Adulte : brun sombre marqué de taches clair jaune pâle à fauve orangé, avec un ocelle pupillé de blanc à l’apex des ailes antérieures, et autres ocelles identiques sur la marge des postérieures. Revers des ailes postérieures lavé de violâtre sur la marge. Chenille : Atteint 27 mm de longueur. Assez effilée, vert pâle, couverte d’une pubescence rase, avec la tête verte et une ligne dorsale sombre liserée de clair. Plantes hôtes : sur diverses graminées : Palène, Canche bleue, Roseau des bois. Mais aussi sur les Cypéracées : Laîche des bois. Habitat : préférentiellement dans les bois clairs et le long des orées forestières. Encore commun presque partout.
Biologie : dans le nord de son aire de répartition, le Tircis et représenté par la sous-espèce à tache crème ou jaune clair, et dans le sud par la sous-espèce, à tache fauve orangée. Dans les zonez de contact entre les deux sous-espèces, on observe des formes de transition. Le mâle présente un comportement territorial accusé. Posté sur une feuille, il surveille son domaine et fond sur tout concurrent pénétrant dans son territoire, pour aussitôt après regagner son poste de guet. L’adulte ne fréquent guère les fleurs ; il se nourrit davantage des écoulements de sève et du suc des fruits avancés, et s’abreuve aussi sur le sol humide. Les œufs sont déposés isolément sur les feuilles de la plante hôte. La chenille, diurne dans son jeune âge, adopte en cours de croissance des mœurs nocturnes ; elle se nymphose près du sol. Chrysalide suspendue, verte. L’espèce hiverne à l’état larvaire ou nymphal. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Adulte : 50-75 mm d’envergure. Ailes jaune clair à jaune foncé, chargées de motifs noirs complexes, les ailes postérieures caudées, avec une bande postmédiane de taches bleues et un ocelle anal rouge vif, surmonté de bleu et cerclé de noir.
Chenille : Atteint 45 mm de longueur. Glabre, lisse, vert clair, annelée de noir et également ponctuée de rouge orangé.
Plantes hôtes : Sur diverses Ombellifères (Apiacées), par exemple sur le Boucage saxifrage, le Fenouil commun, le Panais cultivé, le Peucédan des marais, la Carotte sauvage et le Fenouil des Alpes ; en outre sur la Rue fétide qui, appartenant à la famille des Rutacées, témoigne de liens trophiques très éloignés des précédents.
Habitat : Milieux découverts et ensoleillés les plus variés : bermes fleuries des chemins, pelouses sèches, jardins… Généralement assez commun.
Biologie : L’espèce donne deux générations, et même trois dans les régions les plus méridionales. L’adulte montre le même comportement de rassemblement sommital que le Flambé. Inquiétée la chenille évagine de son thorax un organe charnu et fourchu, jaune orangé, dit osmétérium, exhalant une odeur fétide d’acide butyrique. La nymphose s’effectue contre une tige ou sous une pierre. La chrysalide succincte, verte ou gris brunâtre, présente les mêmes particularités biologiques que celle du flambé. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Facilement identifiable par son apparence éclatante. Vol rapide et agile. Seule confusion possible : le porte queue de Corse. Peu de dimorphisme sexuel : la femelle est plus grande et ses ailes sont moins anguleuses. Envergure 64-100 mm ; vole : avril à août.
Le machaon est présent dans toute l’Europe mais semble se raréfier en Europe centrale. Cette espèce possède une vaste aire de répartition couvrant pratiquement tout l’hémisphère nord tempéré. Plus de cent sous-espèces ont été décrites. Envergure : jusqu’à 90 mm.
• Période de vol : mars à fin septembre, de une à trois générations en fonction de la latitude. • Habitat : prairies fleuries, au moins jusqu’à 1 800 m. • Plantes-hôtes : fenouil, diverses Ombellifères, Citrus • Une, deux ou trois générations par an selon les régions. Les œufs sont pondus isolément (mai-juin ; fin de l’été) sur les feuilles de la plante nourricière (ombellifères, régulièrement dans les feuilles de carottes et de fenouil dans les jardins sans insecticides). L’éclosion s’effectue environ une semaine après la ponte. Le développement larvaire dure à peu près un mois. Les chenilles ont une activité diurne. Quand on les inquiète, elles font saillir leur osmeterium orangé (glande odorante qui éloigne les prédateurs) voir cliché. Les chrysalides sont entourées d’une ceinture de soie. Selon les saisons, le stade nymphal dure trois semaines ou tout l’hiver. Les imagos qui hivernent, peuvent s’observer de mars à septembre.
Adulte : 8 à 12 cm d’envergure. Ailes antérieures gris brunâtre ornées de motifs complexes à base de stries longitudinales et de taches ; ailes postérieures marquées de bandes transversales sombres. Abdomen rose vif, annelé de noir. Trompe atteignant 8 à 10 cm, et même parfois 13 de longueur.
Chenille : Atteint 12 cm. De teinte très variable. Généralement brune, avec des stries obliques blanchâtres bordées de sombre du côté supérieur, et la face ventrale foncée, mais aussi fréquemment vert pâle, avec des stries obliques claires et des rangées de points noirs, voire presque entièrement noire avec des bandes longitudinales latérales jaune ochracé. La corne abdominale, falquée, est jaune avec l’apex noir dans les deux premières variétés chromatique, noire dans la troisième.
Plantes hôtes : En Europe, la chenille se développe essentiellement sur le Liseron des champs (convolvulus arvensis) et le Liseron des haies (Calystegia sepium), et, plus occasionnellement, sur d’autres convolvulacées cultivées comme plantes ornementales. Hors d’Europe, sur ses terres d’origine, elle vit sur la patate douce et, plus rarement, sur les haricots.
Habitat : Largement répandu dans les régions tropicales et subtropicales d’Afrique et d’Asie, ainsi qu’en Australie. En Europe, n’est autochtone que dans l’extrême Sud (Sicile, Crète, sud du Péloponnèse) ; plus au nord, exclusivement représenté par des sujets migrateurs dont l’abondance varie selon les années en fonction des flux migratoires.
Biologie : L’adulte, essentiellement crépusculaire et nocturne, se dissimule durant la journée contre les troncs et les parois rocheuses, où sa livrée homotypique lui assure un camouflage efficace, en dépit de sa grande taille. A la tombée de la nuit, mais parfois dès la fin de l’après-midi, il butine en vol stationnaire sur les fleurs à profonde corolle tubuleuse, notamment sur celles des Tabacs, Plox, Pétunias, Stramoines, ou Saponaires, qu’il explore grâce à sa trompe démesurément longue. Attiré par les éclairages urbains, il vient tournoyer autour des réverbères, où il est souvent confondu avec une chauve-souris. Grâce à ses formes particulièrement aérodynamiques, il compte parmi les plus puissants volateurs de l’ordre des Lépidoptères. Sa vitesse de croisière, sur de courtes distances, peut dépasser 100km/h, et sur les longs trajets, se maintient autour de 50km/h. Cette capacité de vol soutenu lui permet de partir de son principal réservoir, le continent africain, notamment en présence de courants aériens favorables , de franchir sans peine la Méditerranée, puis les Alpes et de se répandre à travers toute l’Europe, souvent jusqu’en Scandinavie. Les individus migrateurs voyagent par petits groupes. Une première vague migratoire quitte l’Afrique dès la mi-avril, atteignant le Nord de la France dès la mi-mai. La vague la plus abondante déferle en juin et peut se prolonger jusqu’en juillet. En cours de migrations, les femelles déposent leurs œufs dès qu’elles rencontrent un milieu favorable abritant des liserons (bermes de chemins et cultures céréalières, par exemple). La ponte peut renfermer jusqu’à mille œufs ; la taille de ces derniers est très faible (environ 1 mm), comparativement à celle du papillon. La chenille grâce à sa robe discrète, jouit d’un camouflage efficace. On ne l’observe guère qu’à l’époque de l’errance de prénymphose, lorsqu’elle traverse routes et chemins à la recherche d’un abri convenable. Elle finit par s’enfouir et aménager une loge souterraine ovoïde, de la taille d’un œuf de poule, dans laquelle elle se transforme, de dix à quinze jours plus tard, en une chrysalide longue de 5 à 6 cm. Grâce au fourreau libre et contourné en spirale qui abrite sa longue trompe, cette chrysalide se distingue aisément des nymphes de toutes les autres espèces européennes des sphingides. En présente de conditions météorologiques favorables, les premiers imagos peuvent émerger chez nous dès le mois de juillet. Cependant, lorsque le cycle larvaire se prolonge trop tard en saison, la nymphose n’a lieu qu’en septembre, et les chrysalides sont dès lors condamnées à périr durant les froids hivernaux. Les individus nés sur le sol européen effectuent, pour partie seulement, une migration de retour, s’envolant vers l’Afrique. L’élevage de cette espèce est aisé. Pour obtenir l’accouplement des sujets nés en captivité, il est nécessaire de les nourrir avec une solution miellée (miel dilué à 1/10). Pour ce faire, on déroule la trompe de l’animal au moyen d’une pince fine et on en plonge l’extrémité dans une coupelle contenant la solution aqueuse. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Afrotropicale. Répartie jusqu’en Papouasie, migratrice en Europe jusqu’en Scandinavie. Répandue dans toute la France continentale où elle se reproduit ainsi qu’en Corse. La chenille se développe principalement sur Convolvulus arvensis et Ipomea ; et sur Rumex, Impatiens, Chrysanthenum et Helianthus. Le papillon s’observe dès le crépuscule, sur les fleurs des jardins et des prairies. Période de vol : VI-IX. Espèce bivoltine, plus fréquente en seconde génération. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Mâle. Envergure : 85-110 mm. L’aile antérieure, à apex pointu, est gris brunâtre, avec des stries noires longitudinales et des sinuosités blanchâtres et transversales peu distinctes. La postérieure présente une série de lignes noirâtres et concentriques sur fond plus clair. L’abdomen est de façon caractéristique annelé de noir et de rose vif, avec une ligne médiane gris brunâtre.
Femelle. Envergure : 90-115 mm. Semblable, mais aile antérieure moins contastée.
Variation. F. virgata Tutt, 1904 : aire médiane de l’aile antérieure plus foncée. Forme variegata Tutt, 1904 : aires basale et terminale envahies de blanc. Forme obscurata Tutt, 1904 : assombrissement des quatre ailes. Forme alicea Neuburger, 1899, abdomen brun doré (et non gris), lignes transversales jaune doré (et non rouges). Espèce proche : aucune en Europe.
Biologie. Plantes-hôtes : surtout les liserons (dont Convolvulus arvensis). Tous types de biotopes, y compris en ville, puisqu’il s’agit d’un migrateur. Observé jusqu’à 2800 m d’altitude. Vole au crépuscule pour butiner les corolles du tabac, du pétunia, du phlox de la saponaire et du buddléia. Ce grand migrateur revient en Europe chaque année à la saison chaude. Il se reproduit sur place mais ne résiste pas à l’hiver. C’est l’un des papillons les plus rapides en vol (il peut dépasser les 50k m/h). Période d’apparition de mai à novembre.
Distribution. Presque mondiale (sauf vers les pôles). Grand migrateur qui atteint l’Europe chaque année (en quantité variable) et qui remonte parfois en petit nombre jusqu’au grand nord. Statut. Migrateur assez régulier.
Remarque. Agrius cingulatus (fabricius), espèce très proche d’Amérique, a été signalé récemment au Portugal. (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)
ADULTE. Dessus comparable à celui de Clossiana euphrosyne, mais plus terne avec les dessins noirs plus étendus et plus épais. Revers des ailes postérieures très contrasté, opposant brun ferrugineux sombre et jaune ochracé, tous les motifs vigoureusement soulignés de noir ; trois taches faiblement nacrées dans la bande médiane blanc jaunâtre ; lunules du chapelet marginal ternes, d’éclat nacré peu marqué.
HABITAT. Avant tout milieux humides, notamment landes, tourbières, prairies maigres et lisières, plus rarement pelouses sèches. En France, en déclin marqué, voire éteint, dans de nombreuses régions du Nord et de l’Ouest.
BIOLOGIE. L’espèce donne généralement deux générations. Les oeufs sont déposés isolément sur la plante hôte. La chenille hiverne à mi-taille. (Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann - Nathan)
autre nom : Nymphula nymphaeata
La chenille de ce papillon est aquatique.
Adulte : Ailes antérieures blanc satiné, avec parfois des petits points noirs bien nets près du tornus. Extrémité de l’abdomen fauve ferrugineux, garnie chez la femelle d’une bourre de poils.
Chenille : Atteint 45 mm. Brun grisâtre marbrée de plus clair, avec une rangée subdorsale de stries blanches sur chaque flanc, pourvue sur les segments 9 et 10 d’une verrue médio-dorsale infundibuliforme d’un rouge orangé éclatant.
Plantes hôtes : Sur divers arbres et arbustes feuillus, avant tout sur le Charme commun (Carpinus betulus), le Poirier commun (Pyrus communis), le Pommier cultivé (Malus domestica), l’Aubépine à un style (Crataegus monogyna), le Prunellier (Prunus spinosa) et le Chêne pédonculé (Quercus robur).
Habitat : Essentiellement le long des allées forestières, des alignements d’arbres et dans les vergers sur prairies à litière. Naguère très largement répandu et commun partout ; tend aujourd’hui à se raréfier.
Biologie : L’adulte, de mœurs nocturnes, vole au cours d’une unique génération. Inquiété, il simule la mort en adoptant une posture cataleptique singulière : pattes étroitement appliquées contre le corps, aile refermées, il se laisse tomber sur le côté tout en arquant son abdomen vers le bas, mettant en évidence son épaisse bourre anale, dont les poils renferment une substance toxique. Les œufs sont déposés sous forme d’ooplaques allongées sur les rameaux de la plante hôte ; la femelle les recouvre d’un épais feutrage issu de sa bourre anale. Les chenilles mènent une existence grégaire, confectionnant à l’extrémité d’un rameau un nid communautaire de 5 à 10 cm de longueur, à l’abri duquel elles hivernent, longues d’environ 4 mm. Dès les premières douceurs printanières, elles se chauffent au soleil à la surface de celui-ci, rongeant à l’occasion les bourgeons. Après le débourrement de ces derniers, elles achèvent rapidement leur croissance, retournant invariablement dans leur nid après chaque prise de nourriture. La chenille est pourvue de poils urticants, qui peuvent provoquer sur l’épiderme humain de vives réactions inflammatoires, cependant moins lourdes de conséquences que celles occasionnées par les poils des chenilles processionnaires. Ses verrues dorsales infundibuliformes sont aussi le siège d’une sécrétion qu’elle répand avec sa tête sur tout son corps, et dont la fonction, peut-être répulsive, n’est pas connue avec certitude. La nymphose s’effectue, isolément ou par petits groupes, dans un cocon jaunâtre tissé sur un rameau de la plante hôte. L’espèce connaît occasionnellement des pullulations massives, au cours desquelles elles peuvent se montrer dommageable, en particulier dans les vergers Ces gradations du Cul-brun sont régulées naturellement par le cortège parasitaire, les prédateurs et les maladies. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Paléarctique. Répandue dans toute l’Europe. Présente partout en France. Les imagos affectionnent tout particulièrement les haies buissonnantes, les friches ainsi que les vergers en terrain bocager, jusqu’à 1000 m d’altitude. Les œufs sont protégés par les poils urticants provenant de la touffe annale, velue et colorée de la femelle. Les chenilles vivent en société et hivernent ; elles se développent sur diverses essences qu’elles peuvent totalement défolier. Période de vol : VI-VII. Espèce univoltine. (Guide des papillons nocturnes de France). (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Les oeufs sont protégés par des poils urticants provenant de la touffe anale velue et colorée de la femelle. Les chenilles vivent en société et hivernent ; elles se développent sur diverses essences telles que chênes, prunelliers, églantiers, arbres fruitiers, qu’elles peuvent entièrement défolier. Imago de Juillet à Août. (Guide des papillons nocturnes de France)
Adulte : Présente un fort dimorphisme sexuel. Mâle avec les ailes antérieures grises, teintées de jaune à la base, et ourlées de noir bleuté à la naissance du bord costal. Femelle avec les ailes antérieures jaunes à blanc jaunâtre, ornées de deux gros points noir bleuâtre. Chenille : Atteint 28 mm. Gris noirâtre, marbré de plus clair, avec le dos blanchâtre, parcouru d’étroites lignes longitudinales grises, pourvu de grosses verrues punctiformes rouges et marqué d’une tache sombre, arrondie, sur chacun des segments 3, 7 et 11. Plantes hôtes : Sur la Xanthorie des murailles (Xanthoria parietina) et divers autres lichens. Habitat : Dans les endroits boisés, plus rarement dans les milieux ouverts. Espèce largement répandue, mais généralement peu commune. Biologie : L’adulte, de moeurs nocturnes, vole au cours d’une unique génération. Les œufs sont déposés par groupes de vingt à cinquante unités à la face inférieure des feuilles. La chenille vit aux dépens des lichens sur les feuillus ou les résineux ; mature, elle se nourrit également de feuilles. Elle hiverne, longue de 4 à 5 mm, à l’abri de l’écorce, où se déroule ultérieurement la nymphose, dans un cocon lâche. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Eurasiatique. Elle possède une vaste répartition allant de la péninsule Ibérique à l’Asie orientale. En France, elle est répandue sur tout le territoire, Corse comprise. Vole dans tous les milieux et n’est pas rare en ville. La chenille se nourrit des lichens des arbres, puis, après avoir hiverné, en attaque les feuilles. Dimorphisme sexuel important. Vol : VI-IX. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Mâle. Envergure : 35-43 mm. Aile antérieure jaune orangé à la base, avec une ombre noire à la côte, gris-beige clair dans l’aire médiane, gris brunâtre clair dans le tiers distal. Postérieure jaune clair, assombrie à la côte. Abdomen orange. Femelle. Envergure : 35-62 mm. Aile antérieure d’un beau jaune citron, plus ou moins pâle, avec un gros point noir à la côte et un plus petit (parfois aussi gros) vers le bord interne, les deux dans l’aire médiane. Postérieure jaune clair. Variation. Mâle : aire discale non assombrie : f. luteomarginata Lambillion, 1906. Aile antérieure envahit de gris noirâtre, sur près du tiers de sa longueur : f. seminigra Dufay, 1954. Femelle : aile antérieure avec un seul point noir : f.unipunctata Spuler, 1910 ; sans points noirs distincts : f. impuctata Spuler, 1910 ; points noirs réunis en une ligne transversale : f. confluens Dumont, 1903. Espèce proche : aucune. Biologie. Chenille sur lichens (dont Peltigera canina) des troncs et des branches de chênes et autres arbres. Lieux boisés et leurs abords immédiats. Jusqu’en moyenne montagne où il peut abonder. Période d’apparition. Fin juin-août. Distribution. De l’Europe au Japon. En Europe, de l’Irlande et de l’Angleterre (où il est migrateur) aux Balkans. En France partout, mais s’est raréfié près des villes ; présent en Corse. Statut. Assez commun (abondant parfois localement). (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)
Le sphinx du tilleul peut se rencontrer en milieu urbanisé, surtout là où des tilleuls ont été plantés. Peuple les jardins, les haies, les avenues bordées d’arbres, les parcs et les bois de feuillus. Vol : Mai-Juin. (Nature en poche - Larousse)
Longueur maximale : 60 mm. Corps vert, finement moucheté de blanc jaunâtre et orné, de chaque côté, de sept stries obliques essentiellement jaunes. Stigmates cerclés de rouge. Scolus du huitième segment abdominal dorsalement marqué de bleu et ventralement teinté de jaune et de rouge purpurin. Ecusson anal jaune et brun pourpré, avec des aspérités bien nettes. Capsule céphalique triangulaire, verte avec des raies blanches. Avant de se nymphoser, la chenille change de couleur et devient brun pourpré. (guide des chenilles d’Europe)
CHENILLE. Atteint 60 mm de longueur. Vert lumineux, avec sept stries obliques jaunes, souvent maculées de rouge, sur les flancs ; corne bleue ou verdâtre, avec la face inférieure maculée de jaune et de rouge.
La chenille se nourrit surtout la nuit. Au terme de son développement, elle prend une couleur rose violâtre, sur laquelle tranche sa corne, d’un bleu lumineux, puis descend au sol. Lors de l’errance de prénymphose, on l’observe souvent à terre, recherchant l’abri adéquat pour la métamorphose. La nymphose s’effectue à faible profondeur dans une loge souterraine dont les parois sont tapissées d’un léger réseau soyeux. Occasionnellement, elle peut avoir lieu dans les fissures de l’écorce. La chrysalide hiverne, mais libère parfois l’imago dès l’été ; dans ce cas, l’espèce donne une seconde génération. (Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann - Nathan)
Adulte : 50-75 mm d’envergure. Ailes jaune clair à jaune foncé, chargées de motifs noirs complexes, les ailes postérieures caudées, avec une bande postmédiane de taches bleues et un ocelle anal rouge vif, surmonté de bleu et cerclé de noir.
Chenille : Atteint 45 mm de longueur. Glabre, lisse, vert clair, annelée de noir et également ponctuée de rouge orangé.
Plantes hôtes : Sur diverses Ombellifères (Apiacées), par exemple sur le Boucage saxifrage, le Fenouil commun, le Panais cultivé, le Peucédan des marais, la Carotte sauvage et le Fenouil des Alpes ; en outre sur la Rue fétide qui, appartenant à la famille des Rutacées, témoigne de liens trophiques très éloignés des précédents.
Habitat : Milieux découverts et ensoleillés les plus variés : bermes fleuries des chemins, pelouses sèches, jardins… Généralement assez commun.
Biologie : L’espèce donne deux générations, et même trois dans les régions les plus méridionales. L’adulte montre le même comportement de rassemblement sommital que le Flambé. Inquiétée la chenille évagine de son thorax un organe charnu et fourchu, jaune orangé, dit osmétérium, exhalant une odeur fétide d’acide butyrique. La nymphose s’effectue contre une tige ou sous une pierre. La chrysalide succincte, verte ou gris brunâtre, présente les mêmes particularités biologiques que celle du flambé. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Facilement identifiable par son apparence éclatante. Vol rapide et agile. Seule confusion possible : le porte queue de Corse. Peu de dimorphisme sexuel : la femelle est plus grande et ses ailes sont moins anguleuses. Envergure 64-100 mm ; vole : avril à août.
Le machaon est présent dans toute l’Europe mais semble se raréfier en Europe centrale. Cette espèce possède une vaste aire de répartition couvrant pratiquement tout l’hémisphère nord tempéré. Plus de cent sous-espèces ont été décrites. Envergure : jusqu’à 90 mm.
• Période de vol : mars à fin septembre, de une à trois générations en fonction de la latitude. • Habitat : prairies fleuries, au moins jusqu’à 1 800 m. • Plantes-hôtes : fenouil, diverses Ombellifères, Citrus • Une, deux ou trois générations par an selon les régions. Les œufs sont pondus isolément (mai-juin ; fin de l’été) sur les feuilles de la plante nourricière (ombellifères, régulièrement dans les feuilles de carottes et de fenouil dans les jardins sans insecticides). L’éclosion s’effectue environ une semaine après la ponte. Le développement larvaire dure à peu près un mois. Les chenilles ont une activité diurne. Quand on les inquiète, elles font saillir leur osmeterium orangé (glande odorante qui éloigne les prédateurs) voir cliché. Les chrysalides sont entourées d’une ceinture de soie. Selon les saisons, le stade nymphal dure trois semaines ou tout l’hiver. Les imagos qui hivernent, peuvent s’observer de mars à septembre.
Adulte : légèrement plus grande que Thaumetopoea processionea, plus clair et plus contrastée. Ailes postérieures dépourvues de bande antémarginale. Chenille : Atteint 50 mm. Noire jusqu’au niveau des stigmates, gris clair en dessous, avec des poils roux et denses sur le dos, blanchâtre sur les flancs Plantes-hôtes : avant tout sur divers pins, dont le pin sylvestre ; plus rarement sur le Mélèze d’Europe et d’autres résineux. Habitat : Dans les pineraies sèches et les mélézins. En très forte extension depuis trois décennies. Biologie : L’espèce ne donne qu’une génération. L’adulte est nocturne. Les œufs sont déposés en manchons sur les aiguilles des pins. Les chenilles confectionnent un nid soyeux subsphérique sur les rameaux de la plante hôte où elles hivernent à mi-taille. L’errance de la prénymphose s’effectue en procession jusqu’au site d’enfouissement. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Méditerranéenne. Son aire s’étend de l’Europe centrale et méridionale jusqu’en Afrique du Nord et au Proche-Orient. Elle est souvent abondante et nuisible dans le Sud de la France. Elle fréquente les pinèdes bien exposées. Ses chenilles vivent en société sur divers pins, passant l’hiver dans de grosses bourses soyeuses tissées dans les branches et visibles de loin. Hors de leur nid, elles se déplacent en longues processions pour accéder à leur nourriture et pour descendre se chrysalider au sol dans la litière. Leurs poils fortement urticants peuvent provoquer des désagréments lors de pullulations consécutives à des périodes chaudes. Période de vol : VI-VIII. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Petit et peu coloré, le procris n’en est pas moins aisément repérable sur le terrain, car il peut abonder en sites favorables, et il est alors facile de l’observer de près. Par temps couvert ou en soirée, on le trouve parfois posé sur les tiges ou feuilles de graminées, ce qui permet de découvrir le verso gris marbré de l’aile postérieure et brun orange de l’aile antérieure. Celle-ci est ornée d’un petit ocelle noir bien net sur les deux faces. Le procris se repose toujours avec les ailes repliées, ce qui empêche d’en voir la face supérieure. Fréquente terrains herbus, prés, talus et jusqu’aux landes, de la plaine à 2000 m d’altitude. Vol : Mai à Septembre, en générations successives. (Nature en poche - Larousse)
Adulte : Fauve ochracé pâle et terne, avec une bordure marginale grise mal délimitée et un ocelle apical sombre, diffus, à l’aile antérieure. Revers de l’aile antérieure d’un fauve plus vif, avec l’ocelle noir et pupillé de blanc ; celui de l’aile postérieure gris brunâtre, avec une fascie médiane blanche diffuse. Plante – hôte : Sur la Pâturin des prés, la Fétuque des brebis, la Crételle des prés et quelques autres graminées. Chenille : atteint 18 mm. Vert pâle avec une ligne dorsale sombre, liserée de clair, une ligne latérale substigmatale blanche, aux bords francs, et la pointe abdominale bifide rose. Habitat : milieux ouverts. Espèce très commune partout Biologie : Les espèces du genre « Coenonympha » ont reçu le nom français de « Fadets » par allusion à leur vol sautillant et désordonné, qui rappelle la progression irrégulière des feux follets. La légende affirme en effet que ces derniers sont engendrés par de petits génies espiègles dénommés fadets ou farfadets. Comme son nom l’indique, le Fadet commun est la plus banale du genre. L’espèce donne deux ou trois générations annuelles se chevauchant partiellement. Les œufs sont déposés isolément très près du sol, sur les feuilles et les chaumes desséchés, ou plus rarement verts, des Graminées. Les chenilles issues d’une même ponte présentent un rythme de croissance très variable, certaines bouclant leur cycle rapidement pour donner quelques semaines plus tard une nouvelle génération d’imagos, d’autres entrant presque aussitôt en diapause en attente de l’hivernage, qui se déroule au stade de jeune chenille. La nymphose s’effectue parmi la végétation basse. La chrysalide, suspendue, vert pâle, est assez ramassée et porte sur les ptérothèques une ou deux stries sombres partiellement lisérées de clair. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Adulte : Mâle jaune ochracé réhaussé de larges bandes transversales brunes, avec les antennes bipectinées. Femelle Blanc-jaunâtre avec les bandes brun-noir et les antennes filiformes. Ailes finement striolées de sombre dans les deux sexes Chenille : atteint 30 mm. Verte ou brun-grisâtre, souvent avec des motifs dorsaux clairs et une bande latérale caténaire sombre Plantes hôtes : Bruyère commune (Calluna vulgaris),Centaurée jacée (Centaurea jacea), Genêt des teinturiers (Genista tinctoria), Piment royal (ou Cirier, Myrica gale), et diverses autres plantes herbacées et arbustives. Habitat : Landes pelouses maigres, marécages et tourbières, prairies sylvatiques. Espèce largement répandue et commune presque partout. Biologie : L’espèce donne une ou deux générations selon les régions. L’adulte de mœurs diurnes, est très actif par temps ensoleillé. La chrysalide repose dans une logette souterraine, elle hiverne. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
En France, elle est commune partout, en plaine comme en montagne. Vole dans la journée dans tous les milieux ouverts et secs. Elle atteint de hautes altitudes. Les chenilles consomment de nombreuses plantes basses telles que Genêt, Lotier, Coronille... Hiverne au stade de la chrysalide. Période de vol : Avril-Mai et Août-Septembre. Espèce bivoltine. (Guide des papillons nocturnes de France)
Adulte : Présente un fort dimorphisme sexuel. Mâle avec les ailes antérieures grises, teintées de jaune à la base, et ourlées de noir bleuté à la naissance du bord costal. Femelle avec les ailes antérieures jaunes à blanc jaunâtre, ornées de deux gros points noir bleuâtre. Chenille : Atteint 28 mm. Gris noirâtre, marbré de plus clair, avec le dos blanchâtre, parcouru d’étroites lignes longitudinales grises, pourvu de grosses verrues punctiformes rouges et marqué d’une tache sombre, arrondie, sur chacun des segments 3, 7 et 11. Plantes hôtes : Sur la Xanthorie des murailles (Xanthoria parietina) et divers autres lichens. Habitat : Dans les endroits boisés, plus rarement dans les milieux ouverts. Espèce largement répandue, mais généralement peu commune. Biologie : L’adulte, de moeurs nocturnes, vole au cours d’une unique génération. Les œufs sont déposés par groupes de vingt à cinquante unités à la face inférieure des feuilles. La chenille vit aux dépens des lichens sur les feuillus ou les résineux ; mature, elle se nourrit également de feuilles. Elle hiverne, longue de 4 à 5 mm, à l’abri de l’écorce, où se déroule ultérieurement la nymphose, dans un cocon lâche. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)
Eurasiatique. Elle possède une vaste répartition allant de la péninsule Ibérique à l’Asie orientale. En France, elle est répandue sur tout le territoire, Corse comprise. Vole dans tous les milieux et n’est pas rare en ville. La chenille se nourrit des lichens des arbres, puis, après avoir hiverné, en attaque les feuilles. Dimorphisme sexuel important. Vol : VI-IX. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
Mâle. Envergure : 35-43 mm. Aile antérieure jaune orangé à la base, avec une ombre noire à la côte, gris-beige clair dans l’aire médiane, gris brunâtre clair dans le tiers distal. Postérieure jaune clair, assombrie à la côte. Abdomen orange. Femelle. Envergure : 35-62 mm. Aile antérieure d’un beau jaune citron, plus ou moins pâle, avec un gros point noir à la côte et un plus petit (parfois aussi gros) vers le bord interne, les deux dans l’aire médiane. Postérieure jaune clair. Variation. Mâle : aire discale non assombrie : f. luteomarginata Lambillion, 1906. Aile antérieure envahit de gris noirâtre, sur près du tiers de sa longueur : f. seminigra Dufay, 1954. Femelle : aile antérieure avec un seul point noir : f.unipunctata Spuler, 1910 ; sans points noirs distincts : f. impuctata Spuler, 1910 ; points noirs réunis en une ligne transversale : f. confluens Dumont, 1903. Espèce proche : aucune. Biologie. Chenille sur lichens (dont Peltigera canina) des troncs et des branches de chênes et autres arbres. Lieux boisés et leurs abords immédiats. Jusqu’en moyenne montagne où il peut abonder. Période d’apparition. Fin juin-août. Distribution. De l’Europe au Japon. En Europe, de l’Irlande et de l’Angleterre (où il est migrateur) aux Balkans. En France partout, mais s’est raréfié près des villes ; présent en Corse. Statut. Assez commun (abondant parfois localement). (NAP, Papillons de nuit d’Europe volume 1, Patrice Leraut)
Méditerranéo-asiatique. Répandue dans toute l’Europe. En France, présente un peu partout. Cavernicole et lucifuge, cette grande noctuelle est très discrète ; principalement sous les ponts, dans les caves des maisons et tous les lieux sombres, appréciant l’humidité.
La chenille vit aux dépens de Rumex, Plantago, Lamium, Alnus...
Période de vol : VI-IX. Espèce univoltine. (Delachaux et niestlé, Guide des papillons nocturnes de France, coordonné par Roland Robineau)
L’imago est visible de juin à septembre. Répandu et commun partout. Varie du gris au noir foncé (Gelin et Lucas). Fréquente les haies, jardins, forêts claires.