europe. Elle est proche de l’habitus de A. berbera, ce qui est à l’origine de nombreuses confusions et d’erreurs de détermination. Elles possèdent également des mœurs similaires. A. pyramidea vient bien à la lumière mais est fortement attirée par la miellée. On la rencontre dans divers milieux forestiers, y compris en zone urbaine. La chenille, poluphage, se développe sur diverses essences dont Quercus, Populus, Crataegus... Période de vol VII-X. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)



lire la suite de l'article : Amphipyra pyramidea (Linnaeus, 1758)
Arethusana arethusa (Denis & Schiffermüller, 1775)
Mercure, Petit agreste, Aréthuse
Dessus : Orange très variable, taches parfois réduites. Femelle plus grande et plus pâle avec larges bandes oranges et dessous aile postérieure tacheté de noir. Forme « dentata » bandes plus larges et orange plus intense, dessous plus marqué et coloré que la forme typique. 44-48 mm 1 génération vol : juillet et août

lire la suite de l'article : Arethusana arethusa (Denis & Schiffermüller, 1775)
Autographa gamma (Linnaeus, 1758)
Lambda, Plusie gamma, Gamma

Eurasiatique. Largement répandue en Europe. En France, cette espèce migratrice se rencontre partout. Il semble qu’elle ne soit résidente que dans les régions méridionales aux hivers doux. Elle remonte régulièrement dans le nord du pays, la majeure partie des observations s’effectuant en fin d’été avec l’arrivée de migrants. Euryèce, elle se rencontre jusque dans les villes. Il n’est pas rare de l’observer la journée dans les herbes hautes. La chenille est polyphage. Période de vol : V-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

Adulte : 35-40 mm d’envergure. Ailes antérieures chatoyantes, brun grisâtre clair à brun rougeâtre, variées de motifs brun-noir, avec un dessin discal argenté évoquant les lettres grecques lambda ou gamma. Ailes postérieures brun jaunâtre avec la marge nettement plus sombre. Chenille : Atteint 35 mm. Légèrement atténuée dans sa partie antérieure, ne compte que deux paires de fausses pattes (les anales non comprises). Vert pâle, avec de fines lignes dorsales claires et une ligne stigmatale blanche un peu plus épaisse. Tête généralement pourvue d’une strie noire de chaque côté. Plantes hôtes : Sur de nombreuses plantes herbacées appartenant aux familles botaniques les plus diverses, par exemple sur la luzerne cultivée (Medicago sativa), l’Ortie dioïque (Urtica dioica), le chou potager (Brassica oleracea), le Trèfle de prés (Trifolium pratensis), la Carotte sauvage (Daucus carota), la Sauge des prés (Salvia pratensis), et le Pissenlit dent-de-lion (Taraxacum officinale). Habitat : Avant tout dans les milieux ouverts, mais dans les biotopes les plus divers, y compris dans les régions de culture intensive et jusqu’au cœur des villes. Espèce très banale partout. Biologie : Le Lambda est le plus commun des papillons migrateurs fréquentant l’Europe. L’imago se montre pendant presque toute l’année, présentant un pic d’abondance vers la fin de l’été. L’espèce hiverne d’ordinairement à l’état larvaire, et sans doute occasionnellement sous forme de chrysalide ou d’imago, au moins dans les régions les plus chaudes. Dans les contrées climatiquement moins favorables, elle ne survit pas à l’hiver ; ses effectifs se reconstituent chaque année à l’occasion des flux migratoires. Durant l’été, l’espèce engendre sur place deux ou trois générations successives. L’adulte est actif de nuit comme de jour, butinant activement les fleurs, sur lesquelles il se pose brièvement, ailes entrouvertes et vibrantes, constamment prêt à l’envol immédiat. Les œufs sont déposés isolément à la face inférieure des feuilles. La chenille montre une prédilection pour les plantes cultivées, sur lesquelles elle peut parfois causer des dommages. La nymphose s’effectue dans un cocon blanchâtre. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Le lambda est l’un des plus grands insectes migrateurs de la planète. Régulièrement, il vient en grand nombre des régions chaudes, au printemps et au début de l’été, pour se reproduire au Nord de l’Europe. Cette espèce ne survit pas aux rigueurs des hivers nordiques, chenilles, chrysalides et adultes périssant de froid. Le papillon, actif de jour comme de nuit, butine diverses fleurs dont le trèfle, la bruyère, le buddleia, le cardère et la valérianne (surtout la nuit). Il est attiré par la lumière. Période de vol : Mai à Octobre. (Nature en poche - Larousse)



lire la suite de l'article : Autographa gamma (Linnaeus, 1758)
Callistege mi (Clerck, 1759)
Mi, M noir

Adulte : Ailes antérieures gris noirâtre, parcourues de lignes sinueuses blanches, contrastées, évoquant vaguement la lettre M ou un μ grec, et, lorsqu’elles sont fermées, figurant un masque de carnaval. Ailes postérieures gris noirâtre, ornées de taches blanches ou jaune clair disposées en rangées arquées.

Chenille : Atteint 40 mm de longueur. Particulièrement grêle, glabre, avec seulement deux paires de fausses pattes fonctionnelles (anales non comprises). Brun-jaune pâle à jaune blanchâtre avec une étroite ligne dorsale blanche, deux larges bandes subdorsales sombres, parfois subdivisées en plusieurs lignes brunes, et une bande substigmatale blanchâtre.

Plantes hôtes : Sur diverses Papilionacées, entre autres sur le Trèfle des prés (Trifolium pratense), le Genêt ailé(Genista sagittalis), le Mélilot officinal (Melilotus officinalis),et la Jarosse (Vicia Cracca).

Habitat : Avant tout dans les milieux ouverts et secs, notamment le long des orées forestières, sur les pelouses sèches et les alpages maigres, mais aussi dans les prairies humides limitrophes des tourbières : en revanche, absent des prairies grasses sufumées et gérées de manière intensive. Espèce largement répandues, pas rare, mais localisée.

Biologie : L’espèce ne donne d’ordinaire qu’une génération annuelle, occasionnellement une seconde génération partielle à la fin de l’été, et hiverne à l’état nymphal. Elle compte parmi les rares espèces de noctuelles de mœurs diurnes à l’état imagal. L’adulte butine en plein soleil, ailes entrouvertes, et cesse toute activité dès la tombée de la nuit ; il est très farouche. La chenille, active de jour comme de nuit, se déplace à la manière des larves de géomètres, mais se distingue aisément de celle-ci grâce au nombre de fausses pattes. Entre les prises de nourriture elle s’applique souvent sur les chaumes des Graminées ou les tiges de plantes appartenant à diverses familles botaniques, habitude sans doute à l’origine de la mention erronée, dans la littérature, de plantes hôtes autres que les Papilionacées. Très sensible aux vibrations, elle se laisse tomber à terre au moindre effleurement, s’enroulant étroitement sur elle-même. La nymphose s’effectue à l’abri d’un cocon tissé au niveau du sol ou parmi la végétation. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Eurasiatique. Présente dans toute l’Europe. En France, elle est largement répandue. Espèce, on la rencontre dans les pelouses sèches de type mesobromion, les prairies et les clairières thermophiles. La chenille, polyphage, se développe sur (Medicago, Genista, Vicia, Trifolium…). Période de vol : V-IX. Espèce univoltine ou bivoltine selon la latitude. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)



lire la suite de l'article : Callistege mi (Clerck, 1759)
Coenonympha arcania (Linnaeus, 1761)
Céphale
Comme le céphale ne dévoile jamais son recto au repos, on utilise les caractères du verso pour l’identifier. L’aile antérieure brun-orange est ornée d’un unique ocelle, tandis que la postérieure présente une bande blanche bordée d’ocelles ves la marge. Certains sujets possèdent un ocelle supplémentaire vers le centre de la côte de l’aile postérieure. Affectionne les plantes herbues et la lisière des bois clairs, jusqu’à 2000 m (mais souvent plus bas). Période de vol : Juin-Juillet. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Coenonympha arcania (Linnaeus, 1761)
Colias alfacariensis (Ribbe, 1905)
Attention, la différence entre alfacariensis, hyale et certains exemplaires de crocea ne peut se faire que sur les chenilles ou avec l’étude des génitalias. Les observations de cette rubrique ne sont donc que des propositions.

lire la suite de l'article : Colias alfacariensis (Ribbe, 1905)
Epilecta linogrisea (Denis & Schiffermüller, 1775)
Noctuelle gris-de-lin
En France, elle se rencontre un peu partout, y compris en Corse, mais elle est discrète et localisée. Thermophile, elle occupe les coteaux herbeux bien exposés, les bois clairs et chauds, les pentes sèches et rocailleuses de moyenne montagne à végétation arbustive clairsemée et les friches sur substrat sablonneux. La chenille, polyphage, hiverne et consomme diverses plantes herbacées : Primevère, Patiences, Épilobe, Pissenlit... Période de vol : Juin à Octobre. Espèce univoltine, effectuant une diapause estivale locale. (Guide des papillons nocturnes de France)

lire la suite de l'article : Epilecta linogrisea (Denis & Schiffermüller, 1775)
Erannis defoliaria (Clerck, 1759)
Hibernie défeuillante, Phalène défeuillante

Adulte : Livrée du mâle extrêmement variable. Souvent jaunâtre, orné de deux bandes transversales brun roussâtre, mais souvent aussi uniformément roux ferrugineux ou jaune pâle ; dans tous les cas un point discoïdal sombre sur chaque aile. Femelle aptère, avec le corps gris jaunâtre pâle, marqué de forts points noirs. Chenille : Atteint 32 mm. Brun rouge ou jaunâtre, souvent marquée de taches contrastées, avec une fine lignesuprastigmatale noire. Plantes hôtes : Sur de nombreux arbres et arbustes feuillus, entre autres sur le Chêne pédonculé (Quercus robur), le charme commun (carpinus betulus), le bouleau verruqueux (Betula pendula), le Prunellier (Prunus spinosa), l’Aubépine à un style Crataegus monogyna) ou le pommier cultivé (Malus domestica). Habitat : Forêts, milieux ouverts, parcs urbains et jardins. Espèce commune partout. Biologie : L’adulte n’émerge ordinairement qu’après les premières gelées. L’oeuf hiverne. La chenille ne commet des dégâts qu’en cas de pullulation massive. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Le mâle extrêmement variable, au point que presque tous les exemplaires sont différents. Un nombre très important de formes ont été décrites. La frange des ailes antérieures est entrecoupée de points au niveau des nervures et non entre les nervures comme E. aurantiaria et E. marginaria auxquels il peut ressembler. La femelle est aptère. Cette espèce est répandue dans toue l’Europe, jusqu’au Caucase. En France, presque partout. Dans les milieux boisés, surtout frais et humides, parcs et même en milieu urbain. Les chenilles se nourrissent sur divers feuillus tels que Salix, Carpinus, Fagus, Quercuss…). Hiverne au stade de l’oeuf. Période de vol : X-(XI)-XII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)



lire la suite de l'article : Erannis defoliaria (Clerck, 1759)
Euplagia quadripunctaria (Poda, 1761)
Callimorphe, Écaille chinée

Partout en France, dans les bordures, allées et chemins forestiers, parcs et jardins, zones urbanisées. Activité diurne. Forme lutescens au Nord-ouest de la France. Vol de Juillet à Septembre. (Guide des papillons nocturnes de France)

Adulte : Ailes antérieures crème traversées de bandes obliques noires, chatoyant en bleu-vert. Ailes postérieures rouge écarlate, très rarement jaunes ou orangées, avec trois ou quatre taches noires. Chenille : Atteint 50 mm. Gris noirâtre, avec une ligne dorsale jaunâtre, une rangée latérale de taches blanches et des verrues sétigères brun rouge surmontées d’aigrettes de courtes soies claires. Plantes hôtes : Sur diverses plantes arbustives et herbacées, notamment sur le framboisier (Rubus idaeus), la Sauge de prés (Salvia pratensis), le Séneçon des Sarrasins (Senecio nemorensis fuchsii), l’Ortie dioïque (Urtica dioica), la Petite pimprenelle (Sanguisobra minor) et la Vipérine commune (Echium vulgare) Habitat : Orées forestières mésophiles, pelouses sèches modérément embuissonnées, mégaphorbiées. Espèce thermophile, très abondante dans le Midi, moins banale dans la partie septentrionale de la France, mais encore assez commune presque partout. Biologie : L’espèce ne donne qu’une génération annuelle. L’adulte, de mœurs à la fois diurnes et nocturnes, butine activement en plein soleil sur l’Eupatoire chanvrine (Eupatorium cannabinum) et les Panicauts (Eryngium spp.), et vient à la nuit à la lumière. Les œufs sont déposés à la face inférieure de la plante hôte Dans son jeune âge la chenille se nourrit préférentiellement de plantes basses, après hivernage, elle vit davantage aux dépens des végétaux ligneux, notamment du framboisier. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Eurasiatique. A travers toute l’Europe, jusqu’en Asie Mineure. En France, répandue sur tout le territoire, Corse comprise. Elle fréquente tous les types de milieux : bordures, allées et chemins forestiers, parcs et jardins jusque dans les zones urbanisées. Les chenilles se nourrissent notamment sur Urtica dioica, mais aussi sur diverses plantes herbacées. Les imagos ont une activité diurne. La forme lutescens est connue du Nord Ouest de la France Vol : VII-IX. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

Mâle. Envergure : 40-60 mm. Avec ses ailes antérieures zébrées de blanc sur fond bleuâtre ou verdâtre et ses postérieures rouges à points noirs, cette écaille est caractéristique. Femelle. Envergure : 45-60 mm. Semblable. Variation. L’aile postérieure peut être orangée : f. saturnina Oberthür, 1892, ou jaune f. lutescens Staudinger, 1861. La ssp. rhodosensis (Daniel, 1953) (décrite de Rhodes où elle pullule dans la « Vallée des papillons ») a un lustre plus accentué. La ssp. fulgida (Oberthür, 1896), de Grèce et d’Iran, a des ailes antérieures au lustre plus verdâtre et des postérieures aux taches noires plus étendues. Euplagia splendidior (Tams, 1922), de Turquie et d’Arménie, a des bandes transversales plus épaisses sur un fond au lustre plus accentué. Espèce proche : Aucune en Europe. Biologie. Chenille sur Eupatoire, Origan, et de nombreux arbres arbustes et plantes basses. Lieux humides et boisés, berges, talus, parcs et jardins. Se débusque aisément durant la journée. Jusqu’à 2000 m en montagne. Période d’apparition. Juillet à mi-septembre. Distribution. De L’Europe à l’Iran. En Europe, du sud de l’Angleterre (Devon, Channel, Islands) où – comme localement près du Mont Saint Michel – la forme lutescens Staudinger, prédomine, à la Sicile, la Corse et la Grèce. En France, presque partout. Statut. Assez commun. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)



lire la suite de l'article : Euplagia quadripunctaria (Poda, 1761)
Harpella forficella (Scopoli, 1763)
Observation de Brigitte Seys - Sec Marais (59) - 26/06/2011 Observation de Mme Blanc Josselyne – Savas (07) – 15/07/2010 Observation de M. Teulier Emilien - Albias (82) - 30/07/2009 Observation de Villatte Raymond - Magnac Bourg (87) - 19/07/2009 observation de Francoz Philippe - Entremont-le-Vieux (73) - 13/07/2009 Observations de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 06/08/2008 Observations de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 16/07/2008 Observations de M. Porteneuve Jean-Jacques - Brioude (43) - 20/06/2008 Observation de Mme Blanc Josselyne – Savas (07) – (...)

lire la suite de l'article : Harpella forficella (Scopoli, 1763)
Issoria lathonia (Linnaeus, 1758)
Petit nacré

Adulte : fond fauve orangé vif, suffusé de gris-verdâtre chez la femelle, agrémenté de taches noires arrondies disposées en rangées régulières. Les revers de ailes postérieures ornés de taches nacrées particulièrement étendues, traversés par une rangée postdiscale d’ocelles noires pupillés de nacré ; quelques taches nacrées à l’apex des antérieures.

Chenille : atteint 35 mm de longueur. Brun grisâtre, avec des taches noires, et des épines relativement courtes, brunes à pointe blanche, et une double rangée dorsale de stries blanches.

Plantes hôtes : Avant tout sur la pensée des champs. En élevage, accepte volontiers les variétés horticoles de la pensée sauvage.

Habitat : Milieux ouverts et lacunaires, notamment pelouses sèches, friches agricoles, champs en jachère et cultures extensives Espèce migratrice encore assez répandue partout en France, mais d’abondance variable selon les flux migratoires

Biologie : l’espèce se montre presque tout au long de l’année, au cours de 3 ou 4 générations successives. Les populations autochtones semblent continuellement enrichies par l’arrivée de nouveaux immigrants venus du sud. L’adulte aime à se poser sur le sol nu, ailes déployées, pour se chauffer au soleil, surtout au printemps et en automne. Les oeufs sont déposés isolément à la face inférieure des feuilles de la plante hôte. Le cycle larvaire est exceptionnellement court. La nymphose s’effectue parmi la végétation basse, entre quelques feuilles réunies par de la soie. La chrysalide suspendue, brun sombre, porte une grande tache dorsale blanche en forme de selle et quelques autres, plus petites, de même couleur, ressemblant de la sorte à une fiente d’oiseau. L’espèce est susceptible d’hiverner sous ces quatre états, ainsi qu’à tous les stades larvaires. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)



lire la suite de l'article : Issoria lathonia (Linnaeus, 1758)
Lasiommata megera (Linnaeus, 1767)
Mégère, Satyre
La femelle est souvent plus pâle que le mâle. L’imago est visible de mai à juin puis de juillet à septembre-octobre. Répandu et commun dans toute la région. Il fréquente les lieux incultes riches en graminées, les allées forestières (Forêt de La Coubre 17). Adulte : Jaune fauve marqué de lignes transversales brunes, avec un ocelle aux ailes antérieures et quatre aux postérieures. Mâle pourvu d’une plage androconiale oblique aux ailes antérieures, qui fait défaut chez la femelle. Revers des ailes postérieures marbré de gris, pourvu de sept ocelles antémarginaux entourés de fauve et bicerclés de noirâtre. Chenille : 25 mm. Verte avec une ligne latérale blanche nettement indiquée. Plante – hôte : Graminées : Fétuque des brebis, Palène, Brome dressé, Dactyle pelotonné Habitat : Dans les milieux ouverts chauds, avant tout sur les sites sablonneux, argileux ou calcaires, notamment dans les carrières, sur les landes rocailleuses septiques et les pelouses écorchées. Encore assez répandu presque partout, mais accuse localement un certain recul. Biologie : L’espèce donne 2 ou 3 générations. L’adulte se pose volontiers, ailes fermées, sur les rochers ou la terre nue : les couleurs cryptiques de son revers l’y rendent presque invisible. Lorsqu’il se chauffe au soleil, il se tient soit les ailes fermées (orientées face au rayonnement), soit ailes largement ouvertes. Il fréquent assidûment les fleurs, surtout celles de teintes pourpre ou violette. Les œufs sont déposés isolément sur les chaumes ou les feuilles des plantes hôtes. La chenille, très homotypique, diurne dans son jeune âge, adopte en cours de croissance des mœurs nocturnes et se nymphose à proximité du sol, sur une tige desséchée ou contre un rocher. La chrysalide, assez élancée, vert pâle ou brune, porte deux rangées dorsales de protubérances blanchâtres. L’espèce hiverne à l’état larvaire (à mi-taille). Elle ne compte que quatre stades larvaires contre cinq chez la plupart des autres espèces. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

lire la suite de l'article : Lasiommata megera (Linnaeus, 1767)
Ladoga camilla (Linnaeus, 1764)
Petit sylvain
Le petit sylvain est un papillon répandu et familier dans les bois, où son vol est très alerte (vol plané, soutenu et puissant). Il butine volontiers les fleurs de ronces qu’il tarde parfois à abandonner. On peut alors l’observer de près pendant un certain temps (pourvu qu’on ne fasse aucun mouvement brusque). Le recto brun noirâtre est orné de bandes blanches caractéristiques. Le dessin est semblable au verso mais plus étendu, sur un fond brun orange. Se rencontre dans les vieilles forêts, dans les allées et les clairières où la plante-hôte abonde, à moins de 1000 m. Vol : Juin à Août. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Ladoga camilla (Linnaeus, 1764)
Lithosia quadra (Linnaeus, 1758)
Lithosie quadrille, Jaune à quatre points

Adulte : Présente un fort dimorphisme sexuel. Mâle avec les ailes antérieures grises, teintées de jaune à la base, et ourlées de noir bleuté à la naissance du bord costal. Femelle avec les ailes antérieures jaunes à blanc jaunâtre, ornées de deux gros points noir bleuâtre. Chenille : Atteint 28 mm. Gris noirâtre, marbré de plus clair, avec le dos blanchâtre, parcouru d’étroites lignes longitudinales grises, pourvu de grosses verrues punctiformes rouges et marqué d’une tache sombre, arrondie, sur chacun des segments 3, 7 et 11. Plantes hôtes : Sur la Xanthorie des murailles (Xanthoria parietina) et divers autres lichens. Habitat : Dans les endroits boisés, plus rarement dans les milieux ouverts. Espèce largement répandue, mais généralement peu commune. Biologie : L’adulte, de moeurs nocturnes, vole au cours d’une unique génération. Les œufs sont déposés par groupes de vingt à cinquante unités à la face inférieure des feuilles. La chenille vit aux dépens des lichens sur les feuillus ou les résineux ; mature, elle se nourrit également de feuilles. Elle hiverne, longue de 4 à 5 mm, à l’abri de l’écorce, où se déroule ultérieurement la nymphose, dans un cocon lâche. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Eurasiatique. Elle possède une vaste répartition allant de la péninsule Ibérique à l’Asie orientale. En France, elle est répandue sur tout le territoire, Corse comprise. Vole dans tous les milieux et n’est pas rare en ville. La chenille se nourrit des lichens des arbres, puis, après avoir hiverné, en attaque les feuilles. Dimorphisme sexuel important. Vol : VI-IX. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

Mâle. Envergure : 35-43 mm. Aile antérieure jaune orangé à la base, avec une ombre noire à la côte, gris-beige clair dans l’aire médiane, gris brunâtre clair dans le tiers distal. Postérieure jaune clair, assombrie à la côte. Abdomen orange. Femelle. Envergure : 35-62 mm. Aile antérieure d’un beau jaune citron, plus ou moins pâle, avec un gros point noir à la côte et un plus petit (parfois aussi gros) vers le bord interne, les deux dans l’aire médiane. Postérieure jaune clair. Variation. Mâle : aire discale non assombrie : f. luteomarginata Lambillion, 1906. Aile antérieure envahit de gris noirâtre, sur près du tiers de sa longueur : f. seminigra Dufay, 1954. Femelle : aile antérieure avec un seul point noir : f.unipunctata Spuler, 1910 ; sans points noirs distincts : f. impuctata Spuler, 1910 ; points noirs réunis en une ligne transversale : f. confluens Dumont, 1903. Espèce proche : aucune. Biologie. Chenille sur lichens (dont Peltigera canina) des troncs et des branches de chênes et autres arbres. Lieux boisés et leurs abords immédiats. Jusqu’en moyenne montagne où il peut abonder. Période d’apparition. Fin juin-août. Distribution. De l’Europe au Japon. En Europe, de l’Irlande et de l’Angleterre (où il est migrateur) aux Balkans. En France partout, mais s’est raréfié près des villes ; présent en Corse. Statut. Assez commun (abondant parfois localement). (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)



lire la suite de l'article : Lithosia quadra (Linnaeus, 1758)
Aletia albipuncta (Denis & Schiffermüller, 1775)
Point blanc

Adulte : 30-35 mm d’envergure. Ailes antérieures presque uniformément brun rougeâtre pâle, avec un point discoïdal blanc, cerné par un halo sombre.

Chenille : Atteint 40 mm. Brun jaunâtre pâle, avec une ligne médiane sombre, évanescente dans sa partie antérieure, et une ligne subdorsale sombre sur chaque flanc.

Plantes hôtes : Sur diverses graminées, entre autres sur la Palène, la Canche bleue et le Roseau des bois (Brachypodim pinnatum, Molinia caerulea, Calamagrosis epigejos).

Habitat : Milieux ouverts et secs, stations humides. Espèce répandue et très commune presque partout.

Biologie : L’adulte, de mœurs nocturnes, vole au cours de deux générations. La chenille se dissimule durant la journée parmi la litière ; elle hiverne. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

Méditerranéo-asiatique. Toute l’Europe moyenne et du Sud. En France, où elle est migratrice, on la rencontre un peu partout. De par son caractère migrateur, elle fréquente divers milieux, généralement ouverts, depuis les zones cultivées ou urbanisées de plaine, jusqu’aux prairies de moyenne montagne. La chenille, polyphage, hiverne, se nourrissant de graminées, mais aussi de plantes basses Pissenlits, Plantains, Gaillets… (Taraxacum, Plantago, Galium…). Période de vol : IV-X. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau).



lire la suite de l'article : Aletia albipuncta (Denis & Schiffermüller, 1775)
Operophtera brumata (Linnaeus, 1758)
Phalène brumeuse
Comme son nom le suggère, la phalène brumeuse ne vole qu’en hiver. Comme chez d’autres géomètres, seul le mâle de cette espèce vole ; la femelle est presque aptère et évoque plutôt une araignée. On peut trouver les deux sexes sur les troncs en soirée. Le mâle vole volontiers les nuits pas trop froides. Se rencontre partout où se trouvent des arbres et arbustes feuillus. Le papillon occasionne de gros dégâts dans les vergers. Période de vol : Novembre à Février. (Nature en poche - Larousse)

lire la suite de l'article : Operophtera brumata (Linnaeus, 1758)
Pieris brassicae (Linnaeus, 1758)
Piéride du chou

Dimorphisme sexuel : la femelle a des points noirs sur les ailes antérieures. Les chenilles vivent en groupe et peuvent causer des dégâts sur les choux. L’imago est visible de avril à septembre en deux ou trois générations.

50-65mm. 3 générations. Dessus des ailes antérieures avec large bordure apicale noire et chez la femelle deux taches et une strie discale noires. Revers blanc jaunâtre, sans dessins distincts. Habitat : Jardins, cultures maraîchères. Espèce commune jadis,de nos jours fort en recul. Biologie : Au printemps les œufs sont déposés par petits groupes, parfois même isolément. En été les pontes peuvent regrouper plusieurs centaines d’œufs.Plantes hôtes : Crucifères : Chou, Colza, Ravenelle, Grande Capucine. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)



lire la suite de l'article : Pieris brassicae (Linnaeus, 1758)
Timandra comae (Schmidt, 1931)
Timandre Aimée, Anguleuse, Talisman
Les antennes du mâle sont bipectinées. Répandu dans toute l’Europe jusqu’au Japon. En France, cette espèce caractéristique peut être observée dans presque tout le pays. Un papillon des bords de chemins, anciennes cultures, prairies ouvertes, coteaux en friche, bord des étangs où on le voit souvent butiner les fleurs pendant la journée. Parfois commun et actif en fin de journée. Vient également à la lumière. La chenille se nourrit sur les Rumex et Polygonum aviculare ; elle hiverne. Période de vol V-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et Niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

lire la suite de l'article : Timandra comae (Schmidt, 1931)
Triodia sylvina (Linnaeus, 1761)
Sylvine
Eurasiatique. Europe moyenne et méridionale. Partout sauf en Corse. Affectionne les prairies, les espaces cultivés, les jardins. L’activité est crépusculaire et nocturne dans les deux sexes, mais les femelles, beaucoup plus grosses que les mâles, volent peu, après avoir pondu. Les chenilles, endophytes, se développent en deux ans dans les racines de nombreuses plantes basses (Althaea, Rumex, Taraxacum, Daucus, Verbascum, fougères, etc.) Période de vol : Août et Septembre. (Guide des papillons nocturnes de France - Coordonné par R. Robineau - Delachaux et Niestlé)

lire la suite de l'article : Triodia sylvina (Linnaeus, 1761)
Tyta luctuosa (Denis & Schiffermüller, 1775)
Noctuelle en deuil, Funèbre
Eurasiatique. En Europe, elle est largement répandue, excepté dans l’extrême Nord. En France, En France, on la rencontre un peu partout. Elle vole de jour, butinant les fleurs aux heures les plus chaudes de la journée, et également de nuit. Elle affectionne les milieux ouverts, comme les prairies, friches et jardins. La chenille, polyphage, se nourrit sur Liserons (Convolvulus, Calystegia), Plantain Plantago)... Période de vol : IV-VII ; VIII-IX. Espèce bivoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)

lire la suite de l'article : Tyta luctuosa (Denis & Schiffermüller, 1775)
Yponomeuta padella (Linnaeus, 1758)
Yponomeute du fusain
Y. padella se rencontrerait plutôt sur Aubépine (Crataegus monogyna), donc les déterminations faites ici sont plus qu’hasardeuses...

lire la suite de l'article : Yponomeuta padella (Linnaeus, 1758)
Membre actif du RPAPN : http://www.biodiversite-poitou-charentes.org/